Note : Je ne comptais sincèrement pas vous faire patienter aussi longtemps, pardon. Je vous avais expliqué pour mes exams (qui se sont achevés voici deux semaines), ensuite j'ai pris quelques jours de vacances, puis retour à Lyon. Mais là, je n'ai pas pu allumer mon ordi une seule fois ,, Car j'ai dévoré plusieurs bouquins de suite sans pouvoir rien faire d'autre, ou presque. Est-ce que parmi vous quelqu'un connaît l'auteur Poppy Z. Brite ? (ce serait génial !) C'est une femme, que dis-je, un génie, qui écrit des bouquins mais alors... je n'ai jamais rien lu d'aussi captivant que ça !!! C'est toujours du "yaoï sur fond d'underground" (comme le définit ma correspondante, celle qui m'a fait connaître) Ceux que j'ai lu sont Le corps exquis (faut pas se choquer facilement, c'est gore, très très gore, avec des sérial killers, dont un cannibal, tout ça... fantastique ce truc) et Sang d'encre (c'est lui le bijou, une pure merveille, et pas très gore, à part quelques scènes mais bon... l'histoire est d'une beauté inouïe......) En ce moment j'en lis deux autres aussi, je décroche pas, lol. Voilà, je ne peux que vous conseiller de lire si vous connaissez pas Poppy Brite ! En plus c'est étrange car dans dans ce chapitre-ci, la description de la chambre de Harry reprend tout à fait l'idée de la description de plusieurs pièces de la maison qui fait le récit principal de Sang d'encre... brrr...
Bon maintenant, retour à JK Rowling et à mon cher Sirius qui fait la une de toutes les affiches de la ville (lol) Yataaa le film sort aujourd'hui et je vais le voir tout à l'heure

Chapitre sixième : Pas seulement du thé

Une main ridée caressait lentement le doux plumage d'un phoenix. 'Fawkes, comment ai-je pu être si aveugle ? J'avais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour protéger ce garçon de Voldemort et ses Mangemorts, mais pas une fois je n'ai pensé à le protéger de sa famille' dit Dumbledore dans un triste soupir. 'Pas une fois je n'ai pensé qu'ils lui feraient du mal, quelque cruels qu'ils soient.'

Dumbledore était assis, perdu dans ses pensées et continuant à caresser lentement son phoenix, lorsqu'un timide coup à la porte raisonna à travers son bureau. Il soupira avec lassitude en retombant dans la réalité. 'Entrez' dit-il à voix haute.

La porte s'ouvrit pour laisser le passage aux professeurs McGonagall et Snape, tous deux pâles. L'inquiétude se lisait dans les yeux de ce dernier lorsqu'il regarda son ancien enseignant.

Dumbledore indiqua de la tête deux fauteuils en face de son bureau. 'Ainsi tout s'est bien passé et vous avez pu récupérer les affaires de Harry ?' demanda t-il tandis qu'ils allaient s'asseoir.

Snape secoua la tête tristement. 'Pas exactement.'

'Pas exactement ?' répéta curieusement Dumbledore. 'Qu'entendez-vous par 'pas exactement' ?' demanda t-il, le regard posé sur les deux professeurs en face de lui.

McGonagall ne rencontra pas le regard de Dumbledore lorsqu'elle prit place dans son fauteuil, perdue dans ses pensées tandis qu'elle pressait fermement quelque chose contre sa poitrine. Un sentiment de profond chagrin émanait d'elle.

Snape s'assit lentement sur son siège, ses mains aggripant cruellement les bras du fauteuil avant de se redresser très brusquement de celui-ci. 'Ce sont des monstres ! Chacun d'eux n'est qu'une ordure !' débita-il sous la colère en allant arpenter la salle de long en large, tel un lion en cage. 'Merde !' s'exclama t-il en arrachant l'élastique de ses cheveux, les libérerant tout autour de son visage. 'Il m'a fallu toute ma volonté pour ne pas les tuer tous autant qu'ils étaient !'

Dumbledore se recula plus profondément dans son siège sous l'étonnement ; il n'avait jamais vu Severus ainsi auparavent. Snape se montrait toujours calme et glacial, et pas ce volcan en éruption qui se tenait devant lui. 'Peut-être que si vous m'expliquiez ce qu'il s'est passé' dit-il d'une voix calme, sans laisser perçevoir son choc.

'Ils l'ont violé !' cria Snape à Dumbledore, du dégoût dans la voix. 'Ils l'ont même admis devant moi. Son oncle et sa tante m'ont dit que lui et son porc de cousin l'avaient violé avec répétition chaque jour, pendant des semaines. Et cette garce de tante, qu'elle n'a même pas essayé de protéger son propre sang. Qu'elle-même aimait en fait faire du mal au garçon.' Snape se rassit lentement dans son fauteuil, le chagrin et le désespoir se lisant sur son visage. 'Je ne comprends pas comment quelqu'un peut se montrer si cruel envers son propre parent. J'étais un Mangemort et je ne comprends pas.'

Ils restèrent assis en silence pendant quelques minutes ; l'unique son dans la pièce provenait du feu crépitant et de Fawkes se lissant les plumes. Dumbledore appuya sa tête contre le dossier de son fauteuil et laissa ses yeux se fermer. D'une voix secouée, il ordonna à Snape de lui dire ce qu'il s'était réellement passé dans cette maison depuis qu'ils y étaient arrivés.

Snape raconta comment il avait détruit la porte, comment ils s'étaient confronté aux Dursley, comment lui et McGonagall s'étaient séparés afin qu'elle puisse fouiller la chambre de Harry, et puis comment il avait interrogé les Dursley. Il entra dans le détail à propos de la lutte que les Dursley avaient eue, en imitant même leurs voix en même temps.

'Et puisque nous y sommes, Dudley ne semblait avoir aucun problème avec le fait de baiser sa pute de cousin. Il était là-haut pratiquement deux fois par jour à le baiser à lui en faire éclater le cerveau' dit Snape avec la voix de Vernon Dursley.

'Oh mon Dieu' dit doucement Dumbledore tandis que Fawkes se posait sur son épaule pour essayer de le réconforter. 'Continuez Severus, que s'est-il passé ensuite ?'

Snape laissa échapper un soupir secoué avant de poursuivre. 'A ce moment- là, Minerva est descendue l'air secoué et pâle, portant seulement quelques affaires de Potter' expliqua t-il en lui jetant un rapide coup d'œil tandis qu'elle restait assise silencieuse à fixer le sol.

Le visage de Snape prit une expression d'embarras et l'homme ne tenait pas tranquille dans son siège lorsqu'il poursuivit. 'Après avoir été.. persuasif...'

'Persuasif ?' l'interrompit Dumbledore en l'observant dans un brusque inconfort.

'Mhhh...' Les mots manquèrent soudain à Snape alors que le rouge lui venait aux joues. 'J'ai transformé son oncle en cafard...' marmonna t-il tout en essayant de ne pas regarder Dumbledore.

Celui-ci commença presque à rire à la vue d'un Snape d'ordinaire au collet monté qui agissait là comme un enfant prit la main plongée dans une boîte de gâteaux. 'Relativement excusable. Poursuivez s'il vous plait' dit-il sans le moindre son amusé dans la voix.

'Oui, monsieur. Comme je disais, après m'être prudemment montré persuasif, j'ai pu apprendre que le reste des affaires de Potter avait été détruit. Cela inclut sa baguette' dit-il d'une voix sombre.

'Ils ont tout détruit ?'' demanda Dumbledore d'une voix choquée.

'Oui monsieur, à l'exception de ce que McGonagall a' répondit Snape d'un ton abattu.

Dumbledore se pencha en avant. 'Et pour Hedwige, la chouette de Harry ?' demanda t-il en se prenant la tête entre les mains.

Snape secoua la tête tristement. 'Hagrid est en train de prendre soin de son oiseau, mais ça ne se présente pas bien.' Snape demeura silencieux un moment. 'Albus... Je pense que si Potter... Harry tient beaucoup à cet oiseau. J'ai bien peur que s'il le pert, nous pouvons nous le perdre lui.'

Dumbledore acquiesça en silence. Lentement, il se leva de son fauteuil, comme si toutes ses années l'avaient finalement rattrapé. Sans un bruit, il marcha vers sa fenêtre et considéra la cabane de Hagrid. 'Qu'avez-vous pu trouver, professeur McGonagall ?'

McGonagall resta silencieuse, n'ayant pas même entendu la question.

Dumbledore se retourna pour la regarder. 'McGonagall ?'

Celle-ci secoua la tête en signe de négation tout en aggripant plus fermement les affaires récupérées dans la chambre de Harry.

'Minerva ?' appela Dumbledore, de l'inquiétude dans la voix tandis qu'il s'agenouillait devant elle pour prendre l'une de ses mains dans la sienne. 'Minerva, qu'avez-vous vu dans la chambre de Harry ?'

Celle-ci souleva la tête juste assez pour pouvoir faire face à Dumbledore, ses yeux étaient inondés de tristesse et de chagrin. Voyant l'inquiétude sur son visage, elle ferma les yeux et détourna la tête de lui. Après avoir pris une respiration tremblante, elle ouvrit les yeux et les laissa se focaliser sur un jouet moldu que Dumbledore conservait sur son bureau avant de commencer à parler.

'Lors de la guerre contre Vol... contre Vous-Savez-Qui, j'ai vu nombre de ses victimes et les pièces dans lesquelles il leur avait fait du mal.' Ses yeux se fixèrent soudain sur Dumbledore. 'Mais c'était une chambre d'enfant.' Elle eut un soubresaut de douleur. 'Comment une personne peut-elle faire une telle chose ?'

Dumbledore fut secoué par le son de sa voix, n'ayant jamais entendu une telle douleur et une telle angoisse de sa part, pas en l'espace de toutes ces années depuis lesquelles il la connaissait. Il se leva lentement, lança à Snape un regard inquiet, puis se dirigea vers son bureau.

Utilisant sa baguette, Dumbledore fit apparaître un nécessaire à thé accompagné de crème et de sucre. Sans prononcer un mot, il versa du thé pour Snape, McGonagall et lui-même, puis ouvrit un tiroir de son bureau. Après avoir fouillé à l'intérieur pendant quelques minutes, il en sortit une petite bouteille bleue dans un soupir de soulagement. Retirant le bouchon, il laissa deux bonnes gouttes du liquide bleu éléctrique couler dans chacune des tasses à thé. Un souffle de vapeur s'échappait de la tasse lorsque chacune des gouttes touchait le liquide à l'intérieur.

Aussi gentiment que possible, Dumbledore prit à McGonagall les affaires de Harry tout en plaçant la tasse de thé entre ses mains. 'Buvez ceci, Minerva' ordonna t-il avant d'étaler les affaires sur son bureau et de tendre sa tasse à Severus.

McGonagall prit une gorgée de son thé puis toussota comme si ce qu'il y avait dans le liquide lui avait fait mal.

'Finissez-le. Ca sera utile' lui commanda Dumbledore tandis qu'elle ajoutait de la crème dans sa tasse.

Ils burent leur thé en silence tandis que Dumbledore examinait rapidement les papiers récupérés dans la chambre de Harry. Avec un mouvement de la tête, il les posa d'un côté. 'Je les lirai plus tard' se dit-il. 'Maintenant Minerva, je veux que vous me disiez tout ce que vous avez vu après que vous et Severus vous soyez séparés. Est-ce que vous comprenez ?'

McGonagall acquiesça, le regard vitreux.

'Albus ?' appela Snape, inquiet, en regardant altérnativement le directeur et McGonagall. Un léger sourire apparut sur le visage de Dumbledore. 'Ne vous inquiétez pas, Severus. C'est simplement une petite potion que j'ai découverte il y a des années et qui permet à une personne de raconter des évênements difficiles sans plonger dans le désespoir' expliqua t-il avant de se tourner vers McGonagall. 'S'il vous plait, commencez votre récit, ma chère' dit-il en se reculant dans son fauteuil.

'Je pouvais dire qu'ils étaient en train de nous cacher quelque chose. On les terrifiait presque' dit Minerva d'une voix calme, sans vie, comme elle fixait le jouet moldu sur le bureau. 'Je pouvais sentir la terreur émanant de l'oncle lorsque je passai à côté de lui. Il ne voulait pas que je monte à l'étage. Il devait être effrayé par ce que je pouvais y trouver, mais il avait trop peur du professeur Snape pour m'arrêter.'

McGonagall s'interrompit, perdue dans ses pensées pour un moment, avant de continuer. 'Le deuxième étage avait l'air dévasté. Les deux premières chambres contenaient des objets renversés tout autour, des affaires déplacées et des placards ouverts avec toutes les choses qu'ils contenaient jetées n'importe comment. C'était comme si une personne avait cherché quelque chose ou quelqu'un.'

'Je suis prêt à parier qu'ils cherchaient Harry' l'interrompit Snape. Acquiesçant, Dumbledore demanda à McGonagall de poursuivre son récit.

Elle mordit ses lèvres d'un geste nerveux en se rappelant ce qu'elle avait découvert par la suite. 'Je pouvais dire... même avant que je n'atteigne la dernière chambre... que quelque chose n'allait pas avec elle. La chambre... il s'en dégageait un sentiment de souffrance... comme si elle voulait seulement mourir.' Elle lutta pour continuer tandis que des larmes commençaient à se former dans ses yeux.

'La porte de la chambre était à moitié sortie de ses gonds lorque je l'ai ouverte. Il faisait chaud et sombre à l'intérieur, s'en était presque suffoquant. Et l'odeur.' La voix de McGonagall se tu alors que sa mémoire la forçait à revivre ce moment.

'Comment est-ce que ça sentait, Minerva ?' demanda Dumbledore en se penchant, ses yeux rivés sur son visage.

'Le sang et la douleur... Et l'odeur du sexe' dit-elle dans un sanglot tout en fermant fortement les yeux afin d'empêcher les larmes de s'en échapper.

'Minerva' dit Dumbledore d'une voix calme et apaisante, 'Je veux que vous ouvriez la porte et que vous pénétriez dans la chambre. Une fois que vous êtes à l'intérieur, je veux que vous me disiez tout ce que vous voyez.'

'C'est sombre. Très sombre. L'odeur est pire à l'intérieur.' Sa respiration se fit irrégulière. Il n'y a pas d'interrupteur à l'intérieur. Je me souviens qu'il y en avait un sur le mur dehors.'

'Sortez et allumez la lumière' ordonna Dumbledore de la même voix calme et apaisante. McGonagall acquiesça d'un mouvement de tête. 'Lumière allumée. Une simple ampoule nue. Une pièce dénudée. La fenêtre condamnée. Un vieux lit et un matelas mince étendu dessus. Des chaînes. Un placard vide avec la porte cassée. D'étranges...'

'Qu'est-ce que c'est, Minerva ?' demanda Dumbledore en se penchant à nouveau vers elle. 'Qu'est-ce qui est étrange ?'

'D'étranges motifs sur les murs et le sol. Comme si quelqu'un avait fait éclabousser de la peinture...' McGonagall tendit le bras pour toucher les murs dans son souvenir. 'Du sang. C'est du sang' dit-elle, horriblement choquée tandis qu'elle fixait la main devant elle. 'Il y en a partout... sur les murs... le plafond... le sol... Je peux voir les endroits où le sol en bois est tâché de flaques de sang. Tant de sang !'

McGonagall commença à trembler à la vue du sang sur sa main, du sang qui l'entourai t. Un gémissement s'échappa de ses lèvres alors qu'elle commençait à paniquer. 'Minerva. Le sang est parti. Vous ne le voyez plus' lui ordonna Dumbledore d'une voix ferme, mettant effectivement fin à sa panique. Le corps de McGonagall frisonna de relâchement à la vue du sang qui disparaissait. 'J'ai besoin de voir la pièce. Je veux que vous me disiez où vous avez trouvé les quelques affaires de Harry.'

McGonagall acquiesça en signe de compréhension. Elle resta assise en silence quelques minutes tandis que Snape captait un regard inconfortable chez Dumbledore. 'Il y a quelque chose dans l'angle opposé' finit-elle par dire. 'Je marche dans cette direction.' Minerva avança la tête vers cet endroit comme si elle écoutait quelque chose. 'Les lattes du plancher résonnent différement... des lattes isolées près de là où se trouve le lit, je pense... une cachette. Très bien, Harry. Un peu de pain rassis... du tissu, une montre d'une certaine fabrication... la baguette de Harry ! Des feuilles de papier... avec l'écriture de Harry. 'J'espère que ce que j'écris finira entre les mains d'une sorcière ou d'un sorcier afin que le monde puisse apprendre ce qu'il m'arrive si je ne survis pas cete été.' Il ne s'attendait pas à survivre.'

Dumbledore laissa échapper un soupir las en se reculant dans son fauteuil. 'Qu'y avait-il dans l'angle ?' demanda Snape en observant McGonagall d'un regard mal-à-l'aise.

Dumbledore acquiesça en signe d'accord. 'Minerva. Je veux que vous regardiez dans l'angle du mur et que vous me disiez ce que vous y trouvez' dit-il d'une voix apaisante.

Quelques minutes passèrent, comme si dans l'esprit de McGonagall, elle marchait vers le coin du mur. 'NOOON !!!' cria t-elle avant d'enfoncer son poing dans sa bouche afin de s'empêcher de pleurer.

'Lorsque j'aurais compté jusqu'à trois, vous serez de retour à Hogwarts' dit rapidement Dumbledore. 'Un. Deux. Trois.'

Comme si on lui avait jeté un seau d'eau glacé, McGonagall se calma instentanément.

'Dumbledore ? !' dit-elle, confuse.

'Tout va bien, Minerva. J'ai utilisé une potion pour vous conduire dans une sorte d'état de trance afin que vous puissiez me dire ce que vous avez vu dans la chambre de Potter' expliqua t-il gentiment tandis que McGonagall essuyait les larmes sur son visage. 'Pouvez-vous me dire ce que vous avez vu dans l'angle ? Vous êtes devenue très bouleversée lorsque nous vous l'avons demandé auparavent.'

McGonagall commença à tordre ses robes entre ses mains en se remémorant ce qui se trouvait dans l'angle. 'Je ne me serais jamais attendue à voir aucune de ces choses dans un lieu telle qu'une chambre d'enfant' commença t- elle à expliquer. Dumbledore et Snape se penchèrent vers elle, pendus à chacun de ses mots.

'Des fouets... des chaînes et des menottes... des baîllons... et...' Un profond rougissement apparut sur son visage. 'Certains autres... accessoires pour adultes.' (Nda : il y a aussi 'cat o' nine tails' mais je n'ai pas réussi à le traduire)

Sirius se tenait debout à observer le soleil qui disparaissait progressivement depuis les fenêtres de l'infirmerie. Lorsque les derniers rayons de lumière disparurent du ciel, il se retourna vers l'intèrieur de la pièce. Ses yeux se posèrent immédiatement sur la forme mince reposant sur le lit à baldaquin. Madame Pomfrey avait pu guérir les dommages internes mais de faibles traces verdâtres demeuraient sur son corps pâle, souvenir visible de ce que l'enfant avait souffert.

Harry commença à se débattre dans son sommeil, revivant l'enfer qu'avait été sa vie ces derniers mois. Gentiment, Sirius tendit le bras et dégagea les mêches égarées sur le visage de Harry. Même le contact délicat fit tressaillir et gémir Harry de peur.

'Je suis tellement désolé, Harry' sanglotta Sirius. 'Tout est de ma faute. Tout ce qui t'est arrivé... est de ma faute.' Des larmes coulèrent sur son visage. 'Si je n'avais pas insisté pour que Peter soit le Gardien du Secret, tes parents ne seraient jamais morts. Et tu n'aurais jamais été forcé de vivre avec ces monstres.'

Sirius chassa les larmes de son visage avec colère. 'Je sais que je n'ai pas été là pour toi quand tu avais besoin de moi. Par l'enfer, j'ai été un parrain vraiment nul pour toi.' Sirius se mordit la lèvre de frustration et sa main plana au-dessus des cheveux de Harry, voulant toucher et réconforter l'enfant mais n'en étant pas capable. 'Je ne peux sans doute pas changer le passé, Harry, mais je peux te promettre cela. Personne ne te fera plus de mal si j'ai quelque chose à y redire.' La voix calme et glaciale de Sirius aurait terrifié quiconque l'aurait entendue.

Encore toutes mes excuses --,, Le prochain chap est déjà traduit, en fait ça fait plusieurs jour que je voulais mettre celui-ci mais maintenant que je suis à la fac j'ai un peu moins accès à internet. Bref, je vous promets le prochain très prochainement, et la suite ne traînera plus aussi longtemps -

Pardonnez-moi pour les reviews mais là je scouate l'ordi de ma sœur donc j'ai pas le temps d'y répondre -- Par contre je me rattrape la prochaine fois ! Ah aussi, j'arrive pas à enregistrer mon doc en html donc la mise en page sera pas terrible...