Je suis désolée mais là, je ne peux pas vous dire ce qu'il va se passer ! Je vous laisse découvrir par vous-même !

DISCLAMER : Que dire de plus appart que tous les personnages et les lieux vus dans ce chapitre dont vous en avez déjà connu l'existence grâce au cinq premier tomes d'Harry Potter ne m'appartiennent pas ! ET BIEN SUR, je ne touche pas d'argent ce qui est tout a fait logique !

Harry Potter et le grimoire sacré

Chapitre 8 : Une nuit agitée

Le mois de septembre aboutissait à sa fin.

Hermione était partie de Poudlard juste après être allée à la bibliothèque (voir fin du chapitre précédent) car sa mère avait des problèmes de santé assez graves.

Le professeur Macgonagall avait enfin cédé à leur dire cette absence si étrange.

Leur amie n'avait même pas eu le temps d'aller voir Harry et Ron pour leur expliquer cette soudaine envie intense d'aller à la bibliothèque.

Durant l'un des cours d'histoire de la magie, Harry n'arrêtait pas de piquer du nez à cause de la voie soporifique du professeur Binns. Rien à faire il n'arrêtait pas à rester éveillé.

« Non, non je ne dois pas m'endormir Non...non ! »

Un jet de lumière vert frappa Sirius en pleine poitrine. Il fut projeté dans le décor et bascula à travers le voile déchiré.

« C'est finit pour lui !

- NON ! »

« Monsieur Potter ! Monsieur Potter ! Voyons réveillez-vous ! Vous êtes en cours !

- Je...je suis désolé Monsieur ! Je dois...je dois partir !

Harry courut aussi vite qu'il l'eut pu dans les couloirs de Poudlard sans jamais regardé en arrière. Il se réfugia juste devant la gargouille qui menait jusqu'ai bureau du professeur Dumbledore. Il était totalement lessivé. La seule chose qu'il trouvait à faire était de s'asseoir contre la statue. Il s'effondra de fatigue. Sa respiration était entièrement irrégulière quand Harry vit Cho Chang a son grand étonnement passer dans le couloir et se diriger vers lui. Harry ne savait plus comment réagir face à elle. Il était perdu dans ses sentiments. Il ne savait pas très bien s'il l'aimait un peu ou si au contraire il l'a détestait...si Cho trouvait en lui un camarade avec qui elle voulait prendre ses distances ou si au contraire, elle ne voulait aucunement parlé avec lui.

« Harry?! Harry c'est bien toi?!

- Heu...oui...Désolé je dois partir !

- Attend ! Je dois t'emmener à l'infirmerie !

- Non tous va bien !

-Harry je le vois bien ! Tu es tout transpirant, tu es rouge et de plus, ta voie est totalement cassée.

- Je te dis que tout va pour le mieux !

- Et bien moi, je te dis que non !

- De toute façon, je ne veux pas de ton aide ! Tu as été aussi agréable que Rusard dans le train.

- ça n'a rien à voir ! Quand il s'agit de la santé de quelqu'un, il faut laisser un peu de côté sa fierté ! Bon alors tu viens oui ou non ?!

- Je ne suis pas ton toutou que je sache !

- Certes tu n'es pas mon toutou mais tu restes tout de même un camarade ! »

Harry trouvait l'attitude de Cho totalement pitoyable mais finit par céder avec mauvaise humeur.

« Bon d'accord je te suis ! »

Maintenant, c'était le moment rêver de pouvoir s'expliquer avec elle. Il ne savait rien de leur relation. Quand elle le voyait dans les couloirs, elle l'ignorait mais pourtant, il sentit une légère émotion dans sa voie quand elle lui parlait. Sur le chemin de l'infirmerie, Harry commença à engager la conversation :

« Pourquoi tu as réagit comme tu l'as fait dans le train ?

- Parce que j'en avais envie !

- Tu as vraiment bien joué ton jeu de sainte nitouche !

- Je n'ai joué aucun jeu avec toi ! J'ai été tout le temps vrai et honnête comparé à toi !

- Ha oui ?! Et peux-tu me dire QUAND j'ai été hypocrite ?!

- Je n'aime pas que l'on abuse de ma gentillesse ! Toute l'année, je n'ai pensé qu'à une seule chose quand je te voyais : que nous sortions ensemble comme deux amants fou amoureux l'un de l'autre ! J'ai pensé que c'était possible avant ! On se dévorait des yeux (Harry rougit légèrement) puis...je ne sais pas ! Je retentissais quelque chose quand je t'apercevais ! Mais quand je me suis rendu compte des sentiments que tu éprouvais pour Granger...

- Arrête de dire des stupidités pareilles Cho ! Hermione est ma meilleure amie ! Jamais je ne pourrai penser à sortir avec elle ! Décidément tu n'y comprends rien de rien ! Tu ne sais même pas faire la différence entre l'amour et l'amitié ! »

Harry venait de se rendre compte qu'il n'éprouvait plus rien face à Cho ! Pour lui, c'était une fille comme une autre. Elle le laissait totalement indifférent. Aucun bond dans son cœur, aucun frissonnement même le plus minuscule qu'il soit. Rien. Juste du vide.

- Ecoute ! » Repris Harry. « Je suis sincèrement navré que tu ais pris l'amitié forte que j'avais pour Hermione comme de l'amour. Maintenant, ce que je te propose, c'est que l'on oublie ce qu'il s'est passé entre nous ! Restons amis ?! »

A présent, un sourire s'étalait sur le visage de Cho. Un sourire chaleureux de sa part qui lui était destiné.

- Oui c'est un bon compromis. Bon ce n'est pas qu'eu mais tu deviens fébrile. Allons le plus vite à l'infirmerie avant que cela ne s'aggrave ! »

Une fois arrivés tous deux à l'infirmerie, Madame Pomfresh poussa un cris d'horreur en voyant l'état dans lequel était Harry. Il du rester une semaine couché. Elle résistait à dire qu'il ne dormait pas assez à un point si bas que cela pouvait devenir dangereux pour sa santé. Harry approuvé sans hésiter l'affirmation de l'infirmière mais rien à faire, il trouvait toujours le sommeil vers quatre heures du matin.

Harry et Ron étaient sur le chemin pour aller à leur cour de défense contre les forces du mal quand ils entendirent un cri perçant, glacél'atmosphère. Ils coururent tous deux vers la direction d'où le cri provenait. Harry remarqua qu'il n'y avait pas qu'eux qui allèrent voir ce qu'il se passait.

En effet, une grande quantité d'élève coururent dans la même direction. Par l'une des fenêtres du château, Harry vit une petite foule, ce qui voulait dire que tous se passait dehors.

Une fois arrivés dans le parc de Poudlard, la foule s'était encore plus agrandit. Harry vit le bout d'une chevelure ébouriffée d'un noir de jais qui ressemblait fortement à celle de Hagrid.

« Non ce n'est pas possible ! Pas lui ! » Pensa Harry avec effroi.

A son grand soulagement, le géant se leva :

« Allez, allez il n'y a plus rien à voir ! Retournez tous en cours ! »

Naturellement, personne n'obéissait à ses ordres.

Harry bien décidé à savoir la raison de cet attroupement, tira Ron par la manche de sa robe de sorcier et écarté avec effort la foule.

Enfin, arrivé au premier rang, Ron ne pu s'empêcher de pousser un petit cri à cause de l'horreur qui se tenait devant ses yeux : un sombral était allongé, ventre à terre, sa poitrine ouverte jusqu'au bas du ventre, du sang coulant sur l'herbe verte du parc ? Harry s'aperçut même qui lui manquait un des deux yeux.

Parvati Patil s'était même évanouie sous l'effet de l'émotion. Le professeur Dumbledore apparu soudainement en écartant la foule. A présent, le silence régnait. Après quelques minutes d'observation, Dumbledore s'adressa à Hagrid :

« Vous en êtes sûre ? »

Le géant hocha la tête avec une larme coulant sur sa joue droite.

« Je veux que les préfets raccompagnent leurs camarades dans leur dortoir respectif. Les cours sont annulés pour aujourd'hui. »

Lorsque Dumbledore fut sûre que tout le monde s'était retourné, il prit Harry par l'épaule et lui dit :

« Harry, pourrais-tu venir dans mon bureau s'il te plait ?

- Bien sûr professeur. »

Quand Harry fut rentré dans le bureau de Dumbledore, il remarque que tous les objets qu'Harry avait cassés dans son bureau sous un excès de colère lors de sa cinquième année étaient tous réparés.

« Assied-toi je te prie ! » Formula poliment Dumbledore

Harry s'exécuta regardant le magicien marché tranquillement vers son bureau pour aller s'asseoir.

« Harry commença le professeur Dumbledore, je ne sais pas si tu te rends véritablement compte de la situation aussi critique qu'elle soit. La raison pour laquelle le sombral est indirectement...à cause de toi.

- Moi ? Mais professeur, je n'ai rien fait qui est remis en compte la vie de cet animal ! Je le jure !

- Je t'ai dit indirectement. Vois-tu, Voldemort si l'on en croit ce que nous en avons conclu avec l'ordre du phoenix, réunit tous les ingrédients qu'il...qu'il lui faut...pour trouver une chose...une chose pouvant aider à ta destruction.

- Décidément, il m'en veut énormément !

- Oui Harry !

- Mais l'année dernière, c'était un peu le même schéma ! Nous nous en sommes sorti si l'on peut dire ça !

- Oui sauf que cette fois-ci, Voldemort a une marge d'avance sur nous. Nous ne savons pas ce qu'il veut trouver et cela devra être impérativement dévoilé parce que sans cette information, il pourra très facilement aboutir à ses fins.

- expliquez-vous le fait que le sombral soit retrouvé mort dans le parc de Poudlard ? Quelqu'un l'aurait vu le tuer et l'on ne peut pas transplaner dans l'enceinte du château.

- Je suis ravie que tu ais enfin pris le temps de lire le livre que Miss Granger t'a offert Harry. En ce qui concerne ta question, Voldemort est très rusé et c'est d'ailleurs de là que vient sa descendance avec Serpentard. Tous deux sont dotés d'une ruse dont personne ne peut imaginer l'intensité.

Nous ne savons pas tous Harry mais nous étudierons la question avec l'ordre. Maintenant excuse-moi mais je dois faire mes devoirs de directeur. Va dans ton dortoir et restes-y jusqu'au dîner. »

Harry fit ce qu'on lui dit et dès qu'il fut arrivé dans la salle commune de Gryffondor, il dit tous ce qu'il avait su à Ron au cours de son entretien avec Dumbledore.

« Incroyable ! Donc Voldemort aurai trouvé un autre moyen de te faire disparaître ? Questionna Ron avec une voie où l'on pouvait facilement deviné qu'il était terrorisé.

- Oui c'est ça...Mais je crains le nouveau plant de Voldemort ! »

En effet, ce que Harry venait de dire fut confirmé au banquet. Le silence était tel que l'on pouvait entendre très clairement le tintintement des couverts. Quand le premier élève fut à sortir de table se fut levé de sa chaise, le professeur Macgonagall le retint :

- Non monsieur Finnigan. Tout le monde ira en même temps dans son dortoir ! »

Interloqué par cette soudaine réaction mais aussi très imprévisible, Seamus se rassit sans dire un mot. A la fin du dîner, Dumbledore se leva toujours aussi gracieusement qu'à son habitude :

« Vous pouvez tous retournés dans votre dortoir respectif mais je veux que les préfets vous y conduisent ! » Ordonna t-il d'un ton catégorique.

Une fois que tous les gryffondors furent dans leur salle commune, personne n'eut l'intention d'aller se coucher et préféra reparler de cette journée si riche en rebondissements.

Vers une heure du matin, tout le monde, fatigué de cette journée décida d'aller se coucher.

Un jet de lumière vert frappa Sirius en pleine poitrine. Il fut projeté dans le décor et bascula à travers le voile déchiré.

« C'est finit pour lui !

- NON !

« HARRY, HARRY! Reveille-toi! HARRY!

- Mmmm...quoi?

- Regarde là-bas! Ouvre les yeux allez ! » Dit Ron, terrorisé par ce qu'il voyait en montrant du doigt une longue silhouette.

Harry se leva de son lit et s'avança. Tout son corps agissait tout seul, sans qu'Harry ne donne d'indications.

« Arrête Harry n'avance pas ! »

Il n'écoutait plus rien ! Pour lui, une seule chose comptait : se faire mal, souffrir ! Il continua à s'avancer vers le reptile. Ces mots sortirent tous seul de sa bouche :

« Regarde Nagini ! C'est encore plus pratique que l'imperium. Je peux le posséder comme je veux mais je peux aussi en même temps, lui faire faire une autre action !

- Oui maître c'est une révolution qui se prépare ! »

Soudain, cette sensation désagréable d'être posséder s'échappa de son corps. Harry était maintenant fatigué. Fatigué comme si il venait de faire des efforts exceptionnels. D'un coups, ses jambes cédèrent sous son poids qu'Harry n'arrivait plus à porter et tomba en arrière sur le carrelage glacé, les yeux fermés, complètement coupé du monde.

Fin du huitième chapitre !