Chapitre 5 Et les larmes dans nos yeux...(Bra)
Bra fronça les sourcils dans son sommeil. Elle entendait son frère hurler, appeller leur père d'une voix misérable. Bra se tourna et se lova contre sa poupée. Un cadeau de son papa. Elle finit par ouvrir les yeux. Qu'est-ce que son imbécile de frangin avait a crier comme cela le matin ?!? Leur chambres étaient dans des ailes éloignées de la Capsule Corp. Il avait du réveiller tout le monde a beugler de la sorte ! Bra se redressa a moitié et s'étira comme un chat. Elle se leva lentement et s'installa devant sa coiffeuse pour se brosser les cheveux. Puis, elle s'habilla. Trunks avait enfin cesser de geuler. Surement que Végéta avait finit la dernière boîte de céréales, et que Trunks devait prendre autre chose. Quel abruti. Elle maudit ses parents de lui avoir fait un frère aussi crétin. Alors qu'elle allait quitter la chambre, elle revint sur ses pas et fit un dernier calin a Miss. Tasaï, la poupée que son père lui avait donner lorsqu'elle était encore un petit bébé. Elle l'avait nommée Miss Tasaï, plus vieille, en l'honneur de Végétasaï, la planète d'origine de son père. Bra sourit. Le parfum de son père était encore imprégner dans la poupée. Et c'est alors qu'elle vit la lettre, posée sur l'oreiller a coté de Miss. Tasaï. Elle la prit et fit un grand sourire en voyant l'écriture de son père. Il voulait surement la tester, voir si elle avait bien apprit a lire avec sa mère. A 5 ans, Bra était déjà une petite génie, et Bulma s'en vantait souvent.
Salut ma belle...
Elle sourit. Elle aimait lorsque son père lui disait des petits surnoms. Qu'il lui dise qu'il la trouvait belle. Elle continua sa lecture et hocha la tête. Pourquoi son père était-il revenu dans sa chambre après avoir border sa fille ? C'était leur rituel, a eux deux. Bulma allait coucher la petite, mais c'était a Végéta d'aller la border, de lui raconter une histoire et de fermer la lumière. Oui, Bra était fière. Et alors ? Elle avait le droit d'immiter son père ! Mais s'il disait que ça l'avait rendu malheureux... Son père aurait voulu l'entraîner ? Et bien... Elle pourrait peut-être se forcer, non ? D'ailleurs, ça ne pouvait pas lui faire de tord d'apprendre a se battre... Elle serait seulement en mesure de se défendre plus adéquatement. Pourquoi elle se maquillait ? Bin voyons ! Pour être la plus jolie petite fille de la maternelle ! Où son père avait-il la tête ? ...Devenir plus belle que sa maman ? Mais Bra n'y voyait aucun inconvénient... Elle était heureuse que son papa ne regrette pas d'avoir laisser son entraînement pour elle. Elle adorait son père. Et elle espérait pouvoir lui montrer plein de choses encore. Sa vie commençait. Et elle était rassurée de savoir que son papa serait toujours là pour la pour la protéger, la faire rire, la rassurer. Son papa était si merveilleux... Oh ça oui, elle aimait les légendes saïyennes ! Elle savait bien que les saïyens n'étaient pas tous aussi gentil que son papa et Sangoku. Mais ils la fascinait. Ces fiers combattants qui devenaient des singes géants lors de la pleine lune, et qui pouvait devenir des combatants aux cheveux dorés après beaucoups d'épreuves, comme son papa, son frère et la famille de Sangoku. Elle savait que Sangoku avait été le premier super saïyen depuis près de 10 000 ans. Mais peu importe, les saïyens auraient été capable de le devenir aussi. Et leurs légendes étaient si belles ! Ils avaient une manière bien poétique d'expliquer le changement de saisons, la rotation de Végétasai autour de leur soleil, la création de la planète, la venue de la première neige... Oui, elle savait que son propre grand-père était un homme cruel, qu'il n'avait jamais aimer son fils. Elle savait aussi que s'il était vivant, il les aurait tuer, sa maman, Trunks et elle. Et peut-être aussi Végéta, pour avoir prit une terrienne comme épouse. Mais Bra secoua la tête. Non ! Jamais le roi Végéta n'aurait été capable de tuer Trunks, il était trop fort pour ça ! Et son frère l'aurait protéger, ainsi que sa maman... Quand a tuer Végéta, n'en parlons pas ! C'est lui qui aurait tuer son père d'avoir toucher a sa famille.
Une vieille male pleine de livres de légende ? Génial ! Mais... Pourquoi les lire avec Trunks ? Pourquoi pas avec son papa ? Ah...L'explication était tout de suite après... Le temps lui manquait ? Comment ça ? Ah oui, son médecin... Qu'est-ce qu'il avait, le médecin ? Son papa était malade ?
Il ne lui restait plus beaucoup de temps a vivre.
Non... C'était impossible. Pas son papa.
Demain, papa ne sera plus là. Cette nuit est ma dernière nuit.
Non ! Bra ne voulait pas y croire ! Elle éclatta en sanglots, la lettre tomba au sol et elle sauta dans son lit pour serrer Miss. Tasaï dans ses bras.
-Non...Non...Papa... Je t'en pris papa... Je vais être gentille...Reviens...
Elle respira l'odeur de l'homme qu'elle adorait, imprégné dans le tissu de la poupée, et après un moment, elle se calma. Elle reprit la lettre, et continua sa lecture, les larmes aux yeux.
Demain matin, quand tu vas te lever, tu va lire cette lettre, et tu ne comprendra pas très bien. Ou plutôt, tu ne voudra pas y croire.
Non, elle ne voulait pas y croire. C'était une mauvaise farce ! Son papa était l'homme le plus puissant de l'univers(après Sangoku) , il ne pouvait pas mourir a cause d'une petite maladie ! Non !
Tu ne reverra plus jamais papa. Ce soir, quand tu m'a embrassé, c'était pour la dernière fois.
Non... Jamais plus elle ne reverrait son papa. Plus jamais il ne la serrait dans ses bras puissants, jamais plus elle ne pourrait le surprendre lorsqu'il méditait pour lui sauter dessus. Jamais plus elle ne le regarderait dans les yeux longtemps longtemps, jusqu'a ce que l'un d'eux(Bra, le plus souvent) esquisse un sourire. Jamais plus elle ne sentirait le regard de son père sur elle, jamais plus il ne la retiendrait lorsqu'elle s'en allait pour tomber. Jamais plus elle ne pourrait cacher son visage contre le torse de son papa, ou dans le creux de son cou, et rester la un long moment, seulement pour être près de lui et respirer son odeur.
Je t'aime, ma belle Bra...
Des mots doux. Des mots qui fessaient mal. Des mots d'amour de son papa. Les premiers...et les derniers. Elle serra la lettre contre son coeur, avant de se rendre compte qu'elle pleurait. Elle rangea la lettre dans son coffre a bijoux, pis s'assit sur son lit, Miss. Tasaï dans ses bras. Plus jamais...
-PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!
Jamais on ne vit un enfant de 5 ans avec une peine plus grande que cette petite fille qui avait perdu son papa, l'homme le plus merveilleux a ses yeux. Elle devait maintenant avancer toute seule dans la vie, sans son soutien...
Je t'aime, ma belle Bra...
