Voilà maintenant un mois que nous naviguons sur l'Onyx avec Elizabeth Swan
qui a rejoint son futur mari, Will dans ses aventures. J'aurais encore
préféré rester seule femme à bord. C'est une véritable peste qui, sous
prétexte qu'elle à 4 ans de plus que moi, se prend pour le capitaine. Pas
que je la haïsse réellement. Tant qu'elle ne se mêle pas de trop près de
mes affaires elle reste de bonne compagnie. Et puis. Will est complètement
gaga devant elle. Heureusement que Jack reste de glace lui. Je ne l'aurais
pas supporté. Le pire, c'est que « mademoiselle » veut ABSOLUMENT resté en
robe. Alors, évident, lors des abordages elle a toujours des ennuis. La
dernière fois, un canon avait roulé sur son jupon et un matelot commerçant
s'apprêtait à en profiter. Je l'ais assommé à temps et pousser le canon
avec Will. Rien de plus dangereux que ces bêtes là. Lorsque ça vous recule
dessus, Couic ! Tout les jours j'aime l'emmerder avec ça et je passe
presque tout mon temps à lui courir après pour qu'elle passe un pantalon.
Non Non et Non me répond t'elle !!! Elle tient à garder sa féminité.
« Elizabeth regarde moi ?!! Chui pas une fille peut-être ???
-Si ! Une pirate !
-Euh non chérie ! Un pirate !
-Je t'ais interdit de me tutoyer !
-Et moi de me considérer comme ta boniche ! Si je te vouvoie je tient à se que ce soit pareil de mon coté !
-Bien ! Alors rangez moi ce pantalon et permettez moi de redescendre de ce mat !
-Comme vous voudrez princesse.
Je soupire et me dirige vers la cabine. Au pont supérieur, appuyé au bastingage, Jack me sourit. « Alors bébé ? T'as pas réussit à lui faire enfiler ce pantalon ?
-Non ! C'est une véritable tête de mule ! Tu devrais la mettre aux fers qu'on en parle plus !
-Doucement poupée ! C'est parce que tu t'y prend pas bien ! Will est au port non ?
-Oui pourquoi ?
-Nash ?!
-Oui capitaine ?
-Veux tu bien enfiler ce pantalon à la gente dame Tuner ?
-C'est comme si c'était fait !
Le marin la coursé à travers tout le bateau pour la bloquer et finir par lui enfiler le vêtement de force. C'est qu'elle s'est bien débattue. Mais il faut le dire, un navire, c'est définitivement pas fait pour elle. Faut que j'en parle à Will. Ce garçon je l'estime beaucoup mais, sa nana, décidément j'ai un peu de mal. « Jamais je ne te vouvoierais !
-Hé ! C'est à Jack que tu le dois !
-Justement.
Elle monte l'escalier du pont supérieur et va le gifler. Il n'as même pas cillé. Faut dire.. Avec le temps il s'est habitué et j'ai vu pire que ça. Je sais que quand elle veut elle peut être très vivace mais là, c'est plus que mollasson... Vaudrait mieux qu'elle reste à terre nous faire des marmots. Son père la reniée quand elle a décidée de partir avec Will, qui ne pouvait s'empêcher de partir à l'aventure. Bon, pour ça elle a un certain cran c'est vrai. « Comment vous pouvez laisser cette gamine diriger votre vie Sparrow ?
-Les femmes n'ont jamais dirigé ma vie. Elle a raison vous vous attirer trop d'ennuis dans cette tenue, et a nous, par la même occasion.
Courroucée, elle rentre en cabine en claquant la porte. Moi, je rit. Pliée en deux Jack de même. Lorsque j'entend sa voix raisonner dans la mienne je m'arrête. C'est la même attention mesquine et hystérique. Pas méchante, mais quelque peu cherché. Voilà c'est ça. On cherche. Quand on veut emmerder quelqu'un gentiment c'est plus fort que soit. Comme la fois où j'ai absolument voulut le voir moisir en taule. Je suis trop impulsive. Mais au moins moi je vis !
La jeune pirate rousse a recoupé ses boucles. A cause de la dernière combine de Jack. Elle s'est fait passer pour un jeune homme fougueux afin de piller une diligence sur une route de Port Royal. Pirate sur mer et sur terre quand la mer est à sec. Fougueux. Il faudrait peut-être mieux dire fougueuse. Ses cheveux commence à repousser et bouclent toujours. Will arrive a bord et Eli-chérie se jette dans ses bras pour lui compter ses malheurs. Il secoue la tête et ne dit rien. Il sait pertinemment qu'il ne faut pas trop chercher le capitaine. « Nous allons rentrer à terre et nous marier mon amour. » Le soir tombe sur le galion. Jack fixe l'horizon, la nostalgie de Pearl flottant toujours dans son regard noir. Maxime le rejoint. « Alors ? je me demandais. Comment t'es devenu pirate toi ?
-Je l'ai toujours été. Fils de pirate.
-Menteur.
-Tu es exaspérante.
-Peut-être, mais j'ai raison.
-Pourquoi cherche tu à savoir ça ?
-Parce qu'on a toujours une bonne raison de devenir pirate. Par le sang, c'est la réponse classique. Si tu veux mon avis on est tous un peu pirate sur les bords. Mais un jour vient le plongeon. Et puis, la descente peut- être longue
-Et toi ton plongeon c'était quand ?
-Le jour où j'ai vu les voiles noires du Pearl. J'était en cabine. Et j'en suis sortie. Je suis restée à le contempler alors que derrière moi tout l'équipage s'affolait. Les boulets roulaient dans les canons. Tout le bateau était sur le qui-vive et on m'arrachait au bastingage pour que je rentre avec mes parents. Et puis il y a eut l'abordage. Pas besoin de te le conter puisque c'est toi qui a fait couler le bateau. Je suis restée dans la cabine et un meuble met tombé dessus. Quand les poudres ont sautées, le canot de femmes était loin et je me suis hissée sur une planche. Et j'ai dut recevoir un coup ensuite.
-Et tu t'es réveillée aux fers dans le Pearl.
-Ouais. Face à ta sale gueule.
-Un peu de respect s'il te plait. J'aurais put te laisser ou tu étais.
-Mais tu ne l'as pas fait.
-C'était contre mes principes.
-Tes principes. Mouais. J'ai du mal à croire que tu es des principes.. La fin de la descente, c'est quand je suis montée à la vigie. Les cheveux coupés, un mousquet dans le pantalon j'y aurait presque crut.
-T'as jamais réclamé tes vieux en tout cas. T'étais moins chiante à l'époque.
-Non. Mon père n'était jamais là, ma mère en salon et ma bonne était une vielle pie. Je n'avais rien à regretter. Las bas, ou ici. Il paraît qu'on m'as cherché ?
-Ouais ! Et heureusement que je te les avaient coupés tes tifs ! Parce que sans ça je me serait fait pincer !
-Comme si t'avais pas l'habitude !
-A l'époque non !
Me blâme t'il en arrêtant de regarder dans sa lunette, nous sommes assis sur le bastingage. J'éclate de rire et bascule en arrière pour retomber sur mes pieds. Une main attrape mes cheveux et relève mon visage vers lui. Il approche le sien, hésitant. Tient ! D'habitude il y va franco. Sa main se décrispe sur mes cheveux pour glisser derrière mon oreille. Il se penche encore plus. On se sonde du regard. Je me mord la lèvre. Une idée intéressante vient de me traverser l'esprit plus vite que la lumière. Alors qu'il allait poser sa bouche sur la mienne et je pousse à l'eau et rattrape sa lunette de justesse. Je n'entend pas de plouf et me penche, a cet instant un bras passe dans ma taille pour m'entraîner par dessus bord. La nuit dans l'eau des caraïbes c'est pas très raisonnable mais bon. Lorsque je met la tête hors de l'eau je trouve Jack, aussi mouillé que moi grand sourire aux lèvres. Je m'approche mais il me coule. L'échelle de corde est dépliée par Will qui nous as entendus tomber. « Vous n'êtes vraiment pas raisonnables tout les deux. Ça grouille de requins à cette heure. » grogne le forgeron alors que l'on monte sur le pont, hilares. « Mademoiselle Lewis à des envies humides que veux tu !!! » renchérit t'il. Cette fois, je ne le sent pas arriver. Il me penche en arrière pour m'embrasser goulûment devant Will. Sur le coup, je n'ais pas fermé les yeux et je vois le jeune gars lever les yeux au ciel. Lorsqu'il me redresse contre lui, il frappe Will dans le dos. « Aller ! Va profiter de ta jolie fiancée !
-Je ne peux pas. Pas avant le mariage je te rappelle.
-/Je lui répond en lui faisant un clin d'?il/ Soit moderne chéris ! Jack m'entraîne dans sa cabine et ferme la porte à clef après nous. « C'est pas ici que dort la vigie.
-Sauf quand la vigie s'appelle Maxime Lewis.
Le baiser qu'il m'a offert sur ces mots me fait fondre. Et je m'insulte encore mentalement tout en commençant à le déshabiller. C'est comme si ma raison et mes membres étaient dissociés. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il s'en sort vraiment, mais vraiment bien.
Un coup de canon me réveille. Et je suis seule dans son lit. Lorsque je sort je remarque qu'il est au moins midi. On arrive à port Royal pour laisser nos deux tourtereaux à leur futur mariage. Il paraît que moi et Jack sommes invités. Je me demande quel effet cela va faire. Nous sommes certains que le gouverneur va fondre à peine il aura vu sa chérie. Bref, on a à peu près 15 jours avant celui ci. J'ai un mauvais pressentiment que je ne partage pas avec eux. Il ne vaut mieux pas émettre trop d'ondes négatives. Ne pas détruire leur petit couple si émouvant. Bien sur c'est à demi ironique. Will mérite mieux que Eli et Eli ne mérite pas Will. Enfin. Je ne peux pas être mesquine au point de ne pas lui souhaiter Will. C'est une perle ce mec. Sauf le respect de Jack bien sur. La seule chose qui me gène chez lui c'est sa béatitude devant sa « chose »!!! Elle s'était rhabillée de sa superbe robe et machin chose. Elle allait marcher sur la planche de débarquement quand je fait passer un manche à balai d'un coup de pied. Elle trébuche dessus. Heureusement que son preux chevalier est là pour la rattraper par le bras. Alors que Jack et moi on étaient écroulés de rire Will se retourne et nous jette un regard de la mort ki tue la vie. On s'arrête instantanément les mains en l'air genre « Ok ok c'est bon on est que de sales gosses on a compris. » Lorsqu'ils tournent le dos une bonne fois pour tous, on pouffe. Ouais. On est vraiment des gosses c'est tout à fait le mot. En tout cas, le fait qu'elle s'en aille me met le c?ur léger. Espérons qu'elle ne nous fasses pas de conneries d'ici qu'elle se case avec Turner. Genre, elle vole une m »daille et une malédiction du dernier navire qu'il nous reste flanqué d'un équipage de morts vivants nous tombe sur les bras. Très peu pour moi merci. C'est pas très sexy tout ça. « Au revoir chérie !!! » Je gueule en secouant ma main comme une hystérique. La chaleur de l'été retombe et cela fait du bien. Les fêtes de fin d'été battent leur pleins sur l'île de la mort. Je reste en retrait sur une table, le chapeau rabattu sur les yeux à observer Jack s'amuser. Je me demande toujours ce qui peu bien l'animer. Lui sait pour moi. Cette vie était plus trépidante que la mienne. Mais lui ? Qu'est-ce qui l'as corrompus comme ça ? Lorsqu'il m'embrasse, comme hier il a tenté avant que je le mette à l'eau, il était sérieux. Et il était passionné. Il est l'homme en qui j'ai confiance lorsqu'il m'embrasse. Et c'est un homme qui fait partie de lui mais qui n'est pas qu'un pirate. J'en suis sûre, et bizarrement, alors que sentimentalement ça ne change rien pour moi, je meurt d'envie de savoir. De savoir ce que cache cette allure sauvage et quelque peu bouffonne. Ses mimiques efféminées donnant à certains charmes à ses mains de matelots. Un espèce de joker des mers chaudes qui sent bon le sel, le sang, le sable et la poudre des mousquets. Je vais vous dire un truc. Gardez ça pour vous. Je préfère les mains de Jack de celle de Will. Largement. Peut-être par qu'elles sont plus sûres. Ou devrais-je dire plus mûres. Non. Je ne fait pas de complexes au niveau de la paternité. Parce que, primo je n'en ais jamais vraiment eut besoin et que secundo c'était Bill qui prenait son image quand j'en avais besoin. Tercio, Jack a toujours été un mentor plus qu'un frère ou un ami. Quelqu'un avec qui je suis constamment en défis. Bien sur, il a dix ans de plus que moi et c'est ce qui fait qu'il ne peut être mon père. Les vieux, très peu pour moi. Mais il ne faut pas oublier que j'ai vécu dans un univers d'hommes et qu'a 16 ans les mecs sont mous et pas capitaine. Et les filles de 16 ans, ont leur apprend à se prostituer plutôt qu'autres chose. J'ai toujours renié d'être la tête de turc d'un équipage entier ou une putain. Ce type si je lui vous un semblant « d'amour ?» (je ne voudrait pas m'aventurer en terrain inconnus ), c'est parce qu'il dégage un certain charme, et que son physique est loin d'être repoussant. Le rhum dans ma gorge est sucré. Un bon cru. Les bottes sur la table, je voit une fille de joie approcher. « Alors jeunot ? Tu ne t'amuse pas avec ton capitaine ? Tu veux que je te divertisse ?
-Non. Va voir ailleurs si j'y suis.
-Tu dis ça parce que t'es puceau. Faut bien passer le cap un jour ou l'autre.
Je redresse la tête vers elle.
Les yeux verts clairs de Max brillaient forts entre ses mèches rousses. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait draguer de la sorte mais son visage n'as plus rien de celui d'un jeune mous. Même les cheveux courts, il lui devient de plus en plus difficile de se faire passer pour un garçon. Mais là elle ne le cherche pas. La prostituée sourit de plus belle. « Dis donc. T'as une jolie frimousse ma belle.
-Désolée. Les femmes je touche que si elles sont potables.
-/Pas offensée pour deux sous elle se pavane devant elle./ Tu ne me trouve pas à ton goût ?
-
-Si ! Une pirate !
-Euh non chérie ! Un pirate !
-Je t'ais interdit de me tutoyer !
-Et moi de me considérer comme ta boniche ! Si je te vouvoie je tient à se que ce soit pareil de mon coté !
-Bien ! Alors rangez moi ce pantalon et permettez moi de redescendre de ce mat !
-Comme vous voudrez princesse.
Je soupire et me dirige vers la cabine. Au pont supérieur, appuyé au bastingage, Jack me sourit. « Alors bébé ? T'as pas réussit à lui faire enfiler ce pantalon ?
-Non ! C'est une véritable tête de mule ! Tu devrais la mettre aux fers qu'on en parle plus !
-Doucement poupée ! C'est parce que tu t'y prend pas bien ! Will est au port non ?
-Oui pourquoi ?
-Nash ?!
-Oui capitaine ?
-Veux tu bien enfiler ce pantalon à la gente dame Tuner ?
-C'est comme si c'était fait !
Le marin la coursé à travers tout le bateau pour la bloquer et finir par lui enfiler le vêtement de force. C'est qu'elle s'est bien débattue. Mais il faut le dire, un navire, c'est définitivement pas fait pour elle. Faut que j'en parle à Will. Ce garçon je l'estime beaucoup mais, sa nana, décidément j'ai un peu de mal. « Jamais je ne te vouvoierais !
-Hé ! C'est à Jack que tu le dois !
-Justement.
Elle monte l'escalier du pont supérieur et va le gifler. Il n'as même pas cillé. Faut dire.. Avec le temps il s'est habitué et j'ai vu pire que ça. Je sais que quand elle veut elle peut être très vivace mais là, c'est plus que mollasson... Vaudrait mieux qu'elle reste à terre nous faire des marmots. Son père la reniée quand elle a décidée de partir avec Will, qui ne pouvait s'empêcher de partir à l'aventure. Bon, pour ça elle a un certain cran c'est vrai. « Comment vous pouvez laisser cette gamine diriger votre vie Sparrow ?
-Les femmes n'ont jamais dirigé ma vie. Elle a raison vous vous attirer trop d'ennuis dans cette tenue, et a nous, par la même occasion.
Courroucée, elle rentre en cabine en claquant la porte. Moi, je rit. Pliée en deux Jack de même. Lorsque j'entend sa voix raisonner dans la mienne je m'arrête. C'est la même attention mesquine et hystérique. Pas méchante, mais quelque peu cherché. Voilà c'est ça. On cherche. Quand on veut emmerder quelqu'un gentiment c'est plus fort que soit. Comme la fois où j'ai absolument voulut le voir moisir en taule. Je suis trop impulsive. Mais au moins moi je vis !
La jeune pirate rousse a recoupé ses boucles. A cause de la dernière combine de Jack. Elle s'est fait passer pour un jeune homme fougueux afin de piller une diligence sur une route de Port Royal. Pirate sur mer et sur terre quand la mer est à sec. Fougueux. Il faudrait peut-être mieux dire fougueuse. Ses cheveux commence à repousser et bouclent toujours. Will arrive a bord et Eli-chérie se jette dans ses bras pour lui compter ses malheurs. Il secoue la tête et ne dit rien. Il sait pertinemment qu'il ne faut pas trop chercher le capitaine. « Nous allons rentrer à terre et nous marier mon amour. » Le soir tombe sur le galion. Jack fixe l'horizon, la nostalgie de Pearl flottant toujours dans son regard noir. Maxime le rejoint. « Alors ? je me demandais. Comment t'es devenu pirate toi ?
-Je l'ai toujours été. Fils de pirate.
-Menteur.
-Tu es exaspérante.
-Peut-être, mais j'ai raison.
-Pourquoi cherche tu à savoir ça ?
-Parce qu'on a toujours une bonne raison de devenir pirate. Par le sang, c'est la réponse classique. Si tu veux mon avis on est tous un peu pirate sur les bords. Mais un jour vient le plongeon. Et puis, la descente peut- être longue
-Et toi ton plongeon c'était quand ?
-Le jour où j'ai vu les voiles noires du Pearl. J'était en cabine. Et j'en suis sortie. Je suis restée à le contempler alors que derrière moi tout l'équipage s'affolait. Les boulets roulaient dans les canons. Tout le bateau était sur le qui-vive et on m'arrachait au bastingage pour que je rentre avec mes parents. Et puis il y a eut l'abordage. Pas besoin de te le conter puisque c'est toi qui a fait couler le bateau. Je suis restée dans la cabine et un meuble met tombé dessus. Quand les poudres ont sautées, le canot de femmes était loin et je me suis hissée sur une planche. Et j'ai dut recevoir un coup ensuite.
-Et tu t'es réveillée aux fers dans le Pearl.
-Ouais. Face à ta sale gueule.
-Un peu de respect s'il te plait. J'aurais put te laisser ou tu étais.
-Mais tu ne l'as pas fait.
-C'était contre mes principes.
-Tes principes. Mouais. J'ai du mal à croire que tu es des principes.. La fin de la descente, c'est quand je suis montée à la vigie. Les cheveux coupés, un mousquet dans le pantalon j'y aurait presque crut.
-T'as jamais réclamé tes vieux en tout cas. T'étais moins chiante à l'époque.
-Non. Mon père n'était jamais là, ma mère en salon et ma bonne était une vielle pie. Je n'avais rien à regretter. Las bas, ou ici. Il paraît qu'on m'as cherché ?
-Ouais ! Et heureusement que je te les avaient coupés tes tifs ! Parce que sans ça je me serait fait pincer !
-Comme si t'avais pas l'habitude !
-A l'époque non !
Me blâme t'il en arrêtant de regarder dans sa lunette, nous sommes assis sur le bastingage. J'éclate de rire et bascule en arrière pour retomber sur mes pieds. Une main attrape mes cheveux et relève mon visage vers lui. Il approche le sien, hésitant. Tient ! D'habitude il y va franco. Sa main se décrispe sur mes cheveux pour glisser derrière mon oreille. Il se penche encore plus. On se sonde du regard. Je me mord la lèvre. Une idée intéressante vient de me traverser l'esprit plus vite que la lumière. Alors qu'il allait poser sa bouche sur la mienne et je pousse à l'eau et rattrape sa lunette de justesse. Je n'entend pas de plouf et me penche, a cet instant un bras passe dans ma taille pour m'entraîner par dessus bord. La nuit dans l'eau des caraïbes c'est pas très raisonnable mais bon. Lorsque je met la tête hors de l'eau je trouve Jack, aussi mouillé que moi grand sourire aux lèvres. Je m'approche mais il me coule. L'échelle de corde est dépliée par Will qui nous as entendus tomber. « Vous n'êtes vraiment pas raisonnables tout les deux. Ça grouille de requins à cette heure. » grogne le forgeron alors que l'on monte sur le pont, hilares. « Mademoiselle Lewis à des envies humides que veux tu !!! » renchérit t'il. Cette fois, je ne le sent pas arriver. Il me penche en arrière pour m'embrasser goulûment devant Will. Sur le coup, je n'ais pas fermé les yeux et je vois le jeune gars lever les yeux au ciel. Lorsqu'il me redresse contre lui, il frappe Will dans le dos. « Aller ! Va profiter de ta jolie fiancée !
-Je ne peux pas. Pas avant le mariage je te rappelle.
-/Je lui répond en lui faisant un clin d'?il/ Soit moderne chéris ! Jack m'entraîne dans sa cabine et ferme la porte à clef après nous. « C'est pas ici que dort la vigie.
-Sauf quand la vigie s'appelle Maxime Lewis.
Le baiser qu'il m'a offert sur ces mots me fait fondre. Et je m'insulte encore mentalement tout en commençant à le déshabiller. C'est comme si ma raison et mes membres étaient dissociés. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il s'en sort vraiment, mais vraiment bien.
Un coup de canon me réveille. Et je suis seule dans son lit. Lorsque je sort je remarque qu'il est au moins midi. On arrive à port Royal pour laisser nos deux tourtereaux à leur futur mariage. Il paraît que moi et Jack sommes invités. Je me demande quel effet cela va faire. Nous sommes certains que le gouverneur va fondre à peine il aura vu sa chérie. Bref, on a à peu près 15 jours avant celui ci. J'ai un mauvais pressentiment que je ne partage pas avec eux. Il ne vaut mieux pas émettre trop d'ondes négatives. Ne pas détruire leur petit couple si émouvant. Bien sur c'est à demi ironique. Will mérite mieux que Eli et Eli ne mérite pas Will. Enfin. Je ne peux pas être mesquine au point de ne pas lui souhaiter Will. C'est une perle ce mec. Sauf le respect de Jack bien sur. La seule chose qui me gène chez lui c'est sa béatitude devant sa « chose »!!! Elle s'était rhabillée de sa superbe robe et machin chose. Elle allait marcher sur la planche de débarquement quand je fait passer un manche à balai d'un coup de pied. Elle trébuche dessus. Heureusement que son preux chevalier est là pour la rattraper par le bras. Alors que Jack et moi on étaient écroulés de rire Will se retourne et nous jette un regard de la mort ki tue la vie. On s'arrête instantanément les mains en l'air genre « Ok ok c'est bon on est que de sales gosses on a compris. » Lorsqu'ils tournent le dos une bonne fois pour tous, on pouffe. Ouais. On est vraiment des gosses c'est tout à fait le mot. En tout cas, le fait qu'elle s'en aille me met le c?ur léger. Espérons qu'elle ne nous fasses pas de conneries d'ici qu'elle se case avec Turner. Genre, elle vole une m »daille et une malédiction du dernier navire qu'il nous reste flanqué d'un équipage de morts vivants nous tombe sur les bras. Très peu pour moi merci. C'est pas très sexy tout ça. « Au revoir chérie !!! » Je gueule en secouant ma main comme une hystérique. La chaleur de l'été retombe et cela fait du bien. Les fêtes de fin d'été battent leur pleins sur l'île de la mort. Je reste en retrait sur une table, le chapeau rabattu sur les yeux à observer Jack s'amuser. Je me demande toujours ce qui peu bien l'animer. Lui sait pour moi. Cette vie était plus trépidante que la mienne. Mais lui ? Qu'est-ce qui l'as corrompus comme ça ? Lorsqu'il m'embrasse, comme hier il a tenté avant que je le mette à l'eau, il était sérieux. Et il était passionné. Il est l'homme en qui j'ai confiance lorsqu'il m'embrasse. Et c'est un homme qui fait partie de lui mais qui n'est pas qu'un pirate. J'en suis sûre, et bizarrement, alors que sentimentalement ça ne change rien pour moi, je meurt d'envie de savoir. De savoir ce que cache cette allure sauvage et quelque peu bouffonne. Ses mimiques efféminées donnant à certains charmes à ses mains de matelots. Un espèce de joker des mers chaudes qui sent bon le sel, le sang, le sable et la poudre des mousquets. Je vais vous dire un truc. Gardez ça pour vous. Je préfère les mains de Jack de celle de Will. Largement. Peut-être par qu'elles sont plus sûres. Ou devrais-je dire plus mûres. Non. Je ne fait pas de complexes au niveau de la paternité. Parce que, primo je n'en ais jamais vraiment eut besoin et que secundo c'était Bill qui prenait son image quand j'en avais besoin. Tercio, Jack a toujours été un mentor plus qu'un frère ou un ami. Quelqu'un avec qui je suis constamment en défis. Bien sur, il a dix ans de plus que moi et c'est ce qui fait qu'il ne peut être mon père. Les vieux, très peu pour moi. Mais il ne faut pas oublier que j'ai vécu dans un univers d'hommes et qu'a 16 ans les mecs sont mous et pas capitaine. Et les filles de 16 ans, ont leur apprend à se prostituer plutôt qu'autres chose. J'ai toujours renié d'être la tête de turc d'un équipage entier ou une putain. Ce type si je lui vous un semblant « d'amour ?» (je ne voudrait pas m'aventurer en terrain inconnus ), c'est parce qu'il dégage un certain charme, et que son physique est loin d'être repoussant. Le rhum dans ma gorge est sucré. Un bon cru. Les bottes sur la table, je voit une fille de joie approcher. « Alors jeunot ? Tu ne t'amuse pas avec ton capitaine ? Tu veux que je te divertisse ?
-Non. Va voir ailleurs si j'y suis.
-Tu dis ça parce que t'es puceau. Faut bien passer le cap un jour ou l'autre.
Je redresse la tête vers elle.
Les yeux verts clairs de Max brillaient forts entre ses mèches rousses. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait draguer de la sorte mais son visage n'as plus rien de celui d'un jeune mous. Même les cheveux courts, il lui devient de plus en plus difficile de se faire passer pour un garçon. Mais là elle ne le cherche pas. La prostituée sourit de plus belle. « Dis donc. T'as une jolie frimousse ma belle.
-Désolée. Les femmes je touche que si elles sont potables.
-/Pas offensée pour deux sous elle se pavane devant elle./ Tu ne me trouve pas à ton goût ?
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