Voilà le chapitre 15, il arrive enfin !!!!!!
Un grand merci à virg05, Larmes de pluie, Selphie451 et Colonel S.S Parker pour leurs reviews !!!!!!!!!
Continuez comme ça, ça me fait toujours énormément plaisir !!!FLASH PUB : ALLEZ TOUS LIRE MON AUTRE FIC : PAR UNE SOMBRE NUIT
Chapitre 15 : Confessions de Lupin et Ron ébahi
- Entrez, dit une voix derrière la porte.
Harry poussa celle-ci et pénétra dans la pièce, où Lupin l'attendait, assis à son bureau.
- Je t'en prie Harry, prends une chaise, lui dit-il en lui montrant celle qui était devant lui.
Celui-ci hocha la tête et alla s'asseoir sans rien dire. Un silence gênant prit place, que Lupin rompit bien vite.
- Tu dois déjà savoir pourquoi je t'ai fait venir ici, commença-t-il. Pour parler Harry, pour parler de Sirius.
Bien que ressentant encore cette terrible douleur dans son cœur, Harry essaya de ne pas regarder le visage de celui qui avait été le meilleur ami de son parrain. C'était trop dur pour lui...
- Je sais que tu es triste, et même si tu ne le montre pas, je sais ce que tu ressens. Je trouve très courageux de ta part d'essayer de le cacher, mais il ne faut pas non plus que cela t'empêche de vivre Harry. Je voulais simplement te dire que si tu as besoin d'en parler, je serai toujours là, termina-t-il d'une voix douce.
Harry hocha la tête mais continua de regarder ses mains nouées.
- Sirius était quelqu'un d'exceptionnel, un homme vraiment à part, et je serai toujours fier d'avoir été un de ses proches.
Lupin avait dit cela d'un ton si chargé d'émotions qu'Harry lui jeta un coup d'œil et vit que ses yeux brillaient.
- On ne peut pas dire qu'il a eut une vie très joyeuse, ça non, mais il ne s'est quand même jamais laissé abattre, et à toujours su profité de la vie. C'était un homme avec plus de courage que personne d'autre. Il aurait eut tellement à offrir... Mais je ne vais pas te le décrire, tu le connaissais assez bien pour savoir tout cela. La chose que je veux te dire par là, Harry, et qu'il faut résoudre à ne plus jamais le voir, même si cela fait mal, et surtout, surtout, chérir son souvenir. Le souvenir d'un être qui nous a été cher...
Harry sentit les larmes lui piquer les yeux mais il se força à ne pas les laisser sortir.
- Je comprends, murmura-t-il soudain. Mais, en parler, ça me... Je n'y arrive pas...
Sa voix se brisa tandis que les première larmes coulaient sur son visage.
Il entendit le raclement de la chaise de Lupin et celui-ci vint s'agenouiller devant Harry. Il lui posa ses mains sur les épaules et dit :
- Tu n'es pas obligé d'en parler, si tu n'es pas encore prêt. Prends ton temps...
- Professeur..
Harry releva la tête et croisa le regard de Lupin. A sa grande surprise, lui aussi pleurait. Il paraissait soudain si lasse et fatigué qu'Harry eut peur pour lui.
- Est-ce que ça va ? demanda-t-il, alarmé.
- Bien sûr, bien sûr, répondit-il en s'essuyant les yeux du revers de sa manche. Tu vois, tu pense aux autres avant de penser à toi ! Tu es exactement pareil que ton parrain...
Harry se contracta à cette phrase, et Lupin le remarqua tout de suite.
- Ecoute-moi bien Harry, ce n'est pas ta faute si Sirius est mort, tu m'entends ? Tu n'y es absolument pour rien, alors tu n'as pas à te sentir coupable !
Celui-ci hocha la tête, sans grande conviction.
- Harry, regarde-moi.
Il leva les yeux et attendit la suite.
- Ce n'est pas ta faute. Si tu ne me crois pas, crois au moins ce que te disent mes yeux.
Il le regarda si intensément, qu'Harry comprit qu'il pensait sincèrement ce qu'il disait. Il ressentit alors un léger poids dans sa poitrine s'envoler.
- Merci, dit-il simplement.
Lupin sembla comprendre toute l'importance de cette simple phrase et hocha la tête.
- Très bien, j'ai dit tout ce que j'avais à dire.
Il se releva et sourit à Harry, ses yeux toujours remplis de larmes.
Harry se leva lui aussi, et il allait partir quand Lupin lui posa une dernière fois sa main sur l'épaule.
- N'oublie pas Harry, le temps guéris toutes les blessures...
Celui-ci hocha la tête, le dos toujours tourné à son professeur, et sortit du bureau.
Le mois de septembre passa si vite qu'Harry avait l'impression d'être dans un film, mis en position accéléré.
Les cours s'enchaînaient à une allure folle, il était submergé de devoirs et passait tout son temps libre à faire des stratégies pour les prochains matchs de quidditch. Il comprenait mieux à présent les soucis d'Olivier Dubois...
Hermione et Ron trouvaient qu'il travaillait trop, mais peu importait, il était bien comme ça.
Hallowen arriva lui aussi très rapidement. La veille de cette fête si particulière pour les sorciers, Harry décida enfin de sortir de son travail, et alla retrouver Hermione et Ron dans la salle commune des griffondors.
Ces deux derniers parlaient avec empressement, chuchotant entre eux et riant sous capes. Harry se dit qu'ils préparaient un mauvais coup et sentit son hypothèse se confirmer quand ils s'arrêtèrent tout à coup de parler quand ils le virent.
- Harry ! s'exclama Ron, ses oreilles devenant écarlate. On parlait justement de toi avec Hermione.
Celui-ci les vit échangeaient un regard inquiet mais il décida de faire comme si de rien n'était.
- Oui, on voulait te demander si tu voulais toujours venir avec nous demain à Pré au lard pour Hallowen, dit Hermione.
- Bien sûr ! s'écria Harry, presque scandalisé. Vous ne pensez tout de même pas que j'allais vous laissez vous amuser sans moi !
Ils parurent soudain soulagés.
- Pour tout te dire, Hermione trouve que tu travaille trop ! dit Ron, qui semblait trouver cette blague tout à fait drôle.
Celle-ci lui lança un regard sévère.
- Arrête un peu, Ron. J'ai seulement dit que ça ne lui ressemblait pas.. Enfin, je voulais dire que.. Harry, tu n'es pas un mauvais élève mais c'est juste que.. balbutia-t-elle en se rendant compte de son erreur.
- Harry, tu peux lui dire d'arrêter, elle s'enfonce là...
Celui-ci éclata de rire en voyant le visage rouge d'Hermione et son regard furieux à l'adresse de Ron.
- Et puis, je ne veux pas manquer l'ouverture du magasin de Fred et Georges, ajouta Harry, en se rappelant l'affiche qu'il avait vu sur le panneau de la salle commune.
En effet, les jumeaux Weasley ouvraient leur magasin de Pré au lard à Hallowen, et celui du chemin de traverse le même jour, mais plus tard dans la soirée. Harry les imaginait très bien à ce moment là, tous les deux paniquant dans leurs magasins, faisant des aller-retour entre les deux en transplanant, mettant au point leurs dernières inventions...
La journée de demain promettait d'être très intéressante et il avait hâte d'y être !
Les élèves se pressaient dans le hall d'entrée du château. Tous se languissaient d'aller à Pré au lard, tous pour une raison particulière : les jumeaux Weasley ouvraient un magasin ! La rumeur s'était répandue comme une traînée de poudre. Connaissant la réputation particulière de Fred et Georges, tous s'attendaient au pire.
- Et ils ne vont pas être déçus ! s'exclama Fred à son frère, tandis que celui-ci accrocher des décorations aux murs grâce à sa baguette.
- C'est certains, avec tout ce qu'on leur a préparer... répondit Georges, un sourire moqueur aux lèvres. J'espère seulement qu'il n'y en aura pas qui s'évanouiront, sinon ce serait vraiment très ennuyeux d'installer à chaque fois un nouveau brancard...
- Tout à fait d'accord avec toi, renchérit Fred en notant sur un cahier le nom des objets qui se trouvaient sur les étagères. L'inventaire est bon, on peut y aller.
- Tu as raison, les nouveaux clients ne vont pas tarder à arriver, dit Georges en regardant sa montre. On ferait bien de se préparer...
Ils se regardèrent quelques secondes, se mettant d'accord par simples gestes et tout deux éclatèrent de rire. Les clients n'allaient pas regretter d'être venus les voir, parole de Weasley !
- J'en ai assez d'attendre, ronchonna Ron, en tapant du pied par terre. Vous ne trouvez pas que Rusard exagère un peu ? A quoi ça lui sert de savoir si c'est la première fois qu'on va à Pré au lard ?
- J'imagine que Dumbledore a dut lui dire de prévenir les nouveaux à cause de Vous-savez-qui... intervint Hermione, en se hissant sur la pointe des pieds pour voir si la queue avançait.
- En tout cas, ça nous retarde plus qu'autre chose, dit Harry, renfrogné.
Il avait tellement hâte d'être enfin dehors qu'il avait envisagé de prendre le passage de la sorcière borne pour aller à Pré au lard. Au moins, il y serait déjà à cette heure-ci.
En effet, le hall d'entrée grouillaient d'élèves, attendant (impatiemment pour la plupart) de passer devant le concierge, qui prenait un malin plaisir à faire durer l'attente.
- Je trouve que tu as raison, dit Hermione. Elle paraissait aussi impatiente que lui de sortir.
- Tu as l'air bien pressée, lui fit-il remarquer.
- Je dois avouer que le magasin de Fred et Georges m'intrigue un peu... répondit-elle, honteuse.
Ron allait dire quelque chose quand Harry lui écrasa le pied, en lui faisant signe de ne pas en rajouter.
Une fois sortit dans le parc, l'humeur d'Harry grimpa un peu plus. Une journée de détente ne lui ferait pas de mal !
Prenant le chemin du village, Harry, Ron et Hermione resserrèrent les pans de leur capes. Un vent froid d'automne soufflait, faisant onduler l'herbe des champs alentour.
- Je me demande bien ce qu'ils ont prévus... murmura Ron, ses yeux brillant d'impatience.
- Sans doute des choses plus abracadabrantesques les unes que les autres... dit Hermione, un sourire aux lèvres.
Harry approuva et tout trois essayèrent de deviner ce qui les attendaient. En arrivant au village, ils n'étaient toujours pas d'accord. Leur discussion fut interrompue par un cri de Ron.
- Vous avez vu ça !
Ils levèrent la tête et en restèrent bouches bées.
Des dizaines et des dizaines d'affiches avaient été placardée dans tout Pré au lard, annonçant au public que le magasin des Weasley, Farces pour sorciers facétieux, ouvrait ses portes aujourd'hui même. Elles invitaient les promeneurs à venir essayer toutes sortes d'objets plus intrigants les uns que les autres.
- Ca leur ressemble bien, ça, dit Ron en parcourant du regard toutes les affiches, souriant fièrement.
- Plus tape à l'œil, tu meurs... dit une voix dans leur dos.
Ils se retournèrent et firent face à leur ennemi de toujours, Drago Malefoy.
Il se tenait bien droit devant eux, les bras croisés sur son torse, l'air plus hautain que jamais.
- Je me disais bien qu'ils n'iraient pas loin, ces deux là, mais je n'imaginais pas qu'ils tomberaient encore plus bas que ça... ricana-t-il. Ils ne savent faire que les bouffons...
Crable et Goyle éclatèrent de rie tandis qu'Hermione essayait de retenir Ron, qui voulait sauter sur Malefoy, par la taille.
- Ferme-là Malefoy ! rugit-il en lui montrant le poing.
- Alors Weasley, on défend ses pauvres frères ? demanda-t-il, sarcastique.
- Peut-être ne sont-ils pas aussi pauvres que tu ne le crois ! lança Harry.
- Oui, c'est vrai... Je me suis demandé comment ils ont fait pour acheter tout ce dont ils avaient besoin, et puis la réponse m'est apparut... Saint Potter...
- Je ne vois pas de quoi tu veux parler, Malefoy, dit-il, l'air détaché.
- Me crois-tu aussi stupide que ton ami rouquin ? dit celui-ci en montrant Ron d'un signe de tête. L'argent du tournoi des trois sorciers, tu le leur as donné, n'est-ce pas ? C'était très noble de ta part, Potter..
- Ce ne serait pas un Malefoy qui aurait fait ça, pas vrai ? cracha Hermione, qui commençait elle aussi à devenir aussi rouge que Ron.
- Sache, espèce de Sang de bourbe, que la famille Malefoy a toujours offert de généreuses contributions à des œuvres caritatives...
- Oui, tout ça pour ne pas perdre ses relations aux ministère... dit tranquillement Harry.
Il arrivait à garder un calme olympien devant le Serpentard, alors que celui-ci lui avait toujours mis les nerfs à vif. C'était fou comme depuis le mois de juin, les remarques de Malefoy ne le touchaient plus...
Celui-ci lui jeta un regard assassin mais ne se départit pas de son sourire narquois.
- On verra bien plus tard, Potter... Tu ne sais pas encore ce qui t'attends...
- Et toi tu vas bientôt le savoir si tu ne te tais pas tout de suite ! aboya Ron. Tu crois qu'on a peur de toi ou de ton Vold... VOLDEMORT ? !
Tous semblèrent stupéfaits. Même Ron. C'était la première fois qu'il prononçait son nom et il en paraissait le premier abasourdi.
Ce fut Hermione qui brisa la première le silence.
- Ron ! Bravo ! s'écria-t-elle en lui sautant au cou. Tu y est enfin arrivé ! Tu vois, ce n'est pas si difficile !
Oubliant complètement Malefoy, elle lui colla un baiser sonore sur la joue. Harry se tourna vers son ennemi.
- Et toi, Malefoy, tu n'arrive pas à dire le nom de ton maître ? Alors que Ron, Hermione et moi y arrivons ? Cela te fait trop peur, peut-être ?
Malefoy semblait très pale tout à coup. Sans rien ajouter, il fit signe à ses deux gorilles de le suivre et ils partirent aussi vite que leur dignité le permettait.
- Bien joué Ron ! s'écria Harry, admiratif. Tu as bouclé une fois pour toute la bouche de ce prétentieux !
Mais l'intéressé ne parlait plus, se contentant de rester immobile.
- Ron ? demanda Hermione un peu inquiète.
- Je... J'ai dit le nom... baltibula-t-il en regardant Hermione comme si c'était la première fois. Le nom interdit...
Il semblait dans un tel état de stupéfaction qu'Hermione décida de recourir aux grands moyens. Empoignant le rouquin par le col de sa veste, elle l'embrassa fougueusement. Harry se sentait un peu gêné, c'était la première fois qu'il les voyaient s'embrasser devant lui, mais se dit que de toute façon, ça n'allait pas être la dernière !
Après un certain temps, Hermione se retira et Harry vit que Ron paraissait enfin avoir retrouvé ses esprits, puisqu'il avait les oreilles d'un rouge vif. Il glissa un regard gêné à Harry, qui lui répondit par un sourire malicieux, se qui sembla le détendre.
Hermione, elle, avait l'air assez fière du résultat, puisqu'un petit sourire satisfait se dessinait sur son visage.
- Ca va mieux ? demanda-t-elle, sarcastique.
Harry qui se retenait à grand mal de rire, tourna les yeux pour ne pas voir le visage béat de Ron.
- Je crois que oui... Mais je me sens encore un peu faiblard, je voudrais encore un peu de ce remède miracle...
Hermione lui donna un coup dans l'épaule, toute rouge et Harry éclata de rire.
Voilà, si ça vous a plut, review please !!!!!
