Série :Gundam Wing (je vais pas changer de série en cours de route ! lol)
Auteur : Ookami dagga Yang… étonnant, non ? (alias Shamandalie)
Genre : Voir le chap 01… à savoir : je sais pas trop ! lol
Disclaimers : Quatre n'est toujours pas à moi… enfin pas officiellement '' Par contre Ookami est à moi à 400 ! Pas touche sans me demander ! (comme si quelqu'un était assez fou pour vouloir me la piquer… )
Petit blabla : Je crois que l'idée de cette fanfic m'était venue dans l'avion… non sans blague ? Si si ! Ah bon (oula… j'aurais pas dû me remettre à écouter du Renaud )
Chapitre 02 : Décollage !
- Hé ça va pas ?
- Oh pardon, j'vous avais pas vu.
- C'est ça, dégage gamine.
- Oh ça va vieux schnock !
- Comment oses-tu me parler ainsi !
Le vieil homme ronchon fit mine de lever sa canne mais la jeune fille fut plus rapide : s'abaissant d'un coup, elle prit appui sur ses mains et, ses bras supportant son poids, fit basculer ses jambes de façon à faire tomber son « adversaire » à terre. Ce qui réussit à merveille, l'homme s'écrasant lourdement sur le sol sale en poussant un hurlement exagéré.
Rajustant les sangles de son sac, la jeune fille se mit à courir pour échapper aux vociférations du vieux, pensant qu'elle se faisait déjà remarquer alors qu'elle voulait se faire le plus discrète possible.
° Décidément c'est pas mon jour… °
Déjà qu'elle avait loupé le bus et avait dû courir comme une folle pour arriver sans avoir deux heures de retard… et maintenant ce vieux qui avait tenté de prétexter une bousculade pour… en profiter un peu. Elle soupira. Ses longs cheveux volaient dans son dos, effleurant ses hanches. Elle s'arrêta un instant pour prendre le temps de les rattacher en une simple queue de cheval. Malgré ses soins, bon nombre de mèches rebelles continuèrent de barrer son front, l'obligeant à adopter le tic du « je repousse ces mèches de ¨¨¨¨¨¨ d'un geste énervé de la main en grommelant. »
Rajustant à nouveau son sac, la jeune fille repartit dans les couloirs de l'aéroport bondé… pour finir par rentrer à nouveau dans quelqu'un. Cette fois elle en avait marre. Evitant par pur réflexe de tomber, elle commença à s'énerver.
- Oh mais ça va pas !!!!!! Pouvez pas regarder où vous allez, non ? J'en ai marre là ! Une fois, ok ça passe, et encore vu le type, mais là trop c'est trop !
- Je suis désolé, je…
- D'abord le vieux qui veut mater, et après c'est quoi cette fois ? Le ptit mec qui veut se la jouer grand à percuter les filles pour en profiter ?
- Heu…
Elle s'arrêta un instant et regarda d'un peu plus près le « ptit mec qui veut se la jouer » en question. Blond, taille moyenne, plutôt mignon, un air timide, des yeux verts doux. Ca lui disait quelque chose… Elle se passa la main sous le menton, réfléchissant et finit par vite mettre un nom sur cette image. Elle marmonna.
° Rha évidement une connerie arrive jamais seule… Enfin au moins ça sera déjà ça de fait.°
Elle regarda à nouveau le garçon qui avait un air désolé.
- En fait c'est à moi de m'excuser, j'vous avais pas reconnu et comme j'arrête pas de me faire bousculer, à force, ça énerve, dit-elle avec un air navré.
- Non ça ira mais… « reconnu » ? interrogea-t-il.
- On vous a pas averti ? Je suppose que c'est à moi de le faire alors. Je m'appelle Ookami Yang et je suis chargée de vous conduire à votre avion, M.Winner. Entres autres.
- De la société Ryziac ?
- Hn ? Ah ouais, c'est ça.
- …
- Bin quoi ? lança-t-elle avec un air suspicieux.
- Cela m'étonne de voir qu'on envoie quelqu'un comme vous…
- Ca veut dire quoi ça ?
- Rien, rien !
Ookami lança un regard bizarre au garçon blond puis haussa les épaules. Rajustant encore une fois son sac, petit et blanc sur ses épaules à l'allure souple, elle tendit un bras vers des ascenseurs tout en tentant, sans succès, d'écarter ses mèches dans un geste exaspéré.
- On passe par-là. Aller, Mister Winner, son Altesse ne voudrait pas rater son avion quand même, non ? dit-elle avec un ton ironique.
- Détecterais-je un sarcasme ? répondit-il avec une pointe d'amusement dans la voix.
- Moi ? Me moquer de votre Grandeur ? Jamais je n'oserais faire une chose pareille ! répliqua Ookami en prenant une mine outragée.
- Parfait alors, mais je vous tiens à l'œil.
- On verra ça plus tard, MÔnsieur Winner, finit-elle en lui tirant la langue.
Ookami se dirigea vers les ascenseurs, suivie par Quatre, amusé en lui-même de voir que, pour une fois, contrairement aux autres, une personne ne semblait pas jouer les lèches cul, comme disait Duo, envers lui.
Ils prirent donc les ascenseurs pour se retrouver dehors, sur la piste où des dizaines d'avions circulaient, certains décollant, d'autres atterrissant, normal pour un aéroport. La jeune fille montra du bras un petit avion semblable à un concorde privé. Quatre haussa un sourcil interrogateur. Elle lui répondit avec les épaules. Il y avait un vent bien trop fort, sans compter le bruit des turbines des avions, qui empêchait d'entendre les paroles.
Ookami marcha tranquillement vers le petit appareil. Quatre la suivit, observant un peu la jeune fille. Elle avait des cheveux longs jusqu'aux hanches d'un bleu nuit, tirant sur le noir avec des reflets argentés, attachés en queue de cheval. Une taille plutôt agréable à l'œil, il fallait bien l'admettre, ni trop grande ni trop petite. Elle portait un large pull noir trop grand, les manches recouvrant ses mains, et short en jean tout simple. Quand elle se retourna, il remarqua que c'était deux jades superbes qui vérifiaient qu'il suivait bien. Il hocha la tête et accéléra le pas.
Ookami alla droit devant un homme style « armoire à glace » et s'arrêta devant lui en parlant. Il fit un signe négatif de la main. Elle soupira et, relevant la manche droite de son pull, lui montra quelque chose sur son poignet en tendant la main, paume vers le haut. Il opina et s'écarta, laissant la passerelle libre. Elle se retourna et fit signe au blond de la suivre, ce qu'il fit, intrigué.
Dans l'avion, tout était propre et luxueux. Les fauteuils, huit en tout, disposés par deux groupes de quatre, avaient l'air confortable, avec des tables en bois massif, une moquette impeccable, des hublots ornés de petits rideaux, bref un avion privé. Quatre regardait en pensant que tout était fait pour donner une forte impression sur les gens qui venaient ici, des bouteilles d'alcools divers rangées et fixées dans le mur aux peintures de célébrités, en passant par divers autres accessoires tout aussi inutiles les uns que les autres.
Ookami le laissa à son inspection et alla vers le devant de l'appareil. Regardant dans le cockpit, elle trouva un homme assis dans le siège réservé au pilote.
- C'est ok Ryz.
- Parfait, allons voir cela.
Quatre regardait un des nombreux tableaux. L'homme, habillé en costume noir à cravate, impeccable, s'avança et jeta un œil sur la peinture.
- Van Gogh il me semble.
- « Les tournesols » plus précisément.
- Je vois que vous connaissez la peinture M.Winner.
- Plus ou moins.
Quatre se détourna du tableau, regardant l'homme qui fit mine d'avoir oublié quelque chose d'important. Il tendit la main au garçon blond.
- Excusez mon impolitesse M.Winner, je ne me suis pas présenté. Je suis Joey Ryziac.
- Ca ira, il n'y a pas de mal, M.Ryziac. Si ce n'est pas indiscret, vous êtes…
Le grand patron, hé oui ! En fait juste après mon père. Oh, ne vous inquiétez pas, je n'ai pas besoin qu'on me prenne pour un roi, oh non. Asseyez-vous donc M.Winner, nous allons décoller.
- Pourrais-je savoir…
- La destination ? Environ 1000 Km d'altitude. Je ne connais pas de meilleur endroit où l'on puisse parler de choses très sérieuses sans risque.
- Est-ce que l'objet de cette convocation est si secret que cela ?
- Oh oui M.Winner. Tenez, asseyez-vous donc et prenez un rafraîchissement.
Joey Ryziac montra quelques bouteilles sur une petite table disposée entre quatre sièges, deux par deux. Quatre alla s'asseoir sur l'un d'eux, l'homme en face de lui. Il servit deux verres avec un mélange alcoolique que le garçon blond regarda avec méfiance. Ryziac sourit.
- Ne vous en faîtes pas, ce n'est pas fort du tout. En fait, il s'agit de thé glacé, rien de bien méchant. Je suppose que vous n'aimez pas particulièrement l'alcool.
- Non, en effet. Je vous remercie.
- Tout le plaisir est pour moi.
Quatre prit le verre que Ryziac lui tendait. Une voix retentit par l'interphone.
- Oyo les gars, attachez vos ceintures et dépêchez-vous de finir vos verres, on va y aller.
- Quatre manqua s'étouffer. Cette voix !
- Ook…Ookami ?
L'interphone répondit avec entrain.
- Ouaip vot'Grandeur ! A vot'service ! Voulez quoi ?
- Tu ne pilotes quand même pas…
- Bin si !
Ryziac rit en reposant son verre.
- Vous semblez étonné M.Winner. Ne vous en faites donc pas, Mlle Yang a largement les compétences requises pour piloter ce genre d'appareil.
- Ouaip mÔsieur Winner. Maintenant avalez vot'thé et on y go !
- …
- Ne vous inquiétez donc pas M.Winner.
Quatre but d'un cul sec son thé pour ne pas avoir à dire à haute voix ce qu'il pensait.
° On engage quelqu'un d'aussi jeune pour piloter un avion ! Depuis quand a-t-on le droit de laisser n'importe qui faire ça ? °
Mais déjà les réacteurs chauffaient. Le boucan qu'ils faisaient envahissait petit à petit tout l'appareil qui tremblait légèrement. Dans le cockpit, Ookami avait sortit de son sac une casquette de pilote histoire d'avoir un poil d'uniforme officiel et des mitaines. S'étant installée à sa place, elle avait activé divers boutons dont elle connaissait parfaitement la fonction. S'attachant avec les harnais, la jeune fille s'amusa à lancer un dernier appel par l'interphone.
- Ok les gars, attachez-vous ! Ca vaut mieux quand c'est moi qui pilote !
- Tu vas finir par terroriser M.Winner.
- Bin c'est marrant Ryz, non ?
- Ca dépend pour qui…
- Aller on y go !
Attrapant les commandes de l'avion, Ookami commença à faire avancer l'appareil qui, petit à petit, rejoignit la piste qu'on avait libérée pour lui. Après avoir blablaté pour avoir l'autorisation de décoller, la jeune fille posa sa main droite sur la commande des gaz et fit prendre petit à petit de la vitesse à l'avion. Finalement, dans un brouhaha monstre, l'appareil rugit et, accompagné par un « KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! » amusé, il quitta le sol, s'élevant de plus en plus dans le ciel.
Tandis que l'avion prenait de l'altitude à une vitesse sans cesse en augmentation, Quatre se sentit très fatigué d'un coup. Ses muscles se relâchèrent, sa tête roula sur son épaule et il s'endormit subitement.
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