Bonjour tout le monde !!!

Je sais, je sais, j'ai été très longue pour poster ce nouveau chapitre, je suis désolée, mais avec tout le travail que j'ai en ce moment à cause de mes études, je dois avouer que ça m'est un peu sorti de la tête !! Non pitié ne me frappez pas !!

Bon je passe directement aux réponses des reviews :

Elmire : merci pour ton compliment, et pour Cho, lol ça tombe moi non plus je l'aime pas trop celle-là, après ce qu'elle a fait à Harry !! Alors j'avoue, je lui ai fait un peu payé hé hé !!!

Spaz313 : mdr ton message !! lol tu trouve que je suis sadique ? Attends de voir la fin de ce chapitre alors !!!

Anywhere : lol tout à fait d'accord avec toi quant au sort que Cho doit avoir !!!

Selphie451 : revieweuse fidèle !! Je ne te fais pas attendre plus longtemps, la voilà la suite !!!

Benelie : lol et oui pour l'admiratrice secrète je vous ai envoyé sur une fausse piste !!

Et voilà maintenant je vous laisse lire la suite, bonne lecture et n'oubliez pas la petite review à la fin, SVP !!!!


Chapitre 19 : incident au cour de métamorphose

Quand il rentra dans la château, peu de temps après, il se sentit un peu honteux. Après tout, qu'avait donc fait Cho pour mériter qu'il l'ai accablé de reproches ? Et pourquoi lui avait-il dit ce qu'il avait sur le cœur, alors qu'il n'osait même pas en parler avec Ron ou Hermione ?

L'esprit embrouillé, il monta les marches qui menaient à la tour des griffondors, toujours caché sous sa cape d'invisibilité, et entendit alors des voix qui se dirigeaient vers lui.

Rapidement, il se plaqua contre le mur froid de l'escalier et attendit de voir qui est-ce qui allait tourner au prochain coin.

- Bien sûr que Dumbledore est malade ! Tu as remarqué, il était encore absent ce soir au banquet. Il se fait trop vieux pour ce poste, si tu veux mon avis, dit Drago Malefoy en apparaissant en haut de l'escalier sur lequel se trouvait Harry.

Il fut rattrapé par Pansy Parkinson qui buvait littéralement toutes ses paroles.

- Oui, je pense exactement la même chose, minauda-t-elle.

Harry eu tout juste le temps d'apercevoir le regard méprisant que Malefoy jeta à Pansy avant que celui-ci ne le cache derrière un sourire affable.

- J'aurais dû m'en douter, tu es si intelligente...

La jeune fille parut enchantée et Harry se retint de pouffer de rire. Il plaignait presque Malefoy.

- Bon, je pense que nous avons fini la tournée, dit-il en montrant son insigne de préfet. Quel dommage qu'il n'y ait personne dehors, enlever des points à Griffondor, par exemple, m'aurait mis de bien meilleure humeur...

Ils passèrent devant Harry, qui essaya de se faire le plus petit possible.

- Il y a quelque chose qui te tracasse, Drago ? demanda Pansy, d'un ton inquiet. C'est à cause de... Enfin, de Tu-sais-qui ?

- Oui, un peu, je m'inquiète de la situation à Azkaban, pour tout te dire. Mais tu n'as pas besoin d'en savoir plus, coupa-t-il.

- Ce n'est pas juste ! Tu ne veux jamais rien nous révéler de tes plans... se plaignit-elle

Malefoy éclata d'un rire sans joie, et il disparut derrière une porte, au deuxième étage, suivie de Pansy.

Harry resta quelques instant au même endroit, n'osant pas bouger de peur de faire revenir les deux serpentards. Alors comme ça Malefoy préparait vraiment quelque chose ? Et il s'inquiétait de la situation d'Azkaban ? Là où était retenu son père ? Mais de quoi pouvait-il bien parler ?

La tête pleine de questions, il remonta à la salle commune des griffondors, chuchota le mot de passe et le portrait de la grosse dame bascula pour le laisser passer.

Il y avait encore quelques élèves qui discutaient en chuchotant dans un coin, mais sinon la pièce était vide. Il passa devant eux en silence et remonta dans son dortoir.

Les quatre garçons dormaient profondément quand Harry enleva sa cape, ses vêtements et frigorifié, il enfila un pyjama et se glissa dans son lit. Il ôtait ses lunettes pour les poser sur sa table de chevet quand il entendit une voix lui demander :

- Alors, on a fait une belle ballade ?

Harry sursauta et se cogna la tête contre le montant du lit. Retenant un juron, il se tourna vers Ron, qui venait de s'asseoir sur son lit.

- Tu étais où ? lui demanda-t-il en fronçant les sourcils. Je me suis inquiété.

- Je.. Je suis sorti prendre l'air...

- Avec ta cape d'invisibilité ?

Il ne savait pas pourquoi, mais Harry n'avait pas envie de lui raconter sa rencontre avec Cho. Poussant un soupir, il lui dit ce qu'il s'était passé, oubliant volontairement de parler des reproches dont il avait accablé la jeune asiatique. Après tout, Ron était son meilleur ami...

Une fois son récit terminé, Ron posa sa main sur son épaule et dit :

- Harry, ta réaction avec Cho était normale. Comment a-t-elle put croire que c'était à cause d'elle que tu étais triste ! Non mais quelle gourgandine !

Harry sourit et Ron devint rouge quand il se rendit compte qu'il avait employé un des mots de sa mère.

- Oui, mais tu ne connais pas la meilleure... dit Harry. Et il lui raconta la conversation qu'il avait entendu entre Malefoy et Pansy Parkinson.

- Dumbledore malade ? Azkaban ? Un plan ? Mais qu'est-ce que Malefoy trafique encore ? demanda Ron, plus pour lui que pour Harry.

Mais celui-ci était bien incapable de répondre à ces questions. Questions que lui-même se posait.

XXxOxXX

Le lendemain matin, Harry se réveilla tôt. Il avait passé une très mauvaise nuit, hanté comme toujours de cauchemars qui incluaient un certain voile...

Alors que tout le monde dormait encore, il décida de s'habiller et descendit dans la salle commune, pour profiter des premières lueurs de l'aube.

Plongé dans se pensé, il n'entendit pas quelqu'un s'approchait de lui à pas de loup...

- Harry Potter Monsieur ?

Celui-ci sursauta et se retourna.

- Dobby ! s'exclama-t-il, surpris.

L'elfe de maison lui sourit timidement. Il portait une cravate orange sur son torse nu, un short de football, une chaussette rouge, une autre noire, et un chapeau melon était posé sur sa tête.

- Oui, c'est lui-même, Monsieur... Comment allez-vous ?

- Très bien Dobby, et toi ?

- Oh Dobby va très bien, Harry Potter. Il est très heureux de vous revoir, ajouta-t-il en souriant encore plus largement, se qui découvrit une rangée de dents pointues et jaunâtres.

Harry hocha la tête et s'assit dans un fauteuil proche, pour se mettre au niveau du visage de Dobby, qui se rapprocha de lui.

- Moi aussi je suis content de te revoir, Dobby. Et comment va Winky ? demanda-t-il, poli.

- Elle va un peu mieux, mais ce n'est pas encore ça, vous savez, Monsieur... Elle en est à trois bierreaubeurre par jour maintenant, lui chuchota Dobby en hochant sa grosse tête. La pauvre ne se rend toujours pas compte de la chance que c'est d'être un elfe libre !

Il marqua une pause, puis reprit, tout doucement :

- Harry Potter, Dobby est venu lui demander quelque chose...

- Je t'écoute.

- Est-ce que Miss Granger va encore mettre des chapeaux dans la salle commune, comme l'année dernière ? Dobby voudrait lui dire qu'il a déjà assez de vêtements comme ça, et qu'il la remercie. Les autres elfes de maisons ne sont pas contents des ruses de Miss Granger et ils disent que si elle n'arrête pas ils vont tous perdre leur emploi !

Harry se retint de rire et rassura Dobby. Il n'avait pas vu de vêtements fait main cette année.

L'elfe parut soulagé.

XXxOxXX

Quand Harry répéta à Ron ce que lui avait dit Dobby, une heure plus tard, celui-ci éclata de rire.

- Ca m'étonnerait qu'Hermione n'ait pas prévu quelque chose... dit Harry.

- Oh non, elle est trop occupé à préparer le...

Il s'arrêta soudain, et ses oreilles rougirent tout à coup.

- Le quoi ? demanda inutilement Harry.

- Non, rien, oublie ça, tu veux ? Tu vas bientôt le savoir de tout de façon et nous sommes tenus au secret, alors...

- Mais de quoi tu parle, Ron ? s'énerva Harry.

- Laisse tomber, je ne peux rien te dire... Alors, s'il te plaît, ne me pose pas de questions ! Et ne dis surtout pas à Hermione que j'ai laissé échapper quoi que ce soit... supplia-t-il. Sinon, je suis mort...

Harry remarqua le ton angoissé de son ami et préféra se taire. Décidément, c'était la saison des secrets !

XXxOxXX

- Par la barbe de Merlin, qu'est-ce que c'est qui se passe ici ?

Ron et Harry sursautèrent et laissèrent tomber les fausses baguettes magiques des jumeaux Weasley par terre. Le professeur Mac Gonagall leur jeta un regard sévère.

- Quand Mr Weasley et Mr Potter voudront bien arrêter de faire les imbéciles, nous pourrions peut-être continuer le cour., lança-t-elle sèchement.

Embarrassés, les deux amis récupérèrent les jouets et les fourrèrent dans leur sac sous le regard de toute la classe, tandis que devant eux Hermione poussait un soupir découragé. Le cour de métamorphoses venait à peine de commencer et ils s'amusaient déjà !

- Bien, comme je le disais avant d'être interrompue, dit Mac Gonagall en jetant à Ron et à Harry un regard appuyé, nous allons étudier quelque chose de beaucoup plus complexes que tout ce que vous avez fait précédemment. Nous allons étudier cette année les métamorphoses humaines...

Cette déclaration fut suivie de nombreux murmures enthousiasmes, mais Mac Gonagall réclama le silence.

- Allons, allons, on peu de calme, s'il vous plaît... Si vous réagissez comme des enfants de dix ans, je pourrais peut-être bien changer d'avis... les menaça-t-elle. Vous devez déjà savoir que l'art des métamorphoses humaines est un art très difficile et très complexe. Je vous demande donc un calme et une concentration absolue.

Un silence quasi religieux prit place dans la classe.

- Y a-t-il un volontaire pour servir d'exemple ? demanda-t-elle en scrutant la classe des yeux, derrière ses lunettes rectangulaires. Non ? Très bien, alors Mr Thomas, voulez-vous venir ici s'il vous plaît ?

Dean se leva de sa chaise, pas très convaincu, et Harry put voir qu'il n'était pas très à l'aise non plus. Il échangea un regard inquiet avec Seamus puis se dirigea vers l'estrade du tableau. Il arriva devant le professeur Mac Gonagall aussi pale qu'un fantôme.

- Tendez votre bras, Mr Thomas, ordonna le professeur Mac Gonagall.

De moins en moins rassuré, Dean tendit donc son bras droit vers elle. Elle leva sa baguette magique, fit un mouvement compliqué du poignet et s'exclama :

- Morphoserpent !

Il y eut alors une détonation sourde et un nuage de fumée, derrière lequel disparurent Mac Gonagall et Dean.

Tous les élèves sursautèrent et certains se levèrent même, pour voir mieux voir ce qui s'était passé. Enfin quand la fumée se dispersa, Harry put voir le résultat du sortilège du professeur Mac Gonagall, et étouffa un cri de dégoût.

A la place du bras droit de Dean se trouvait un horrible serpent vert, qui se redressa soudainement et darda sa langue sur lui. Horrifié par la créature qui faisait maintenant partit de lui, Dean poussa un cri et secoua son épaule, ce qui eut pour effet d'énerver encore plus le serpent, qui tourna sa grosse tête vers lui.

Suivant son instinct, Harry se précipita sur l'estrade.

- Laisse-le tranquille ! cria-t-il au serpent. Mais un sifflement rauque sortit de sa bouche à la place.

Le reptile sembla se calmer, et retomba mollement le long du flan de Dean, qui regardait toujours la bête avec répulsion.

- C'est bien, maintenant reste calme, ordonna-t-il, et le serpent ne bougea plus, sifflant quand même une dernière fois.

Rassuré, Harry sourit à Dean pour l'informer qu'il n'y avait plus de danger, et il remarqua que le garçon le regardait bizarrement. D'ailleurs, toute la classe avait les yeux tournés vers lui, et plus personne ne parlait. Tous étaient stupéfaits, et Harry vit Ron et Hermione échangeaient un regard surpris.

- Finite incantatem ! marmonna Mac Gonagall, qui se trouvait derrière Harry.

Le serpent disparut alors, tandis qu'apparaissait le bras de Dean à la place. Celui-ci parut soulagé, et retourna presque en courant à coté de Seamus. Mortifié, Harry en fit de même et alla s'asseoir près de Ron, qui lui jetait des coups d'œils inquiets.

- Ce n'est pas exactement ce que j'espérais... dit au bout d'un certain temps le professeur Mac Gonagall.

Elle prit place derrière son fauteuil, et planta ses yeux dans ceux d'Harry.

- Mr Potter, croyez-vous vraiment que j'aurais jetais ce sort s'il était dangereux pour la santé de Mr Thomas ? demanda-t-elle.

Celui-ci sentait tous les regards pesaient sur lui, mais il soutint celui de Mac Gonagall.

- Eh bien heu... Oui, avoua-t-il, sentant ses joues devenir rouges. Je n'ai pas vraiment réfléchi...

Il s'attendait à entendre les rires sarcastiques des autres élèves mais non, personne ne dit mot.

- Ah oui ? dit Mac Gonagall en haussant un sourcil. Votre don de fourchelangue m'étonnera toujours, Mr Potter. Qu'avez-vous dit à ce serpent ?

- Je lui ai dit de laisser tranquille Dean et de rester calme, répondit Harry d'une voix forte.

Il commençait à être agacé de toutes ces craintes qu'éprouver les autres envers lui. Après plus de cinq années passées dans la même classe, ne savaient-ils donc toujours pas qu'il n'était pas méchant ?

- Je vous crois,... dit alors Mac Gonagall, au plus grand étonnement d'Harry.

Dean se leva.

- Professeur, je voudrais seulement dire que je suis persuadé qu'Harry a bien dit au serpent ce qu'il vous a raconté, annonça-t-il en jetant un regard complice à Harry.

Les autres approuvèrent et prirent sa défense.

- Vous avez vu comme a réagit le serpent, c'est évident !

- Il s'est calmé d'un coup !

- Et Dean n'a pas été attaqué !

Les protestations fusèrent de toutes parts, chacune mettant Harry plus heureux qu'il ne l'était déjà. Ils le croyaient !

- Silence ! tonna Mac Gonagall en se levant.

Tout le monde se tut et leur professeur leur jeta un regard sévère.

- Croyez-vous sérieusement que j'allais pénaliser Mr Potter ? J'ai des yeux, tout comme vous, et j'ai moi aussi vu ce qu'il s'est passé avec le serpent ! dit-elle, offusquée. Alors maintenant, calmez-vous tout de suite, où je vous enlève à chacun dix points pour vous en être pris à moi !

Un silence gêné plana dans la classe. Mac Gonagall rajusta ses lunettes, qui étaient un peu tombées pendant qu'elle criait et se rassit.

- Je préfère ça, dit-elle en parcourant du regard la classe. Si tous les cours de métamorphoses humaines se déroulent comme ça, nous ne sommes pas sortis de l'antre du dragon ! ajouta-t-elle, moqueuse.

Elle leva sa baguette magique vers le tableau et aussitôt des inscriptions apparurent.

- Assez de travaux pratiques pour aujourd'hui. Recopiez ce qui est au tableau, ordonna-t-elle. Vous aurez à l'apprendre pour mercredi, interrogation écrite.

Ils passèrent donc le reste du cour à écrire le nom des plus célèbres sorciers capables de métamorphoses humaines spectaculaires.

Alors qu'il sortait de la classe, Harry voulut remercier Dean d'avoir prit sa défense. Il se dirigea droit vers lui.

- Je voulais simplement te dire merci, dit-il en arrivant à sa hauteur.

- Ce n'est rien, et puis moi aussi je voudrais te remercier ! Le serpent s'est calmé grâce à toi ! répliqua-t-il en rougissant. On ne sait jamais ce qu'il aurait put faire, même avec Mac Gonagall à coté...

Harry hocha la tête et sourit. Derrière lui, Seamus arrivait.

- T'inquiète pas Harry, si Mac Gonagall s'en prend encore à toi, on sera là, annonça-t-il en lui donnant une tape dans le dos.

- Mais le professeur Mac Gonagall ne s'en ait pas pris à Harry, protesta Hermione. Elle lui a juste...

La fin de sa phrase fut étouffée par une quinte de toux particulièrement bruyante de Ron.

XXxOxXX

Le soir même, alors qu'ils venaient de finir leurs devoirs pour le lendemain, Harry, Ron et Hermione descendirent dans la grande salle prendre leur dîner. Celle-ci était bondée, beaucoup plus que d'habitude. Harry le fit remarquer aux deux autres, qui échangèrent un regard mais ne dirent rien. Ils s'assirent donc à leur place habituelles et commencèrent à manger. Au fur et à mesure qu'il mangeait, Harry remarqua qu'il y avait encore plus d'élèves qu'à son arrivée. Il y en avait qui arrivaient comme eux pour manger, mais aucun qui repartaient. Après avoir terminé leur repas, ils restaient bien gentiment à la leur place, et bavardaient gaiement.

- Pourquoi personne ne sort ? demanda-t-il, étonné.

- C'est un ordre de Dumbledore, dit seulement Hermione en fuyant son regard. Il va faire une déclaration importante, il attend seulement que tout le monde soit là.

- Mais qu'est-ce que c'est ?

- Peut pas dire.. marmonna Ron en attaquant son troisième plat de haricots. Mais je pense que tu vas pas tarder à le savoir, ajouta-t-il en montrant le directeur de sa fourchette.

Et effectivement, Dumbledore se leva de sa chaise et les conversations s'arrêtèrent d'un coup. Tous se tournèrent vers lui, avides de savoir de quoi le vieil homme allait leur parler.