Comte Snape

Auteur : Une certaine Mélantha

Genre : Scénario de jeu vidéo ou mauvais film américain

Avertissement : Si vous estimez ne pas avoir la maturité suffisante pour lire une histoire où un vampire mâle papouille des êtres humains mâles (ça change d'une tueuse femelle pour ceux qui connaissent et ils sont nombreux), je vous conseille d'appuyer sur la petite flèche verte au sommet et à gauche de votre écran.

Résumé : Univers Alternatif : Des meurtres inexpliqués dans la campagne irlandaise, des traces de morsures, d'étranges lueurs dans un château abandonné depuis des siècles, voilà un mystère pour Potter et Cie l'agence de tueur de vampires (slash SS/HP). L'histoire se passe aux alentours de 1870

Attention : POV de Sirius

Chapitre 2 : La liste des détails importants

- Il m'a fallut trois bouteilles pour venir à bout des effets de cette morsure. Dis-je, en suivant Luna qui se laissait glisser le long de la rampe d'escalier.

- Trois bouteilles, réellement ? Interrogea pensivement la petite Luna Lovegood tandis qu'elle sautait habilement sur le sol comme si elle venait de descendre d'un tapis volant.

- Nous n'arriverons pas à le vaincre seul. Il nous faut de l'aide ! Conclus-je.

La sorcière se contenta de hocher la tête. Comme à son habitude, elle était perdue dans ses pensées. Harry se reposait encore dans notre chambre. J'avais dû me forcer pour l'abandonner en haut, parce que je détestais l'idée de le laisser seul. Il nous cachait quelque chose ; j'en étais persuadé. Dans les tragédies, c'est toujours comme ça que meurent les héros. Un des personnages dissimule maladroitement une information et le piège se referme. Les bons meurent alors qu'une connerie, une futilité aurait pu les sauver.

- Je vais me renseigner auprès de l'aubergiste, peut être sait-il certaines choses. Éclairai-je.

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- Monsieur Schwarz ? Lança le petit homme en me dévisageant anxieusement.

- Oui, c'est moi. Dis-je en guise de bonjour.

- Que me voulez-vous ?

- C'est à vous de savoir ce qui est susceptible de nous intéresser.

- Je ne me rends pas bien compte... Ces événements sont tellement irréels... J'ignore si je vais omettre un détail important.

Un détail important ? Ça n'aurait rien dû vouloir dire, mais pourtant je comprenais cette expression aussi bien que ma propre vie. Elle en était d'ailleurs le résumé le plus fidèle.

Depuis que je connaissais Potter, les détails insignifiants n'existaient plus.

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- Eh, j'existe ! Vous pourriez vous excuser, quand vous écrasez le pied de quelqu'un.

- Ah, ja, oui... Che suis désôlé ! Dit-je, dans un anglais maladroit. Je levai les yeux du théorème d'Arthur Weasel pour rencontrer le regard troublant d'un jeune apollon d'à peine 25 ans. Il faut croire que ce regard là, m'a troublé, puisque je suis toujours resté dévoué aux idées de son possesseur. Au point, de le suivre dans une lutte qui m'opposait à l'enfer même.

- Ce n'est pas grave. Je m'appelle Harry... Harry Potter. Lança le jeune brun en me tendant chaleureusement une main. Il avait de la poigne, sans être pataud pour autant, un être d'une grande force mais habitué à la doser.

- Enchanté, Monsieur Pottrrrer ! Che suis Sirius Schwarz.

- Schwarz ? C'est ma couleur préférée !

- Che ne crois pas que cé une couleurrrrr, Monsieur Pottrrrrrer

- Appelez-moi Harry, ce sera préférable

- Harrrrrrry !

- Ouais, bon ! Ce n'est pas grave en fait.

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Après un interrogatoire peu fructueux avec le gérant de la pension, je retournais dans ma chambre pour trouver Harry, torse nu, une serviette blanche nouée sur ses hanches. Comme toujours, je faisais semblant de ne rien ressentir, comme à chaque fois, il faisait semblant de ne rien avoir remarqué, un spectacle bien rôdé. Nous sommes de bons acteurs.

- J'ai parlé avec le gérant de cette auberge. Commençai-je.

- Nous avez-vous excusé pour les désagréments d'hier ? Demanda le brun.

- C'est fait.

- Il vous a dit quelque chose d'intéressant ? Interrogea Harry.

- Je crois qu'il à peur mais il m'a donné une adresse. C'est dans les bas quartiers.

- J'irais !

- Pas question, je m'en occupe ! Vous, vous restez ici au calme. La soirée d'hier vous a durement éprouvée. Intimai-je violemment.

- Tout va très bien... fi-il en détachant les syllabes.

A l'élection de président des têtes de mules, je ne savais pas lequel de nous allait gagner.

Cependant, je restai intraitable et Harry n'eu pas le choix. Il ne pouvait que se soumettre.

Vainqueur par KO technique : Sirius Schwarz, inventeur du cocktail Schwarz, de la grenade Schwarz et de la « Douce mort », un poison qui porte très mal son nom.

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La ville s'étendait de part et d'autres de l'estuaire de la Liffey. Malgré une certaine variété architecturale, j'avais l'impression d'avoir observé un désert depuis mon cab. Au loin, les monts Wicklow s'étiraient comme une frontière dans cette plaine envahie par une humanité décadente.

Nous nous étions éloignés des rues les plus larges pour nous retrouver dans des passages étroits et sinueux. Je devais aller dans une brasserie à l'ouest des docks.

Le cocher conduisait aussi vite qu'il le pouvait. Il était venu me chercher au village assez près des « 3 Couronnes » et semblait pressé de s'en éloigner. Visiblement, les gens du village et de ses environs savaient des choses qui pouvaient m'aider. Maintenant, il fallait juste découvrir quoi...

Le cocher arrêta son attelage. Il descendit pour m'ouvrir la porte du fiacre.

- Votre destination est au fond de la rue. Ça sera plus discret si je vous dépose ici.

- Plus discret ? Je comprenais mal où l'homme voulait en venir.

- Vous verrez assez vite ce que je veux dire.

- Bien, je vous remercie. Dis-je ne sachant pas trop comment me comporter. Je coiffai machinalement une mèche de cheveux, signe chez moi d'une grande agitation.

Je réglais ma course avant de m'enfoncer dans la grisaille de Dublin. L'air transportait cette espèce d'air doux et tempérant que la pluie laissait derrière elle. Ce genre d'atmosphère qui, sans vous rendre mélancolique, ne vous donnait envie de rien. Je ressentais juste une belle impression de plénitude. C'était délicieux et je me détendais légèrement.

Je frappais à la porte et un petit homme, d'apparence servile m'ouvrit. Il joignit ses mains et se courba pour me saluer.

- Bienvenue chez nous ! Entrez librement et sans crainte. Et laissez quelque chose de la passion que vous apportez (Nda : citation tirée et adaptée du « Dracula » de Bram Stoker).

- Merci, euh... Je pourrais voire votre patron ? Demandai-je incertain.

- La maîtresse sera prête à vous recevoir dans quelques instants. M'annonça le bonhomme.

- Ah ! Très bien.

- Asseyez-vous, je vous prie ! Lança mon petit hôte en me désignant un fauteuil.

Après quelques minutes, une jeune femme apparut dans l'encadrement de la porte. Elle portait une robe en velours noirs d'une classe un peu désuète avec des froufrous, un genre que les irlandais exhibaient rarement. Elle me tendit gracieusement une main en se présentant :

- Appelez moi Pansy, je suis la reine de ses lieux, la patronne de tous les beaux éphèbes qui hantent cette demeure.

Je me levai promptement et pris sa main pour la baiser mais en sentant un froid glacial émaner de sa peau diaphane. Je me reculais instantanément comme saisi d'horreur.

- Vous êtes un vampire. Criai-je malgré moi.

- J'ai affaire à un connaisseur. Constata la dame... Souhaitez-vous un partenaire qui soit de ma nature ?

- Certainement pas ! M'emportais-je en pensant qu'elle me faisait des avances mais il n'en était rien. Elle m'expliqua plutôt sèchement que la « brasserie » était en fait un bordel d'une catégorie un peu particulière. On n'y trouvait aucune « prostituée ». Juste quelques jeunes mâles plus ou moins « humains ».

- Oh, je m'excuse. Dis-je. Je devais avoir l'air fin. Je me promettais que ce serait la dernière fois où je partirais en mission, sans savoir en quoi elle consistait.

- Je suis actuellement en train d'enquêter sur le vampire qui sévit au village de « Griffhill ». On m'a donné cette adresse en me disant que j'y trouverais de l'aide. Expliquai-je.

- De l'aide ? Le visage de la vampire s'était assombri... J'aimerais pouvoir vous aider. Votre ennemi est un monstre craint même pas ceux de mon espèce mais je ne le peux.

- Je vous en supplie. Dites-moi ce que vous savez !!! Donnez-moi une piste. Si non Harry va se faire tuer. Je ne peux pas le sauver seul et je l'ai vu : il a déjà abandonné.

- Harry ??? Harry Potter, le tueur de démon ?

- Oui, dis-je en baissant la tête pour me protéger de son regard inquisiteur.

- Je vais probablement me faire tuer mais votre ami est notre seul espoir. Cependant, son intelligence ne suffira pas pour vaincre Severus. Ce dernier a des plans pour votre collègue. J'ignore les détails... Je n'ai jamais été assez puissante dans la communauté pour être informé de tout cela. Sa voix s'était modulée étrangement... Elle semblait presque mélancolique.

- Miss Parkinson, nous interrompit le petit serviteur.

- Que veux-tu, Queudver ?

- Un client, Madame ! C'est pour Draco.

- Dis lui, qu'il ne travaille plus ici ! Ordonna la vampire sur un ton extrêmement las.

Après le départ de son employé, elle se tourna vers moi et me fit signe de la suivre.

- Je ne peux vous introduire auprès de lui. Draco a de grand pouvoir dont il ignore tout. Il me prend pour un démon sans comprendre qu'il est en mesure de me dominer. Si je vous présente à lui, il ne se joindra à votre cause que par obéissance et finira par vous trahir pour se venger de mes actes. Soyez son sauveur ! Échappez-vous par la fenêtre... Et c'est en homme libre qu'il choisira son destin. Que le ciel et l'enfer, fasse qu'il ne se trompe pas !!!

- Je ne comprends rien.

- Vous finirez par comprendre. Je vous donne mieux qu'une piste. Je vous donne un... Nécromancien.

L'information semblait capitale mais j'ignorais trop de choses sur cette magie particulière. On dit qu'un nécromancien peut relever les morts, créer des zombies, mais je ne étais pas sûre qu'un tel pouvoir fût utile à notre agence.

Elle me désigna une porte, puis s'effaça dans les recoins ténébreux de la « brasserie ».

Tremblant, je saisis la poignée, l'actionnai et poussai lentement la porte. Un jeune garçon d'une quinzaine d'année était assis dans un fauteuil en cuir brun. Ses yeux semblaient perdus dans « la Case de l'oncle Tom » de Harriet Beecher-Stowe. Je vis des larmes couler sur ses joues et se perdre dans ses vêtements. J'eu immédiatement envie de le protéger pour ne plus jamais voir ce rouge injecter les deux glaciers qui brillaient sous ses cils blonds.

Je ne m'attendais, en aucun cas, à tomber sur un adolescent. Comment Pansy pouvait-elle, seulement, imaginer qu'on lui fasse prendre des risques ? Les vampires n'hésitent pas à sacrifier les vies. Je le savais pourtant ça me choquait toujours.

Il leva la tête vers moi et s'essuya rapidement la frimousse avec une manche avant de se mettre debout et de se planter effrontément devant mon nez.

- 20 livres irlandaises la passe et 10 de plus pour me mettre quelque chose dans le cul. Dit-il en se collant à moi.

Je le pris par les épaules et le repoussai précautionneusement.

- Je ne suis pas là pour ça. Je viens vous aider à vous enfuir.

- Cassez-vous ! Je les connais les mecs dans votre style. C'est bon, ça ne sert à rien avec moi. Dit-il avec cette rudesse juvénile si fascinante.

- Je ne sais pas comment vous faire comprendre que mes intentions sont honorables.

- C'n'est pas la peine ! Dégagez ! Hurla-il...

Je posais une main sur sa bouche même si je savais que personne ne viendrait nous déranger.

- Pchutt ! Ecoutez ! Je travaille pour une agence de chasseur de vampires et on m'a dit de vous faire sortir d'ici que vous pourriez m'aider. Je compte sur vous pour me dire comment.

- Je n'en sais rien... dit-il, subitement apaisé. Vous permettez que je rassemble quelques affaires ?

- Faites vite, s'il vous plait !

- Oui, dit Draco simplement.

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Prochain chapitre, POV de Draco

Pensez à me laisser une review !

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Lola Reeds : J'ai été sur le site et j'aime beaucoup ce défi. Je vais commencer à travailler dessus dès que possible. D'ailleurs, j'adore le principe du défi. J'en ai déposés quelques uns sur Je n'attends pas la fin de « Comte Snape » car ce sera une fic fleuve, j'en ai bien peur.

Onarluca : Merci, ça me fait toujours plaisir de lire ton nom sur la page des reviews.

Vinea K. S. Malfoy : Et voilà, Draco en gigolo... Pour Lucius, ah ah ! L'avenir nous le dira mais ne t'inquiète pas ça fait parti des petits mystères de ma fic qui ne resteront pas des « mystères ».

Pyrix : C'est mal parti pour mes profs mais j'essaye d'être régulière quand même.

Sybel 26 : Tadam ! Draco en nécromancien mais si tu veux mon avis, il ne sera pas très hétéro dans son style. Niark niark niark... J'ai adoré tes idées, j'en reprendrai certaines.

Myncat : Voilà, Draco ne nécro !!!

Miniluce : Un répons à la JKR ? Ou là là, galère !!! Tu m'as demandé du tac o tac si Harry allait devenir un vampire donc je ne peux pas répondre à ça par contre si tu tournes ta question de manière un peu tordue : je peux te pondre une réponse un peu tordue. Tadam, c'était l'art de répondre à trois kilomètres de la question.

Polgara86 : Je t'en prie et je connaissais Arigato : dit la fille qui s'était maté 100 fois X de clamp en animé sous-titré.

Apocalypse Nox : De rien ma fille ou mon fils ??? En fait, je ne sais pas. Lol

Anna McCoy : Pour ma part, je ne suis pas accro à Big Easy... Mais je n'aime jamais mon boulot. Je trouve qu'elle part un peu en queue de poisson à la fin même si j'ai retravaillé le dernier chapitre après sa publication. C'est un peu moins la cata !!! Par contre, je prends toujours un plaisir fou à écrire « Comte Snape ».

Lyko Signiferi : Je m'inspire des gens qui m'entoure et de certaines parties de ma personnalité pour les changements de POV. Comme je suis très comédienne et que j'adapte toujours mon attitude et même mes pensées (dans une moindre mesure) en fonction de mes interlocuteurs. J'ai l'impression de pouvoir virer schizo dans mes fics. J'assume donc. Lol

Non, je ne reprendrais pas de persos d'Anne Rice. Leurs caractéristiques sont très différentes de « mes vampires » !

Pour ce qui est de la sensibilité des vampires à l'eau bénite et en l'occurrence, il s'agit d'une désinfection de morsure, je me suis basée sur les œuvres de Laurell Hamilton et je réutilise les caractéristiques qu'elle a données à ses vampires.

Les objets de culte ne les influence pas en tant que tels mais en fonction de la personne qui les brandit. Luna est une sorcière, elle créer ses propres amulettes. Harry, Sirius et Ron sont eux catholiques dans ma fic (qui je le rappelle se passe dans un UA, ça m'arrange comme je ne connais pas les pouvoirs des vampires de JKR). Si un de mes persos était juif, il devrait se protéger à l'aide de la « croix de David » ou de la Thora.

Mais ne t'inquiète pas je ne fais pas l'apologie de Dieu dans ma fic, loin de là. Je pense que dans le genre le fantastique, l'homme ne va pas à la recherche d'un dieu mais bien de lui-même et de sa capacité à accepter des choses qu'il considérait comme irréelle, pour mieux pouvoir lutter contre elles.

Zick : Ouais, je ne suis pas sûre que j'aurais laissé passer la mienne. Après, j'aurais transformé mes copains et on aurait formé une communauté de vampires. Lol

Nat : J'adore l'idée de Dumby en prêtre je vais la reprendre...

Chaos : Merci, j'espère que ça te plait toujours.