Salut à tous, déjà je voudrais vous remercier pour les reviews super sympas
que vous m'avez envoyé. notamment Eryna Khan, Linoa-Skylwalker, Aurora
Darks (qui a une bonne note : je fais pleins de fautes !)
A qui je voudrais dire, oui je fais de belles fautes mais ça c'est le
problème quand j'écris au clavier. J'écris tout ce qui me passe par la
tête. Cela vient bien plus vite qu'au crayon bille il faut le dire !! ^^
Je me sent plus dans l'histoire, les scène sur déroulent sur mon écran a
une vitesse qui est plutôt convenable par rapport aux nombres d'idée minute
qui atterrissent dans ma petite tête rousse !
Alors je voudrais m'excuser fortement pour les fautes d'inattention de
conjugaison et de confondre certains mot (c'est ,ces, ses) que je connais
quand même sur le bout des doigts pour être au lycée en option L lol !!
^_~) mais qui sont parfois plus rapide à taper que les bons. (c'est
inconscient et c'est pas bien je vais me forcer à reprendre au crayon avant
de taper ce qui voudras aussi dire que les chapitres seront plus longs à
venir.)
Second point, j'ai beaucoup de mal à décrire des scènes d'action et je tombe plus dans le dramatique qu'autre chose je vous promet que je vais me rattraper !
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Je lève les yeux au ciel et la pousse. Cette nullarde me gâche la vue. Elle s'assoit à ma table. Sa voix éraillée vient me vriller les tympans une fois de plus. « Ah ! Je vois. Le charme Sparrow.
-/Je sourit de manière moqueuse tout en roulant une cigarette./ J'ai beau le connaître depuis maintenant plus de huit ans, j'avais jamais entendus ça.
-C'est un sacré loup de mer ce type ! Il y a quelques années avant qu'il parte définitivement cherché le Pearl, il trimballait toujours un gamin avec lui. Ils avaient l'air comme les deux doigts de la main.
-Je sais.
-J'vais te dire un truc ma p'tite. Si t'es encore débutante traîne pas sous ses draps.
Là, la conversation promet d'être intéressante. Je vais peut-être enfin pouvoir me débarrasser de cette idiote. « C'est à dire ?
-C'est à dire qu'il est trop bon coup pour toi c'est tout. Genre. Trop violent. Il pourrait faire des bleus sur ta jolie porcelaine. /vocifère t'elle en me regardant de haut, se penchant sur ma cigarette qu'elle allume./ Tu devrais viser les jeunes mous.
-Le dernier édenté recruté sur le Gold très peu pour moi. Quand au capitaine Sparrow, si il n'as pas maltraité ma jolie porcelaine comme tu dis, c'est sûrement parce que je ne lui ais pas vidé sa bourse avant. Franchement chérie. T'as rien de mieux à faire qu'a te faire peloter par tout les marins du coin ?
-Tout le monde n'as pas ta chance ma belle.
-/Je tire une bouffé de ma cigarette pour lui souffler la fumée au visage./ La chance, ça se provoque.
Pour toute démonstration je me lève, prend mon tabouret, mon chapeau et me dirige vers la table de Jack. Les femmes ne sont habituellement pas invitée à s'asseoir mais je me fait une place sans problème. La prostituée, elle, cantonnée dans son rôle de serveuse vient voir si quelqu'un à besoin d'alcool, ou de chair. Un vieux marin, le visage ravagé par le sel et le soleil pipe à la bouche interpelle le capitaine. « Hé ! Jack ! Cette beauté ! Ce serait pas l'une des terreurs de ces deux dernières années ?
-C'est elle. /répond t'il simplement. Personne n'y croit de toute façon. Les pirates rient grassement en se foutant de sa gueule./
-On raconte que la brune s'est fait descendre par des anglais ! En tout cas elle ne paye pas de mine la belle ! C'est toujours les plus jeunes qui ont de la chance.
Sur ces paroles je me suis rappelé. Jack n'as que 28 ans. Mais la mer lui en donne facilement 10 de plus. Avec la barbe et la moustache. Alors que ses mains sont loin d'être celle d'un homme de cet âge. A 18 ans, il était déjà capitaine du Black Pearl. Plus malin que les autres, il s'était déjà laissé la barbe et la moustache pousser. Cela donne toujours un air plus vieux. Et les marins n'ont pas trop confiance dans les petits jeunes. Moi, j'avais la chance d'avoir Lydie à mes cotés. Bien plus vieille que moi et déjà de renommée. « Les jeunes ! /rembarre un marin un peu moins vieux semble t'il, mais pas dans un meilleur état./ Jack Sparrow il a bien la quarantaine !
-Peut-être bien ! Mais il est resté séduisant lui !/renchérit le premier vieux./
-/j'esquisse malgré moi un sourire. Puis décide de prendre part à la conversation./ Je vous rassure tout de suite vous êtes encore très séduisant pour votre âge Monsieur Scot !
-Merci bien mamzelle !
Les éclats de rire fusent entre les blagues grasses ou les dernières histoires de galion fantôme. Jack me prend un instant ma cigarette pour en tirer une bouffée. L'alcool et le tabac lui monte vite à la tête à celui là. Enfin. Surtout l'alcool. Quelqu'un lui demande des nouvelles de son jeune mous. Je ne dit rien. Attendant de voir sa réaction. Il me jette un regard interrogateur. Je reste de marbre, continuant à lui rouler une cigarette. « Et bien. Il a bien changé mon mous. A 8 ans je le trouvais sur la mer, a 12 il était déjà plus que fougueux, trop peut-être, a 14 je lui faisait son tatouage chez ce monsieur /L'asiatique qui m'a tatoué est aussi à la table./ et il devenait capitaine en second de l'Onyx alors que je tentais de récupérer le Pearl... /Les interlocuteurs ouvrait de plus en plus grands les yeux/ Et a 16 ans, je le mutine sur son propre navire. /L'asiatique prend la parole./
-Mais monsieur ! Je n'ais tatoué qu'une jeune fille moi ! Et le second capitaine de l'Onyx était aussi une femme !
-Justement !! La voilà Maxime Lewis !
Je redresse le nez de ma cigarette alors que tous les regards étaient tournés vers moi éberlués. Je soupire, ayant compris qu'il faut que je prouve ce que Jack avance. Je retire ma chemise de mon pantalon pour découvrir mon dos. « Je reconnais ! C'est moi qui l'ais fait ! Il y a deux ans avant le mythe des filles pirates !/S'écrit mon tatoueur/
-Et ben. Je pensais pas qu'on s'était fait une telle image.
-Et bien si chérie.
La prostituée veut vraiment mon voir tomber. Elle m'énerve décidément. Elle glisse ses bras dans le cou de Jack et lui demande. « Alors comme ça la jeune beauté blanche à tes cotés c'est le capitaine Lewis ? T'as bien fait de la mutiner. Faut les dresser les femmes pirates. Avant qu'elle ne vous fasse n'importe quoi. » Je me redresse excédée par son discourt macho alors que c'est elle la femme. Mon tabouret tombe sous la violence de ma réaction. Elle sursaute mais n'as pas le temps de se retirer. Ma gifle la plaque au sol. Toute la table applaudit mais je ne vois pas réellement ce qu'il y a d'héroïque la dedans. Me laisser marcher dessus, jamais. Elle se lève en se tenant la joue. « Oups ! Aurais je réussir à faire bleuir ta porcelaine sous son centimètre de poudre ? A moins qu'elle soit déjà abîmée dessous..» Ne vous méprenez pas, ici les femmes sont aussi, voir plus dangereuse que les hommes pour moi. Disons que les hommes j'arrive à les comprendre. Les femmes j'ai plus de mal. Et encore. Ça dépend avec les lesquelles. Je me rassoit a cotés de Jack. Il passe son bras dans mon dos. Je n'allais jamais à ses fêtes de fins d'été.
Le lendemain matin, Je retrouve Jack dehors, un bouteille de rhum à la main, dormant sur le pont son tricornes sur les yeux. Je m'approche en souriant. Je soulève le chapeau. Il ne sent rien. Puis je remonte un sceau d'eau de mer et lui verse dessus. Il se relève automatiquement sortant ses mousquets de sa ceinture pour me voir pliée en deux. « Oh ! Tu verrais ta tête !!!
-Si on ne peut même plus pioncer tranquille sur son propre navire ! Où va le monde !!!
-Je te rappelle que l'on doit prendre la mer maintenant si on veut arriver à Port royal pour le mariage des Tuner.
-Ah oui. Il faut trouver des vêtement comment dire.
-Convenables ? Enfin. Pour un mariage anglais.
-Ouais. On doit avoir ça dans la cabine.
Il sort et me tend une robe. Noire. Bien sur c'est ma couleur préférée mais quand même. Je ne sais pas si pour un mariage c'est très « convenable » de mettre du noir. Retenez que je fait ça pour Will. Puis j'examine mieux la robe. C'est une robe de voyage d'été à l'américaine. Ne voulaient t'ils pas nous faire passer pour des amis lointains aux yeux des invités ? Je finis par la prendre et l'enfiler derrière la paravent. « Valet ! Venez donc serrez mon corset je vous pris ! » Jack passe aussi derrière le paravent et s'empare des lacets. « C'est juste ta taille.
-Ne serrez pas trop fort histoire que je ne tombe pas une fois de plus à l'eau !
-Je te rappelle que si je n'avais pas plongé tu aurais très bien put te noyer. Tu n'as pas idée du poids de ces choses une fois mouillée.
-Je sais encore nager.
-En corset ? Difficile.
Je tilt encore. Comment peux t'il savoir si c'est ma taille ou non ? Ces robes sont faîtes sur mesure la majorité du temps. Il m'aide aussi à passer le reste de la robe et ne grogne même pas sur les boutons et autres fermetures. Pour un pirate il me semble bien connaître les robes. Soit, il a fricoté avec une dame pendant un temps, soit il est de bonne famille. Même moi je ne suis pas sûre de réellement savoir fermer ce genre de vêtements. Du moins, pas toute seule. La robe est assez échancrée dans le dos. Ce qui laisse apparaître entre mes omoplates, quelques flammes et moustaches de dragon. Une griffe aussi. Je sent les doigts de Jack parcourir l'encre et ses lèvres se poser, brûlantes, sur ma nuque. « Tu va devoir mettre un châle. Et puis tes cheveux courts.
-ça peut encore passer paraît-il. En Amérique les femmes commencent à les couper. Tu sais. A part les soldats, ce genre d'aristocratie est naïve. Jamais il ne leur viendra à l'esprit que je suis pirate. Seulement une féministe un truc du genre.
-On va dire ça.
-Toi, par contre il va falloir démêler tes cheveux.
Il prend une mine effarée et je l'assois sur le lit. Dos à lui, je passe un peigne dans ses mèches. J'essaye de ne pas tirer trop fort pour ne pas lui faire mal mais ça va vite m'énerver. Quelques heures plus tard, sa chevelure est entièrement démêlée aux prix de quelques souffrances. Le peigne et plein de cheveux. J'en ai des ampoules sur les doigts. Je les lui attache dans le dos avec un ruban après les avoir lavés. Par qu'il ne le fasse pas en temps normal (encore un truc étonnant pour un pirate. Moi je le fait mais je suis une nana après tout.) mais ils étaient quand même plus qu'emmêlés. WWWAA !!! Il est séduisant en marchant anglais. M'enfin. Je le préfère quand même en pirate. « Tient ! Rase toi convenablement. » Il s'empare du rasoir. Lorsqu'il termine, il les fait enfin ses 28 ans. Un peu plus jeune même. Une goélette de voyage passe souvent au large de l'île sans savoir qu'elle s'y trouve. Elle fait un arrêt là avant de prendre la route de Port Royal. On la rejoint en barque. Une majorité des invités doivent s'y trouver. Et on ne se trompe pas. En effet. La plupart nous plaignent quand on dit que notre bateau à était forcé de nous laisser ici parce qu'il avait peur des pirates. Les manières de Jack en société m'étonne aussi. « Bonjour ! Je suis la tante de mademoiselle Swan. Vous la connaissez bien ?
-En fait non pas plus que ça.. Nous sommes de très bon amis de Will Turner. /déclare Jack./ Je m'appelle Jack Sparrow. Et voici ma jeune épouse. Maxime.
-Maxime ! oh ! Comme c'est original ! Venez je vais vous présenter au reste de la famille. Vous permettez monsieur Sparrow ?
-Bien sur.
Répond t'il avec un sourire satisfait alors que je lui lance un regard désespéré. Non pas ça !!!!! Elle m'entraîne dans sa conversation et ses connaissance et je tente d'écouter pour ne pas paraître déjà impolie avant la cérémonie. « Alors ? Quel âge avez vous madame ? Oh ! ça me fait tout drôle d'appeler quelqu'un de votre jeune âge madame !!
-Je viens d'avoir 16 ans le mois dernier madame.
-Ma fille va elle aussi sur ses 16 ans. Son père voudrait absolument qu'elle se marie mais je trouve ça un peu jeune moi. Entre nous, vous qui êtes concernée, vous ne trouvez pas ?
-Ma foi, quand on a la chance de pouvoir choisir.
-Votre famille doit être fort ouverte.
-En effet. Nous voyageons beaucoup et j'ai rencontré Jack sur la route. /Ce qui n'est pas tout à fait un mensonge. Quoi que je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il dise que nous sommes mariés.. il me le paiera./ Déjà il m'arrivait de voyager seule ou avec mon père. Je rentrais rarement chez moi.
-Vous avez une coupe de cheveux. très originale Maxime. /originale je suis originale. nnniiiééé../
-Il est plus pratique d'avoir les cheveux courts lorsqu'on voyage. Et d'autant plus quand parfois il faut se faire passer pour un garçon.
-Vous vous faîtes passer pour un homme ?! Voilà qui est amusant !
-Que voulez vous, si ils étaient moins macho et laissaient de coté leur stupide superstition je n'aurais pas besoin de le faire.
-C'est vrai. madame ?
-Oui ?
-Vous êtes tatouée ?
-/sigh !/ Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
-Les traces rouges entre les mailles de votre châle.
-Oui je suis tatouée.
-Et votre homme ne dit rien ?
-Non. Jack est très ouvert lui aussi. Et il a un tatouage. Pourquoi les femmes n'en aurait-elle pas le droit. Tant que le motif ne part pas dans le vulgaire.
-Et votre motif c'est ?
-Un dragon asiatique noir et rouge qui crache du feu.
-J'ai toujours rêvé de ça entre nous. Mais mon mari n'apprécierait pas du tout. Et comme je ne fait rien sans son autorisation.
-Mariée pour raison de dot je suppose.
-Ce n'est pas votre cas ?
-Non, ni bientôt celui de mademoiselle Swan. Entre nous, gardez ça pour vous, mais votre nièce se marie à un très courageux forgerons. Qui vient juste d'être gradé pour sa bravoure. Il a sauvé mademoiselle Elisabeth des pirates. C'est un garçon très bien vous verrez mais de famille modeste. Nous, c'est un ami mais par rapport à ceux de votre rang, cela peut mal passer.
-En effet. Si je me suis intéressé à vous c'est parce que votre genre me plait bien. Enfin des gens qui vivent pour vivre et qui ne se préoccupe que de leur bonheur. Le vrai bonheur. Pas l'aspect matériel. /et l'or alors ?/
-Le seul véritable bonheur madame, c'est la liberté. Monsieur Sparrow et moi sommes en effet amants. Mais je vous le confie, pas mariés pour deux sous.
-J'aimerais avoir votre liberté. Cela semble si jouissif.
-ça l'est. Et ça ne tient qu'a vous.
Cette dame me plait en fin de compte. Elle est consciente qu'elle ne vit qu'avec des cons. Des gens qui ne pense qu'a leur règles et leur bourse. Pas mieux que certains pirates en fin de compte. Sauf que nous, sommes les déchets de leur société. Elle tourne un regard vers son mari. Perruque blanche sur la tête. Je détaille sa femme du regard. Elle doit avoir dans les 32 ans. Je comprend mieux pourquoi elle ne veut pas que sa fille se marie à mon âge. Tout simplement parce qu'elle, n'a pas aimé. Lui a bien la cinquantaine. « Vous avez la chance d'être avec un homme plutôt jeune et beau garçon.
-Je le conçoit.
-J'aimerais que ma fille vous ressemble. Je me sent trop prisonnière moi pour m'échapper de ce monde qui arrive même à pervertir certaines femmes.
-/Je repense à la prostituée de l'autre soir./ C'est parce qu'elles sont désespérées de s'être trop engluées. Jalouse de la liberté. Même celles qui en porte un nom dérivés ne le sont pas tant que ça. Libertines. La seule liberté c'est de faire ce qu'on veut à l'instinct.
-/Elle me sourit./ En voilà une petite jeune fille qui sait ce qu'elle veut !
Je me prend à sourire aussi quand au loin je vois les rives de Port Royal. Le port décoré de banderoles en papier immaculé. Le bateau rejoint vite son attache et nous descendons. Je fait un petit signe de la main au second qui, a terre a très certainement reçut les ordres de ne pas nous arrêter. Je prend le bras de Jack pour descendre du navire par la passerelle. Je crève d'envie de l'embrasser à pleine bouche devant cet idiot de second mais je m'abstient. La cérémonie bat son plein après la passage à l'église. Si je ne vous le décrit pas c'est que la religion c'est vraiment pas ma tasse de thé. Un gentilhomme s'approche de moi et Jack pour lui demander si il pouvait me faire danser. Celui ci lui répond poliment qu'il comptait le faire lui même. Je reste encore une fois sidérée. Il me prend la main et m'entraîne sur la piste pour me faire valser. Alors qu'il appuis mon bassin sur le sien je le dévisage en souriant. « Je ne pensais pas que tu savais danser.
-J'ai rarement l'occasion de la faire c'est tout.
-T'es étrangement calme d'un coup.
-Toi aussi. J'essais de bien me tenir c'est tout. Avoue que c'est amusant de paraître pingouins.
-J'avoue. /Je me retient d'éclater de rire. On aura vraiment fait les quatre cents coups./
Il danse même mieux que moi. Pour le peu que j'ai appris. « Je vais finir par croire que tu étais un jeune homme de bonne famille avant de devenir pirate.
-Qu'est-ce qui te fait dire que je ne le suis pas de sang simplement ?
-Parce qu'on parle jamais du père Sparrow. Le père Turner oui. Tous les vieux le connaissent. Ils connaîtraient forcement le tient aussi vu leur âge.
-Bien vu poupée.
La tempête faisait rage à l'extérieur. Les invités décidèrent après tout les jeux traditionnels au mariage de se raconter des histoires d'horreurs. Les aristocrates adorent se faire peur. Mais de façon sobre bien entendu. Elizabeth est collée à Will qui rayonne. Je le félicite tout de même dans l'oreille. Elle est pas bien méchante Eli. C'est juste une bourgeoise. C'est pour ça que j'ai du mal c'est tout. Et puis, elle est toute mignonne dans sa robe de mariée. Le soir est vite tombé et les invités ont regagné leurs chambres à coucher. La soit disant tante à Eli avec lequel j'ai discuté sur le navire lui parle. Je les surveille du coin de l'?il. Je remarque soudain au cou de Eli, une médaille. Pas la même que lorsqu'elle mais aussi inquiétante si vous voulez mon avis de pirates. Je m'approche. Elle n'est rien à voir avec une pièce de monnaie maudite ou quoi que se soit de rond. Non. Elle est en argent. Sa tante lui explique qu'elle la acheté sur une île Maori. Je reconnais les dessins traditionnels. C'est un bijoux de cérémonie. Quel gâchis que les anglais les forcent à vendre les objets religieux. Ce que la femme à l'air d'ignorer. Il ne faudrait pas que notre jeune mariée nous fasse encore des siennes avec un truc magique. Enfin. Je suis drôlement crevée moi. Des mains familières se posent sur son dos et derrière mes genoux pour me soulever. Mon pingouin préféré qui vient me chercher. Je passes mes bras autour de son cou pour m'y réfugier. Décidément je ne me souviens pas d'avoir été aussi fatiguée. Sauf après une bonne beuverie à la rigueur. Je fait part à Jack de mon inquiétude par rapport à Eli. Il me souffle qu'il a sentit un truc aussi. Mais que ça vient de sa tante. Dans notre chambre, il commence à me déshabiller. Beaucoup plus tendrement que les autres jours. Déboutonnant ma robe trop serrée. Ecarte les draps pour m'y déposer. Depuis quand prend t'il tant de gant à mon égard ?
Dans la nuit, je suis réveillée par des cris. Je me redresse dans le lit, en sueur. J'ai crut à un cauchemar mais les cris se répètent. Je passe ma gaine à couteau autour de ma cuisse, rabat ma chemise de nuit et prend un chandelier. Jack, réveillé lui aussi m'accompagne en passant une chemise. Déjà ses cheveux recommencent de s'emmêler. En fait, je crois que je préfère. D'autres invités, en « pyjama » eux aussi se retrouvent dans le couloir. Je m'enfonce dans l'obscurité de l'immense maison du gouverneur. Celui ci se réveille tout juste. La perruque de traviole. Il m'annonce que la chambre dans laquelle je rentre est celle que la tante de Eli. Elle en en sueur. Bien pire que moi. Les nuits dans les caraïbes sont toujours brûlantes. Son mari s'affole et lui cris de se taire. Autour de son cou, un pendentif. Un peu comme celui qu'elle a offert à Eli. Celle ci à coté de moi regarde sa tante se débattre contre on ne sait quel monstre dans sons sommeil avec de grands yeux. Je tire sur sa chaîne pour décrocher le pendentif de son cou. Elle m'arrête de la main mais en voyant l'état de sa tante me laisse faire. Je jette le bijoux par la fenêtre. Jack se fraye un chemin entre les invités et demande au mari de cesser de la frapper que cela ne servirait à rien. Il le fit sortir et demanda aux autres de s'écarter. Dans mon chandelier j'allume les autres bougies de la chambre. Je m'en doutait. Esprit frappeur Maori enfermés dans le pendentif. Seuls les sorciers savent les contrôler. Jack est aussi au courant que moi. Nous sommes restés un bon mois sur une île maori le temps de se faire un peu oublier de la flotte française. Il pose sa main tant bien que mal sur le front de la femme. Une ombre transparente, presque liquide flotte au dessus du lit. Et Eli la remarquée avant moi. Elle recule d'un pas. « Elle se débat pour échapper à l'incarnation de l'esprit. Ces esprits sont les dieux et en même temps les enfers des Maori. C'est plutôt compliqué à expliquer. ça peut durer quelques heures, comme deux jours selon la personne. Votre femme ne tiendra pas bien longtemps. Quand l'esprit aura pris possession de son corps, il en chassera son esprit, qui lui se trouvera enfermé dans le collier.
-Ne peut-on pas lui retirer ce pendentif ? /demande innocemment la jeune fille./
-Non. L'esprit libéré ne peux retourner par sa propre volonté dedans. Et si on lui enlève, lorsqu'elle sera chassé de son corps, elle se perdra au lieu d'y être enfermée.. On a plus de chance de l'aider si elle est dans le collier.
-Bébé. Elle a de plus en plus de fièvre.
-Qu'est-ce qu'on peut faire ? /demande Will à son tour./
Le mari rentre à cet instant dans la chambre. Visiblement courroucé que sa femme ennuis tant les invités et ternit son image. « Je vais appeler un prêtre. Il faut exorciser ! » voilà qui me sort de mes gongs ! Je m'approche de l'homme et lui lance « Vous n'êtes qu'un stupide marchand de pacotilles qui ne voyait en elle qu'un apport d'argent ! Votre mariage ressemble fort à un investissement ! Laissez nous faire et sortez d'ici !
-C'est ma femme ! C'est à moi de savoir ce qui est bon ou non pour elle !
-Avouez que lui percer un trou dans le crâne vous arrange bien ! Comme ça vous pourrez sans doute réinvestir ! quand il s'agit de magie Maori monsieur, mieux vaut laisser faire les pirates !
-Alors c'est ça. C'est pour ça qu'elle était tant fascinée par vous, par votre couple. Elle me disait qu'on devrait voyager plus c'est pour ça que nous sommes partit en pacifique !. Commandant ! Qu'attendez vous pour les faire arrêter !
Mais le second, que je croyais plus con que ça le tire par le bras hors de la chambre. J'invite les invités à retourner se coucher alors que Jack examine la femme. « Alors ?
-Elle fatigue.
-Si on laisse faire tu sais bien qu'on ne sait pas de quoi il en retourne. Cet esprit peut-être n'importe laquelle de leur divinité !!!
-Bien sur, mais on peut déjà se consoler. Elle tient bon c'est que ce n'est pas un dieu des plus puissant.
-Manquerait plus que ça !
-Tu devrais te débrouiller pour récupérer le bouquin du français.
-De l'archéologue ? C'est toi qui l'a ramassé !
-Oui. Il est dans la grotte au trésor de Barbossa.
-Tu veux dire ton ancienne grotte ?? Ah ! Pas question que je retourne la bas ! Etre un trésor aztèque et un malheureux bouquin relatant la magie de ces allumés !
A ces mots, je sent une main invisible me tenir la gorge et me plaquer contre le mur. Je tente de l'enlever. Mes pieds sont au moins à un mètre du sol. Apparemment il n'aime pas le mot « allumés ». La femme se débat un peu plus et la pression retombe, moi avec, prostrée sur le tapis. La gorge serrée, je me tient le cou en reprenant ma respiration. Je me relève toute seule. Refusant l'aide de Jack. « Ggrrr !!! J'ai pas mérité ça ! C'est bon ! Je vais le chercher leur sale bouquin ! Il est d'un con cet esprit ! Chui pas sure qu'il est compris que c'est pour le renfermer que j'y vais ! Je lui pousser moi dans son pendentif ! Avec deux coups de pompes dans le cul qui l'enverront se manger la lune ! » Je gueule en regagnant ma chambre. Dans le sac que l'on a apporté, mon chemisier et mon pantalon. Je les enfile et Will me suit dehors. « C'est de famille les malédiction ou quoi ?
-Je dirais plutôt les enchantements./Souffle t'il en regardant avec amour sa dulcinée lui faire de petits signes de la main par la fenêtre./
-/Je lui flanque un coup derrière la tête./ C'est bon l'amoureux transit ! Arrête de baver.
Il rougit violemment avant de monter aussi à cheval. Le commandant en second a accepté grâce à l'autorisation du gouverneur de nous conduire sur l'île grâce à leur goélette. Je trouve que décidément cela ne va pas assez vite. Il faut dire que niveau autorité le second c'est pas vraiment ça. Les soldats ne se pressent pas et font leur petits travaux bien tranquillement. Je m'approche du second et lui pique son chapeau. « Désolé chéri ! Viens là que je t'apprenne ce que c'est de diriger un navire !!! » Je le traîne par la veste sur le pont supérieur. « HE ! MATELOTS ! C'EST QUOI CE TRAVAIL ! YA UNE DAME A SAUVER J'VOUS RAPPELLE ! SI VOUS VOULEZ PAS QUE LE GOUVERNEUR VOUS PASSE LA CORDE AU COU MAGNEZ VOUS ! SOUQUEZ LES ARTEMUS ! PLUS VITE QUE CA ! » Les marins se précipitèrent sur les avirons pour sortir le bateau du port. « TOUTES VOILES DEHORS ! MAINTENEZ LE CAP ! » Je rend au commandant son chapeau en souriant et me place à la barre avec Will. Il regarde ses soldats s'activer. Et sourit. « Alors comme ça vous êtes bien le capitaine de l'Onyx ?
-Ex capitaine commandant. C'est Sparrow à présent.
-Vous ne faîtes rien pour récupérer votre navire ?
-Non. J'ai d'autres problèmes. Qu'est-ce que cela change pour vous de toute façon ??
-Je tente à penser que les femmes sont moins dangereuses.
-Détrompez vous. C'est que vous connaissez mal le milieu mon chou.
Elle laisse la barre à Will pendant un moment. Dans sa lunettes, les côtes de l'île. Elle s'approche doucement du jeune homme et se hisse sur la pointe des pieds pour lui souffler : « Tu pense à ce que je pense ???
-Oui. Arme toi.
-C'est fait. Et toi ?
-Pour le mariage toute les armes ont étés consignées.
-Reste près de moi alors. Je tient te ramener entier auprès de ta petite femme.
On descend sur l'île. Des rires nous parviennent de la grotte. Je me souvient que jack lui as raconté de Barbossa et quelques acolytes peuvent être encore « en vie ». Ils auraient très bien put être humainement sur le point de mourir et de réussir à voler une fois de plus une pièce avant de crever totalement. Et apparemment, son hypothèse n'est pas si invraisemblable. On débarque et se glisse par l'entrée sécrète et jetons un coup d'?il dans la grotte. Je passe à monsieur Turner l'un de mes mousquets. Moi et Jack ont avaient tout planqué sous ma robe lors du débarquement. Autant vous dire que je ne me sentait pas très à l'aise. Bref, revenons-en au fait, que sous le seul rayon de lumière parvenant jusque dans la grotte se tenait un pirate pas très frais, faisant tinter entre ses doigts des pièces d'or. Deux autres jouaient au cartes autour d'un tonneaux. Barbossa, lui était pendu au niveau du rayon de lumière. Bien humain et bien mort. C'est déjà un point. Sur ses fringues des mots écrits de sang. « C'est de ta faute. » Ou la. ça embaume la dedans. J'aurais pas dut emmener Will. Pourquoi j'ai emmené Will ??? Euh. Parce c'est le seul mec qui ais eut le cran de me suivre dans la baraque du gouverneur ??? Bref. J'ai quand même naviguer un bout de temps avec ceux là. Il devrait se souvenir de moi. Je referme un peu mon chemisier. Fais singe à Will de m'attendre là et grimpe les rochers. « Et les gars ! Comment va ?
-Qui t'es toi ! Qu'est-ce que tu viens faire là ?
-Mais t'es con Mac ! C'est le jeune Maxime tu vois pas ! Ben on est on ne peut plus mort.
-Je viens chercher un livre. Vous savez ? Quand on était sur l'île Maori ?? L'archéologue français ?
-Ah oui ! Toutes ces histoires d'esprits ! J'en ais assez moi de toutes ces bidules surnaturels ! C'est vrai quoi ! regarde où on en est ! Si on verse encore le sang du petit Turner la dessus (il désigne le trésor du menton) on crève ! Quand je pense qu'on la coursé et qu'on voulait le saigner le petit gars. J'voudrait presque m'excuser !!
-C'est comme si il t'avais entendu je t'assure !
Ils partirent tous dans un grand fou rire et me donnèrent le livre. Si Barbossa n'était pas mort, jamais ils n'auraient été aussi facile à manipuler. Ouf. J'ai eut chaud tout de même. Soudain j'entend le déclic d'un mousquet et tout se passe au ralentit. Je me couche au sol et entraperçoit Will qui s'ouvre une fois de plus la main autour du trésor. Les hommes tombèrent cette fois définitivement. Et la trajectoire de la balle qu'ils m'ont lâchement tiré dans le dos a était déviée grâce à lui. J'ai toujours sut que cet équipage était vraiment sordide. Je me relève et remercie mentalement Will. On se tire en entendant d'autre arriver. Sûrement le reste qui ne s'est pas fait emprisonner ni blesser. On se tire en vitesse de cette île glauque. Sur la goellette je nettoie la plaie de Will « J'aurais pas dut leur faire confiance. -Si t'as bien fait.
-Tu trouve, Alors que je nous ais mis en danger ?
-T'as de l'espoir toi au moins. C'est ce qui fait que moi j'ai confiance en toi.
Lorsque l'on revient tant bien que mal au chevet de la femme, je retrouve Jack en train de se masser la nuque et la fenêtre grande ouverte sur l'océan. « Jack ! Que s'est t'il passé ?
-Elle a chutée. Et quand l'esprit s'est réincarné autant te dire que ça a été ma fête.
Il avait le visage tuméfié et la lèvre ouverte. Décidément cette histoire commence à me taper sur les nerfs !!! ELLE A OSE TOUCHER A MON HOMME ???? /mais qu'est-ce que je dis moi ????/ ELLE VA PAYER ! /ça y est chui aussi folle que lui ! Décidément c'est contagieux !/ Je m'agenouille auprès de Jack et sort mon mouchoir pour essuyer le sang qui lui coule le long du menton jusque dans sa chemise. Lui retient ma main. « C'est bon bébé. J'en ais vu d'autre.
-Mais oui ! C'est ce que vous dîtes tous ! Debout !
Je le tire par le bras pour le relever. Mon regard traîne avec le siens sur la fenêtre ouverte. Les rideaux flottent étrangement dans la pièce. Il n'y a plus rien à faire. C'est pour ça que les îles Maori sont célèbres pour leur disparition. Ces cons d'anglais n'ont qu'a pas forcé ces braves gens à vendre leur quincailleries ensorcelées aussi !!! Je soupire et on sort de la chambre. Cette furie l'a littéralement tabassé ma parole ! Il est encore haletant et je passe son bras sur mes épaules et le maintient par la taille. Le mari rentre à cet instant « Où est-elle ?
-Elle est partie.
-Qu'avez vous fait de ma femme ?
-VOUS VOUS FOUTEZ VRAIMENT DE MA GUEULE ! Vous vouliez la tuer un instant ! Et l'autre vous la demandez ! Et après ce sont les pirates qui sont sanglants ! Dégagez !
Il s'écarte, retire sa perruque en soupirant et s'appuis sur le chambranle de la porte. « Anne a toujours adoré les histoires de pirates. Sa s?ur a été retrouvée sur une baraque il y a quelques années après un abordage. Toutes les deux se racontait les plus extraordinaire histoires des caraïbes et lisaient des tonnes et des tonnes de bouquins. Elles disaient et répétait que c'était la liberté. Et qu'elle serait fière d'être les premières femmes pirates. Des femmes bandits. On aura tout vu. Comment vous nommez vous déjà ?
-Je m'appelle Maxime Lewis. Mon ami se nomme Jack Sparrow.
-C'est bien ce qui me semblait. Deux noms de marchands irlandais respectables et amis qui ont tous deux perdus un enfant aux caraïbes. Dont l'un, as disparut pendant un naufrage. Je suppose que vous ne vous souvenez plus de votre père mademoiselle Lewis ?
-Capitaine Lewis monsieur. Je me rappelle de mon père croyez moi. /Je soulève ma chemise, j'ai sur la hanche une cicatrice blanche. Cela près après avoir fait tomber un vase ming. Je vous laisse deviner la suite./
-Les enfants font des bêtises. Le résultat montre bien qu'il aurait fallut plus de claques.
-C'est vous qui allait en prendre une si vous continuez !
-Voulez vous que je vous raconte l'histoire de votre ami ? En échange, vous m'aidez à retrouver ma femme.
-Je n'ais pas besoin de faire un chantage pour ça ! Dégagez ! Et je vais vous dire pourquoi. Parce qu'un pirate on ne le laisse par en arrière ! Quoi qu'en dise le code ! /Je sort définitivement de la chambre bien que je meurt d'envie d'en savoir plus sur l'éclopé de service./
-Poupée ?
-T'es sûre de ce que tu avance là pour le code ?
-Sûre et certaine.
-Va. Hum. Falloir étudier le bouquin. /Dit Jack en s'asseyant tant bien que mal sur le lit./ et puis Non ! Je N'IRAIS PAS CHERCHER CETTE ECERVELEE !
Je soupire. Les pages du grimoire ont étés blanchies par le sel de toutes façons. L'encre, sûrement bon marché n'as pas tenue non plus l'humidité de la grotte. C'est tout simplement illisible. Je replie mes genoux contre moi et soupire. Dommage. Vraiment dommage. Elle aurait fait un bon pirate j'en suis certaine. Quoi que des fois je me demande si j'en suis bien une moi. J'ai parfois des réactions bien trop impulsives. J'ai encore un peu de c?ur quoi. et pour rien au monde je ne l'avouerais en public. C'est déjà assez difficile comme ça pour moi. Comme avouer à jack que je l'aime ne serait-ce qu'un peu. Demain il aura déjà moins mal. Ce type est un véritable bourreau des c?urs j'ai jamais vu ça. Et moi même, mademoiselle l'intouchable j'ai coulé. Gggrr ! Je DETESTE CA ! J'ai vraiment besoin de savoir si je suis toujours capable de piller et de tuer aussi froidement qu'il y a quelques temps. En un mois il a été capable de détruire tout doucement ma protection de garçon manqué. Tout s'écroule. Et ma confiance en moi aussi. Perdre le contrôle. Voilà qui ne me met pas hors de moi comme je le pense, mais qui me fiche tout simplement une de ces frousses. Peur d'être soumises et prisonnière. Sur ce, j'ai pris ma décision. Je me dirige vers le capitaine, dépose un baiser sur ses lèvres, tout doucement, prenant garde de ne pas les abîmer un peu plus. Puis je récupère mon foulard que je noue sur ma tête. « Bébé ? Ou tu va ?
-Je ne sais pas Jack. Mais un conseil. Reste pas ici. Ce bourgeois est un français et c'est tenace.
Je passe une jambe par la fenêtre. Le second ne me laisseras jamais sortir sans explication par la porte d'entrée. En bas, une charrette pleine de foins. Je passe une deuxième jambes à l'extérieur sur la corniche envoie un baiser papillon à Jack avant d'y sauter. Pour une fois qu'au niveau « évasion » j'ai de la veine. Je sais qu'avec Will Jack ne risque rien. Je profite pour m'embarquer avec quelques « collabo » sur une barque partant le soir pour l'île des bandits. Enfin. Quand je pense que même certains soldats s'y arrêtent. Arrivée las bas, je m'arrête dans une auberge pour acheter une bouteille de bon rhum agricole. Je la bois en compagnie d'une autre femme pirate rencontrées sur le port. Pour le peu que nous sommes. Il me semble déjà l'avoir vue dans les bras de Jack. « Alors ? As ton âge ma poupée ? Pourquoi ont boit tant d'alcool ?
-Parce qu'on as envie de se prouver qu'on est encore bien un pirate peut- être ?
-Tout le monde l'ais plus ou moins.
-Bien sur. Ça, je le sait ! C'est les richous je vais te dire ma vieille ! Y en a même des PIRES que les pirates !
-ça je veux bien te croire !
-Qu'ils aillent brûler en enfer ! C'est pas une prière par jour qui les sauveras !
-En tout cas, nous, personne ne nous sauveras !
-Tu l'as dit chérie ! Et toi ? Qu'est-ce que tu fout là avec une pauvre idiote de 16 ans même pas capable de garder un navire sous prétexte que le nouveau capitaine se nomme Sparrow ?
-Je bois. Ça ne se voit pas ?
J'observe ça descente. « ça oui je vois. » La tête me tourne plus qu'un peu, je me sent presque mieux tout d'un coup. Je lui prend gentiment la bouteille des mains pour porter mes lèvres au goulot. Le liquide brûlant me coule dans la gorge. Ça réchauffe. Pourquoi ? Ooouuééé !! Je sais que c'est stupide. Mais j'arrive encore à me bourrer la gueule sans remords c'est magnifique. Je laisse la bouteille à la belle métisse mais celle ci s'endort. Si je la laisse là elle va se faire machiner si vous voyez ce que je veux dire. Je la tire donc tant bien que mal sous une couverture dans un coin. Ça aurait été un homme tant pis pour sa gueule. Les plus protecteurs nous disent de ne pas sortir et de ne pas porter des vêtements trop sexy pour ne pas se faire violer le soir entre deux murs. Faut pas qu'ils oublient que c'est de leur faute si on est pas libres. La faute des hommes soit disant maîtres du monde. Je leur en collerais moi des maîtres. Après leur avoir couper à tous leur virilité ! Non ça c'est un mauvais plant. Un très mauvais plan pas bon pour les femmes. Mais il faut leur prouver que si nous ont a besoin d'eux quand même pour vivre eux aussi.. Ils ont besoin de nous. ALORS RESPECT ! MERDE ! Shit. Merdia. Enfin vous m'avez comprise. Je titube un instant avant de trouver le chemin de ma piaule. J'ai bien dit MA piaule. C'est à dire que j'ai pas eut besoin de jack pour me la payer. Havre paix décorée à l'indienne et à l'asiatique. Ambiance tamisée et liberté totale. De l'esprit notamment. Je m'y écroule et m'endors comme une bien heureuse.
Quelques semaines ont passées. Je n'ais toujours pas prit de nouvelles de Jack et ça me va peut-être mieux comme ça. A l'heure qu'il est il est sûrement en train de courir je ne sais quels jupons. Je me suis démerdée pour arnaquer quelques touristes passant dans le coin. Et je vis comme ça. Encore capable de faire des méchancetés. Sauf que moi j'ai pas d'appât pour ça contrairement à un certain pirate aux yeux maquillés dont je ne citerais pas le nom ! Décidément. Son visage m'obsède. Bof ! ça finiras bien par passer ! En ce moment, je vois de plus en plus de soldats français dans les rues. Ce qui est étrange très étrange. Je me débrouille toujours pour ne pas trop les attirer. Jusqu'au jour, où me baladant du coté des collines, je suis tombée sur ce cher monsieur-je-bat-ma-femme. Déguisé en soldat. IL a fait tomber mon chapeau, m'as empoigné par le bras et m'as arraché mon foulard. « C'est vous que je cherchais criminelle ! Qu'avez vous fait de ma femme ???
-Vous le savez très bien ! Lâchez moi ! /J'en ais plein le dos d'avance./
Je m'arrache à son étreinte. Il sort sa lame pour me menacer. Tout en rongeant un ongle je sort de ma ceinture mon mousquet que j'arme sous son nez. Il blanchit et se met à crier. « SOLDATS ! ELLE EST ICI ! A MOI ! A MOI ! » Je rengaine mon arme alors qu'une troupe se ramène par ici. Je tente de les semer dans la rue sans aucun effets. C'est là que j'aperçoit tous ces portraits de moi placardés sur les murs. Il faut dire que je me ballade en ville le soir, et la plupart du temps quand je me ballade c'est saoule. C'est promis !!!!! Dés que tout ça c'est finis je ne boirais plus que du thé infusé à l'eau de mer ! Je finis par en empaler un sur une poutre passant par là. J'ai courut dans quelques rues, assommés quelques uns, me suis réfugiée sur quelques toits puis le noir.
Je me rappelle à peine comment je me suis retrouvée là. Ces cons m'ont frappés forts. Lorsque que je tente de bouger sur la paillasse de la cellule, je retient un cris. C'est a moi d'avoir une côte en vadrouille. Et une cheville. Ce qui en soit est plus emmerdant. J'ai aussi la lèvre ouverte. Et plus les douleurs apparaissent et plus je me souviens. Un coup, porté par John ce très cher second. Anglais lui pourtant. Je regrette presque soudain de ne pas être restée avec Jack. Après tout, il m'avait proposé une place de vigie ce qui n'était en soit pas si mal. Genre, il aurait put me consigner au fond de sa cabine comme son esclave personnel. Non. Il savait que j'aurais fuit direct. Quelle idée d'avoir emmené sa femme aux philippines je vous jure. Il est vrai que j'avais pas vraiment envie d'y retourner moi. Il faut dire qu'en ce moment au caraïbes l'ambiance est plutôt mauvaises comme vous pouvez le constater. Mais nous teindrons. Avant de sûrement se réfugier avec les autres en océan indien.Le second arrive à cet instant. Moi qui un instant l'ais trouvé sympathique. Je commence à être naïves c'est pas bon. « J'ai beaucoup rêvé de cette scène.
-Je vous avoue que ce n'est pas mon cas.
-Je devenais français, et non seulement je vous flanquais une raclée dont vous vous souviendrez mais en plus j'ai le plaisir de vous voir croupir en prison. Comme cet ami, dont vous avez fait disparaître la femme par je ne sais quel maléfice.
-Faîtes moi confiance. Demain, c'est un cauchemar que vous ferez. Et dans ce cauchemar, je vous tranche très très lentement la gorge, attendant avec impatience et délice que votre chemise s'imbibe de votre sang.
Il ne fait que sourire. Tient. Je pourrais aussi lui arracher les dents. Vu combien il doit les lustrer j'en tirerais un bon prix.J'ai dit ces paroles lentement sur une voix presque sexy tirant comme il faut sur les S en mimant le geste comme il faut en m'approchant de barreaux en boitant légèrement. Il me laisse un gamelle de pain dans laquelle je frappe du pied, la sortant de la cellule. Je n'avais même pas remarquée que je n'étais pas seule. Une autre femme. Habillée d'une robe plutôt ouverte. Lorsque le second s'est éclipsé elle m'adresse la parole. « Tu ne me demande pas pourquoi je suis là ?
-Ecoute chérie, rien que par ta tenue je m'en doute. Escamoteuse ?
-Et toi ? Sorcellerie ?
-Et piraterie. Je me suis tuée deux fois. Mon record. /Je soupire en laissant mes bras en m'accrochant aux barreaux./
Son rire clair résonne dans la pièce. « Ne t'inquiète pas. Ici on est seulement enfermé à vie.
-Quoi ? On t'as enfermé là pour vol ?
-Oui. Faut dire, c'est pas la première fois que je me fait prendre.
-Moi non plus, mais jamais à ce niveau. D'habitude il y a toujours la mer ou une poulie, ou une super prise d'arts martiaux pour s'en sortir mais là. Que dalle. Il me dégoûte ce mec. Je le tuerais.
-Tu mériterais trois fois la mort.
-Une fois de plus une fois de moins. Au moins j'aurais sauvé la face !
-J'hallucine ! Une femme avec une fierté d'homme !
-Moi une femme ? Tu m'as bien regardée ?
-Oui. Tu fait environs 1m60 tes cheveux courts font penser presque à une jeune garçon. Mais tes formes te trahissent. Ensuite tu as une voix plutôt aiguë et tu jure comme un pirate. Si j'en juge ta tenue et ce que tu me dis tu en est une. Mais les seules sont Mc Lift et Lewis. Les vrai.
-Désolée que mon image te déçoive.
-Comment ça ? Tu ne veux pas me faire croire que tu es une de ses terreurs des mers ?
A genoux, à bouts de nerfs je tourne vers elle un visage peint d'un sourire des plus sadiques. Je me relève toujours aussi folle et je lui souffle au visage. « C'est pas parce que j'ai la tête d'une gamine écervelée que je ne suis pas capable de commander un navire. Qui te dit que la. Maintenant je ne puisse pas te couper les oreilles ? Mmm ? Tu crois peut-être que tu vaut mieux que moi ? Je te rappelle que l'on croupis dans la mêle cellule. C'est bien qu'il y a eut une faille dans ton jeu ma belle. » Je me recule et dévoile un morceau de mon tatouage. Qui, /j'avais oublié de le souligner. soucis de fierté une fois de plus sûrement. Heureusement qu'il est dans mon dos./ Comporte non seulement ce superbe dragon mais en plus, une lettre. En caractère gothique. Pas bien grande. Coincée entre deux écailles du reptile imaginaire. Un S. Il n'as pas put s'empêcher de me faire chier jusqu'au bout celui là. Je finis par m'asseoir pour réfléchir à un moyen de sortir d'ici. Les jours passent et décidément je ne trouve rien. Je me souviens que Jack m'as raconté il n'y a pas si longtemps qu'il suffisait de soulever certaines grilles. J'ai essayé. En effet ça marche plus ou moins. Sauf que les gonds de celles ci sont si longs que le banc qui me sert de levier n'est pas assez volumineux. Et l'autre idiote me regarde faire sans même m'aider. Persuadée qu'il n'y a pas un semblant d'espoir. Je frappe sur le meuble avec rage, du pied et détruit le pied de celui ci. Les prisonniers commencent à s'entasser dans la prison et on commence peu à peu à trouver des hommes avec nous. Je me réfugie dans un coin. Me servant d'une esquille d'os pour toute arme. Je commence vraiment à tourner en bourrique. Je deviens de plus en plus dérangée si je ne l'étais pas déjà. Les jours sont les même et c'est limite si on nous laisse de quoi manger. Et est venu. Le jour où une vieille connaissance est pénétrée dans la prison. « Oh ! Soyez sympas ! Une bouteille de rhum et de l'or ça se refuse pas ! » les mimiques efféminés s'arrêtèrent là. Je ne sais même pas pourquoi il est enfermés et je ne veux pas le savoir. Au départ, il était dans la cellule voisine de la mienne et malheureusement du coin où je me suis réfugiée. Pas question d'en changer. Maintenant que chacun à son territoire. Je fulmine mais je dois bien avouer que sa seule présence m'aide à ne pas sombrer dans la démence totale. Nous, forbans si libres, enfermés c'est pire que la pendaison. Ils sont en manque de corde ou quoi ? Un soir, alors que j'étais recroquevillée sur ma palliasse, tentant d'amplifier la légère brise marine caressant ma joue, j'ai sentit un bras contre ma taille, qui plaquait encore plus mon corps contre les barreaux avant d'y appuyé le sien. Lorsque j'ai ouvert les yeux , je me suis retrouvée en face de deux prunelles noires et malicieuses noircies de khôl.. Au début, j'avais trouvé ça si stupide d'être enfermée que je n'arrivait pas à pleurer. Et pourquoi ne puis-je pas être un pirate avec un c?ur ? hum ? J'ai refermé les yeux à cette vision pourtant agréable. « On m'as dit que tu tombai folle, que tu tremblais que tu piquais des crises d'hystéries. Où est ton courage légendaire ? Cela fait seulement un mois que tu es enfermée. » Il a murmuré cette phrase à mon regard fermé à toute discussion. Je n'avais qu'une envie, apprécier le poids de ce bras si rassurant. J'ai déplié le miens à travers les barreaux. Ma main s'est glissée dans sa chemise entrouverte comme toujours pour se poser sur sa poitrine. J'ai soufflé un mot que je ne pensais pas qu'il entendrait. J'ai pensé que peut-être il croirait que j'ai totalement perdu l'esprit. « là. » Et une larme a enfin roulée sur ma joue. Dieu sait si j'ai essayé de m'échapper d'ici. Mon acharnement m'as épuisée. J'ai pas sangloter. Je ne sanglote jamais. Pas moi. C'est alors qu'il a sourit sans que je comprenne vraiment pourquoi. Ce que j'ai compris ce jour là c'est son envie de bouffonner à longueur de journée. J'ai envie aussi maintenant. N'est-ce pas un grain pour se protéger plutôt qu'autre chose ? N'est-ce pas les plus fous qui cachent leur folie ? Il s'est redressé, agenouillé face à moi retirant son bras d'une façon caressante. Deux voix dans ma tête me déchire l'esprit l'une me dit de lui rouler la pelle du siècle, l'autre de ne surtout pas lui céder. Et je me relève aussi, pour faire face à ce visage qui me désire. Ben dis donc. C'est pas souvent qu'on me désire comme ça. Il a passé sa main vers mon menton pour l'approcher. Puis il a caresser mes lèvres d'une façon si tendre. Une fois de plus c'était si stupide que je ne pouvais pas pleurer. Il m'incite à venir en chercher plus, m'embrassant comme jamais il ne l'avait jamais fait.. Bon dieu. La stupidité, j'adore ça..
Second point, j'ai beaucoup de mal à décrire des scènes d'action et je tombe plus dans le dramatique qu'autre chose je vous promet que je vais me rattraper !
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Je lève les yeux au ciel et la pousse. Cette nullarde me gâche la vue. Elle s'assoit à ma table. Sa voix éraillée vient me vriller les tympans une fois de plus. « Ah ! Je vois. Le charme Sparrow.
-/Je sourit de manière moqueuse tout en roulant une cigarette./ J'ai beau le connaître depuis maintenant plus de huit ans, j'avais jamais entendus ça.
-C'est un sacré loup de mer ce type ! Il y a quelques années avant qu'il parte définitivement cherché le Pearl, il trimballait toujours un gamin avec lui. Ils avaient l'air comme les deux doigts de la main.
-Je sais.
-J'vais te dire un truc ma p'tite. Si t'es encore débutante traîne pas sous ses draps.
Là, la conversation promet d'être intéressante. Je vais peut-être enfin pouvoir me débarrasser de cette idiote. « C'est à dire ?
-C'est à dire qu'il est trop bon coup pour toi c'est tout. Genre. Trop violent. Il pourrait faire des bleus sur ta jolie porcelaine. /vocifère t'elle en me regardant de haut, se penchant sur ma cigarette qu'elle allume./ Tu devrais viser les jeunes mous.
-Le dernier édenté recruté sur le Gold très peu pour moi. Quand au capitaine Sparrow, si il n'as pas maltraité ma jolie porcelaine comme tu dis, c'est sûrement parce que je ne lui ais pas vidé sa bourse avant. Franchement chérie. T'as rien de mieux à faire qu'a te faire peloter par tout les marins du coin ?
-Tout le monde n'as pas ta chance ma belle.
-/Je tire une bouffé de ma cigarette pour lui souffler la fumée au visage./ La chance, ça se provoque.
Pour toute démonstration je me lève, prend mon tabouret, mon chapeau et me dirige vers la table de Jack. Les femmes ne sont habituellement pas invitée à s'asseoir mais je me fait une place sans problème. La prostituée, elle, cantonnée dans son rôle de serveuse vient voir si quelqu'un à besoin d'alcool, ou de chair. Un vieux marin, le visage ravagé par le sel et le soleil pipe à la bouche interpelle le capitaine. « Hé ! Jack ! Cette beauté ! Ce serait pas l'une des terreurs de ces deux dernières années ?
-C'est elle. /répond t'il simplement. Personne n'y croit de toute façon. Les pirates rient grassement en se foutant de sa gueule./
-On raconte que la brune s'est fait descendre par des anglais ! En tout cas elle ne paye pas de mine la belle ! C'est toujours les plus jeunes qui ont de la chance.
Sur ces paroles je me suis rappelé. Jack n'as que 28 ans. Mais la mer lui en donne facilement 10 de plus. Avec la barbe et la moustache. Alors que ses mains sont loin d'être celle d'un homme de cet âge. A 18 ans, il était déjà capitaine du Black Pearl. Plus malin que les autres, il s'était déjà laissé la barbe et la moustache pousser. Cela donne toujours un air plus vieux. Et les marins n'ont pas trop confiance dans les petits jeunes. Moi, j'avais la chance d'avoir Lydie à mes cotés. Bien plus vieille que moi et déjà de renommée. « Les jeunes ! /rembarre un marin un peu moins vieux semble t'il, mais pas dans un meilleur état./ Jack Sparrow il a bien la quarantaine !
-Peut-être bien ! Mais il est resté séduisant lui !/renchérit le premier vieux./
-/j'esquisse malgré moi un sourire. Puis décide de prendre part à la conversation./ Je vous rassure tout de suite vous êtes encore très séduisant pour votre âge Monsieur Scot !
-Merci bien mamzelle !
Les éclats de rire fusent entre les blagues grasses ou les dernières histoires de galion fantôme. Jack me prend un instant ma cigarette pour en tirer une bouffée. L'alcool et le tabac lui monte vite à la tête à celui là. Enfin. Surtout l'alcool. Quelqu'un lui demande des nouvelles de son jeune mous. Je ne dit rien. Attendant de voir sa réaction. Il me jette un regard interrogateur. Je reste de marbre, continuant à lui rouler une cigarette. « Et bien. Il a bien changé mon mous. A 8 ans je le trouvais sur la mer, a 12 il était déjà plus que fougueux, trop peut-être, a 14 je lui faisait son tatouage chez ce monsieur /L'asiatique qui m'a tatoué est aussi à la table./ et il devenait capitaine en second de l'Onyx alors que je tentais de récupérer le Pearl... /Les interlocuteurs ouvrait de plus en plus grands les yeux/ Et a 16 ans, je le mutine sur son propre navire. /L'asiatique prend la parole./
-Mais monsieur ! Je n'ais tatoué qu'une jeune fille moi ! Et le second capitaine de l'Onyx était aussi une femme !
-Justement !! La voilà Maxime Lewis !
Je redresse le nez de ma cigarette alors que tous les regards étaient tournés vers moi éberlués. Je soupire, ayant compris qu'il faut que je prouve ce que Jack avance. Je retire ma chemise de mon pantalon pour découvrir mon dos. « Je reconnais ! C'est moi qui l'ais fait ! Il y a deux ans avant le mythe des filles pirates !/S'écrit mon tatoueur/
-Et ben. Je pensais pas qu'on s'était fait une telle image.
-Et bien si chérie.
La prostituée veut vraiment mon voir tomber. Elle m'énerve décidément. Elle glisse ses bras dans le cou de Jack et lui demande. « Alors comme ça la jeune beauté blanche à tes cotés c'est le capitaine Lewis ? T'as bien fait de la mutiner. Faut les dresser les femmes pirates. Avant qu'elle ne vous fasse n'importe quoi. » Je me redresse excédée par son discourt macho alors que c'est elle la femme. Mon tabouret tombe sous la violence de ma réaction. Elle sursaute mais n'as pas le temps de se retirer. Ma gifle la plaque au sol. Toute la table applaudit mais je ne vois pas réellement ce qu'il y a d'héroïque la dedans. Me laisser marcher dessus, jamais. Elle se lève en se tenant la joue. « Oups ! Aurais je réussir à faire bleuir ta porcelaine sous son centimètre de poudre ? A moins qu'elle soit déjà abîmée dessous..» Ne vous méprenez pas, ici les femmes sont aussi, voir plus dangereuse que les hommes pour moi. Disons que les hommes j'arrive à les comprendre. Les femmes j'ai plus de mal. Et encore. Ça dépend avec les lesquelles. Je me rassoit a cotés de Jack. Il passe son bras dans mon dos. Je n'allais jamais à ses fêtes de fins d'été.
Le lendemain matin, Je retrouve Jack dehors, un bouteille de rhum à la main, dormant sur le pont son tricornes sur les yeux. Je m'approche en souriant. Je soulève le chapeau. Il ne sent rien. Puis je remonte un sceau d'eau de mer et lui verse dessus. Il se relève automatiquement sortant ses mousquets de sa ceinture pour me voir pliée en deux. « Oh ! Tu verrais ta tête !!!
-Si on ne peut même plus pioncer tranquille sur son propre navire ! Où va le monde !!!
-Je te rappelle que l'on doit prendre la mer maintenant si on veut arriver à Port royal pour le mariage des Tuner.
-Ah oui. Il faut trouver des vêtement comment dire.
-Convenables ? Enfin. Pour un mariage anglais.
-Ouais. On doit avoir ça dans la cabine.
Il sort et me tend une robe. Noire. Bien sur c'est ma couleur préférée mais quand même. Je ne sais pas si pour un mariage c'est très « convenable » de mettre du noir. Retenez que je fait ça pour Will. Puis j'examine mieux la robe. C'est une robe de voyage d'été à l'américaine. Ne voulaient t'ils pas nous faire passer pour des amis lointains aux yeux des invités ? Je finis par la prendre et l'enfiler derrière la paravent. « Valet ! Venez donc serrez mon corset je vous pris ! » Jack passe aussi derrière le paravent et s'empare des lacets. « C'est juste ta taille.
-Ne serrez pas trop fort histoire que je ne tombe pas une fois de plus à l'eau !
-Je te rappelle que si je n'avais pas plongé tu aurais très bien put te noyer. Tu n'as pas idée du poids de ces choses une fois mouillée.
-Je sais encore nager.
-En corset ? Difficile.
Je tilt encore. Comment peux t'il savoir si c'est ma taille ou non ? Ces robes sont faîtes sur mesure la majorité du temps. Il m'aide aussi à passer le reste de la robe et ne grogne même pas sur les boutons et autres fermetures. Pour un pirate il me semble bien connaître les robes. Soit, il a fricoté avec une dame pendant un temps, soit il est de bonne famille. Même moi je ne suis pas sûre de réellement savoir fermer ce genre de vêtements. Du moins, pas toute seule. La robe est assez échancrée dans le dos. Ce qui laisse apparaître entre mes omoplates, quelques flammes et moustaches de dragon. Une griffe aussi. Je sent les doigts de Jack parcourir l'encre et ses lèvres se poser, brûlantes, sur ma nuque. « Tu va devoir mettre un châle. Et puis tes cheveux courts.
-ça peut encore passer paraît-il. En Amérique les femmes commencent à les couper. Tu sais. A part les soldats, ce genre d'aristocratie est naïve. Jamais il ne leur viendra à l'esprit que je suis pirate. Seulement une féministe un truc du genre.
-On va dire ça.
-Toi, par contre il va falloir démêler tes cheveux.
Il prend une mine effarée et je l'assois sur le lit. Dos à lui, je passe un peigne dans ses mèches. J'essaye de ne pas tirer trop fort pour ne pas lui faire mal mais ça va vite m'énerver. Quelques heures plus tard, sa chevelure est entièrement démêlée aux prix de quelques souffrances. Le peigne et plein de cheveux. J'en ai des ampoules sur les doigts. Je les lui attache dans le dos avec un ruban après les avoir lavés. Par qu'il ne le fasse pas en temps normal (encore un truc étonnant pour un pirate. Moi je le fait mais je suis une nana après tout.) mais ils étaient quand même plus qu'emmêlés. WWWAA !!! Il est séduisant en marchant anglais. M'enfin. Je le préfère quand même en pirate. « Tient ! Rase toi convenablement. » Il s'empare du rasoir. Lorsqu'il termine, il les fait enfin ses 28 ans. Un peu plus jeune même. Une goélette de voyage passe souvent au large de l'île sans savoir qu'elle s'y trouve. Elle fait un arrêt là avant de prendre la route de Port Royal. On la rejoint en barque. Une majorité des invités doivent s'y trouver. Et on ne se trompe pas. En effet. La plupart nous plaignent quand on dit que notre bateau à était forcé de nous laisser ici parce qu'il avait peur des pirates. Les manières de Jack en société m'étonne aussi. « Bonjour ! Je suis la tante de mademoiselle Swan. Vous la connaissez bien ?
-En fait non pas plus que ça.. Nous sommes de très bon amis de Will Turner. /déclare Jack./ Je m'appelle Jack Sparrow. Et voici ma jeune épouse. Maxime.
-Maxime ! oh ! Comme c'est original ! Venez je vais vous présenter au reste de la famille. Vous permettez monsieur Sparrow ?
-Bien sur.
Répond t'il avec un sourire satisfait alors que je lui lance un regard désespéré. Non pas ça !!!!! Elle m'entraîne dans sa conversation et ses connaissance et je tente d'écouter pour ne pas paraître déjà impolie avant la cérémonie. « Alors ? Quel âge avez vous madame ? Oh ! ça me fait tout drôle d'appeler quelqu'un de votre jeune âge madame !!
-Je viens d'avoir 16 ans le mois dernier madame.
-Ma fille va elle aussi sur ses 16 ans. Son père voudrait absolument qu'elle se marie mais je trouve ça un peu jeune moi. Entre nous, vous qui êtes concernée, vous ne trouvez pas ?
-Ma foi, quand on a la chance de pouvoir choisir.
-Votre famille doit être fort ouverte.
-En effet. Nous voyageons beaucoup et j'ai rencontré Jack sur la route. /Ce qui n'est pas tout à fait un mensonge. Quoi que je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il dise que nous sommes mariés.. il me le paiera./ Déjà il m'arrivait de voyager seule ou avec mon père. Je rentrais rarement chez moi.
-Vous avez une coupe de cheveux. très originale Maxime. /originale je suis originale. nnniiiééé../
-Il est plus pratique d'avoir les cheveux courts lorsqu'on voyage. Et d'autant plus quand parfois il faut se faire passer pour un garçon.
-Vous vous faîtes passer pour un homme ?! Voilà qui est amusant !
-Que voulez vous, si ils étaient moins macho et laissaient de coté leur stupide superstition je n'aurais pas besoin de le faire.
-C'est vrai. madame ?
-Oui ?
-Vous êtes tatouée ?
-/sigh !/ Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
-Les traces rouges entre les mailles de votre châle.
-Oui je suis tatouée.
-Et votre homme ne dit rien ?
-Non. Jack est très ouvert lui aussi. Et il a un tatouage. Pourquoi les femmes n'en aurait-elle pas le droit. Tant que le motif ne part pas dans le vulgaire.
-Et votre motif c'est ?
-Un dragon asiatique noir et rouge qui crache du feu.
-J'ai toujours rêvé de ça entre nous. Mais mon mari n'apprécierait pas du tout. Et comme je ne fait rien sans son autorisation.
-Mariée pour raison de dot je suppose.
-Ce n'est pas votre cas ?
-Non, ni bientôt celui de mademoiselle Swan. Entre nous, gardez ça pour vous, mais votre nièce se marie à un très courageux forgerons. Qui vient juste d'être gradé pour sa bravoure. Il a sauvé mademoiselle Elisabeth des pirates. C'est un garçon très bien vous verrez mais de famille modeste. Nous, c'est un ami mais par rapport à ceux de votre rang, cela peut mal passer.
-En effet. Si je me suis intéressé à vous c'est parce que votre genre me plait bien. Enfin des gens qui vivent pour vivre et qui ne se préoccupe que de leur bonheur. Le vrai bonheur. Pas l'aspect matériel. /et l'or alors ?/
-Le seul véritable bonheur madame, c'est la liberté. Monsieur Sparrow et moi sommes en effet amants. Mais je vous le confie, pas mariés pour deux sous.
-J'aimerais avoir votre liberté. Cela semble si jouissif.
-ça l'est. Et ça ne tient qu'a vous.
Cette dame me plait en fin de compte. Elle est consciente qu'elle ne vit qu'avec des cons. Des gens qui ne pense qu'a leur règles et leur bourse. Pas mieux que certains pirates en fin de compte. Sauf que nous, sommes les déchets de leur société. Elle tourne un regard vers son mari. Perruque blanche sur la tête. Je détaille sa femme du regard. Elle doit avoir dans les 32 ans. Je comprend mieux pourquoi elle ne veut pas que sa fille se marie à mon âge. Tout simplement parce qu'elle, n'a pas aimé. Lui a bien la cinquantaine. « Vous avez la chance d'être avec un homme plutôt jeune et beau garçon.
-Je le conçoit.
-J'aimerais que ma fille vous ressemble. Je me sent trop prisonnière moi pour m'échapper de ce monde qui arrive même à pervertir certaines femmes.
-/Je repense à la prostituée de l'autre soir./ C'est parce qu'elles sont désespérées de s'être trop engluées. Jalouse de la liberté. Même celles qui en porte un nom dérivés ne le sont pas tant que ça. Libertines. La seule liberté c'est de faire ce qu'on veut à l'instinct.
-/Elle me sourit./ En voilà une petite jeune fille qui sait ce qu'elle veut !
Je me prend à sourire aussi quand au loin je vois les rives de Port Royal. Le port décoré de banderoles en papier immaculé. Le bateau rejoint vite son attache et nous descendons. Je fait un petit signe de la main au second qui, a terre a très certainement reçut les ordres de ne pas nous arrêter. Je prend le bras de Jack pour descendre du navire par la passerelle. Je crève d'envie de l'embrasser à pleine bouche devant cet idiot de second mais je m'abstient. La cérémonie bat son plein après la passage à l'église. Si je ne vous le décrit pas c'est que la religion c'est vraiment pas ma tasse de thé. Un gentilhomme s'approche de moi et Jack pour lui demander si il pouvait me faire danser. Celui ci lui répond poliment qu'il comptait le faire lui même. Je reste encore une fois sidérée. Il me prend la main et m'entraîne sur la piste pour me faire valser. Alors qu'il appuis mon bassin sur le sien je le dévisage en souriant. « Je ne pensais pas que tu savais danser.
-J'ai rarement l'occasion de la faire c'est tout.
-T'es étrangement calme d'un coup.
-Toi aussi. J'essais de bien me tenir c'est tout. Avoue que c'est amusant de paraître pingouins.
-J'avoue. /Je me retient d'éclater de rire. On aura vraiment fait les quatre cents coups./
Il danse même mieux que moi. Pour le peu que j'ai appris. « Je vais finir par croire que tu étais un jeune homme de bonne famille avant de devenir pirate.
-Qu'est-ce qui te fait dire que je ne le suis pas de sang simplement ?
-Parce qu'on parle jamais du père Sparrow. Le père Turner oui. Tous les vieux le connaissent. Ils connaîtraient forcement le tient aussi vu leur âge.
-Bien vu poupée.
La tempête faisait rage à l'extérieur. Les invités décidèrent après tout les jeux traditionnels au mariage de se raconter des histoires d'horreurs. Les aristocrates adorent se faire peur. Mais de façon sobre bien entendu. Elizabeth est collée à Will qui rayonne. Je le félicite tout de même dans l'oreille. Elle est pas bien méchante Eli. C'est juste une bourgeoise. C'est pour ça que j'ai du mal c'est tout. Et puis, elle est toute mignonne dans sa robe de mariée. Le soir est vite tombé et les invités ont regagné leurs chambres à coucher. La soit disant tante à Eli avec lequel j'ai discuté sur le navire lui parle. Je les surveille du coin de l'?il. Je remarque soudain au cou de Eli, une médaille. Pas la même que lorsqu'elle mais aussi inquiétante si vous voulez mon avis de pirates. Je m'approche. Elle n'est rien à voir avec une pièce de monnaie maudite ou quoi que se soit de rond. Non. Elle est en argent. Sa tante lui explique qu'elle la acheté sur une île Maori. Je reconnais les dessins traditionnels. C'est un bijoux de cérémonie. Quel gâchis que les anglais les forcent à vendre les objets religieux. Ce que la femme à l'air d'ignorer. Il ne faudrait pas que notre jeune mariée nous fasse encore des siennes avec un truc magique. Enfin. Je suis drôlement crevée moi. Des mains familières se posent sur son dos et derrière mes genoux pour me soulever. Mon pingouin préféré qui vient me chercher. Je passes mes bras autour de son cou pour m'y réfugier. Décidément je ne me souviens pas d'avoir été aussi fatiguée. Sauf après une bonne beuverie à la rigueur. Je fait part à Jack de mon inquiétude par rapport à Eli. Il me souffle qu'il a sentit un truc aussi. Mais que ça vient de sa tante. Dans notre chambre, il commence à me déshabiller. Beaucoup plus tendrement que les autres jours. Déboutonnant ma robe trop serrée. Ecarte les draps pour m'y déposer. Depuis quand prend t'il tant de gant à mon égard ?
Dans la nuit, je suis réveillée par des cris. Je me redresse dans le lit, en sueur. J'ai crut à un cauchemar mais les cris se répètent. Je passe ma gaine à couteau autour de ma cuisse, rabat ma chemise de nuit et prend un chandelier. Jack, réveillé lui aussi m'accompagne en passant une chemise. Déjà ses cheveux recommencent de s'emmêler. En fait, je crois que je préfère. D'autres invités, en « pyjama » eux aussi se retrouvent dans le couloir. Je m'enfonce dans l'obscurité de l'immense maison du gouverneur. Celui ci se réveille tout juste. La perruque de traviole. Il m'annonce que la chambre dans laquelle je rentre est celle que la tante de Eli. Elle en en sueur. Bien pire que moi. Les nuits dans les caraïbes sont toujours brûlantes. Son mari s'affole et lui cris de se taire. Autour de son cou, un pendentif. Un peu comme celui qu'elle a offert à Eli. Celle ci à coté de moi regarde sa tante se débattre contre on ne sait quel monstre dans sons sommeil avec de grands yeux. Je tire sur sa chaîne pour décrocher le pendentif de son cou. Elle m'arrête de la main mais en voyant l'état de sa tante me laisse faire. Je jette le bijoux par la fenêtre. Jack se fraye un chemin entre les invités et demande au mari de cesser de la frapper que cela ne servirait à rien. Il le fit sortir et demanda aux autres de s'écarter. Dans mon chandelier j'allume les autres bougies de la chambre. Je m'en doutait. Esprit frappeur Maori enfermés dans le pendentif. Seuls les sorciers savent les contrôler. Jack est aussi au courant que moi. Nous sommes restés un bon mois sur une île maori le temps de se faire un peu oublier de la flotte française. Il pose sa main tant bien que mal sur le front de la femme. Une ombre transparente, presque liquide flotte au dessus du lit. Et Eli la remarquée avant moi. Elle recule d'un pas. « Elle se débat pour échapper à l'incarnation de l'esprit. Ces esprits sont les dieux et en même temps les enfers des Maori. C'est plutôt compliqué à expliquer. ça peut durer quelques heures, comme deux jours selon la personne. Votre femme ne tiendra pas bien longtemps. Quand l'esprit aura pris possession de son corps, il en chassera son esprit, qui lui se trouvera enfermé dans le collier.
-Ne peut-on pas lui retirer ce pendentif ? /demande innocemment la jeune fille./
-Non. L'esprit libéré ne peux retourner par sa propre volonté dedans. Et si on lui enlève, lorsqu'elle sera chassé de son corps, elle se perdra au lieu d'y être enfermée.. On a plus de chance de l'aider si elle est dans le collier.
-Bébé. Elle a de plus en plus de fièvre.
-Qu'est-ce qu'on peut faire ? /demande Will à son tour./
Le mari rentre à cet instant dans la chambre. Visiblement courroucé que sa femme ennuis tant les invités et ternit son image. « Je vais appeler un prêtre. Il faut exorciser ! » voilà qui me sort de mes gongs ! Je m'approche de l'homme et lui lance « Vous n'êtes qu'un stupide marchand de pacotilles qui ne voyait en elle qu'un apport d'argent ! Votre mariage ressemble fort à un investissement ! Laissez nous faire et sortez d'ici !
-C'est ma femme ! C'est à moi de savoir ce qui est bon ou non pour elle !
-Avouez que lui percer un trou dans le crâne vous arrange bien ! Comme ça vous pourrez sans doute réinvestir ! quand il s'agit de magie Maori monsieur, mieux vaut laisser faire les pirates !
-Alors c'est ça. C'est pour ça qu'elle était tant fascinée par vous, par votre couple. Elle me disait qu'on devrait voyager plus c'est pour ça que nous sommes partit en pacifique !. Commandant ! Qu'attendez vous pour les faire arrêter !
Mais le second, que je croyais plus con que ça le tire par le bras hors de la chambre. J'invite les invités à retourner se coucher alors que Jack examine la femme. « Alors ?
-Elle fatigue.
-Si on laisse faire tu sais bien qu'on ne sait pas de quoi il en retourne. Cet esprit peut-être n'importe laquelle de leur divinité !!!
-Bien sur, mais on peut déjà se consoler. Elle tient bon c'est que ce n'est pas un dieu des plus puissant.
-Manquerait plus que ça !
-Tu devrais te débrouiller pour récupérer le bouquin du français.
-De l'archéologue ? C'est toi qui l'a ramassé !
-Oui. Il est dans la grotte au trésor de Barbossa.
-Tu veux dire ton ancienne grotte ?? Ah ! Pas question que je retourne la bas ! Etre un trésor aztèque et un malheureux bouquin relatant la magie de ces allumés !
A ces mots, je sent une main invisible me tenir la gorge et me plaquer contre le mur. Je tente de l'enlever. Mes pieds sont au moins à un mètre du sol. Apparemment il n'aime pas le mot « allumés ». La femme se débat un peu plus et la pression retombe, moi avec, prostrée sur le tapis. La gorge serrée, je me tient le cou en reprenant ma respiration. Je me relève toute seule. Refusant l'aide de Jack. « Ggrrr !!! J'ai pas mérité ça ! C'est bon ! Je vais le chercher leur sale bouquin ! Il est d'un con cet esprit ! Chui pas sure qu'il est compris que c'est pour le renfermer que j'y vais ! Je lui pousser moi dans son pendentif ! Avec deux coups de pompes dans le cul qui l'enverront se manger la lune ! » Je gueule en regagnant ma chambre. Dans le sac que l'on a apporté, mon chemisier et mon pantalon. Je les enfile et Will me suit dehors. « C'est de famille les malédiction ou quoi ?
-Je dirais plutôt les enchantements./Souffle t'il en regardant avec amour sa dulcinée lui faire de petits signes de la main par la fenêtre./
-/Je lui flanque un coup derrière la tête./ C'est bon l'amoureux transit ! Arrête de baver.
Il rougit violemment avant de monter aussi à cheval. Le commandant en second a accepté grâce à l'autorisation du gouverneur de nous conduire sur l'île grâce à leur goélette. Je trouve que décidément cela ne va pas assez vite. Il faut dire que niveau autorité le second c'est pas vraiment ça. Les soldats ne se pressent pas et font leur petits travaux bien tranquillement. Je m'approche du second et lui pique son chapeau. « Désolé chéri ! Viens là que je t'apprenne ce que c'est de diriger un navire !!! » Je le traîne par la veste sur le pont supérieur. « HE ! MATELOTS ! C'EST QUOI CE TRAVAIL ! YA UNE DAME A SAUVER J'VOUS RAPPELLE ! SI VOUS VOULEZ PAS QUE LE GOUVERNEUR VOUS PASSE LA CORDE AU COU MAGNEZ VOUS ! SOUQUEZ LES ARTEMUS ! PLUS VITE QUE CA ! » Les marins se précipitèrent sur les avirons pour sortir le bateau du port. « TOUTES VOILES DEHORS ! MAINTENEZ LE CAP ! » Je rend au commandant son chapeau en souriant et me place à la barre avec Will. Il regarde ses soldats s'activer. Et sourit. « Alors comme ça vous êtes bien le capitaine de l'Onyx ?
-Ex capitaine commandant. C'est Sparrow à présent.
-Vous ne faîtes rien pour récupérer votre navire ?
-Non. J'ai d'autres problèmes. Qu'est-ce que cela change pour vous de toute façon ??
-Je tente à penser que les femmes sont moins dangereuses.
-Détrompez vous. C'est que vous connaissez mal le milieu mon chou.
Elle laisse la barre à Will pendant un moment. Dans sa lunettes, les côtes de l'île. Elle s'approche doucement du jeune homme et se hisse sur la pointe des pieds pour lui souffler : « Tu pense à ce que je pense ???
-Oui. Arme toi.
-C'est fait. Et toi ?
-Pour le mariage toute les armes ont étés consignées.
-Reste près de moi alors. Je tient te ramener entier auprès de ta petite femme.
On descend sur l'île. Des rires nous parviennent de la grotte. Je me souvient que jack lui as raconté de Barbossa et quelques acolytes peuvent être encore « en vie ». Ils auraient très bien put être humainement sur le point de mourir et de réussir à voler une fois de plus une pièce avant de crever totalement. Et apparemment, son hypothèse n'est pas si invraisemblable. On débarque et se glisse par l'entrée sécrète et jetons un coup d'?il dans la grotte. Je passe à monsieur Turner l'un de mes mousquets. Moi et Jack ont avaient tout planqué sous ma robe lors du débarquement. Autant vous dire que je ne me sentait pas très à l'aise. Bref, revenons-en au fait, que sous le seul rayon de lumière parvenant jusque dans la grotte se tenait un pirate pas très frais, faisant tinter entre ses doigts des pièces d'or. Deux autres jouaient au cartes autour d'un tonneaux. Barbossa, lui était pendu au niveau du rayon de lumière. Bien humain et bien mort. C'est déjà un point. Sur ses fringues des mots écrits de sang. « C'est de ta faute. » Ou la. ça embaume la dedans. J'aurais pas dut emmener Will. Pourquoi j'ai emmené Will ??? Euh. Parce c'est le seul mec qui ais eut le cran de me suivre dans la baraque du gouverneur ??? Bref. J'ai quand même naviguer un bout de temps avec ceux là. Il devrait se souvenir de moi. Je referme un peu mon chemisier. Fais singe à Will de m'attendre là et grimpe les rochers. « Et les gars ! Comment va ?
-Qui t'es toi ! Qu'est-ce que tu viens faire là ?
-Mais t'es con Mac ! C'est le jeune Maxime tu vois pas ! Ben on est on ne peut plus mort.
-Je viens chercher un livre. Vous savez ? Quand on était sur l'île Maori ?? L'archéologue français ?
-Ah oui ! Toutes ces histoires d'esprits ! J'en ais assez moi de toutes ces bidules surnaturels ! C'est vrai quoi ! regarde où on en est ! Si on verse encore le sang du petit Turner la dessus (il désigne le trésor du menton) on crève ! Quand je pense qu'on la coursé et qu'on voulait le saigner le petit gars. J'voudrait presque m'excuser !!
-C'est comme si il t'avais entendu je t'assure !
Ils partirent tous dans un grand fou rire et me donnèrent le livre. Si Barbossa n'était pas mort, jamais ils n'auraient été aussi facile à manipuler. Ouf. J'ai eut chaud tout de même. Soudain j'entend le déclic d'un mousquet et tout se passe au ralentit. Je me couche au sol et entraperçoit Will qui s'ouvre une fois de plus la main autour du trésor. Les hommes tombèrent cette fois définitivement. Et la trajectoire de la balle qu'ils m'ont lâchement tiré dans le dos a était déviée grâce à lui. J'ai toujours sut que cet équipage était vraiment sordide. Je me relève et remercie mentalement Will. On se tire en entendant d'autre arriver. Sûrement le reste qui ne s'est pas fait emprisonner ni blesser. On se tire en vitesse de cette île glauque. Sur la goellette je nettoie la plaie de Will « J'aurais pas dut leur faire confiance. -Si t'as bien fait.
-Tu trouve, Alors que je nous ais mis en danger ?
-T'as de l'espoir toi au moins. C'est ce qui fait que moi j'ai confiance en toi.
Lorsque l'on revient tant bien que mal au chevet de la femme, je retrouve Jack en train de se masser la nuque et la fenêtre grande ouverte sur l'océan. « Jack ! Que s'est t'il passé ?
-Elle a chutée. Et quand l'esprit s'est réincarné autant te dire que ça a été ma fête.
Il avait le visage tuméfié et la lèvre ouverte. Décidément cette histoire commence à me taper sur les nerfs !!! ELLE A OSE TOUCHER A MON HOMME ???? /mais qu'est-ce que je dis moi ????/ ELLE VA PAYER ! /ça y est chui aussi folle que lui ! Décidément c'est contagieux !/ Je m'agenouille auprès de Jack et sort mon mouchoir pour essuyer le sang qui lui coule le long du menton jusque dans sa chemise. Lui retient ma main. « C'est bon bébé. J'en ais vu d'autre.
-Mais oui ! C'est ce que vous dîtes tous ! Debout !
Je le tire par le bras pour le relever. Mon regard traîne avec le siens sur la fenêtre ouverte. Les rideaux flottent étrangement dans la pièce. Il n'y a plus rien à faire. C'est pour ça que les îles Maori sont célèbres pour leur disparition. Ces cons d'anglais n'ont qu'a pas forcé ces braves gens à vendre leur quincailleries ensorcelées aussi !!! Je soupire et on sort de la chambre. Cette furie l'a littéralement tabassé ma parole ! Il est encore haletant et je passe son bras sur mes épaules et le maintient par la taille. Le mari rentre à cet instant « Où est-elle ?
-Elle est partie.
-Qu'avez vous fait de ma femme ?
-VOUS VOUS FOUTEZ VRAIMENT DE MA GUEULE ! Vous vouliez la tuer un instant ! Et l'autre vous la demandez ! Et après ce sont les pirates qui sont sanglants ! Dégagez !
Il s'écarte, retire sa perruque en soupirant et s'appuis sur le chambranle de la porte. « Anne a toujours adoré les histoires de pirates. Sa s?ur a été retrouvée sur une baraque il y a quelques années après un abordage. Toutes les deux se racontait les plus extraordinaire histoires des caraïbes et lisaient des tonnes et des tonnes de bouquins. Elles disaient et répétait que c'était la liberté. Et qu'elle serait fière d'être les premières femmes pirates. Des femmes bandits. On aura tout vu. Comment vous nommez vous déjà ?
-Je m'appelle Maxime Lewis. Mon ami se nomme Jack Sparrow.
-C'est bien ce qui me semblait. Deux noms de marchands irlandais respectables et amis qui ont tous deux perdus un enfant aux caraïbes. Dont l'un, as disparut pendant un naufrage. Je suppose que vous ne vous souvenez plus de votre père mademoiselle Lewis ?
-Capitaine Lewis monsieur. Je me rappelle de mon père croyez moi. /Je soulève ma chemise, j'ai sur la hanche une cicatrice blanche. Cela près après avoir fait tomber un vase ming. Je vous laisse deviner la suite./
-Les enfants font des bêtises. Le résultat montre bien qu'il aurait fallut plus de claques.
-C'est vous qui allait en prendre une si vous continuez !
-Voulez vous que je vous raconte l'histoire de votre ami ? En échange, vous m'aidez à retrouver ma femme.
-Je n'ais pas besoin de faire un chantage pour ça ! Dégagez ! Et je vais vous dire pourquoi. Parce qu'un pirate on ne le laisse par en arrière ! Quoi qu'en dise le code ! /Je sort définitivement de la chambre bien que je meurt d'envie d'en savoir plus sur l'éclopé de service./
-Poupée ?
-T'es sûre de ce que tu avance là pour le code ?
-Sûre et certaine.
-Va. Hum. Falloir étudier le bouquin. /Dit Jack en s'asseyant tant bien que mal sur le lit./ et puis Non ! Je N'IRAIS PAS CHERCHER CETTE ECERVELEE !
Je soupire. Les pages du grimoire ont étés blanchies par le sel de toutes façons. L'encre, sûrement bon marché n'as pas tenue non plus l'humidité de la grotte. C'est tout simplement illisible. Je replie mes genoux contre moi et soupire. Dommage. Vraiment dommage. Elle aurait fait un bon pirate j'en suis certaine. Quoi que des fois je me demande si j'en suis bien une moi. J'ai parfois des réactions bien trop impulsives. J'ai encore un peu de c?ur quoi. et pour rien au monde je ne l'avouerais en public. C'est déjà assez difficile comme ça pour moi. Comme avouer à jack que je l'aime ne serait-ce qu'un peu. Demain il aura déjà moins mal. Ce type est un véritable bourreau des c?urs j'ai jamais vu ça. Et moi même, mademoiselle l'intouchable j'ai coulé. Gggrr ! Je DETESTE CA ! J'ai vraiment besoin de savoir si je suis toujours capable de piller et de tuer aussi froidement qu'il y a quelques temps. En un mois il a été capable de détruire tout doucement ma protection de garçon manqué. Tout s'écroule. Et ma confiance en moi aussi. Perdre le contrôle. Voilà qui ne me met pas hors de moi comme je le pense, mais qui me fiche tout simplement une de ces frousses. Peur d'être soumises et prisonnière. Sur ce, j'ai pris ma décision. Je me dirige vers le capitaine, dépose un baiser sur ses lèvres, tout doucement, prenant garde de ne pas les abîmer un peu plus. Puis je récupère mon foulard que je noue sur ma tête. « Bébé ? Ou tu va ?
-Je ne sais pas Jack. Mais un conseil. Reste pas ici. Ce bourgeois est un français et c'est tenace.
Je passe une jambe par la fenêtre. Le second ne me laisseras jamais sortir sans explication par la porte d'entrée. En bas, une charrette pleine de foins. Je passe une deuxième jambes à l'extérieur sur la corniche envoie un baiser papillon à Jack avant d'y sauter. Pour une fois qu'au niveau « évasion » j'ai de la veine. Je sais qu'avec Will Jack ne risque rien. Je profite pour m'embarquer avec quelques « collabo » sur une barque partant le soir pour l'île des bandits. Enfin. Quand je pense que même certains soldats s'y arrêtent. Arrivée las bas, je m'arrête dans une auberge pour acheter une bouteille de bon rhum agricole. Je la bois en compagnie d'une autre femme pirate rencontrées sur le port. Pour le peu que nous sommes. Il me semble déjà l'avoir vue dans les bras de Jack. « Alors ? As ton âge ma poupée ? Pourquoi ont boit tant d'alcool ?
-Parce qu'on as envie de se prouver qu'on est encore bien un pirate peut- être ?
-Tout le monde l'ais plus ou moins.
-Bien sur. Ça, je le sait ! C'est les richous je vais te dire ma vieille ! Y en a même des PIRES que les pirates !
-ça je veux bien te croire !
-Qu'ils aillent brûler en enfer ! C'est pas une prière par jour qui les sauveras !
-En tout cas, nous, personne ne nous sauveras !
-Tu l'as dit chérie ! Et toi ? Qu'est-ce que tu fout là avec une pauvre idiote de 16 ans même pas capable de garder un navire sous prétexte que le nouveau capitaine se nomme Sparrow ?
-Je bois. Ça ne se voit pas ?
J'observe ça descente. « ça oui je vois. » La tête me tourne plus qu'un peu, je me sent presque mieux tout d'un coup. Je lui prend gentiment la bouteille des mains pour porter mes lèvres au goulot. Le liquide brûlant me coule dans la gorge. Ça réchauffe. Pourquoi ? Ooouuééé !! Je sais que c'est stupide. Mais j'arrive encore à me bourrer la gueule sans remords c'est magnifique. Je laisse la bouteille à la belle métisse mais celle ci s'endort. Si je la laisse là elle va se faire machiner si vous voyez ce que je veux dire. Je la tire donc tant bien que mal sous une couverture dans un coin. Ça aurait été un homme tant pis pour sa gueule. Les plus protecteurs nous disent de ne pas sortir et de ne pas porter des vêtements trop sexy pour ne pas se faire violer le soir entre deux murs. Faut pas qu'ils oublient que c'est de leur faute si on est pas libres. La faute des hommes soit disant maîtres du monde. Je leur en collerais moi des maîtres. Après leur avoir couper à tous leur virilité ! Non ça c'est un mauvais plant. Un très mauvais plan pas bon pour les femmes. Mais il faut leur prouver que si nous ont a besoin d'eux quand même pour vivre eux aussi.. Ils ont besoin de nous. ALORS RESPECT ! MERDE ! Shit. Merdia. Enfin vous m'avez comprise. Je titube un instant avant de trouver le chemin de ma piaule. J'ai bien dit MA piaule. C'est à dire que j'ai pas eut besoin de jack pour me la payer. Havre paix décorée à l'indienne et à l'asiatique. Ambiance tamisée et liberté totale. De l'esprit notamment. Je m'y écroule et m'endors comme une bien heureuse.
Quelques semaines ont passées. Je n'ais toujours pas prit de nouvelles de Jack et ça me va peut-être mieux comme ça. A l'heure qu'il est il est sûrement en train de courir je ne sais quels jupons. Je me suis démerdée pour arnaquer quelques touristes passant dans le coin. Et je vis comme ça. Encore capable de faire des méchancetés. Sauf que moi j'ai pas d'appât pour ça contrairement à un certain pirate aux yeux maquillés dont je ne citerais pas le nom ! Décidément. Son visage m'obsède. Bof ! ça finiras bien par passer ! En ce moment, je vois de plus en plus de soldats français dans les rues. Ce qui est étrange très étrange. Je me débrouille toujours pour ne pas trop les attirer. Jusqu'au jour, où me baladant du coté des collines, je suis tombée sur ce cher monsieur-je-bat-ma-femme. Déguisé en soldat. IL a fait tomber mon chapeau, m'as empoigné par le bras et m'as arraché mon foulard. « C'est vous que je cherchais criminelle ! Qu'avez vous fait de ma femme ???
-Vous le savez très bien ! Lâchez moi ! /J'en ais plein le dos d'avance./
Je m'arrache à son étreinte. Il sort sa lame pour me menacer. Tout en rongeant un ongle je sort de ma ceinture mon mousquet que j'arme sous son nez. Il blanchit et se met à crier. « SOLDATS ! ELLE EST ICI ! A MOI ! A MOI ! » Je rengaine mon arme alors qu'une troupe se ramène par ici. Je tente de les semer dans la rue sans aucun effets. C'est là que j'aperçoit tous ces portraits de moi placardés sur les murs. Il faut dire que je me ballade en ville le soir, et la plupart du temps quand je me ballade c'est saoule. C'est promis !!!!! Dés que tout ça c'est finis je ne boirais plus que du thé infusé à l'eau de mer ! Je finis par en empaler un sur une poutre passant par là. J'ai courut dans quelques rues, assommés quelques uns, me suis réfugiée sur quelques toits puis le noir.
Je me rappelle à peine comment je me suis retrouvée là. Ces cons m'ont frappés forts. Lorsque que je tente de bouger sur la paillasse de la cellule, je retient un cris. C'est a moi d'avoir une côte en vadrouille. Et une cheville. Ce qui en soit est plus emmerdant. J'ai aussi la lèvre ouverte. Et plus les douleurs apparaissent et plus je me souviens. Un coup, porté par John ce très cher second. Anglais lui pourtant. Je regrette presque soudain de ne pas être restée avec Jack. Après tout, il m'avait proposé une place de vigie ce qui n'était en soit pas si mal. Genre, il aurait put me consigner au fond de sa cabine comme son esclave personnel. Non. Il savait que j'aurais fuit direct. Quelle idée d'avoir emmené sa femme aux philippines je vous jure. Il est vrai que j'avais pas vraiment envie d'y retourner moi. Il faut dire qu'en ce moment au caraïbes l'ambiance est plutôt mauvaises comme vous pouvez le constater. Mais nous teindrons. Avant de sûrement se réfugier avec les autres en océan indien.Le second arrive à cet instant. Moi qui un instant l'ais trouvé sympathique. Je commence à être naïves c'est pas bon. « J'ai beaucoup rêvé de cette scène.
-Je vous avoue que ce n'est pas mon cas.
-Je devenais français, et non seulement je vous flanquais une raclée dont vous vous souviendrez mais en plus j'ai le plaisir de vous voir croupir en prison. Comme cet ami, dont vous avez fait disparaître la femme par je ne sais quel maléfice.
-Faîtes moi confiance. Demain, c'est un cauchemar que vous ferez. Et dans ce cauchemar, je vous tranche très très lentement la gorge, attendant avec impatience et délice que votre chemise s'imbibe de votre sang.
Il ne fait que sourire. Tient. Je pourrais aussi lui arracher les dents. Vu combien il doit les lustrer j'en tirerais un bon prix.J'ai dit ces paroles lentement sur une voix presque sexy tirant comme il faut sur les S en mimant le geste comme il faut en m'approchant de barreaux en boitant légèrement. Il me laisse un gamelle de pain dans laquelle je frappe du pied, la sortant de la cellule. Je n'avais même pas remarquée que je n'étais pas seule. Une autre femme. Habillée d'une robe plutôt ouverte. Lorsque le second s'est éclipsé elle m'adresse la parole. « Tu ne me demande pas pourquoi je suis là ?
-Ecoute chérie, rien que par ta tenue je m'en doute. Escamoteuse ?
-Et toi ? Sorcellerie ?
-Et piraterie. Je me suis tuée deux fois. Mon record. /Je soupire en laissant mes bras en m'accrochant aux barreaux./
Son rire clair résonne dans la pièce. « Ne t'inquiète pas. Ici on est seulement enfermé à vie.
-Quoi ? On t'as enfermé là pour vol ?
-Oui. Faut dire, c'est pas la première fois que je me fait prendre.
-Moi non plus, mais jamais à ce niveau. D'habitude il y a toujours la mer ou une poulie, ou une super prise d'arts martiaux pour s'en sortir mais là. Que dalle. Il me dégoûte ce mec. Je le tuerais.
-Tu mériterais trois fois la mort.
-Une fois de plus une fois de moins. Au moins j'aurais sauvé la face !
-J'hallucine ! Une femme avec une fierté d'homme !
-Moi une femme ? Tu m'as bien regardée ?
-Oui. Tu fait environs 1m60 tes cheveux courts font penser presque à une jeune garçon. Mais tes formes te trahissent. Ensuite tu as une voix plutôt aiguë et tu jure comme un pirate. Si j'en juge ta tenue et ce que tu me dis tu en est une. Mais les seules sont Mc Lift et Lewis. Les vrai.
-Désolée que mon image te déçoive.
-Comment ça ? Tu ne veux pas me faire croire que tu es une de ses terreurs des mers ?
A genoux, à bouts de nerfs je tourne vers elle un visage peint d'un sourire des plus sadiques. Je me relève toujours aussi folle et je lui souffle au visage. « C'est pas parce que j'ai la tête d'une gamine écervelée que je ne suis pas capable de commander un navire. Qui te dit que la. Maintenant je ne puisse pas te couper les oreilles ? Mmm ? Tu crois peut-être que tu vaut mieux que moi ? Je te rappelle que l'on croupis dans la mêle cellule. C'est bien qu'il y a eut une faille dans ton jeu ma belle. » Je me recule et dévoile un morceau de mon tatouage. Qui, /j'avais oublié de le souligner. soucis de fierté une fois de plus sûrement. Heureusement qu'il est dans mon dos./ Comporte non seulement ce superbe dragon mais en plus, une lettre. En caractère gothique. Pas bien grande. Coincée entre deux écailles du reptile imaginaire. Un S. Il n'as pas put s'empêcher de me faire chier jusqu'au bout celui là. Je finis par m'asseoir pour réfléchir à un moyen de sortir d'ici. Les jours passent et décidément je ne trouve rien. Je me souviens que Jack m'as raconté il n'y a pas si longtemps qu'il suffisait de soulever certaines grilles. J'ai essayé. En effet ça marche plus ou moins. Sauf que les gonds de celles ci sont si longs que le banc qui me sert de levier n'est pas assez volumineux. Et l'autre idiote me regarde faire sans même m'aider. Persuadée qu'il n'y a pas un semblant d'espoir. Je frappe sur le meuble avec rage, du pied et détruit le pied de celui ci. Les prisonniers commencent à s'entasser dans la prison et on commence peu à peu à trouver des hommes avec nous. Je me réfugie dans un coin. Me servant d'une esquille d'os pour toute arme. Je commence vraiment à tourner en bourrique. Je deviens de plus en plus dérangée si je ne l'étais pas déjà. Les jours sont les même et c'est limite si on nous laisse de quoi manger. Et est venu. Le jour où une vieille connaissance est pénétrée dans la prison. « Oh ! Soyez sympas ! Une bouteille de rhum et de l'or ça se refuse pas ! » les mimiques efféminés s'arrêtèrent là. Je ne sais même pas pourquoi il est enfermés et je ne veux pas le savoir. Au départ, il était dans la cellule voisine de la mienne et malheureusement du coin où je me suis réfugiée. Pas question d'en changer. Maintenant que chacun à son territoire. Je fulmine mais je dois bien avouer que sa seule présence m'aide à ne pas sombrer dans la démence totale. Nous, forbans si libres, enfermés c'est pire que la pendaison. Ils sont en manque de corde ou quoi ? Un soir, alors que j'étais recroquevillée sur ma palliasse, tentant d'amplifier la légère brise marine caressant ma joue, j'ai sentit un bras contre ma taille, qui plaquait encore plus mon corps contre les barreaux avant d'y appuyé le sien. Lorsque j'ai ouvert les yeux , je me suis retrouvée en face de deux prunelles noires et malicieuses noircies de khôl.. Au début, j'avais trouvé ça si stupide d'être enfermée que je n'arrivait pas à pleurer. Et pourquoi ne puis-je pas être un pirate avec un c?ur ? hum ? J'ai refermé les yeux à cette vision pourtant agréable. « On m'as dit que tu tombai folle, que tu tremblais que tu piquais des crises d'hystéries. Où est ton courage légendaire ? Cela fait seulement un mois que tu es enfermée. » Il a murmuré cette phrase à mon regard fermé à toute discussion. Je n'avais qu'une envie, apprécier le poids de ce bras si rassurant. J'ai déplié le miens à travers les barreaux. Ma main s'est glissée dans sa chemise entrouverte comme toujours pour se poser sur sa poitrine. J'ai soufflé un mot que je ne pensais pas qu'il entendrait. J'ai pensé que peut-être il croirait que j'ai totalement perdu l'esprit. « là. » Et une larme a enfin roulée sur ma joue. Dieu sait si j'ai essayé de m'échapper d'ici. Mon acharnement m'as épuisée. J'ai pas sangloter. Je ne sanglote jamais. Pas moi. C'est alors qu'il a sourit sans que je comprenne vraiment pourquoi. Ce que j'ai compris ce jour là c'est son envie de bouffonner à longueur de journée. J'ai envie aussi maintenant. N'est-ce pas un grain pour se protéger plutôt qu'autre chose ? N'est-ce pas les plus fous qui cachent leur folie ? Il s'est redressé, agenouillé face à moi retirant son bras d'une façon caressante. Deux voix dans ma tête me déchire l'esprit l'une me dit de lui rouler la pelle du siècle, l'autre de ne surtout pas lui céder. Et je me relève aussi, pour faire face à ce visage qui me désire. Ben dis donc. C'est pas souvent qu'on me désire comme ça. Il a passé sa main vers mon menton pour l'approcher. Puis il a caresser mes lèvres d'une façon si tendre. Une fois de plus c'était si stupide que je ne pouvais pas pleurer. Il m'incite à venir en chercher plus, m'embrassant comme jamais il ne l'avait jamais fait.. Bon dieu. La stupidité, j'adore ça..
