Série :Gundam ça-vole-un-avion ? Wing.
Auteur : Ookami dagga Yang… (alias Shamandalie)
Genre : Petit torturage, je suis sadique, et encore là c'est pas grand-chose, j'aurais pû faire pire !
Disclaimers : Même si je le massacre, Quatre est pas à moi… Ookami toujours, et au passage Ryz, Ringo et Janos aussi sont à moi ! Et même l'avion !
Petit blabla : L'avantage quand on se fait casser la figure et que ya Ooka dans le coin, c'est qu'on se fait bien soigner ! Enfin quand elle essaye pas d'abréger les souffrances d'une manière un poil extrême Oui ya des menottes ! Mais elles servent pas à ça, bande de pervers !!!

Chapitre 03 : Drogue et soin.

- Oui, tout est ok. Aucun problème. On l'a, oui. Tout baigne. Ok, on vous rappelle une fois au dessus du lieu H. A tout à l'heure.

Lorsque le pilote blond reprit conscience, il ouvrit les yeux mais les referma immédiatement. Il avait la vision complètement floue. Impossible de regarder le coin sans avoir une migraine atroce. Déjà qu'il sentait un mal de crâne désagréable…

Quatre essaya de s'appuyer sur les bras du siège mais il ne put pas bouger les mains. Il sentit quelque chose de froid, de métallique, entourant ses poignets.

° Des menottes ? Qu'est ce que ça veut dire tout ça ? Oh ce mal de tête…°

Il essaya à nouveau de garder les yeux ouverts mais fut obligé de les refermer afin de ne pas vomir. Une petite voix narcissique retentit, venant approximativement de l'avant de l'appareil.

- Alors M.Winner, le vol vous plait ? Pas le thé apparemment. Je suis navré, j'ai dû oublier de vous préciser qu'il y avait une puissante drogue dedans. Quel étourdi fais-je.
- Qu'est ce que…

Ryziac se pencha sur Quatre, s'appuyant de tout son poids avec ses mains sur les poignets du garçon blond. Ils craquèrent et lui grimaça.

- Ne cherchez pas à comprendre, M.Winner. Je vous conseille de rester tranquille durant le temps que durera le voyage.
- Je ne comprends pas…
- Peu importe. Vous verrez bien après très cher. En attendant, tenez-vous à carreau.

Ryziac se redressa, libérant les poignets douloureux de Quatre qui se les serait bien massés s'il n'était pas menotté aux bras du siège. L'homme ricana et retourna dans le cockpit, discutant tranquillement avec deux autres hommes. L'un était le co-pilote, et l'autre l'espèce d'armoire à glace qui gardait l'avion avant le décollage.

Ookami ne faisait pas attention à eux, concentrée sur le vol.

- Bon, c'est du bon boulot les gars. On va pouvoir s'amuser après ça.
- Ouais ! Avec la prime qu'on va toucher, c'est clair.
- Ryziac tendit une bouteille d'alcool qu'il avait prise.
- Aller, on peut bien boire un peu.
- Cool, envoie ça Ryz !
- Hé Yang, branche le pilote automatique et viens boire un coup avec nous !

Ookami continuait d'exécuter divers calculs compliqués.

- Non merci, je préfère avoir l'esprit clair.
- T'es trop sérieuse va.
- Yen aura plus pour vous.

Le co-pilote hocha les épaules et prit le verre que lui tendait Ryziac avec un regard méfiant qui le fit rire.

- Ne t'en fais pas Ringo, j'ai rien mis là dedans cette fois.
- Alors ça va. A notre prime !
- Ouais !
- Tchin !

Les trois hommes burent leur verre en rigolant. Ringo lança un regard vers les cabines de l'avion.

- Dis donc Ryziac, tu le surveilles pas ?
- Bof, on risque rien, il est dans les vapes et menotté. Et puis où pourrait-il s'enfuir dans un avion ? Aucun risque.
- Si tu le dis. Mais c'est qui au fait ?
- Quatre Raberba Winner.
- Non ça je sais mais pourquoi ces types le veulent ?
- Alors là…moi j'm'en fous tant que j'ai mon fric.
- Hé Yang, on en a pour combien de temps ?

Ookami n'avait pas écouté ce qu'ils disaient. Ringo répéta en haussant le ton.

- Hn ? Oh heu…voyons…environ une bonne dizaine d'heures encore.
- Pfou ! On va s'ennuyer un max. Tu veux pas jouer avec nous Yang ?
- Non et essaye pas sale pervers où j'fais en sorte que tu puisses plus jamais jouer comme ça.
- Rho on peut même pas rigoler…

Ookami lui lança un regard sec qui le fit taire. Elle retourna à ses écrans de contrôle qui clignotaient. Ryziac était pensif.

- Hum c'est vrai qu'on va s'ennuyer.

Janos, l'armoire à glace, lança un coup de tête vers les cabines.

- On pourrait essayer de savoir un peu qui il est.
- Pourquoi pas ? Après tout, on sait pas quoi faire d'autre. Tu restes là Ringo ?
- Tsss toujours les mêmes qui s'amusent !
- On te laissera la suite si tu veux.
- Ok.

Les deux hommes sortirent du cockpit. Ookami continuait à régler divers appareils tandis que Ringo cherchait quelque chose à faire en se curant le nez.

A côté, Quatre n'avait pas bougé. De toute façon il n'avait pas trop le choix. Il essayait surtout de pouvoir ouvrir les yeux sans devoir les refermer de suite à cause de cette migraine, sans doute causée par la drogue. Le garçon blond arrivait petit à petit à s'y habituer et espérait réussir à neutraliser les effets.

Il releva doucement la tête en plissant les yeux quand il entendit des pas venir dans sa direction.

- Alors M.Winner, le vol est-il à votre goût ?
- Qui êtes-vous vraiment… ?
- Tutut ça marche pas comme cela très cher. Maintenant c'est moi qui pose les questions. Mais je suis gentil, je vais te dire deux trois trucs. En gros on nous a payés pour t'amener dans un coin. Les types nous offrent pas mal de fric et sont pas des ptits rigolos. Ils ont forcément une bonne raison pour demander ça, alors tu dois avoir un truc qu'ils veulent, et tu vas nous le dire gentiment.
- Et pourquoi je ferais ça… en supposant que je comprenne… ce que vous voulez dire ?
- Parce qu'on s'ennuie et qu'on a une dizaine d'heures pour te faire parler. Remarque ça nous arrangerait que tu ne racontes pas tout immédiatement. Sinon on serait obligé de s'amuser avec toi sans raison. Alors joli-cœur, tu nous racontes un peu ta vie ? A part celle de super milliardaire qui contrôle tout.
- Je n'ai rien… à vous dire.
- Hum il est vrai qu'avec la drogue, tu aurais du mal. Mais c'est un produit que j'ai moi-même fabriqué, je sais donc comment s'en débarrasser. C'est très facile, Janos va t'aider, il est si aimable.
- Avec joie.

Janos afficha un sourire plein d'une joie malsaine. Ryziac prit une petite clé, enlevant les menottes de Quatre. Le blond tenta de se lever précipitamment mais ses jambes étaient sans vie et il manqua s'étaler par terre. Ce qui serait arrivé si Janos ne l'avait pas repoussé en riant vers Ryziac. Lequel attrapa Quatre par les bras, le maintenant debout. Janos s'approcha, faisant craquer affreusement ses poings.

- Aller mon petit, on va faire passer cette vilaine drogue. C'est pas difficile du tout, il suffit d'avoir mal.

Et un poing solide s'écrasa sur le visage du garçon blond. Il cracha du sang.

- Tiens, je pensais que t'aurais le sang bleu. Ah mais non, pardon, tu n'es pas noble, juste méga riche et puissant. Pourtant on ne dirait pas.

Un autre coup s'abattit sur Quatre, le faisant gémir en éclaboussant de sang la moquette de l'avion. D'autres coups suivirent, surtout au visage, mais aussi au ventre, continuant de le faire cracher du sang. Les deux hommes rigolaient niaisement.
Finalement Janos arrêta de frapper le garçon blond.

- Je crois que la drogue ne doit plus faire beaucoup d'effet.
- Attend, je vérifie.

Ryziac retint sa victime par la taille afin de lui attraper le bras droit de son autre main. D'un coup, il tira le membre du garçon blond en arrière, lui déboîtant l'épaule. Quatre poussa un hurlement de douleur affreux qui se répercuta sur les parois de l'avion un petit moment. Ryziac sourit en le laissant tomber lamentablement par terre.

- Il n'est pas très résistant. En tout cas la drogue a cessé, c'est bon. On te laisse récupérer un peu joli-cœur, et on pourra commencer notre interrogatoire.

Les deux hommes laissèrent là leur victime et retournèrent dans le cockpit. Ringo se leva, excité comme un gamin.

- Alors ?
- Alors on va attendre un peu avant de commencer les questions. La drogue ne fait plus effet, mais aucune inquiétude à avoir, il ne risque pas de s'envoler.
- Ca c'est clair !

Ookami leur lança un regard noir.

- Vous lui avez fait quoi ?
- Oh rien de bien grave.
- C'est-à-dire ?
- Juste quelques coups histoire de monter qui commande. Cela dit hum il devrait mettre un peu de temps à se remettre. Tiens Yang, va donc le soigner histoire qu'il soit vite dans un meilleur état.
- Hum.

Ookami préféra ne rien ajouter. Vérifiant d'un coup d'œil le tableau de bord, elle sortit avec son sac du cockpit, laissant les hommes continuer à vider leur bouteille en riant.

La jeune fille manqua glisser sur une flaque de sang en atteignant les cabines. Elle grimaça puis aperçut Quatre, étendu par terre, qui essayait sans succès de se relever tout en se tenant son épaule droite blessée.

Ookami posa son sac sur un siège et s'agenouilla devant lui avec un regard compatissant.

- Bouge pas, j'vais t'aider.

Quatre aurait voulu répliquer « À me massacrer l'autre épaule sur leur demande ? » mais à la place ce fut un caillot de sang qui surgit de sa bouche. Il allait s'écrouler à nouveau mais la jeune fille lui attrapa rapidement la taille, l'empêchant de retomber sur son épaule. Elle le releva doucement et le fit s'asseoir sur un des sièges. Quatre poussa un cri de douleur lorsque son épaule toucha le dossier. Instinctivement, il attrapa son bras pour l'empêcher de bouger davantage.

Ookami examina du regard le garçon blond. Il avait pas mal de traces de coups sur le visage, du sang perlait sur son front entre ses mèches rebelles mais à ce niveau là, ce n'était pas très grave. En revanche, la jeune fille grimaça en apercevant la deuxième bosse inquiétante qui se trouvait au niveau de son épaule. Lorsqu'elle approcha la main pour mieux voir Quatre releva la tête et lui lança un regard colérique. La drogue n'avait plus aucun effet.

- Ne me touche pas !

Ookami avait des yeux surpris.

- Hé ça va, j'vais pas t'bouffer ! Faut te soigner, tu peux pas rester comme ça.
- Tiens, mon état est important ? Tu te contentes pas de piloter ce truc à sa destination et de toucher ton fric ?

La jeune fille le gifla. Quatre en cracha un autre caillot de sang.

- Ne parle pas de ce que t'ignore, M.Winner. Mais si tu préfères rester avec une épaule déboîtée que Janos et Ryziac se feront une joie de t'arracher à vif en veillant à ce que tu sois bien éveillé, à ta guise.

Quatre regretta un peu ses paroles. Il sentit qu'il avait du dire quelque chose de blessant pour la jeune fille. Mais après tout, n'était-elle pas de mèche avec ces types ? Il ne répondit rien, détournant ses yeux de ceux d'Ookami, lesquels jetaient des éclairs avec peut être…une pointe de douleur ? La jeune fille soupira puis alla prendre son sac. Elle en sortit un flacon d'alcool à 90 °, quelques morceaux de coton, des bandes et divers pansements, ainsi qu'une ceinture de cuir et un tube de crème apaisante. Elle retourna vers Quatre et s'assit sur le siège à côté.

- Tu n'as nullement le droit de juger mes actions. Tu ne connais rien de moi ni de ma vie. Tu ne sais rien, absolument rien. Peut être que les riches ont l'habitude de juger les gens sur les apparences après tout.
- … je…
-Oh je sais que tu as de bonnes raisons pour croire ça. Mais dans ce cas, ne pense pas à voix haute. Enlève ta main, j'vais te remettre l'épaule en place.
- Heu…
- C'est pas la première fois. Tiens, mord là dedans. Ca va faire mal.

Ookami tendit la ceinture en cuir à Quatre qui la prit sans rien dire, la mettant entre ses dents. Si, rien qu'en effleurant son épaule, il hurlait à la mort, alors en la remettant… sûr que ça ne serait pas très agréable. Elle retira délicatement la main du garçon blond et, prenant des ciseaux, découpa sa veste et sa chemise afin de pouvoir s'occuper de l'épaule. Quatre rougit en étant exposé ainsi, torse nu, à la jeune fille, mais heureusement elle ne s'en rendit pas compte, d'une part trop absorbée dans son action, et de l'autre le visage du blond étant recouvert de sang, elle n'aurait rien pu voir.

Ookami attrapa le bras de Quatre et mit sa main droite au-dessus de la deuxième bosse de l'épaule.

- Mord à fond. Ca ne va durer que quelques secondes mais ça va t'arracher les tripes.

En effet, ça lui arracha les tripes. D'un coup Ookami attrapa sauvagement l'épaule et bougea le bras de façon à le remettre en place. Ca craqua affreusement. Quatre aurait hurlé s'il ne mordait par comme un fou dans le cuir de la ceinture, les mains tellement serrées que ses phalanges en devenaient blanches. Une seconde plus tard l'épaule était à nouveau normale. Quatre lâcha la ceinture où de profondes marques de dents s'affichaient nettement et toucha son épaule de sa main gauche. Elle était remise en place et il n'avait plus mal. Enfin beaucoup moins qu'avant.

Ookami soupira puis attrapa une bande ainsi que le tube de crème.

- Ca ne piquera pas. Par contre, je vais devoir te masser. Ca risque de faire un peu mal.
- Ca ira, je pense… après ça…
- Tant mieux.

La jeune fille se mit généreusement de la crème sur la main droite et commença à masser doucement l'épaule. Quatre gémit mais essaya de ne pas bouger. Ookami continua à passer délicatement sa main sur les ecchymoses, veillant à ne pas trop appuyer. Le garçon blond ne put s'empêcher de rougir à nouveau. Il avait mal mais en même temps le contact était plutôt… agréable. Il se laissa faire sans bouger, appréciant le massage malgré la petite pointe de douleur qui persistait. Il faillit même grogner de déplaisir quand Ookami retira sa main. Elle se l'essuya puis prit une bande.

Avec des gestes précautionneux, elle recouvra l'épaule doucement, obligée de faire passer la bande dans le dos et sur le torse du garçon blond pour la maintenir. Ookami se surprit à se sentir gênée mais secoua la tête, chassant cette impression.

- Bon, reste plus qu'à s'occuper de la figure.
- Elle prit un bout de coton sur lequel elle mit une certaine dose d'alcool à 90°.
- Ca va piquer mais trois fois rien.
- Hum.
- Ferme les yeux.

Ookami se mit face à Quatre, s'agenouillant, et entreprit de tamponner délicatement le visage du garçon blond, nettoyant le sang. Elle lui passa de la crème, lui banda le front et lui mit un pansement sur la joue droite. La jeune fille finit en s'occupant des bras. Puis elle se releva, observant les résultats son travail.

- Je peux pas faire mieux mais ça ira à mon avis.

Quatre bougea prudemment son bras droit. Il avait encore mal mais la douleur n'était que passagère.

- Merci…
- Pas de problème.
- Dis-moi…
- Hn ?
- …

Ookami lui jeta un regard méfiant. Puis comprit où il voulait en venir. Elle secoua la tête, rangeant ses affaires dans son sac et s'apprêta à retourner dans le cockpit. Sa voix avait une intonation triste quand elle prononça ces deux mots avant de fermer la petite porte qui séparait les deux pièces.

- Peu importe.

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