serpentis-draco : Voilà la suite, merci beaucoup pour ta review !
shetane : Merci pour ton commentaire ! Tu vas avoir une partie de la réponse à ta question dans ce chapitre ;)
zeeve lelula : Thanks pour ta review ! Oufff j'avais peur pour l'effet de la chanson, je suis contente que tu aimes… Sinon, oui elle est longue, mais c'est le texte au complet quoi que ça se répète alors pas obligée de tout lire ça…
CHAPITRE 5 : « Le cadeau »
Le matin de Noël arriva. Dans sa chambre, Hermione fut réveillée par Ginny qui ne cessait de marteler sur la porte en répétant qu'il était l'heure de se lever pour aller développer les nombreux cadeaux qui se trouvaient sous le sapin de la salle commune. Au bout de deux minutes, Hermione décida qu'il était temps qu'elle se lève de son lit avant que la rouquine ne se décide à enfoncer la porte.
« Dépêche-toi Hermione ! Vite, les cadeaux ! »
« Oui, j'arrive… » Répondit-elle en enfilant sa robe de chambre.
Hermione ouvrit la porte et descendit les escaliers quatre à quatre, se faisant entraîner près du sapin illuminé par Ginny et son éternelle impatience. Harry, Ron, Neville, Dean et Seamus se trouvaient également là.
« Joyeux Noël ! » Lança Harry en enlaçant Hermione avant que Ron ne lui remettre un paquet doré entre les mains.
« Ça vient de nous deux. » Affirma Ron en regardant Hermione.
La brunette enleva le chou rouge et déchira le papier. Elle tenait une boîte en carton entre ses mains. La posant sur le sol, elle l'ouvrit rapidement. Il s'agissait d'une grande peluche en forme de lion. Il portait un collier rouge d'où pendait un sac de friandises. Hermione le détacha et vit qu'il y avait une photographie d'elle avec Ron et Harry à l'intérieur du médaillon du lion. À la vue de cette image animée qui datait que sa première année d'études, Hermione ne pu s'empêcher d'éprouver une certaine mélancolie.
« Merci… » Dit-elle en serrant ses deux amis dans ses bras.
« C'est normal, tu es notre amie. » Répondit Harry.
« Tu peux m'aider aussi dans mon rôle de Préfet en chef d'ici la fin de l'année si tu en as envie. » Proposa Ron.
Hermione n'arrivait pas à y croire. Tout semblait rentrer dans l'ordre. Les autres développèrent leurs présents à leur tour en poussant des exclamations lorsqu'ils ouvraient leurs boîtes colorées. Puis, ils dégustèrent du chocolat près du sapin avant même d'aller déjeuner. C'était après tout Noël.
« Hey, regardez ! Cet hibou apporte un cadeau ! » Fit remarquer Neville en regardant sous l'arbre de Noël l'oiseau qui venait de se poser.
« Il est pour qui ? » Demanda Ron.
« Pour Hermione. » Répondit Neville en donna le cadeau à celle-ci alors que Ron affichait une moue.
« C'est étrange, il n'y a pas de mot. » Murmura Ginny en examinant le paquet.
« Ouvre-le ! » Insista Ron qui était curieux de voir ce qu'il pouvait bien refermer.
Hermione s'exécuta, bien qu'elle avait une idée assez précise de la personne qui lui avait envoyée lorsqu'elle vit la chouette grise sous le sapin. Elle défit néanmoins la petite boucle et ouvrit le paquet pour voir ce qu'il contenait. Les autres s'étaient rassemblés autour d'elle, se demandant tous ce que renfermait la mystérieuse boîte. Hermione sortie une petite boîte en velours vert qu'elle ouvrit. À l'intérieur, se trouvait un collier en argent avec un pendentif en forme d'étoile.
« Ohhhh ! » S'émerveilla Ginny, en enviant le présent de son amie.
« Il y a un message. » Affirma Hermione en prenant le morceau de papier entre ses mains pour le lire à haute voix.
« Même lorsqu'il fait nuit, que tout est noir et que les ténèbres règnent sur le monde, les étoiles sont toujours là pour veiller sur nous et créer de la lumière dans l'obscurité. »
Hermione esquissa un sourire en attachant le collier autour de son cou. Au début, elle hésita, car si elle portait le collier, son ami énigmatique pourrait la reconnaître, mais d'un autre côté, cela faisait un bon moment qu'elle lui parlait et il était peut-être temps qu'ils se voient en personne. Donc, en allant déjeuner avec ses camarades, Hermione écrivit une courte lettre de remerciement à son correspondant en lui proposant de se rencontrer avant que les cours ne recommencent, une fois que la nouvelle année serait arrivée.
« Je vous retrouve un peu plus tard dans la salle commune. » Dit Hermione en quittant la table des Gryffondor pour aller apporter sa lettre à la chouette grise qui se trouvait dans la volière afin qu'elle aille la délivrer.
Cependant, lorsqu'elle sortie de la Grande Salle, Hermione croisa Malfoy qui allait prendre son petit déjeuner. Elle s'arrêta pour le saluer.
« Joyeux Noël Draco ! »
À son grand étonnement, le Serpentard ne lui répondit rien. Il la fixait d'un drôle d'air qui ne lui plaisait pas beaucoup.
« Quoi ? » Lui demanda-t-elle au bout d'un moment de silence.
« Où est-ce que t'as eu ça ? » Interrogea Malfoy en prenant le pendentif en forme d'étoile entre ses doigts.
« C'est un cadeau qu'on m'a offert pour Noël. » Répondit-elle d'un ton naturel, bien qu'elle se sentait un peu inquiète au fond d'elle-même de voir Draco si sérieux.
« Un cadeau ? » Répéta Draco.
« C'est ça, oui, un cadeau. »
Hermione le regarda pendant un instant, se demandant ce qu'il se passait et pourquoi il semblait si troublé que quelqu'un puisse lui offrir ce genre de présent pour Noël, puis, tout devint claire dans son esprit.
« Je crois que je vais y aller. » Marmonna Draco en s'apprêtant à partir.
« Écoute, c'est pas ce que tu crois ! Je ne connais même pas la personne qui m'a donné ce collier, c'est pas la peine d'en faire toute une histoire ! »
Draco, debout devant elle, voyait bien qu'elle n'avait rien compris, mais il resta tout de même silencieux, ne sachant pas trop ce qu'il devait lui dire. Il remarqua également la lettre qu'elle tenait dans sa main droite, mais il n'eu pas la force de tout lui expliquer. En fait, il avait déjà de la difficulté à réaliser la situation lui-même alors s'il fallait qu'il commence à l'expliquer à Hermione, ça allait tourner de mal en pire et il ne pouvait pas se permettre de renoncer à elle. Il l'aimait trop pour cela. La seule idée qu'il pouvait peut-être la perdre pour toujours était une idée qu'il ne pouvait supporter. D'ailleurs, il redoutait beaucoup le moment où la potion n'allait plus faire effet. Pour le moment, il savait qu'il était sous l'emprise du philtre d'amour et c'était pour cette raison qu'il ne voulait pas que l'effet ne s'arrête. Toutefois, son cœur battait tellement fort quand Hermione était présente qu'il lui arrivait d'avoir peur des autres conséquences que la potion pourrait avoir sur lui et sur sa vie. Il était en train de se perdre dans ses pensées et ne répondit pas à Hermione qui fut choquée par cette absence de réponse. Elle fronça les sourcils.
« De toute façon, une fois que février sera arrivé, ça ne te fera plus rien du tout qu'un autre m'offre des cadeaux ! »
Sur ce, Hermione laissa un Draco sous le choc devant la double porte de la Grande Salle en s'en allant vers la volière. Cependant, elle ne reçue pas de réponse de la part de son correspondant lors des jours qui suivirent. Hermione se dit que son ami devait avoir quitté l'école pour le temps des fêtes. D'ailleurs, Draco n'était plus trouvable non plus depuis leur dernière discussion en sortant de la Grande Salle. Le moral de la Gryffondor descendit lentement au fur et à mesure que les jours avançaient. Harry, Ron et Ginny tentaient de la faire rire, mais ils n'y arrivaient pas très souvent. L'absence de Draco perturbait beaucoup Hermione. Elle se sentait très seule sans lui, même si ses amis étaient présents autour d'elle. Une nuit, Hermione se réveilla aux petites heures du matin. Elle se leva, revêtue sa robe de chambre et sortie de son dortoir pour aller se réchauffer près du feu qui crépitait dans l'immense cheminée de la salle commune des Gryffondor.
Depuis que Draco était sans doute retourner dans son manoir pendant les derniers jours des vacances de Noël, Hermione dormait très mal. Elle se leva presque tous les matins avec un creux dans l'estomac que la nourriture n'arrivait pas à combler. Ron avait tenté de la convaincre qu'elle couvrait probablement un rhume. Hermione n'en crue rien, mais elle était toujours à la recherche d'une solution.
« Je ne comprend pas. » Pensa Hermione à haute voix en regardant les flammes danser dans la cheminée.
« Qu'est-ce que tu ne comprends pas ? »
Hermione tressaillit. Ginny se trouvait derrière elle en pyjama. L'aube n'était pas encore levée et il faisait encore nuit.
« Qu'est-ce que tu fais ici à cette heure ? » Demanda Hermione à la petite rouquine.
« Je n'arrive pas à me rendormir, j'ai fais un cauchemar. » Expliqua-t-elle.
« Je vois. » Se contentant de répondre Hermione en posant à nouveau les yeux sur le feu en approchant ses mains pour se réchauffer.
« Alors, qu'est-ce que tu ne comprends pas ? » Répéta Ginny.
« Ginny… »
« Oui ? »
« Comment est-ce que tu appelles ça quand tu te réveilles un matin et que tu as tellement mal à l'intérieur à cause que tu es séparée de quelqu'un ? »
« L'amour, je crois bien. » Répondit Ginny en prenant place sur le divan à côté de son amie.
Hermione commença alors a lui raconter toute l'histoire ; sa rencontre avec Malfoy dans un couloir de l'école, la retenue que Rusard leur avait donnée, la potion d'amour que Peeves avait versé sur leurs têtes ainsi que les conséquences que cela avait entraînées.
« Ça explique beaucoup de choses. » Avoua Ginny lorsque Hermione termina son histoire.
« Mais c'est Malfoy ! Je n'arrive pas à me faire à l'idée que mon cœur bat pour lui depuis tout ce temps, c'est tellement improbable ! » Gémit Hermione.
« Improbable, pas impossible. » Corrigea Ginny en souriant.
Un temps.
« Je le déteste, mais je l'aime tellement. » Soupira Hermione en se laissant tomber au fond du canapé rouge.
« Qu'est-ce qui va se passer quand le philtre n'aura plus d'effet ? » Questionna Ginny d'un air soucieux en regardant Hermione.
« Je n'en sais rien… Je n'arrête pas de me le demander ! Il va recommencer à me traiter de sang de bourbe, m'insulter, me ridiculiser, me provoquer… Il va redevenir un Malfoy quoi ! »
« Peut-être pas. » Lança la rouquine avec espoir.
« Bah voyons ! C'est évident que oui ! Il a une famille de sang pur qui déteste tout ce que je peux être ou représenter, c'est plus qu'évident qu'il va me haïr comme avant ! Son père va me tuer si jamais il l'apprend… Même si ce n'était qu'un charme magique, si jamais il le sait, je peux dire adieu à la vie ! »
« T'exagères Mione. »
« Ah, tu crois ?! Tu ne te souviens pas de Lucius Malfoy ?! Tu sais, celui qui a déposé un journal ensorcelé dans ton chaudron pendant ta deuxième année scolaire sur le chemin de Traverse en espérant que tu meurs pour permettre au Seigneur des Ténèbres de revenir parmi les vivants ! »
« Je n'ai pas oublié ! » Répliqua Ginny en grimaçant en repensant un bref moment au souvenir amer de cette chambre glaciale dans laquelle elle avait agonisée il y a plusieurs années de cela.
« En tout cas, je ne sais plus quoi faire moi… Je n'arrive même plus à penser et encore moins à dormir… »
« Si jamais Ron et Harry venaient à l'apprendre… » Commença Ginny avant d'être interrompue brusquement par Hermione.
« Je sais ! Je sais oui ! J'y ai également songé, mais je ne vois pas ce que je peux faire pour arranger les choses… Je ne cesse de me dire que tout redeviendra normal une fois que février arrivera, mais je tiens tellement à Draco que j'ai peur au fond de moi que de perdre ce sentiment puisse créer un immense vide en moi. »
Ginny se força à sourire à son amie, sans trop savoir non plus quoi lui dire. La situation la dépassait, tout comme Hermione. Néanmoins, elle la rassura en lui disant que tout irait bien, même si elle n'en était pas tellement convaincue. Connaissant son frère, Ginny savait très bien que si ce dernier finissait par l'apprendre, l'amitié qui le liait avec Hermione pourrait bien s'éteindre pour de bon cette fois-ci.
« Bon, j'y vais. » Dit Hermione en se levant d'un geste lent.
« Qu'est-ce que tu comptes faire ? »
« Je n'en sais rien encore, mais je vais commencer par aller manger quelque chose au moins. »
Sans ajouter un mot, Hermione se glissa à travers le passage qui servait de sortie à la salle commune des Gryffondor et marcha vers la Grande Salle pour aller déjeuner. Lorsqu'elle entra, elle fut surprise d'apercevoir une tête blonde assise à la table des Serpentard. Le soleil était à peine levé, que pouvait-il bien faire là à une telle heure ? Hermione se le demandait. Comme il n'y avait aucun autre étudiant dans la pièce, elle décida d'aller se chercher à manger et de prendre place à côté de lui pour déjeuner.
« Salut ! » Se risqua-t-elle à lui dire.
Malfoy ne répondit rien. Il fixait intensément son assiette dorée à laquelle il n'avait rien touché.
« Ça faisait un moment que je ne t'avais pas vu. » Poursuivit Hermione sans trop savoir où cette conversation allait la mener.
« J'étais parti au manoir. » Répondit Draco sans se donner la peine de lever les yeux vers elle.
Étrangement, Hermione sembla ne plus rien avoir à lui dire. C'était comme si la réponse de Draco venait de clore leur conversation d'un seul coup. Bien entendu, elle voulait en savoir plus. Par exemple, pour quelle raison il était parti là-bas et pourquoi il agissait si bizarrement avec elle. Toutefois, le courage pour le lui demander ne venait pas. Hermione avait beau être à Gryffondor, elle n'avait pas assez de courage pour lui poser la question. Au même instant, Draco releva la tête et il regarda le collier qu'elle portait toujours autour du cou.
« Que penses-tu de ce pendentif ? » Demanda-t-il sans aucune émotion dans la voix.
« Je ne sais pas… » Répondit Hermione en rougissant.
Malfoy le savait lui, mais il ne voulait pas lui dire. Il était certain qu'elle allait se mettre en colère si jamais elle apprenait tout. De plus, comme il était sous l'influence du philtre d'amour, si jamais Hermione le rejetait, ça allait probablement le détruire. D'un autre côté, elle était aussi sous le charme de la potion alors comme elle éprouvait de l'amour pour lui contre sa volonté, elle ne pourrait pas le détester jusqu'au mois de février. Il décida donc de se jeter à l'eau et de tout lui dire.
« Hermione ? »
« Quoi ? » Dit-elle, un peu inquiète du ton que Draco avait prit.
« Il y a quelque chose qu'il faut absolument que je te dise… »
« Vas-y, je t'écoute. »
Hermione voulait savoir ce que Draco tenait tellement à lui dire, mais en même temps, elle le redoutait car elle avait peur. De son côté, Draco hésitait. Il regardait Hermione dans les yeux. Il adorait ses yeux noisette ainsi que son doux visage. Puis, soudainement, l'image d'une Hermione en larmes lui vint à l'esprit. Non, il ne pouvait se résoudre à la faire souffrir et à la voir pleurer. La rendre malheureuse était la dernière chose qu'il voulait au monde.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » Demanda-t-elle en voyant qu'il ne disait rien.
« Je… » Commença-t-il sans oser terminer sa phrase.
Hermione le fixa dans les yeux en attendant la suite.
« Je t'aime. » Finit-il par dire d'une voix tremblante.
Malfoy baissa la tête. Hermione en fit autant pour tenter de capter son regard. Lorsqu'elle croisa ses yeux gris au bout de quelques secondes, elle lui fit un grand sourire. Draco lui rendit son sourire et ils s'embrassèrent. Puis, oubliant leur petit déjeuner, ils quittèrent la Grande Salle.
« Suis-moi. » Murmura Hermione à l'oreille de Draco.
Sans dire un seul mot, il la suivit en lui prenant la main, de peur qu'elle ne lui échappe. En fait, elle n'allait pas partir, mais il avait toujours cette peur grandissante de la perdre. Elle était si précieuse à ses yeux. Hermione le conduisit dans un grand corridor. Là, elle montra à Draco une pièce secrète et ils y entrèrent ensemble.
« Qu'est-ce que c'est que cet endroit ? » Interrogea-t-il en regardant autour de lui.
« C'est la Salle sur Demande. Il s'agit d'une chambre cachée qu'on a utilisé en cinquième année pour apprendre par nous-même la défense contre les forces du mal. » Expliqua Hermione.
« Qui ça 'on' ? » Demanda Draco.
« Harry, Ron et moi. Nous avions décidés de créer un groupe et d'étudier la Défense contre les forces du mal ensemble avec d'autres élèves de l'école. »
Draco ne répondit rien. Il examina la pièce avec grande attention.
« Personne ne vient plus ici maintenant. Je crois que je suis la seule à y venir encore. » Continua Hermione en marchant lentement derrière le Serpentard.
La pièce était étonnante. Il y avait plusieurs bibliothèques sur les murs, de la tapisserie rouge ainsi qu'une pile de coussins dans un coin. Au plafond, un grand lustre à l'ancienne éclairait faiblement la salle.
« Tu viens souvent ici ? » Lui demanda Draco en se retournant.
« Quelques fois, mais c'est la première fois que j'y viens avec quelqu'un. »
« Pourquoi moi ? »
« Je t'aime. » Avoua Hermione en rougissant avant de baisser la tête.
Malgré le faible éclairage, Draco vit ses joues rosirent et cela le fit sourire. Ensuite, il releva le menton de Hermione doucement avec sa main tout en caressant tendrement sa joue. Leurs regards se croisèrent alors que Draco entourait la taille de Hermione avec ses bras. Elle accota sa tête sur son épaule et ferma les yeux. Draco pouvait entendre son cœur battre dans sa poitrine et sentir le souffle de sa respiration dans son cou. Il frissonna tandis que Hermione relevait la tête vers lui.
« Je ne veux jamais te quitter Draco ! »
« Tu ne me quitteras jamais. » Dit ce dernier en déposant un baiser sur son front.
Hermione enlaça ses bras autour de lui, comme pour être certaine qu'il ne parte pas. Draco la serra à son tour avant de repousser tranquillement son étreinte. Il embrassa Hermione à nouveau, ne pouvant se passer du doux goût de ses lèvres. Hermione répondit à son baiser et glissa ses mains sous le chandail du Serpentard avant de le lui retirer puis de couvrir son torse de baisers mielleux. Puis, Draco commença à déboutonner la chemise de la jeune fille. Lorsque ses mains touchèrent sa peau douce, un frisson parcourut le corps de Hermione.
« Tes mains sont glacées… »
« Désolé. » Dit-il en reculant un peu.
« Ce n'est rien, il faut seulement les réchauffer un peu. » Répondit Hermione en prenant ses mains entre les siennes avant de les faire à nouveau glisser sous son chemisier.
Bientôt, leurs vêtements se retrouvèrent éparpillés un peu partout dans la pièce alors qu'ils étaient maintenant étendus sur les coussins moelleux. Draco embrassa le ventre de Hermione puis remonta jusqu'à son cou qu'il couvrit de tendres baisers alors que la jeune fille passait sa main dans les cheveux blonds de l'homme qui lui faisait l'amour.
« Je t'aime tellement Draco. » Souffla-t-elle l'instant suivant.
En guise de réponse, Draco resserra son éteinte, sourit et déposa un baiser sur la joue de Hermione. Ils tombèrent ensuite dans un sommeil profond dans les bras l'un de l'autre.