Hello tout le monde, voilà le chapitre plus long que d'habitude ! Je vous souhaite une bonne lecture ! !

LilieAlors là, tu me fais réfléchir sur cette histoire de longueur ! Je vais sérieusement « m'en » parler (pas plus de deux heures par nuit tout de même !). Je ne savais pas que c'était embêtant à ce point là (pas l'histoire…La longueur !)

Thealie : Pardon, je t'ai laissée sur ta faim, mais rassasie toi aujourd'hui !

Sandra-chan : Bouhouhoouuu, je suis un monstre…Sérieusement, je crois que je vais arrêter le suspens…Merci pour tes rewiews qui me remontent un max…

Bel-o-kiu-kiuni : C'est vrai, je sais que je ne m'explique jamais assez… J'aurais du rajouter une phrase du genre : « et tout en bas dans le parc, trois maraudeurs soudain transformés en animaux couraient vers le saule cogneur en compagnie du loup qui hurlait à la mort… » Lol , c'est trop nul.

Tu es cent fois pardonnée pour ne pas avoir rewiewé le dernier chap, t'étais même pas obligée alors c gentil de le faire…

Miss anonyme : Pas vraiment un passé trouble…Juste un évenement sorti du commun et qui lui revient tout à coup en mémoire. Merci pour le coup du 'passionnant à lire', là, j'étais flattée !

Delphine : Le voilà ton flash back (tzadâââm !) sourire fier, franchement , je me pame devant tes rewiews ! Merci… (rouge de fierté après avoir lu ton rewiew…)

En fait, il est moins long que je me le figurais…Enfin, c'est toujours ça, pas vrai ?

FearlessW

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Ils étaient là.

Flashback

Elle revoyait leurs longues ombres qui avançaient sur la prairie. Leur empreintes laissaient quatre longs creux là où étaient passé leurs doigts. On entendaient leurs hurlements, un peu rauques tant le froid était dur.

Tandis qu'un gros nuage de buée se formait sur la vitre, Elisabeth voyait leurs yeux jaunes scintiller à l'éclats de la pleine lune. Elle ne savait pas que ces loups étaient des loups-garous. Rémus se trouvait à côté d'elle, sa petite tête blonde se tournant vers la porte, ses yeux était remplis de désir, puis vers la fenêtre, où il observait, une étrange expression bienveillante imprimée sur son visage.

Sur un livre à la couverture jaune, sur ses genoux, était écrit, Wolf (signifie : loup) Et c'était tout. Elisabeth ne connaissait pas l'allemand, mais Rémus le parlait couramment car il revenait d' Allemagne, de chez sa marraine et il faisait à peine connaissance avec ses parents. Sa mère était assise au coin du feu et faisait du tricot. Elle leur intima sèchement de ne pas rester assis là à s'enrhumer. Elisabeth s'approcha d'elle et Rémus s'assit au secrétaire à côté du poêle.

Beth n'aimait pas sa tante. Madame Lupin restait assise près du feu a peigner ses cheveux de cuivre raides. Son mari était toujours parti partout en voyage d'affaires. Elle était méchante et sévère et s'octroyait toute la maison, dédaigneuse envers Jill et Mr Blutcher. Jill (maman de Beth)n'osait rien dire et Monsieur Blutcher s'en fichait.

Jill descendit rapidement les escaliers et se précipita à la fenêtre.

"J'ai encore entendu des hurlements de loups !" S'écria t'elle. Elle prit Elisabeth dans ses bras et s'assit près de Rémus. Le livre de celui-ci tomba par terre. Sans aucune protestation, le silencieux Rémus le ramassa.

"Ce n'est que des chiens, tu n'as pas à t'en faire. Je l'ai ai vu, ce ne sont pas des loups, ca ne leurs ressemble pas. "Rémus regardait sa mère, une moue sympathique sur la figure disant' tu es franchement bête, mère. Ce sont des loups, voyons, je reconnais bien leurs yeux inquiétants, et j'ai envie d'aller leur parler '.

"De toute façon, "reprit Mr Blutcher, assis près de l'étagère," Les loups de Grande-Bretagne sont pacifiques." Jill soupira et ferma la porte à clé d'un coup de baguette. Puis elle dit aux enfants d'aller se coucher. La pendule criailla :

"Il est huit heures et tout va bien !" Et Elisabeth alla se coucher.

La nuit passa, longue et emplie de hurlements. Elisabeth regardait les longues ombres du chêne que la lune projetait sur ses murs à travers la fenêtre. Les hurlements la bercèrent, peu à peu, et elle s'endormit, terrifiée à l'idée que les créatures pourraient monter sur les murs jusque dans sa chambre.

Elle n'entendit pas le cri de Rémus, au dehors, qui se répercuta contre les troncs de pins jusqu'à la maison. Elle n'entendit pas les pas précipités, affolés, les gémissements, les pleurs, la venue du docteur.

A l'aube, elle s'éveilla. Ses yeux lumineux éblouissaient trop ce jour funeste. Elle se leva avec joie, sourit à sa chambre, à ses jouets, à la forêt dehors, au soleil… Mais son sourire s'effaça lorsqu'elle perçut les plaintes de Rémus. Elle se retourna, couru dans le couloir et vit sa mère, debout sur la dernière marche de l'escalier, en chemise de nuit. Ses cheveux pendaient le long de ses épaules.

"Maman ?"

Jill lui lança un regard vide. C'est alors qu' Elisabeth remarqua qu'aucun oiseau ne chantait, que la pendule ne l'avait pas réveillée comme à l'habitude, que le soleil n'était plus là et que les fleurs ne s'étaient pas ouvertes, soulevant leurs corolles vers le ciel…

Et elle comprit que les sourires de Jill seraient séparés de cette journée, tout comme ceux de madame Lupin, si rare soit-il. Comme Elisabeth allait entrer dans la chambre de Rémus, elle perçut la voix du docteur et fronça les sourcils. Puis, Rémus hurla. C'était si plein de souffrance, de tristesse, de déception, même. Si plein d' horreur, de mal. Elisabeth eut peur aussi. Un long frisson parcourut son échine et elle se jeta dans les bras de Jill, les yeux fixés sur la porte, le cœur battant, alors que Mme Lupin gémissait à son tour, des sanglots dans la voix.

Plus rien alors n'existait. Seul la porte et le signet 'do not disturb'restaient visible pour Beth. Elle voyait le cuivre luisant de la poignée, la peinture grise écaillée, la lumière qui s'échappait de la fente du dessous…Elle sentit la main de sa mère sur son épaule.

"Maman ?Il…Il est malade, Rémus ?"

"Oui, ma chérie. Il est très malade. Il va partir à l'hôpital. Ce matin."

La lune s'était cachée. Elisabeth ne percevait plus le moindre son autour d'elle. Elle respira profondément et commença à marcher lentement vers les escaliers. Elle n'osa pas risquer un œil par la fenêtre. Elle voyait sa main courir sur le mur, ses pieds marcher mécaniquement. Elle n'arrivait pas à respirer.

Jamais elle n'avait eut un souvenir si net de cet événement, survenu pourtant il y a une dizaine d'année. Elle se remémora avec peine le petit visage buriné de soleil de Rémus, tenant à la main ces chers livres dont elle ne comprenait le moindre mot. Elle se demandait encore ce qui avait put arriver à Rémus pour qu'il tombe malade de cette façon. Bizarrement, entendre un loup hurler à la lune lui faisait penser à Rémus et sa maladie. Mais Dieu merci, cela, c'était du passé. Ce devait être un lien qu'elle avait établi sans le faire exprès. Lorsqu'elle atteignit sa salle commune, elle se sentit libérée de sa peur. Elle ne fit pas attention à l'absence des quatre maraudeurs.

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Rewiews...