Titre : Contes d'aujourd'hui (pourrave l'intitulé, je vous l'accorde)
Autrettes : Littlething (aussi appelée littlelight allez savoir pourquoi...) Et Lynn qui n'a pas eu son krit&krat ( lynnou ? -blougloublop ? -Tu baves)
Base : Gundam wing. Enfin, du moins, c'est le nom que l'on pouvait lui donner avant que nous ne décidions de commencer une carrière de fanfiquettes... Nos condoléances les plus sincères.
Genre : Remaniage de contes (plus remaniagé y a pas) On espère (je dis bien on espère) que ça ne partira pas en live... Mais : regarde l'état de melponese : Je ne promets rien...Nous sommes capables de faire... JxGxUxOxS... ( : jette un regard à melponese : : grand sourire : ) Y a que cette image mentale qui peut la calmer...
Disclamer :Ils ... Je.... ( :s'effondre en pleurant dans les bras de sa copine : J'yyyyy arriiiiiiverait jamais : ....- Mais si, mais si tu as pris ton Prozac, tout devrai bien se passer. Mais je maiiiiiiiiiiiis.... Tu veux pas le dire pour moi ? – Heuuuu....) C'est à dire qu'en fait il se trouve que moi et ma copine nous n'avons pas comme qui dirait nous n'avons pas la chance d'avoir enfin de posséder ces garçons en fin je veux dire ces adolescents et ben qu'en fait baaaaaa... Y SONT PAS A NOUUUUUUUUS.....Ouiiiiiiiinnnnnnn....snif, snif
Note de lynn : ...vu ce qu'on va leur faire, Bandai en voudra plus...on pourra les garder ? !!
Chapitre 1(Igor, Igor... ça vit !)
Nous sommes une trentaine, peut-être plus. Trente humains qui vont subir la pire infamie du monde : la visite médicale. Une amie me regarde, inquiète :
« - Tu es prêt ?
-Oui.
-Cela fait plaisir de te voir si rassuré. Tu te souviens de la dernière fois ?
-Oui ma puce, mais ... We will survive ! »
La salle est peu éclairée, conférant à cette assemblée une impression de fantasmagorie dérangeante.
Nous sommes dans un labo dépendant de l'armée. On nous a fait venir là, nous, soldats de notre fière patrie, pour nous faire charcuter.
Ce n'est pas banal, c'est vrai, d'avoir la phobie des visites. Mais vous n'avez jamais subi les piqûres de Mlle (Mlle !) Epolasse.
On nous a fait remplir un questionnaire du genre : « Vous rencontrez un martien dans votre baignoire. Que lui dites-vous ? » Je n'ai su que répondre en premier lieu. C'était abrupt et complètement inattendu.
Alors j'ai répondu les premières choses qui me sont venues à l'esprit. Celui qui lisait ma « copie » a eu un spasme nerveux que je soupçonne fort d'être zygomatieux...
Je ne préfère pas savoir ce que cela va donner.
J'observe un peu les autres membres du groupe disparate que nous formons. Assis sur le canapé défoncé qui trône au milieu de la pièce, se trouve un couple à l'expression douce, calme et serein. On les connaît très bien eux. Un jour où les généraux ont vu que le moral des troupes baissait, on a du faire des élections de miss caserne 232. Pitoyable non ?
On a fait comme on a pu avec les moyens du bord.
Ils sont mièvres ces deux là ! Oui chuis jaloux, mais bon. C'est pas possible d'être aussi « carte postale ». Moi je suis plutôt petit et comble de malheur chauve malgré mes quarante-cinq ans à peine compté. La vie est injuste.
Installés autour de la table en bois appuyée sur le mur, il y a une dizaine de personnes. J'ai du mal à me souvenir qui est qui, mais ma mémoire, dans un sursaut d'héroïsme finit enfin par me donner sa réponse. C'est vrai que rien ne pousse sur mon crâne, mais c'est pas pour autant que c'est Hiroshima là dedans non'didiou !
Le cantinier que je soupçonne fort d'être un ogre, regarde avec perversité mon amie. Bas les pattes !... Pardon.
Un gothique (il s'est engagé par erreur, il était en plein trip death) regarde de travers le couple « frident, parce que je le veau bien » (Nda : non ce n'est pas une faute d'orthographe). Je ne peux pas lui en vouloir. Hem ! Restons objectif.
Un petit homme recroquevillé sur lui-même marmonne quelque chose à propos du coût d'une visite qui ne sert à rien. Je me souviens qu'il était trésorier... Quel beau métier ! Original.
Il règne un silence religieux dans la pièce, seulement entrecoupé de gloussements de la part d'un crét...pardon ricaneur. (Ah politiquement correcte quand tu nous tiens !). Celui là est inconnu (pardon pour le mauvais jeu de mot) au bataillon.
Trois autres personnes discutent avec animation. D'après ce que j'ai entendu, ils font des spéculations sur la grosseur de l'aiguille cette année...J'hésite à entamer une conversation.
Mais je m'ennuie et attendre n'arrange pas l'état de mes nerfs déjà sur le point de jouer la 15ème symphonie de Bach en sol bémol majeur (quand on tire sur un nerf et qu'on le lâche ça fait un jôli bruit...) :
« -L'un de vous sait quelque chose à propos de la visite de cette année ?
L'un de mes interlocuteurs finit par me répondre avec l'air de quelqu'un qui ne sait pas que, quand on fait une sale tronche, un courant d'air et ça reste à vie :
-Je ne sais pas et ça commence sérieusement à m'agacer ! Merde quoi ! On nous convoque, on vient et y nous font attendre ! C'est intolérable !
Oula ! Bad karma...
-Ne vous échauffez pas comme cela. Ils ont sûrement une bonne raison ! ,dis-je avec bonhomie (ce que je n'aurai jamais du faire)
Et il renchérit, tout content d'avoir trouver un moyen de calmer sa tension :
-Non mais je vous jure ! Et vous ça ne vous fait rien de rester à attendre comme ça !
Je sens que mon contrôle olfactif est en train de s'intensifier. En français corrects : j'ai de la fumée qui commence à sortir par mes nas, pardon, narines.
-Oui mais moi je ne hurle pas sur mes congénères !
-C'est pourtant ce que vous venez de faire dit très calmement un homme aux yeux chafouins.
-Je...Bon reprenons avec calme. Quelqu'un sait quelque chose à propos de cette visite ?
Et un, deux, trois :
-Non.
-Forminaaaaaable...
La porte s'ouvre brutalement, révélant un savant en blouse blanche. Il nous regarde, amusé.
-On vous entend jusqu'au labo.
-Au risque de céder à la réplique la plus idiote de toute l'histoire du cinéma, je pose une très simple question. Qu'allez vous faire de nous ?
-Des expériences.
-C'était pas sensé n'être qu'une visite médicale ?
-Vous en saurez plus dans quelques minutes. »
Je me résigne à me taire et suis cet énergumène dans les longs couloirs tortueux qui mène probablement au labo.
Toujours ce silence ! Juste le bruit et l'écho de nos pas me parviennent. Nous finissons par atterrir devant une grande porte blindée.
Notre guide fait quelques manip' et ouvre l'obstacle de fer. Le spectacle est tout ce qu'il y a de plus étonnant. Neuf tables d'opérations jumelles sont éparpillées dans l'immense salle. Des savants en blouse blanche s'affairent autour d'étranges instruments et de différentes sortes d'organes ... Pas vraiment humains.
Une queue avec des écailles rouges, Un long nez pointu qui frétille toutes les dix secondes... Je reste fasciné devant cette caverne d'Ali Baba remplie d'horreurs.
Adossés contre un mur, des drôles de bocaux remplis de fumées de différentes couleurs, échappent des petits bruit suraigu. Un bocal rouge, un autre rose... Qu'est-ce ?
Les savants se sont enfin rendu compte de notre présence. Ils finissent par se rassembler en masse compacte devant nous. Enfin l'un d'entre eux se décide à nous expliquer le pourquoi du comment :
« - Bien. Vous savez maintenant que nous allons pratiquer des expériences. Elles sont de nature très étrange mais seront essentielles pour l'avènement de la guerre qui...
Il nous sortit le blabla habituel du petit soldat moyen. A savoir : tu combats le méchant pays qui nous veux du mal , tu meures au front et tu te tais. Je hais le chauvinisme primaire... Et je n'ai pas du tout confiance en ce pseudo savant qui ressemble plus à docteur foldingue qu'à Pasteur.
- Mais pourquoi une telle ...
Je l'ai déjà dit ,l'avènement de cette guerre.
Il n'y a pas de risques ?
Je vais être franc. Oui.
Un grand brouhaha consterné s'amplifie dans la grande salle
Pourquoi nous faire subir ça ? Ce n'est... Enfin vous nous avez choisi dans un but précis ?
Suivant les caractéristiques que vous avez notées sur le questionnaire.
Je sens une grande lassitude m'envahir. Et voilà ,fallez que ça tombe sur moi...
Alors avec un grand sourire de savant fou en manque de tortures il grince :
Installez vous nous allons commencer...
