Chapitre 7 Et les larmes dans nos yeux...(Bulma)
Mais qu'avait donc ses enfants a crier de la sorte ? Trunks quinze minutes auparavant, et maintenant Bra ! Bulma se tourna puis se retourna dans son grand lit, avant de chercher la chaleur du corps de son mari. Elle avait besoin de sa chaleur, du bras de Végéta autour de sa taille, de se caler contre son torse puisant pour écouter les battements de son coeur. De ce coeur autrefois de pierre qui ne battait maintenant plus que pour elle et leurs enfants. Les yeux fermés, elle esquissa un sourire. Dans quelques secondes, elle serait dans ses bras. Son mari. Son amant. Son homme. Son prince. Peu importe ce que les autres disaient. Elle, elle savait bien que Végéta était ce prince charmant qu'elle avait attendu toute sa vie. Cet être capable de l'apaiser d'un seul regard, de faire enfler son coeur d'amour seulement avec un "bonjour". Cet homme pour qui elle voulait être la plus belle, la plus séduisante, afin de le garder pour toujours près d'elle, en elle. Le père de ses enfants. Son beau prince ténébreux au passé mélancolique. Capable du meilleur, comme du pire. Elle ne put s'empêcher de rire au souvenir de leurs fréquentes disputes. Combien de fois avait-elle claquer la porte ? Bien souvent. Trop souvent. Mais elle était toujours revenue. Et il ne lui avait jamais garder rancune. Ils étaient aussi bornés l'un que l'autre. Mais Bulma savait qu'elle ne pourrait plus vivre sans ces chicannes. Car elles avaient leurs bons cotés. Elles leur permettait de se réconcillier, et de fêter leur retrouvaille dans leur chambre, leur sanctuaire, leur nid d'amour. Bulma chercha le corps de son mari avec sa main, mais elle ne rencontra que le vide. Elle finit par ouvrir les yeux et se redressa, frisonnante entre les draps blanc, en voyant le lit vide.
-Végéta ?!?
Était-il parti s'entraîner ? Où peut-être avait-il été voir les enfants. Il les aimait tellement, même s'il ne leur disait jamais. Puis, elle vit la lettre.
Bonjour, mon amour...
Un frisson la parcourut a ses mots. Mon amour. Jamais il ne l'avait appeller ainsi. Elle sentit une bouffée de chaleur dans son corps, et son coeur menaça d'exploser. Elle se retint de ne pas courir a la cuisine pour l'embrasser. Mieux vallait lire la lettre, voir quelle surprise il lui réservait encore, et ensuite le remercier pour ses gentillesses.
Sans toi, je serais encore ce monstre qui détruit tout sur son passage, qui n'épargne aucune vie, qui ne fait que se battre, manger dormir, qui n'a pas de sentiment. En d'autre mots, je serais encore... un animal.
Oui. Elle se rappellait de ses regards noirs au tout début, alors qu'il l'intimidait follement. Alors qu'il l'attirait sans qu'elle ne veuille se l'avouer. Son regard n'était pas plus doux maintenant, mais elle voyait une différence. Son regard noir était plein d'amour lorsqu'il se posait sur elle ou sur leurs enfants, mais Bulma était bien la seule a le remarquer, quoique les petits sentaient aussi un peu des sentiments de leur père. Et c'était elle qui l'avait changer. Avec son amour. Les larmes lui montèrent aux yeux. Surement sa plus belle réussite.
Il m'ordonnait de te tuer, toi et le petit, de tuer tout le monde, de détruire la planète et de partir à la conquête de l'univers. Je voyais des images de massacres, et au milieu de tous ces corps, tu étais là; si belle, si merveilleuse, couverte de sang, morte, une main sur ton ventre qui ne bougeait plus. Je m'éveillais en hurlant. Je refusais toutes ces images qui me rendaient malade. Je ne voulais pas te faire du mal. Jamais.
Le père de Végéta. Un homme qu'elle était heureuse de n'avoir jamais rencontrer. Elle ignorait les cauchemars que Végéta avai du endurer pendant sa grossesse, elle ne le voyait pas. Mais elle comprenait maintenant son départ, même si elle aurait voulu être près de lui, et le serrer dans ses bras pour lui prouver son amour, pour le rassurer. Glisser une main dans ses cheveux noirs indisciplinés a la mode saïyenne et lui murmurer des mots d'amour. Mais il était trop tard pour cela. Elle espérait seulement que les fantômes de son passé ne venaient plus le hanter.
Tu étais simple, très simple. Mais ton regard... Ton regard te rendait plus belle que jamais.
Et comment ! Elle était si fière de pouvoir présenter a l'homme qu'elle aimait leur enfant. Cet être issu de la fusion de leur corps et de leur âme. Ce petit bout d'eux deux, du meilleur d'eux deux. Une larme coula sur sa joue. Végéta la trouvait belle. Il ne lui avait jamais dit. Elle s'était souvent poser la question, sans toutefois le questionner lui, le principal intéressé.
Tu ne peux pas savoir la fierté et l'émerveillement que j'ai ressenti lorsque j'ai vu Trunks. Un magnifique petit bonhomme qui nous ressemblait à tous les deux.
Oui, Trunks était un petit garçon magnifique et adorable dans ses vêtements qu'il portait ample. Et maintenant qu'il était devenu un jeune homme particulièrement séduisant et qu'il portait des vêtements beaucoup plus ajustés, Bulma se demandait combien de temps s'écoulerait encore avant qu'elle ait la nouvelle de la naissance d'un petit-enfant...
Alors que je croyais que tout était terminé, que notre famille était battie, voilà que tu m'apprends la venue d'un autre enfant ! Évidamment, j'étais heureux... Mais je m'inquiétais pour toi.
Évidamment, elle avait bien vu la peur dans les yeux de Végéta, 6 ans plus tôt, lorsqu'elle lui avait annoncer la venue de Bra. Il n'avait rien dit, mais elle avait lu sa peur de la perdre. Mais oui, elle s'en était sortie. Et Végéta adorait sa petite princesse. Et Bra le lui rendait bien.
Bulma, je t'aime, je veux que tu le sache.
Elle éclatta en sanglots. Ces mots ! Ces mots tant attendu ! Enfin, il lui disait ! Par écrit peut-être, mais maintenant elle n'avait plus a douter des sentiments de son mari. Il l'aimait. Il l'aimait, il lui avait enfin dit !
Je suis allé dans la chambre des enfants, tantôt. Ils dorment comme des anges.Ils sont magnifiques.
Oui, elle le savait. Leurs enfants. Leurs bébés. Trunks, si grand maintenant, si indépendant, mais toujours aussi tendre envers sa famille. Bra, si petite encore, si innocente, rayon de soleil dans leur vie.
Tu dois te demander si je suis malade, délirant, pour écrire tout cela. Tous ces mots que je n'ai jamais dis de vive voix, que je n'ai jamais laissé parraître.
Il avait du manger un coup sur la tête en se bagarant un peu trop fort avec Sangoku. Quels imbéciles ces deux-là quand ils voulaient ! Bientôt, Végéta regretterait sa lettre. Mais Bulma la garderait précieusement, preuve tangible des sentiments de son époux.
C'est ma dernière nuit, Bulma. Au moment où je t'écris, je vis mes dernières heures.
...Non. C'était une mauvaise blague. En voyant les larmes de son époux sur le papier non loin de cette phrase, Bulma perdit et son sourire, et sa belle assurance.
...je viens te retrouver une dernière fois. Gouter une dernière fois à la chaleur de ton corps contre le mien, gouter tes lèvres si souvent embrassées, respirer l'odeur de tes cheveux... Tout ça restera gravé dans mon coeur à jamais. Je t'aime Bulma.
Son monde s'écroulait. Elle voyait pour la première fois ces mots si désirés, et tout son univers s'écroulait. Elle se mit a sanglotter, sentant son âme se fendre. Son coeur, si gros d'amour a son réveil, se contractait dans sa poitrine. Plus jamais le soleil n'illuminerait sa vie. Car ce soleil avait un nom. Un nom auparavant si doux a ses oreilles, mais qui maintenant n'entraînait que le froid, que la solitude, que le vide. Un si grand vide. Un nom, un seul. Végéta.
Et lorsque tu n'aura plus la force de continuer, relis cette lettre et ces mots: Je t'aime, Bulma. Ferme les yeux, tu me vois ? Je serai à jamais dans ton coeur, dans tes souvenirs.
Pourrait-elle se contenter d'un souvenir ? Alors que chaque nuit, elle rêverait de le retrouver ? De se coller contre lui, respirer son odeur, caresser ses lèvres douces, masser d'une main experte les muscles tendus après un dur entraînement, pour finalement se retrouver étendue sur le lit, ses cheveux épars sur l'oreiller, alors qu'au dessus d'elle le prince des saiyens la regardait avec triomphe, fier de sa victoire ? Pourrait-elle se contenter d'un souvenir alors qu'il pourrait venir lui voler un baiser après leur lutte, avant de se coller près d'elle, de caresser ses reins avec douceur, de laisser ses grandes mains douces caresser son dos avec désir ? Pourrait-elle se contenter de souvenirs alors qu'ils n'avaient pas finis leurs nuits de folies ?
Peut-être rencontrera tu quelqu'un que tu aimera, quelqu'un qui prendra ma place. Tout ce que je veux, c'est que tu sois heureuse.
Jamais personne ne pourrait le remplacer. Jamais personne ne serait en mesure de combler son coeur comme Végéta l'avait fait. Son mari. Son beau prince. Son amant depuis presque 20 ans.
Mais le jour où ce gars-là va crever, il va avoir une petite surprise en arrivant au paradis , parce qu'il va voir que je laisserai pas s'en tirer celui qui aura voulu prendre ma femme !
Son Végéta, fidel a lui-même, possesif et jaloux, capable d'aimer ou d'hair. Bulma sanglotta un bon moment, avant de se lever et de se dirriger vers la chambre de sa fille. Trunks y était déja, bercant sa soeur sanglottante alors que lui-même ne pouvait retenir ses larmes. Bulma rejoignit ses enfants et les etreignit, mêlant ses larmes aux leurs. Ses raisons de vivre. Ses seuls souvenirs de son amour a jamais disparu. Trunks tenait une lettre froissée dans sa main. Bra tenait son coffre a bijoux contre elle, et a travers la vitre, Bulma pouvait voir une feuille de papier soigneusement pliée. Un jour, peut-être, la laisseraient-ils lire leur lettre. Tout comme, un jour, elle pourrait leur faire lire la sienne.
-Chut...Chut...Mes bébés... Je sais ce que vous ressentez... Mais il faut être fort... Ou qu'il soit, Végéta veille sur nous... Il nous aimera toujours... Il ne faut pas pleurer... Papa est toujours la, mais on ne le voit pas...
-Tu peux bien dire ça, mais toi aussi tu pleure maman, remarqua Trunks.
-Oui... Je sais...
Elle les pressa contre son coeur. Ses enfants. LEURS enfants. Les momes, comme disait Végéta les premières années. Qu'importe. C'était leurs momes. Végéta existait encore. Il existait a travers Bra, a travers Trunks. Ce serait dur, mais elle devait garder courage. Dans quelques années, elle le rejoindrait. Son mari. Son homme. Son prince. Son Végéta.
Bulma... Je t'aime, ne l'oublis jamais...
Et voilà ! C'est ici que ça se finit. Des commentaires ? Des plaintes ? Laissez une review, et on se revoit dans une autre fic !
Para
