Note : Les Dursleys parlent de Harry en utilisant le pronom personnel 'it'. Je ne peux le traduire que par 'il', mais c'est fort dépréciatif puisque d'ordinaire utilisé pour un objet ou un animal… [au passage, c'est 'he' devant Snape et McGonagall…]
Chapitre cinquième : Snape contre les Dursley
Comme le soleil se levait plus haut dans le ciel au-dessus de la maison implantée au Quatre, Privet Drive, le bruit d'un hippopotame pu être entendu, raisonnant dans toute la maison. 'PAPA ! IL EST PARTI !' cria Dudley en courant aussi vite que ses jambes grosses et courtes pouvaient le lui permettre.
'Qu'est-ce que tu veux dire par 'Il est parti' ?' beugla Vernon en jetant son journal du matin sur la table. Dudley s'éloigna nerveusement de son père en reculant. 'Il… il est parti, papa' bégaya t-il. 'Je suis monté à sa chambre pour jouer avec lui et il était parti.'
Dudley tenta rapidement de s'aplatir contre le mur lorsque son père quitta la cuisine pour escalader les escaliers comme un ouragan. Parvenu à la plus petite chambre, Vernon ouvrit violemment la porte avec une force telle que la maison résonna du bruit du panneau s'écrasant dans le mur. Le vacarme d'affaires retournées et de portes claquées put être entendu provenant de la petite pièce.
Lorsque Vernon sortit de la chambre, son visage était presque rouge écarlate de rage. 'Fouillez la maison. Partout. On lui donnera une leçon quand on le retrouvera' grogna t-il à sa femme et son fils.
'Est-ce que tu penses qu'il a fait ça pour ces monstres ?' demanda Pétunia en essorant un torchon à vaiselle. 'Si ces monstres découvrent…'
'FERME-LA FEMME !' cria Vernon d'une voix séche. 'Il n'a pas pu aller loin. Et on a encore son animal pour le faire se ranger.'
La famille commença à fouiller la maison. Vernon s'occupa de l'étage. Le bruit de lits déplacés et de portes violemment ouvertes résonna dans la maison. Au rez de chaussée, Pétunia commença par le placard sous l'escalier et le living room. Pendant ce temps, Dudley alla à la cuisine pour chercher toute la nourriture pouvant empiffrer sa tête de cochon. Les Dursley furent tirés de la fouille de leur maison par un coup porté à la porte. Chacun d'eux de décala de son lieu de recherche pour fixer la porte. Vernon claqua nerveusement la langue en descendant lentement l'escalier, tout en fixant la porte.
Un nouveau coup donné là résonna dans la maison silencieuse, et Pétunia poussa son mari du coude en cette direction. Il tourna la tête et lui lança un regard malveillant avant de faire face à l'être malfaisant qui se tenait à l'extérieur de sa maison. Vernon ouvrit lentement la porte, effrayé de ce à quoi il pourrait avoir à faire face. Etait-ce la police, ces monstres ou, Dieu l'en garde, le parrain de son neveu ?
Vernon laissa échapper un étonnant soupir de soulagement lorsqu'il découvrit que ce qu'il redoutait s'avérait simplement être une équipe de représentants faisant du porte à porte, formée par un homme et une femme. Tous deux étaient vêtus de simples tee-shirts et pentalons noirs. La femme avait ses cheveux couleur sel et poivre rassemblés en une longue tresse tandis que l'homme avait les cheveux noirs noués en queue de cheval. 'Quoi que vous essayiez de vendre ou prêcher, nous ne l'acceptons pas' gronda Vernon avant de leur claquer la porte au nez.
La femme la fixa de surprise. 'Bien, cela n'était pas attendu' dit-elle en levant le poignet pour frapper à nouveau.
La porte s'ouvrit brusquement, Vernon grogna aux visiteurs, 'Je vous ai dit qu'on ne voulait rien. Alors partez avant que je n'appelle la police', puis claqua une fois encore la porte.
L'un des sourcils de la femme se redressa tandis qu'elle fixait la porte de dégoût. Croisant les bras sur sa poitrine, elle se tourna vers son partenaire. 'A vous' dit-elle simplement en s'éloigant de la porte.
L'homme affichait un léger sourire malveillant lorsqu'il sortit une baguette de bois fine et longue.
WHOOOOFFFFFFF !!!!
La porte d'entrée explosa en un million de morceaux. Les Dursley se tinrent là debout, sous le choc ; leurs bouches étaient largement ouvertes alors qu'ils étaient bombardés par les morceaux de ce qui avait été leur porte d'entrée. L'homme et la femme pénétrèrent dans la maison et regardèrent de dégoût les Dursley restés bouche bée.
La femme sortit une baguette et d'un simple mouvement de poignet ainsi que de quelques mots, la porte réapparut. L'homme se tourna vers elle avec un regard étrange.
'Et bien, nous ne pouvions pas laisser le voisinage se montrer curieux, si ?'
L'homme grogna de dégoût du fait que la femme avait exprimé sa pensée.
La bouche de Pétunia s'ouvrit. Et se referma. Et s'ouvrit à nouveau. Et se ferma encore. Tout cela sans qu'aucun son n'en sorte. 'Vous êtes… vous êtes…' articula t-elle finalement dans un cri aigu.
'Des monstres !' acheva séchement Vernon sous la colère. Pétunia gémit de peur en essayant de cacher son fils ventripotant derrière sa stature de brindille. C'était là un effort tout à fait futile, les bourrelets de graisse de Dudley dépassant de chaque côté de sa mère.
' Nous ne sommes pas là pour vous faire du mal' dit gentiment la femme tandis que l'homme lançait des regards mauvais à la famille. 'Je suis le professeur McGonagall et voici le professeur Snape. Nous sommes ici au sujet de Harry Potter.'
'Il n'est pas l' grogna Vernon. 'Cet idiot inutile s'est enfui peu après être retourné à la maison. Prenez toutes ses affaires, même cet oiseau de malheur et disparaissez juste après.' Il redressa le menton et bomba le torse comme
pour leur signifier de ne pas le traîter de menteur dans sa propre maison.
'Vous ne pensez sérieusement pas qu'on va croire cela' répondit Snape en un ton qui donna des frissons à Vernon.
'C'est vrai' dit Pétunia en une voix rendue aiguë par la peur, plus que les ongles crissant sur le tableau. 'Il a prit toutes ses affaires et a disparut dans la nuit.'
'Alors ça ne vous dérangera pas si on fouille votre maison à la recherche de Harry ou de ses affaires' dit Snape en une voix mielleuse, ce qui conduit le sang des Dursley à s'emballer dans leurs veines. 'Minerva, seriez-vous assez aimable pour fouiller la maison pendant que je discute avec eux ?' demanda t-il, un sourire plaisant sur le visage.
McGonagall le fixa un moment, purement choquée par le fait que Snape se montre si famillier et aimable avec une autre personne qu'un Slytherin. Elle ferma séchement la bouche. Après un rapide geste de la tête, elle passa à côté des Dursley en les frolant et grimpa les escaliers pour rejoindre l'étage supérieur.
'Je pense que nous serions plus confortables dans le living room. N'êtes-vous pas d'accord ?' demanda Snape avec un ton qui laissait peu de place à la discussion.
Les Dursley se blotir dans leur canapé et regardèrent avec des yeux plissés Snape qui se déplaçait lentement à travers la pièce, saisissant des objets et étudiant des photos comme s'il était en train d'examiner une bête étrange.
'Mmh… Pas même de photo du jeune Harry' se dit-il à lui-même.
'Et pourquoi devrions-nous avoir une photo de ce bâtard inutile?' demanda séchement Vernon.
Snape se tourna pour regarder la famille assise sur son canapé, un étrange regard sérieux sur le visage.
'Après toutes ces années pendant lesquelles j'ai connu M. Potter, j'essaye encore de le comprendre. Après tout ce que cet enfant a traversé dans sa courte vie, depuis le meurtre de ses parents, avec vous, misérables excuses du genre humain, et avec le Seigneur des Ténèbres, je ne peux pas comprendre comment il a pu demeurer si… innocent. Je ne crois pas que cet enfant pourrait faire du mal à un autre être humain, à moins que ce soit pour se protéger, lui ou les autres. Je ne pense même pas qu'il se vangerait de vous pour ce que vous lui avez fait cet été.'
Vernon pâlit en essayant de s'éloigner de Snape du plus qu'il le pouvait tout en restant sur le canapé.
'Oh oui, j'ai vu le jeune M. Potter. J'ai vu son parrain apporter son corps ensanglanté et blessé à Hogwarts après l'avoir sauvé de cet enfer que vous appellez maison.' La voix de Snape tranchait l'air comme de la glace tandis que ses yeux se plissaient jusqu'à ne devenir que de simples fentes. 'Vous devriez être très reconnaissants envers Dumbledore à partir de maintenant. Il est la seule raison pour laquelle je suis ici à la place de ce tueur en série en fuite. Sirius a vraiment de l'affection pour ce garçon. Je détesterais m'imaginer ce qu'il ferait s'il était ici.'
Dudley gémit de peur en s'aggripant à sa mère. Toute couleur disparut du visage de Pétunia lorsque la réalité la frappa. 'Il… il… il était ici ?' demanda t-elle d'une voix rauque.
Le rictus cruel de Snape apparut à nouveau comme il acquiesçait lentement. 'Oh oui, et il prépare certaines choses terribles pour ceux qui ont blessé son filleul. Il a mentionné quelque chose à propos de leur faire la même chose mais en pire. Mais une fois encore, Sirius est dément, qui sait ce qu'il est capable de faire.'
Pétunia poussa son poignet dans la bouche pour étrangler un hurlement de panique.
'Maintenant, on pourrait être en mesure de rendre Black plus pacifique, si on savait qui se cachait derrière la plupart des blessures du garçon' expliqua Snape en marchant lentement autour du canapé.
'C'était Vernon' dit Pétunia en essayant de reculer le plus possible de son mari. Le visage de Vernon était presque écarlate de fureur lorsqu'il envoya un regard meurtrier à sa femme traitresse.
'Il nous a forcés, Dudley et moi, à faire des choses horribles à Harry' expliqua t-elle précipitemment. 'J'ai pu ne pas m'inquiéter pour mon neveu autant que j'aurais du le faire. Pour être honnête, j'ai été quelqu'un d'horrible envers ma sœur lorsqu'elle était enfant, mais je n'aurais jamais pu souhaiter ce qui est arrivé à Harry.'
'Alors pourquoi ne l'avez-vous pas protégé ou contacté Dumbledore ?' demanda Snape, comme ses yeux la brûlaient derrière la tête.
Pétunia se tourna vers Snape, des larmes courant sur son visage. 'J'étais effrayée' dit-elle d'une petite voix. 'Quand Vernon boit il… il était question de notre survie à mon fils et moi avant Harry.'
'Tu mens espèce de merde !' hurla Vernon à sa femme. 'Tu oses m'accuser de tout ! Pas une fois je ne t'ai menacé, toi ou ton bâtard gros et pleurnichard. J'ai vu ton sourire mauvais et ton rire quand tu fouettais ce monstre. Tu t'enflammais toujours et attendais chaque moment où tu pouvais le faire saigner.'
Dudley gémit au commentaire de son père sur le fait qu'il soit gros.
'Oh ferme-la, espèce de gros porc inutile !' répliqua Vernon d'un ton sec. 'Et puisque nous y sommes, Dudley ne semblait avoir aucun problème avec le fait de baiser ce putain de cousin. Il était là-haut pratiquement deux fois par jours à le baisser à lui en faire éclater le cerveau.'
'Est-ce que tu as osé traiter mon Dudley de tapette ?' hurla Pétunia, s'en prenant à son mari en le griffant. 'Si tu n'avais pas insisté pour qu'il aille à TON école, il n'aurait jamais rencontré ce type de gens. Tout est de ta faute !'
Snape recula de la lutte sur le canapé jusqu'à ce que son dos heurte le mur près de la porte. Il regardait, les yeux à demi fermés, les Dursley se battrent entre eux, chacun blamant l'autre pour les crimes qu'il avait commis.
Il fut tiré de sa trance par une main qui l'entraina dans le couloir d'entrée. 'Minerva' sursauta t-il. 'Est-ce que ça va ?' demanda t-il lorsqu'il remarqua son visage pâle et ses yeux baissés.
Elle secoua la tête en signe de négation en tenant fermement dans ses bras quelques vêtements, la baguette de Harry et quelques feuilles de papier.
'Est-ce que c'était tout ?' demanda Severus, troublé par la réaction de McGonagall et par les affaires minables qu'elle tenait avec l'énergie du désespoir.
McGonagall leva lentement la tête afin de regarder Snape dans les yeux. Son visage était barbouillé de larmes à cause de ce qu'elle avait trouvé dans la chambre de Harry. D'un geste lent, elle acquiesça.
Snape leva la main et sécha gentiment ses larmes. 'Je découvrirai où se trouve le reste de ses affaires' dit-il d'un ton gentil avant de se tourner pour pénétrer à nouveau dans le living room.
Il observa un moment Vernon et Pétunia qui se battaient ensemble, tandis que Dudley regardait ses parents avec jubilation et acclamation. Dans un grognement de dégoût, il fit tourner sa baguette et jeta un sort.
Hurlant maintenant de pure terreur, Pétunia recula de ce qui avait été son mari. A la place d'un gros homme costaud nommé Vernon Dursley se trouvait un cafard géant, ses pattes et antennes battant frénétiquement dans l'air.
'Maintenant il est temps pour vous de commencer à répondre à certaines questions' dit Snape dans une voix sous-entendant une promesse de souffrance s'ils ne faisaient pas comme il l'avait ordonné.
Pétunia et Dudley acquiesçèrent tous deux, muets, en fixant le cafard par terre qui commençait à courir autour de la pièce.
'Où se trouve la valise de Harry ?' demanda Snape d'une voix forte.
'Brûlée' répondit Dudley dans un cri aigu en se collant à sa mère et l'écrasant presque en s'éloignant de la chose qui avait été son père.
'Brûlée ?'
Dudley acquiesça en continuant à regarder l'insecte géant. 'Papa a forcé Harry à tout brûler.'
'Quoi ? !' explosa Snape.
Dudley trembla devant le visage enragé de Snape tandis que Pétunia aggripait son fils par la poitrine. 'Papa l'a poussé à tout brûler. Son balai, ses livres, tout, même sa baguette sont partis en fumée.'
'Et sa chouette ?!' siffla Snape en tremblant sous la fureur.
'Elle est dans la remise' répondit faiblement Pétunia.
Les yeux de Snape se plissèrent sous la haine quand il se tourna pour quitter rapidement la pièce. 'Surveillez-les' dit-il d'un ton sec en passant près de McGonagall. Sa rage pouvait être perçue dans chacun de ses pas comme il marchait à travers la cuisine bien en ordre pour atteindre le jardin.
En un coup sec, Snape déverrouilla la porte de la remise. Il trouva rapidement la chouette d'un blanc de neige dans un coin reculé. Un sifflement s'échappa de ses lèvres lorsqu'il vit l'état misérable dans lequel se trouvait le pauvre animal. Aussi précautionneusement qu'il en fut capable, il porta Hedwige à l'intérieur de la maison.
Alors que Snape pénétrait dans le living room, sa mâchoire le lâcha… Au lieu de trouver les Dursley et le cafard, il découvrit une hyène à poids roses et violets, une limace géante et une McGonagall très intimidée. 'Rose et violet ?' demanda Snape sous le choc.
Avec un haussement d'épaules, McGonagall répondit d'un ton innocent. 'J'étais inspirée.'
Snape se mordit la lèvre pour s'empêcher de rire tout en lui tirant sa révérence à l'extérieur de la maison, laissant les Dursley rester les animaux qu'ils étaient.
Comment ça je suis à la bourre ? -__- Pardon, c'est vrai que comparé à avant, je poste ce chapitre assez tard… J'avais déjà du vous dire que j'avais 3 autres traductions en cours, plus une nouvelle que j'écris… Et malheureusement je n'écris pas très vite ! Ce serait bien plus simple que je sois bilingue, mais en fait le fait de traduire en anglais me prend un peu de temps. Enfin, je ferai de mon mieux à chaque fois pour ne pas trop traîner. En tous les cas, à partir du 18 mai j'aurai tout mon temps puisque mon année sera fi-nie ^___^ yep ! Et là, je vous assure que j'écrirai vite ! ^_-
Pour vous éviter de vous interroger (comme moi je l'ai fait sur le coup), l'auteur précise que la mention de la baguette n'est PAS une erreur !
Oh là pardon, je suis vraiment désolée et comme dirait Ritsu 'Gomen nasaiiiiiiiiiiiiiii au monde entier je ne suis qu'un(e) imbécile sumimaseeeeeeeeeeenn' (pour ceux qui connaisse pas, Ri-chan est un perso de Fruits Basket) Bref voilà, je ne me sens pas de répondre aux reviews car… ce n'est pas que je manque de temps mais… Et bien, je suis simplement dégoûtée et déprimée par ce que je viens d'entendre il y a pas une heure aux infos, à la radio. Et dire que j'étais tellement heureuse du mariage qui sera célébré le 5 juin par Noël Mamère, le 1er mariage gay de France (cf. mon message tout heureux dans le chapitre '10' de ma traduction 'Le parlement des rêves') Et bien ces *** vont le compter comme nul !! Je suis profondément dégoûtée par cela, ça me débecte ce genre de choses ! Alors pardon, je vous écrirai la prochaine fois… Excusez-moi encore -__- (en tout cas, un immense merci pour vos messages, ils me font toujours autant plaisir, je vous adore ^^)
