serpentis-draco : En effet, c'est une obligation, un jour, elle va le savoir ! Merci pour ta review !
Shetane : Merci beaucoup pour ton commentaire, ça fait plaisir ! Pour savoir comment elle va réagir, c'est toujours la même chose, il faut lire héhé ;) Voici la suite avec un peu de retard, mais je vous promets les deux derniers chapitres avant Noël !
Angel of shadow : Je te remercie pour ta review ! En passant, tu parles du film de Harry Potter ou bien de You've Got A Mail quand tu dis que tu n'as pas vu le film ?
CHAPITRE 6 : « Retour À La Réalité »
Les cours n'étaient pas encore recommencés. Il ne restait plus qu'une semaine avant que les élèves ne recommencent à se consacrer à leurs études. Par contre, pour Draco et Hermione, les études étaient loin de préoccuper leurs esprits. Ils passaient tout leurs temps libres ensemble et comme ils étaient en vacances, ils étaient tout le temps ensemble. Harry commença à se douter de quelque chose, mais Ginny le rassura en lui disant qu'il ne devait pas s'en faire et que Hermione passait son temps avec elle dans le dortoir des filles. Cette explication avait suffit pour l'instant et comme Harry et Ron étaient des garçons, ils ne pouvaient pas aller vérifier par eux-mêmes dans le dortoirs des filles. Hermione fut très reconnaissante envers son amie pour tout ce qu'elle faisait pour lui sauver la mise, bien qu'elle savait qu'elle allait devoir finir par tout confesser à ses deux meilleurs amis un jour ou l'autre. Elle ne pouvait pas vivre tout le temps dans le mensonge et de toute façon, elle détestait mentir aux gens et particulièrement à ses amis.
« C'est décidé, je vais leur dire ce soir ! » Affirma Hermione, d'un air confiant.
« Tu n'arrêtes pas de répéter que tu vas leur dire Mione… »
« Je sais, mais ce soir, je vais vraiment le faire ! » Dit-elle avec détermination.
« D'accord. » Répondit un jeune homme blond en haussant les épaules.
« C'est quoi ça ? »
« Quoi ça ? »
« Ce haussement d'épaule que tu viens de faire, qu'est ce que ce que ça veut dire ? Tu ne penses pas que je suis capable de le faire, c'est ça ?! »
« Je n'ai pas dis ça, mais ça fait plusieurs fois que tu le dis et que tu ne le fais pas. »
« Mais au moins, moi je vais finir par le dire ! » Répliqua-t-elle.
« Qu'est-ce que tu insinues ? » Demanda Draco en croisant les bras.
« Tu ne le diras jamais à tes parents pour nous deux, n'est-ce pas ? Et encore moins à ton père… »
« Ils le savent déjà. » Dit-il sur un ton des plus normaux.
« Hein ? Quoi ? Qu'est-ce que tu me racontes-là ?! »
« Ils sont au courant, c'est tout. »
« Ils en pensent quoi ? » Questionna Hermione qui sentit son cœur fait un bond dans sa poitrine.
« Je présume que l'idée de les aurait pas enchantée. »
Hermione ne comprenait plus ce que Draco était en train de lui raconter. Son père était bien la seule personne au monde qu'elle craignait et Draco lui parlait de tout ça comme si ça le laissait indifférent. Vraiment, Hermione se demandait si elle arriverait jamais à comprendre le fonctionnement du cerveau d'un Malfoy.
« Je ne te suis pas… Qu'est-ce qu'ils ont dit ? »
« Rien. »
« Rien ?! Ils n'ont rien dit du tout, c'est bien ce que t'es en train de me dire ?! »
« C'est difficile de parler quand on est mort. »
« Quoi ? » Bredouilla Hermione qui se sentit tout à coup très mal à l'aise.
« Ne fais pas cette tête, ça va bien. »
« C'est arrivé quand, dis-moi ? »
« Un peu après Noël… C'est pour ça que je suis parti au manoir pour quelques jours d'ailleurs. »
« Pourquoi tu ne m'as rien dis ? »
« Tu détestes mon père et tu n'as jamais vu ma mère, qu'est-ce que ça pouvait changer pour toi qu'ils se fassent tuer par des mangemorts ou pas ? »
« Des mangemorts ?! » S'étonna Hermione.
« Tu connais mon père et son amour pour le pouvoir. Il a tenté de créer son propre clan pour devenir un second Seigneur des Ténèbres, mais ça s'est retourné contre lui et ses propres hommes sont venus le tuer lui et ma mère au manoir. »
Un temps.
« Enfin, je ne voulais pas t'embêter avec tout ça. »
« M'embêter, mais qu'est-ce que tu vas chercher là ?! Tu aurais pu me le dire voyons, je peux comprendre. »
Draco ne répondit rien à la dernière phrase de Hermione. Décidément, un cerveau de Malfoy était complètement impossible à comprendre. Hermione s'approcha de Draco et entoura ses bras autour de lui.
« Tu as l'air si froid par moment. » Murmura-t-elle en le fixant dans les yeux.
« Je peux te prouver le contraire quand tu veux ! » Dit-il en lui lançant un petit sourire malicieux qui fit rire Hermione.
« Draco Malfoy ! » S'écria-t-elle alors qu'il glissa une main sous son pull.
Hermione le repoussa et s'éloigna un peu de lui en marchant dans la chambre jusqu'à la cage du hibou du Serpentard. Celui-ci émit un hululement avant de prendre une gorgée d'eau et de s'endormir sur son perchoir. Quand Hermione se retourna, elle vit Draco qui était assit sur son lit avec un air déçu sur le visage. Il la regarda droit dans les yeux en affichant une mine semblable à celle d'un petit chiot qui venait de se faire disputer.
« Je déteste ça quand tu fais ça ! » Gronda Hermione.
Draco savait très bien qu'elle ne pouvait pas résister quand il prenait un air abattu et c'était précisément pour cette raison qu'il adorait l'agacer avec ça. Hermione secoua la tête en allant prendre place à côté de lui.
« J'ai vraiment horreur de ça ! » Répéta Hermione en s'empêchant de sourire.
« Je sais. » Dit-il d'un air moqueur en l'attirant près de lui.
« Tu es abominable. » Lança-t-elle en plissant les yeux.
« Moi aussi je t'aime chérie. »
Ils passèrent le reste de la journée à s'enlacer, s'embrasser et se coller l'un à l'autre sans penser à rien d'autre, sans penser à qui que ce soit d'autre et sans se soucier ni du passé, ni de l'avenir. Ils étaient tellement bien ensemble.
Le lendemain matin, Hermione se réveilla. Draco n'était pas là car il était parti s'entraîner. Il avait une pratique de Quidditch dès l'aube alors il avait quitté la chambre très tôt. En se levant, Hermione enfila ses vêtements et rangea un peu. Draco partageait sa chambre avec Crabbe et Goyle, mais ils ne s'y trouvaient quasiment jamais puisqu'ils passaient leur journée à s'empiffrer. Du coup, une fois le soir venu, ils n'avaient pas la force de grimper les escaliers alors ils dormaient sur les canapés dans la salle commune. Hermione trouvait qu'ils exagéraient vraiment beaucoup avec la nourriture, mais elle tout de même était heureuse de pouvoir se trouver toute seule avec Draco sans avoir peur de se faire surprendre. De plus, ça leur arrivait aussi quelques fois d'aller se réfugier dans la Salle sur Demande à l'abri de tous. Mais de toute façon, dès qu'elle se trouvait en présence de Draco, Hermione se sentait bien et elle ne craignait rien.
« Ah, les garçons ! » Soupira-elle en ramassant une pile de linge sale qui traînait sur le sol.
En se penchant pour vérifier qu'il n'y avait pas d'autres morceaux de vêtements sous les meubles, Hermione découvrit une petite boîte verte sous le lit de Draco. Elle prit la boîte entre ses mains et l'ouvrit. Elle contenait plusieurs lettres pliées maladroitement. Hermione regarda autour d'elle, en se demandant si elle avait le droit de les lire ou pas. Au bout de quelques secondes, sa curiosité l'emporta et elle déplia l'une des lettres qui se trouvaient dans le carton. À mesure qu'elle lisait les mots écris sur la feuille de papier, les battements de son cœur s'accéléraient et elle n'arrivait plus à respirer. Hermione replia la lettre et la remit dans la boîte qu'elle poussa d'un geste brusque sous le lit avant de quitter les dortoirs des Serpentard en courant. Lorsqu'elle fit irruption dans la salle commune des Gryffondor, elle grimpa les escaliers menant à sa chambre et claque la porte avec une telle force qu'elle fit sursauter plusieurs filles qui parlaient près de la cheminée. Ginny, assise sur son lit, avait entendue le bruit et quitta sa chambre pour s'apercevoir que la porte de la chambre de Hermione était fermée. Se doutant que ça n'allait pas, Ginny alla frapper à la porte.
« Hermione, c'est Ginny, tu es là ? »
Il n'y eut aucune réponse. Ginny saisit la poignée de sa main et elle n'était pas verrouillée. Elle se risqua à entrer et découvrit son amie en pleurs sur son lit en train de serrer son oreiller de toutes ses forces.
« Qu'est-ce qui se passe ? » S'inquiéta Ginny.
En guise de réponse, Hermione envoya voler son oreiller sur son mur en enfouit son visage entre ses mains.
« Tu as tout raconté à Harry et Ron à propos de Draco, c'est ça ? » Tenta de deviner son amie.
« Je ne veux plus jamais entendre ce nom de toute ma vie ! Je le déteste ! Je le hais ! Je ne veux plus jamais lui parler ! Je ne veux plus jamais le revoir, plus jamais ! » Hurla Hermione entre deux sanglots.
« Qu'est-ce qui est arrivé ? Mione, explique-moi ! » Supplia Ginny en s'assoyant au bout du lit à côté de Pattenrond.
« Tu veux savoir ce qui se passe ? Voilà ce qui se passe ! » Cria Hermione en sortant toutes les lettres de sa table de chevet qu'elle avait reçue de la part de Draco sans savoir qu'elles venaient de lui à l'époque.
Ginny regarda les lettres sans trop comprendre. À vrai dire, elle comprenait encore moins la situation et la confusion régnait dans son esprit.
« Hermione, je… »
« Il le savait ! Il a osé me faire ça ! C'est un manipulateur et un sale menteur ! » S'écria Hermione en déchirant les lettres sans arrêter de pleurer.
Ginny essaya de calmer Hermione du mieux qu'elle pouvait, mais celle-ci n'arrêtait pas de pleurer et de répéter à quel point elle haïssait Malfoy. Lorsque Harry et Ron entrèrent dans la salle commune, ils entendirent Hermione crier et montèrent les escaliers de pierres jusqu'à la porte de la chambre d'où provenait le vacarme. Ils donnèrent plusieurs coups sur la porte et ce fut Ginny qui vint ouvrir. Ne sachant plus quoi faire pour cesser les larmes de Hermione, elle les laissa entrer. Ils aperçurent Hermione qui pleurait et pleurait sans arrêt, la tête enfouie entre ses genoux. Harry s'approcha d'elle doucement et lui frotta le dos en lui demandant de lui dire ce qui se passait. Hermione ne répondit pas. Elle continuait d'inonder ses couvertures de larmes sans prononcer un seul mot. Ginny tenta d'expliquer à Harry et à Ron que Hermione sortait avec Malfoy à la suite d'une potion d'amour que Peeves avait versé sur leurs têtes sans qu'ils ne se fâchent. Étonnamment, ils ne se mirent pas en colère. Ginny présuma que c'était parce qu'ils avaient trop de peine pour leur amie pour pouvoir ressentir de la colère contre Malfoy pour l'instant. Ensuite, la jeune rouquine fit de son mieux pour éclaircir l'histoire des lettres sans trop être sûre de ce dont elle parlait. Elle discuta plusieurs minutes avec son frère tandis que Harry écoutait tout en essayant de consoler Hermione.
« La potion doit cesser de faire effet quand ? » Questionna Ron.
« Au mois de février. » Répondit Ginny en adressant un regard triste vers Hermione.
« Je crois savoir ce qui se passe. » Dit Harry qui plissa le front en réfléchissant.
« Vas-y, raconte ! » Renchérit Ron.
« Hermione avait une correspondance très personnelle avec Malfoy sans qu'elle ne sache que c'était lui, puis ils se sont mis à se fréquenter et… Hermione a tout découvert j'imagine. »
« Est-ce que c'est vrai, Hermione ? » Lui demanda Ginny en s'approchant d'elle en tentant de la relever.
« Il était au courant ! J'ai trouvé les lettres que j'ai écrites dans sa chambre en faisant le ménage ! » Sanglota Hermione en s'assoyant sur son lit tout en essuyant ses yeux.
Ron bouillonnait de rage en serrant les poings tandis que Ginny était toujours très inquiète pour son amie. Harry essaya de trouver quelque chose de réconfortant à dire à Hermione, mais c'était difficile de voir le positif dans cette histoire. Il n'avait pas envie de lui dire un truc du genre 'ça passera avec le temps' car il savait bien que même si on ressent un grand malheur dans le moment présent, le malheur nous suit toute notre vie. En effet, ça fait toujours mal, mais au bout de quelques temps, c'est moins douloureux, mais ça fait quand même mal. Donc, ne sachant pas quoi dire à Hermione, Harry la prit dans ses bras et la berça jusqu'à ce qu'elle s'endorme à cause de la fatigue.
« Venez, on va la laisser se reposer. »
« D'accord. » Approuvèrent Harry et Ron en sortant de la pièce.
Malheureusement pour tout le monde, les cours reprirent deux jours plus tard. Hermione n'avait pas quittée sa chambre depuis et comme Draco ne connaissait pas le mot de passe de la salle commune des Gryffondor, il n'avait pas revu Hermione depuis la veille de son entraînement de Quidditch. Harry, Ron et Ginny étaient venus lui tenir compagnie et lui remonter le moral en lui apportant de la nourriture comme elle refusait catégoriquement de quitter le dortoir des filles. Cependant, les cours étaient recommencés et elle devait y assister, bien qu'elle ne voulait pas en entendre parler.
« Mais tu dois y aller ! » Lui lança Ron.
« Non ! »
« Tu ne peux pas sacrifier tes études à cause de lui Mione… » Raisonna Harry sans succès car elle refusait toujours de sortir.
« Sois raisonnable, tu ne peux pas vivre le reste de ta vie ici. Tu dois retourner en cours, terminer ton année scolaire et recommencer à vivre ! »
« Non, non, non et encore non ! » Dit Hermione d'un ton sans réplique.
Harry et Ron abandonnèrent l'idée de convaincre Hermione de poursuivre ses études et partirent pour leur cours de Métamorphose dans la classe de McGonagall. Cette dernière s'étonna de l'absence de Hermione, mais elle se fit une raison et ne s'inquiéta pas plus qu'il ne le fallait. Par contre, la semaine avançait et les professeurs se mirent à se poser de sérieuses questions à son sujet. Un soir, McGonagall entra dans la salle commune des Gryffondor, dont elle était la directrice. Harry, Ron et Ginny se trouvaient justement assis sur un divan en train de discuter de Hermione. Ils se turent en voyant McGonagall arriver. C'était extrêmement rare que leur professeur venait les voir dans la salle commune.
« Je désire voir Miss Granger ! » Dit-elle de son habituel ton autoritaire.
« Elle ne se sent pas bien, professeur. » Répondit Ginny, navrée.
« Je n'ai pas demandé comment elle se portait, j'ai demandé à la voir ! » Ordonna McGonagall en fronçant les sourcils sévèrement.
Se résignant, Ginny conduisit McGonagall à la chambre de Hermione qui regardait tristement les nuages gris par la fenêtre. En voyant entrer son professeur, Hermione baissa la tête et sentit son estomac se nouer.
« Que se passe-t-il Miss Granger ? Pourquoi n'assistez-vous plus à vos cours ? »
« Je n'ai plus aucune raison de le faire. » Dit-elle sombrement.
McGonagall regarda son étudiante sans trop saisir le sens de ses paroles. Elle se tourna vers Ginny dans l'espoir que cette dernière puisse être en mesure de lui donner une explication plus claire que celle que Hermione venait de lui donner.
« Elle a une peine d'amour. » Avoua Ginny qui se trouvait sur le seuil de la porte.
McGonagall ne pu s'empêcher d'esquisser un petit sourire. Ginny ne trouvait pas que ce qu'elle venait de dire était particulièrement amusant, mais elle ne crut pas nécessaire d'en faire la remarque à sa directrice de maison.
« Vous allez vous en remettre Miss Granger, ce n'est pas la fin du monde une peine d'amour. Toutes les femmes du monde passent par là un jour, qu'elles soient sorcières ou non. »
« Si, c'est la fin du monde ! » Gémit Hermione en se retournant pour regarder son professeur, les larmes aux yeux.
« J'ai déjà été très amoureuse lors de mes études à Poudlard, vous savez. »
Hermione se fit soudain plus attentive à ce que lui disait McGonagall et Ginny vint s'asseoir sur le lit à côté de celui de Hermione pour pouvoir écouter.
« J'étais en quatrième année si mes souvenirs sont exacts. C'était un charmant jeune homme, très brillant. Il avait de beaux yeux bleus et de longs cheveux blonds. J'étais très amoureuse de lui, mais il s'attirait toujours des ennuis et passait tout son temps en retenue. Du coup, mes parents m'ont interdis de le fréquenter lorsque j'ai commencée à me retrouver en retenue avec lui. Bien entendu, ce n'était pas mes parents qui allaient m'empêcher d'être avec le garçon que j'aimais. Nous avions donc décidés de partir au loin. Les études ne comptaient plus, il n'y avait que nous deux qui importaient dans le monde. »
Elle fit une pause.
« Seulement, ça ne s'est pas passé comme nous l'avions prévus. Nous étions insouciants et nous avions pris la fuite à travers la forêt car on savait qu'elle était interdite et que donc, personne ne pourrait nous retrouver lorsqu'on serait cachés dans le creux des bois. Cependant, en chemin, une créature nous a attaquée et j'ai été gravement blessée. Nous n'avons pas eu d'autres choix que celui de rentrer à l'école. Néanmoins, nos parents eurent tellement peur pour nos vies qu'ils acceptèrent qu'on soit ensemble. Malheureusement, il avait une année de plus que moi et du coup, lorsqu'il quitta Poudlard pour aller poursuivre ses études dans une école supérieure, il rencontra quelqu'un d'autre et il décida de rompre avec moi. »
McGonagall échangea un bref regard compréhensif à Hermione en souriant avant de poursuivre son récit.
« Ce jour-là, j'ai voulue mourir. Plus rien n'avait d'importance et le monde semblait avoir cessé de tourner. Ensuite, c'était lui que j'eut envie de voir mourir car il m'avait tellement fait de mal, tellement fait souffrir et pleurer. Pourtant, Miss Granger, je n'ai pas abandonnée. Je me suis accrochée et je m'en suis remise. J'ai été le voir pour tout mettre au clair avec lui, puis nous nous sommes quittés pour toujours. C'est à votre tour aujourd'hui de vous accrocher et de ne pas laisser tomber. Je sais très bien que c'est très douloureux, mais il ne faut jamais vous laisser abattre, jamais, vous entendez ? »
« Oui, professeur. » Acquiesça Hermione en relevant la tête avec détermination.
« Bon, alors je souhaite vous voir reprendre vos cours dès demain Miss Granger. »
Hermione la remercia alors qu'elle quittait la chambre pour retourner à son bureau. Ginny resta silencieuse à côté d'elle et la regarda d'un air troublé.
« Je vais mettre les choses au clair avec lui. » Répondit Hermione d'un ton résolu.
Ginny était contente de ne plus la voir pleurer, mais de voir sa tristesse se transformer en haine n'était pas exactement ce à quoi elle s'attendait. Par contre, Hermione allait recommencer à aller en cours et elle sortirait enfin de sa chambre. Ginny salua Hermione en quittant la chambre tout en repensant à l'histoire que McGonagall venait de leur raconter à cœur ouvert. Quant à Hermione, elle se coucha dans son lit avec Pattenrond au pied et sa peluche en forme de lion dans ses bras en fermant les yeux afin se reposer, car elle allait aller en cours au petit matin et affronter la vie qui était la sienne.
