Le 29 juillet 770 à 13h08

Je crois réellement que je suis en train de perdre la tête. Ces fameux rêves que j'avais évoqué la dernière fois me paraissent plus vrais que nature, en effet je me revois dans une région polaire avec C-18, nous étions en possession des Dragon Balls et nous nous apprêtions à contacter Shenron. Je me rappelle également que nous nous trouvions dans un drôle de laboratoire qui ne m'est pas inconnu d'ailleurs, seulement je n'arrive pas à me souvenir si j'y suis déjà venu, un étrange corps avait été déposé dans une sorte de capsule qui produisait un intense air glacé afin de le préserver en bon état. Je me souviens aussi et c'est ce qui m'intrigue le plus, je portais cette fameuse veste polaire que C-18 avait acheté à mon insu et qu'elle voulait absolument que je conserve. Je ne sais vraiment pas ce qui m'arrive, je ne parviens pas à déceler la part de réalité et de rêve, serais-je en train de devenir fou ?

Le 30 juillet 770 à 19h25

Aujourd'hui encore, quelque chose d'étrange s'est produit et tout porte à croire que mes rêves sont bel et biens réels et cela m'inquiète. J'étais en pleine méditation dans les airs pour mon entraînement quand C-18 m'y a rejoint ce qui m'a troublé car en temps normal elle aurait insisté pour que ça soit moi qui me déplace et non elle ; je pense qu'elle voulait me parler à l'abri des oreilles indiscrètes, car Tortue Géniale faisait sa sieste et même s'il n'en a pas l'air il ne dort toujours que d'un seul œil. Elle s'est approchée de moi et m'a chuchoté dans le creux de l'oreille « nous y retournons ce soir ». Je ne comprenais pas du tout de quoi elle parlait, lorsque que je m'apprêtais à l'interroger sur la signification de cette mystérieuse phrase, elle avait déjà disparu. J'ai maintenant la quasi certitude qu'il se passe des choses étranges autour de nous, mais quoi ? C'est ce que j'ai la ferme intention de découvrir.

Au Palais Céleste…

Mister Popo : Ne pleurez pas la mort de Piccolo, Dendé. Je suis sûr que tout va bientôt s'arranger puisque qu'il ne vous ont pas tués. Les Dragon Balls fonctionneront de nouveau dans un an, après le vœu de Krilin…

Dend : Comment peux-tu en être aussi sûr ! Qui te dit qu'après avoir invoqué le dragon, il en restera l ? Qui te dit qu'il ne va pas revenir, maintenant que son vœu va bientôt être exauc ?

Dendé s'était agenouillé devant le corps transpercé de Piccolo. Il pleurait depuis quelques minutes maintenant, essayant par tous les moyens de le ressusciter grâce à sa magie. Mais Piccolo avait succombé à ses blessures depuis longtemps. Courageux, Dendé parvient à contrôler ses émotions, il se releva avec l'appui de son dévoué serviteur.

Mister Popo : Vous croyez que ça va aller ?

Dend : ça s'est passé si vite… Je ne sais plus où j'en suis… Ce dont je suis sûr, c'est que ce n'était pas Krilin… Je l'ai vu à son regard, ce n'était pas lui ! Il devait être contrôlé ou possédé… Le vrai Krilin n'aurait jamais fait ça ! C'est quelqu'un de si gentil…

À la Capsule Corporation...

Après avoir passé quelques heures, inconscient, Végéta était revenu à lui, il avait découvert sa maison encerclée par les flammes. Les pompiers de la ville étaient là, essayant par tous les moyens de maîtriser les flammes, une dizaine de casernes s'étaient déplacées. Végéta s'était dirigé vers les hommes en rouge, espérant obtenir des renseignements sur les personnes qui vivaient à la Capsule Corporation.

Végéta : Hé toi, le gars en rouge ! Oui toi !

Le pompier : Oui ? Connaissez-vous un proche de la famille Brif ?

Végéta : Je fais partie de cette famille, imbécile ! Où sont Bulma et son fils ?

Le pompier : …

Végéta : Où est bulma ?!

Le pompier : Le petit est vivant, mais les autres…

Sur cette triste nouvelle, Végéta était au bord de l'explosion, les flammes crépitaient autour de lui ce qui attisa sa fureur. Végéta pris le pompier par le col, le souleva et lui dicta un ordre.

Végéta : Garde le petit jusqu'à ce que je revienne, c'est compris ?!

Végéta s'envola sous les yeux ébahis du pompier. Il accéléra sa danse et se jura de tuer le trouble fête qui avait eu l'audace de lever la main sur sa personne princière. Et même s'il avait du mal à accepter l'affection qu'il portait pour elle : il ne pourrait jamais se faire à l'idée que Bulma était morte.

Retour au Palais Céleste.

Dend : Popo, aide-moi à porter le corps de Piccolo à l'intérieur.

Mister Popo : Bien !

Lorsqu'il s'était accroupi pour porter le corps mort de Piccolo, Dendé avait soudainement relevé la tête. Il accourut près du vide, afin de pouvoir vérifier ses impressions.

Dend : Ah ! Popo ! Tu le sens ?

Mister Popo : Sentir quoi ?

Dend : Cette aura… Ce n'est pas possible… Il devrait être mort !

Mister Popo : Mais…Qui ?

Dend : Sangoku !

Sangoku avait fait son apparition, flottant dans les airs, devant nos deux amis effarés par sa présence. Sangoku salua de la main, heureux de la surprise qu'il avait provoqué. Mais il retrouva tout de suite son sérieux après avoir aperçu à l'arrière plan le corps inerte de son compagnon Piccolo.

Sangoku : Piccolo est mort par sa folie ?

Dend : Oui…

Après un moment sans dire le moindre mot, Dendé reprit la parole afin de casser ce silence oppressant.

Dend : Mais comment se fait-il que tu sois ici ? Tu n'es pas revenu à la vie puisque tu portes une auréole. Qui t'a prévenu ? Kaïo ? Emna ?

Dans une maison perdue dans la campagne…

Sangohan : Maman, j'ai un mauvais pressentiment…

Aujourd'hui et comme tous les jours, Sangohan travaillait comme sa mère le lui avait conseillé. Une chaleur insupportable régnait dans sa chambre et Chichi avait alors apporter une boisson afin de le récompenser de son travail malgré ce soleil accablant.

Chichi : Que dis-tu ? Un pressentiment ?

Sangohan : Je ressens des auras malfaisantes depuis tout à l'heure dont une qui m'est très familière…

Chichi : Aura ? Tu sais bien que je ne comprends pas ce genre de langage !

Sangohan : Pardon, mais depuis deux jours maintenant, je ressens de fortes vibrations qui me font penser que…

Chichi : Penser quoi ? Je suis ta mère, tu peux tout me dire Sangohan !

Sangohan : Non, rien ! Je débloque, ça doit être la chaleur…

Mais pendant ce temps au-dessus de la mer, au Sud l'île Papaye…

Végéta volait sans trop savoir où aller exactement. En perdant son sang-froid, il avait besoin de se dépenser. Sans le vouloir, il consommait beaucoup trop d'énergie, dû a l'état de choc dans lequel il se trouvait. Il réussit tout de même à retrouver une partie de sa raison et décida d'aller faire un tour au Palais Céleste en quête, lui aussi d'informations.

Au grand Nord…

C-18 : Nous allons enfin accomplir ce que le « Doc » désire plus que tout…

Krilin sourit à nouveau et s'approcha de sa femme en lui soufflant une demande.

Krilin : Faisons-le ensemble…

C-18 lui sourit à son tour en guise de réponse. Le couple s'esclaffa d'une façon démoniaque. Ils se tenaient, droits et déterminés, près à accomplir l'inévitable renaissance d'une Terre reprise en main.

C-18 et Krilin : dragon apparaît et exauce notre vœu !

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@+ Derf