Je sais, je sais, je suis en retard pour ce chapitre, vraiment désolée !!!

J'ai eut un travail pas possible, les contrôles qui s'enchaînaient, ce qui fait que j'ai étais très prise durant ces deux dernières semaines, et que je vous ai un peu oublié !!

En tout cas je tiens à remercier JS/RH.Spirit, Elmire, virg05, danielblack pour leur review, ça m'a fait super plaisir !! D'ailleurs je trouve que je vous remercie pas assez pour ça, c'est grâce à vous que je continue à poster mon histoire, sinon ya longtemps que j'aurais abandonné, croyez-moi !

Bon, j'arrête de blablater, et vous mets pas plus tard que immédiatement la suite !! Oubliez pas la petite review à la fin, même si vous avez pas aimé, pour que je sache ce qui ne va pas !


Chapitre 25 : Rencontre matinale et discussion entres hommes

Tout en montant les escaliers qui menaient à la tour où se trouvait la volière, Harry préparait mentalement ce qu'il allait dire à Ginny ce soir. Il voulait être franc avec elle, lui dire que même s'il l'aimait beaucoup il ne la considérait que comme une petite sœur…

Mais est-ce bien vrai ?

Depuis quelques temps, Harry ressentait de drôles d'émotions en présence de la jeune fille. De drôles d'émotions qui lui rappelait celles qu'il avait quand il était avec Cho…

Et c'était justement ça qu'il ne voulait pas voir se reproduire. Il ne voulait plus jamais ressentir les émotions que Cho Chang lui avait donné. C'était un peu les mêmes que celles qu'il avait ressenti en apprenant la mort de Sirius: la perte d'un être cher. Bien sûr, la mort de Sirius était beaucoup plus importante que son histoire passagère avec Cho, mais il n'empêchait pas qu'il ne voulait plus revivre ça…

Plongé dans ses pensées, il ne s'aperçut même pas qu'il venait d'entrer dans la volière, et fut tiré de ses rêves par le huhulement d'une chouette effraie quand il passa devant. Sursautant, il regarda autour de lui et ne mit pas longtemps pour retrouver Hedwige, qui dormait un peu plus loin.

Il se dirigeait donc vers celle-ci lorsqu'il remarqua la présence d'une personne dans la pièce.

- Potter ! s'exclama Malefoy en se retournant d'un coup.

Harry vit qu'il cachait quelque chose dans son dos, mais il n'eut pas le temps de voir de quoi il s'agissait car Malefoy le fourra dans la poche de sa robe.

- Alors, Malefoy, on prépare un mauvais coup ? demanda Harry, sarcastique.

- Je peux te retourner la question, Potter ? Qu'est-ce que tu fiche ici ? D'autant plus que je ne vois pas de lettre à envoyer dans tes mains…

- Je suis simplement venu voir ma chouette, répliqua Harry, sur la défensive.

- Tiens, tiens, voyez-vous ça… Saint Potter, l'ami des animaux !

- Je pensais que c'était plutôt toi, l'ami des animaux, puisque tu as toujours tes deux gorilles avec toi… lança Harry. D'ailleurs, où sont-ils ? Tu dois te sentir sans défense…

Malefoy lui jeta un regard noir et s'avança vers lui, menaçant.

- Si j'étais à ta place, Potter, je ferais attention à ce que je dis…

- C'est une menace ?

- Simplement un avertissement… Ca serait dommage qu'il t'arrive la même chose qu'à ton parrain…

Il lui sourit, narquois, et Harry sentit une haine profonde montait en lui. Il savait tout ! Sans doute tenait-il ces informations de son père, qui était présent ce jour-là…

Serrant les poings, il s'avança vers une des grandes ouvertures de la volière et contempla le parc. Il aperçut Hagrid, qui sortait de sa cabane, et compagnie de Crockdur, et le suivit des yeux alors qu'il traversait le parc pour finalement entrer dans la château. Mais, n'ayant pas entendu de bruits indiquant la sortie de Malefoy, il se retourna enfin et vit que celui-ci n'avait toujours pas bougé, et continuait de le fixait.

- Qu'est-ce que tu veux ? demanda Harry, agacé.

- Une question, Potter, et après je te ficherai la paix…

- Vas-y, pose la et lâche-moi.

- C'est vrai, ce qu'on raconte ?

Harry attendit la suite, qui ne venait pas, et poussa alors un soupir.

- J'ai pas toute la journée, Malefoy !

- Saint Potter serait-il à cours de patience ? lança-t-il, sournois. Il paraîtrait pourtant que tu es un être exceptionnel… Je me demandais aussi pourquoi Dumbledore t'aimais tellement…

- De quoi tu parles ? demanda Harry.

- Tu n'es pas au courant, Potter ? Tu ne sais même pas ce que le vieux directeur te cache ?

- C'est quoi encore ce délire ? demanda Harry, méfiant.

Malefoy s'esclaffa, d'un rire moqueur, et reprit:

- Si tu voyais ta tête, Potter ! Et ce n'est pas un délire, j'ai entendu une conversation entre Mac Gonagall et Dumbledore, alors que je me promenais bien gentiment dans les couloirs, comme me l'indique mon rôle de préfet. Elle lui demandait quand il t'avouerai enfin la vérité, mais Dumbledore n'a put voulu répondre. Elle lui a alors dit qu'il fallait que tu sache tes origines, et il n'a pas répondu, encore une fois.

Harry écoutait son ennemi, silencieux. Il avait du mal à le croire, mais quel intérêt avait Malefoy à lui dire ça ?

- Et alors la vieille s'est énervée, mais je n'ai pas put entendre la suite car ils étaient trop loin.

- C'est tout ?

- Ouais, mais la question est de savoir ce que Dumbledore te cache, et pourquoi il ne veut pas te le dire… annonça Malefoy, en laissant sa phrase en suspends, une lueur étincelante dans ses yeux pales.

Harry lança un regard glacial à celui-ci. Il ne savait pas si c'était encore un de ses pièges, mais il savait qu'il ne devait pas montrer ses émotions devant lui, et encore moins lui faire confiance ! Malefoy restait Malefoy, son pire ennemi. Il ne devait pas l'oublier, c'est pourquoi il lança sèchement :

- Je pense que ça ne te regarde pas, et que Dumbledore a ses raisons pour cacher des choses… Maintenant, si tu veux bien m'excuser, je voudrais descendre à la grande salle, dit-il en s'avançant vers la sorite, tandis que Malefoy bloquait la porte.

Quand Harry passa devant lui, il l'entendit murmurer :

- Lupin…

Mais lorsqu'il se retourna, Malefoy était déjà parti à la recherche d'un hibou, pour envoyer son colis mystérieux…

XxxOxxX

- Harry !

Celui-ci marchait d'un pas vif vers la grande salle, plongé dans ses pensées, quand on l'interpella. Il se retourna et vit Ron qui arrivait en courant, pour le rattraper.

- Ca doit bien faire une demi-heure que je te cherche ! annonça-t-il, à bout de souffle.

- Tu voulais me voir ? demanda Harry, surpris.

Il vit Ron hocher la tête, les oreilles rougissantes.

- C'est à propos de ma sœur….

Harry sentit une crame d'estomac lui nouait le ventre mais se força à rester impassible.

- Je pense qu'on serait mieux dans un autre endroit pour en parler… marmonna Ron en jetant un regard soupçonneux à une troisième année de Poufsouffle qui passait devant eux.

- D'accord.

Harry suivit donc Ron jusqu'au quatrième étage, et fut surpris quand celui-ci s'arrêta devant une tapisserie qui représentait un chasseur accroupi derrière un buisson, son chien à ses côtés. Mais il fut encore plus étonné quand ce dernier tourna la tête vers eux et qu'il demanda d'une voix caverneuse :

- Le mot de passe ?

- Jus de citrouille, dit Ron, et aussitôt la tapisserie s'enroula sur elle-même pour laisser apparaître un énorme trou dans le mur. Ron le franchit, suivit d'Harry.

Ils se trouvaient maintenant dans un pièce qui ressemblait étrangement à la salle commune des griffondors. Il y avait des fauteuils moelleux, des canapés et une énorme cheminée installée au fond, où un feu réconfortant brûlait.

- On a de la chance, c'est encore tôt il n'y a personne… dit Ron en s'asseyant dans un des fauteuils.

- Ron, où sommes nous ? demanda Harry en regardant autour de lui avec étonnement.

- Ca me semble pourtant évident, Harry ! s'exclama Ron en souriant. Bienvenue dans la salle commune des préfets ! lança-t-il en ouvrant les bras, montrant d'un vaste geste le décor qui les entourait.

- La salle commune des préfets ? répéta Harry en s'asseyant à son tour dans un fauteuil, en face de son ami.

- C'est là qu'on vient des fois avec Hermione quand on doit parler avec les autres à propos du bal…

- Et c'est aussi là que vous venez pour être un peu tranquille tous les deux… dit Harry, amusé.

Ron devint aussitôt rouge pivoine mais cacha son trouble très vite.

- On a arrêté le jour où Malefoy est arrivé quand on s'embrassait… Si tu aurais vu sa tête !

Harry éclata de rire, imaginant très bien le Serpentard. Mais il se souvint presque aussi vite de sa rencontre avec ce dernier un peu plus tôt et cessa de rire.

- De quoi voulais-tu me parler ? demanda-t-il en changeant de sujet.

- C'est un peu difficile à dire, Harry… C'est de Ginny en fait que je voulais te parler…

Ron vit qu'Harry se contractait un peu à l'évocation de sa sœur mais fit comme si de rien n'était. Même si c'était difficile pour lui, et plutôt gênant, il se devait d'en parler.

- Voilà heu… commença-t-il, maladroit. Je sais que tu vas au bal avec elle et je voulais te demander un truc…

Il déglutit douloureusement et affronta le regard surpris de son meilleur ami. Hermione et ses idées farfelues !

- C'est assez embêtant pour moi de te dire ça mais… Est-ce que tu peux éviter de la blesser ?

Il vit les yeux d'Harry s'agrandirent de surprise et d'incompréhension, et s'empressa d'ajouter :

- Tu comprends, je suis son grand frère, je dois la protéger.. C'est pas que je crois que tu vas la faire souffrir ! Non ! Je ne le pense pas du tout ! Mais tu sais comme elle est.. Ca doit bien faire quatre ans qu'elle ne nous parle que de toi, alors… On ne sait jamais.. Les filles s'inventent des histoires et après elles sont forcément déçus…

- Tu en sais des choses dis-moi sur les filles ! lança Harry en souriant.

- C'est l'influence d'Hermione, je crois que je reste trop souvent avec elle, répondit Ron avec humour.

Il y eut un silence pendant lequel Harry se leva. Il se plaça devant un des fenêtres, et contempla le parc, pensif. Ron fut surpris de cette réaction, et attendit qu'Harry veuille bien lui dire ce qui le tracassait.

De son coté, ce dernier trouvait que la situation avait un drôle de goût; un goût plutôt ironique même…

Comment ne pas faire souffrir Ginny alors qu'il voulait lui dire de ne pas s'attacher trop à lui ? Qu'il n'avait rien à offrir de plus que sa simple personne, et la malédiction qui semblait le suivre partout ? Qu'il ne voulait pas qu'elle aussi soit déçue par son attitude et qu'il était bien incapable d'aimer à nouveau ?

Dans cette situation, comment donc promettre à Ron qu'il ne la fera pas souffrir alors que c'était, en définitive, ce qu'il comptait faire ?

Il était coincé.

- Harry ? demanda timidement Ron, dans son dos. Est-ce que ça va ?

- J'essayerai, Ron, répondit-il. De ne pas rendre Ginny triste, même si je compte lui avouer certaines choses…

- Je le sais bien, c'est pour ça que je voulais te parler.

Surpris, Harry se retourna et vit que Ron s'était levé de son fauteuil pour se diriger maintenant vers lui.

- Tu sais que je vais dire à Ginny que je ne veux pas d'une.. enfin sortir avec elle ? dit Harry en ouvrant grand les yeux, abasourdi.

- Bien sûr.

- Mais comment ?

- C'est pourtant évident… répondit Ron en se plaçant en face, appuyé contre le bord d'une table, étendant ses grandes jambes devant lui.

Il croisa les bras sur sa poitrine et expliqua :

- Premièrement, voyant ta tête, il y a des signes qui ne trompent pas.

Harry eut un pauvre sourire.

- Deuxièmement, avec tout ce que tu m'a raconté à propos de Cho, et surtout à cause de la mort de Sirius, je comprends très bien que tu n'ai plus envie d'avoir de relations sérieuses et troisièmement, à chaque fois que tu vois Ginny, tu es triste, même si tu arrive très bien à le cacher. Je te connais, Harry, je sais comment tu fonctionnes. Il faut toujours que tu te punisse tout seul, alors que la plupart du temps le mal ne vient pas de toi… J'ai raison, n'est-ce pas ?

Harry resta muet, devant bien d'admettre qu'en quelque sorte, Ron avait vu juste. Mais ce n'était pas si simple ! Personne ne pouvait comprendre ce qu'il ressentait, personne n'avait vu toutes les personnes qu'il aimait mourir devant ses yeux, mourir à cause de lui ! Ses parents, Diggory, et maintenant Sirius… Pouvait-il se permettre d'ouvrir encore son cœur ?

- Réfléchis bien à ce que j'ai dit, Harry.. S'il te plaît.. Et sache que Ginny, elle n'est pas comme Cho…

Harry hocha la tête, et regarda par la fenêtre, dehors. Tout était calme, désert à cette heure matinale. Tout paraissait endormi…

- Au fait, j'ai écrit aux jumeaux pour l'œil voitou, et ils m'ont répondu, annonça Ron. D'après eux, c'est quelqu'un qui a trafiqué l'appareil… Ils étaient furieux dans leur lettre, car apparemment ils avaient pris des précautions pour que ce genre de choses n'arrivent pas…

- Mais qu'est-ce que ça fait si le nom ne s'affiche pas ? demanda Harry, pour se sortir de la tête une certaine rouquine.

- Il paraîtrait que si le nom de l'expéditeur ne s'affiche pas, le contenu de l'enregistrement est gardé. En clair, ça veut dire que la personne qui t'a envoyé cet œil voitou a put ensuite visionner ta journée entière, grâce à un sortilège.

- Mais ça veut dire qu'il va entendre la conversation que j'ai surprise entre Rogue et Lupin ! Et la notre aussi, celle où on parlait de l'ordre ! s'écria Harry, horrifié.

- J'en ai bien peur… marmonna Ron. Si ce n'est pas déjà fait, d'ailleurs…

Harry était furieux contre lui-même. Quelle idée il avait eut de vouloir espionner ses professeurs ! Maintenant, cela lui coûtait très cher.

- Tu crois qu'il faut aller le dire à Lupin et à Rogue ? demanda-t-il.

- Pour avoir encore plus d'ennuis ? ! Surtout pas ! Je crois plutôt qu'il faut découvrir qui t'a envoyé ça…

- Si c'est une simple admiratrice - Harry rougit et Ron le remarqua – on ne cour pas de grands risques.. Mais si c'est Malefoy, ou quelqu'un dans ce genre là, on est morts !

Harry approuva, et espéra de tout son cœur que ce n'était qu'une blague. Mais aussitôt un doute affreux le tarauda.

- Ron, tes frères ont dit à quel sort il fallait recourir pour pouvoir détourner l'œil voitou ?

- Non, ils ont simplement écrit que c'était sûrement quelqu'un de très doué, car c'est un sort complexe.

L'intuition d'Harry sembla se confirmer, et Ron comprit tout à coup.

- Tu soupçonne quelqu'un d'autre qu'un élèves ? demanda-t-il, effaré.

- Peut-être bien…

Le rouquin ouvrait et fermait la bouche, comme s'il voulait dire quelque chose mais qu'il ne pouvait pas.

- C'est possible, après tout… marmonna-t-il enfin.

A ce moment là, ils virent la tapisserie qui cachait l'entrée se relever. Quelqu'un arrivait !

- On va te voir, Harry ! s'écria Ron, affolé.

Celui-ci regretta immédiatement de ne pas avoir sa cape d'invisibilité sous la main. Instinctivement, il plongea derrière un fauteuil, et pria pour qu'on ne le voie pas.

- Ron ? Qu'est-ce que tu fais ici ? demanda une voix familière qu'Harry reconnut entre mille.

- Hermione ! s'exclama Ron, soulagé. C'est toi !

- Oui, c'est bien moi, pourquoi ? Tu attendais de la visite ? demanda-t-elle, surprise.

- Non, j'en ai déjà, répondit Ron en faisant signe à Harry de se relever.

Celui-ci s'exécuta et observa avec appréhension la réaction d'Hermione. Cette dernière retint une exclamation de surprise et mis la main devant sa bouche, choquée.

- Harry ! Qu'est-ce que tu fiche ici ?

Il n'eut même pas le temps de répondre qu'elle se dirigeait déjà vers Ron, furieuse.

- Ron ! gronda-t-elle. C'est contre le règlement ! Tu sais très bien que tu n'avais pas le droit de l'amener ici !

Hermione était dans un rage folle. Il se moquait encore une fois des règles et faisait ce qui lui chantait, comme toujours ! Ce garçon était vraiment insupportable !

Elle s'arrêta à quelques centimètre seulement de son visage, croisa ses bras sur sa poitrine et le fixa, attendant une réponse.

- Mais 'Mione, il n'y a personne pour l'instant, et j'avais besoin de parler à Harry de quelque chose, se contenta-t-il se baltibuler.

Cette réponse ne plut pas à Hermione, qui redoubla de colère.

- Tu avais besoin de parler à Harry ? répéta-t-elle, étrangement calme. Et c'était si important que tu t'es dit qu'il fallait absolument que tu l'amène ici, au lieu d'aller dehors par exemple ?

Il fait très froid dehors… Il a neigé la semaine dernière… maronna Ron, les oreilles écarlates.

Hermione éclata de rire. C'était vraiment la meilleure !

Et tu trouve que c'est mieux de l'amener dans notre salle commune ? Ron !

Laisse-moi t'expliquer, Hermione, pourquoi je l'ai fait venir ici, et après tu auras le droit de me crier dessus, supplia Ron.

Hermione ne dit rien, essayant de cacher son intérêt. Elle avait vraiment hâte de savoir ce que son petit ami allait lui dire !

Harry retint sa respiration, dévisageant Ron. Il n'allait tout de même pas dire à Hermione qu'il comptait briser le cœur de Ginny ! Il savait qu'Hermione considérait la rouquine comme sa meilleure amie, et imaginait très bien sa colère quand elle l'apprendrait !

- C'est à propos de l'œil voitou qu'Harry a reçu, la semaine dernière….

Harry vit le visage d'Hermione se détendre un peu, mais elle fixait Ron d'un air aussi furieux qu'avant.

Oui, et alors ? demanda-t-elle, impatiente. Tu as du nouveau ?

Ron lui raconta alors ce que Fred et Georges lui avaient dit, et les conclusions qu'ils en avaient tirés, lui et Harry.

Il vit Hermione se radoucir, pour finalement esquisser un sourire contrit.

- Désolé, je ne voulais pas autant m'emporter… Le problème d'Harry est beaucoup plus important que le règlement… Mais je maintiens que tu n'aurais pas du l'amener ici quand même!

Ron se contenta d'hocher la tête, soulagé qu'Hermione se soit finalement calmée.

- Je pense qu'il vaudrait mieux que je sorte d'ici, dit alors Harry. Et puis, on a un bal à préparer, ajouta-t-il, faussement enjoué.

Il vit Hermione sourire de toutes ses dents, mais perçut également le regard inquisiteur de Ron.