Il fait nuit. L'heure est sûrement au matin et la majorité des prisonniers
bandits des mers ou des terres, dorment tous à poings fermés. Entre les
ronflements de certains et les rêves sonores d'autre, j'ai les yeux ouverts
vers le plafond. Peut-être à cause de ce rayon de lune qui en éclaire les
poutres vermoulues. Ça sent le bois humide d'un galion de fortune. Je
souris à cette vision. Je suis toujours allongée, presque contre la grille
froide. Derrière celle ci, la même terreur des caraïbes maquillé comme une
princesse marocaine. Ça aussi ça me fait sourire. Ses doigts emmêlés aux
miens au travers des barreaux me rassurent. On a beau être pirate, quand on
a seulement 16 ans et des mains parfois trop fines pour tenir un mousquet
comme il le faudrait, une main musclée est toujours la bienvenue. La même
qui m'as appris à nager, à me battre et à rouler ma première cigarette. Le
goût du tabac exotique est très sec. Rien de tel de se bousiller les
poumons après une bonne chasse. L'une des flammes des ténèbres a besoin de
soutient. Et oui. Et non. ET MERDE ! Je vais pas recommencer à me prendre
la tête avec ça. Oh ! Putain ! J'aurais besoin d'une bonne douche moi. Jack
aussi d'ailleurs. « Alors ? Tu veux toujours pas me dire comment t'es
devenu pirate ?
-Ecoute bébé. J'ai pas vraiment envie d'en parler.
-Déjà, je sais que tu es enfant perdu. Comme moi.
-Et c'est pour ça que je ne t'ais pas laissé crever sur l'eau. J'avais l'impression de me voir. A part que j'étais pas en robe. /déclare t'il très sérieusement/
J'ai faillit éclater de rire. Jack en robe !!!!! Mwa !!! Mauvaise image mentale ! Mauvaise image mentale. L'une de ses mèches de cheveux vient me caresser l'épaule, que ma chemise trop grande laisse entrevoir. Elles s'emmêlent encore. Rien à faire. Mais c'est peut-être pas plus mal. J'adore sa tignasse. Les doigts de ma main libre s'amusent à enrouler et dérouler la mèche autour d'eux. « C'est d'accord. Sauf que je ne me rappelle pas vraiment de l'abordage du navire de mes parents. J'avais environs ton âge. 8 ans. Un vieux briscard m'as recueillit. Et comme toi j'ai découvert la liberté, un sang de pirate battait déjà dans mes veines. Sauf que mes parents eux, m'ont retrouvés 5 ans après. J'ai reçut une éducation très. sévère et riche. Danse, langues.
-Et l'habillage des femmes ? Les robes justement ?
-ça ! Rien à voir ! Tu as bien dut remarquer que les belles bourgeoises ils aiment ça les pirates ! Je dirais même, pardonne moi l'expression, ça les excitent.. J'en ais bien profité. Et la robe que tu as porté appartenait à l'une d'elles.
-J'aurais dut y penser.
-La prostituée du bar. Celle que tu as giflée. Elle était sur un des navires que j'ai pillé. Elle n'as pas apprécié que je la mette sous mes draps seulement pour le plaisir.
-C'est ce que tu fais en général non ?
-C'est quoi cette insinuation ? Max Max ! Crois moi ! T'es jeune. Très jeune. Et j'en aurais pas profité comme ça.
-C'est bon ! Je te demande pas de m'aimer !
-De te respecter et de t'aimer. Ce que je fais.
-Disons que ça ne te ressemble pas beaucoup.
-Tu doute de moi.
-Un peu parfois.
-Oh bébé !
-T'es un pirate oui ou merde ?
-Oui.
-Alors ?
-Je te l'accorde. Chui pas vraiment toujours digne de confiance. Mais !
-C'est bon !!! Je te charrie ! Il FAUT qu'on sorte d'ici Jack.
-J'ai ma petite idée la dessus. Surtout que c'est extrêmement frustrant ces barreaux.
Je me tourne vers lui. Abandonnant ma contemplation du plafond pour lui sourire. Quelque peu intéressée. « Ah oui ? Tu trouve ? Moi j'aime. ça te garde à distance. » Il se met à me chatouiller et je retient un éclat de rire. Si je réveille les autres je vais me faire massacrer. « Non je te jure. Tu risque de regretter cette nuit torride sur une plage de sable blanc éclairée de lune.
-Torride ? Mouais.
-Mais bon dieu ! Qui t'as ravis ta virginité toi ?
-/Je soupire/ Toi.
-Comment ?
-Tu m'as très bien entendue.
-Tu ne m'en as pas parlé. Pourquoi ?
Sa voix s'est soudainement faîte inquiète et douce à la fois. Etrange. Une chose qui ne lui ressemble absolument pas. Il me caresse la joue comme le vent l'as fait un jour plus tôt. C'est le vent Jack. Energique et trop volatile pour pouvoir l'attraper. J'ai l'impression sans vouloir me vanter d'avoir réussit à mettre plus ou moins une main magique à ses cotés. Le fait qu'il soit inquiet du fait que ce soit lui le premier. Il a été le premier partout pour moi il faut dire. Mon visage s'est assombris quand sa main la effleuré. « Pourquoi bébé ? » J'ai finit par sourire à nouveau en me souvenant de cette nuit là. « Tu crois que tu aurais écouté ?
-/Il sourit à son tour en me dévorant des yeux./ Si je me souviens bien. Non. Mais je. C'est pas facile à dire.
-Tu veux savoir si j'ai apprécié ?
-/Un moment, j'ai crut pouvoir le voir rougir. Vous savez quoi public ???? J'ai Jack Sparrow dans la poche jusqu'au cou !!!/ Oui.
Je me mort la lèvre en fermant les yeux. C'est la première fois que je le vois parler de ça avec tant de pudeur. Lui qui est d'habitude si vulgaire. Et encore ! J'ai rien droit de dire je ne suis pas beaucoup mieux ! Il me regarde et rit : « Quoi ?
-T'inquiète ! C'était plus que génial.
-Attend ! J'ai but et c'était génial ! Tu te fout de moi ?
-Non. T'as été génial et c'est tout.. Je te l'ais dit en plus il me semble.
-Et ça t'as même donné envie de recommencer ???
Là, ne voulant pas lui faire trop de fleurs je me retourne dos à la grille. Je l'entend rire doucement et poser cette main pesante sur ma hanche pour dormir.
Vous savez ce que c'était son idée ??? MMM ?? Avez vous la moindre idée de la sienne ??? NNAAANNN !!! Chui sûre que non ! Les soldats vont venir cet après midi cherché les femmes de la prison pour leur donner une dernière chance de se racheter si vous voyez de quoi je parle. « PAS QUESTION QUE JE BAISE AVEC L'UN DE CES POUILLEUX TU M'ENTEND !
-Ta gueule Lewis ! Tout le monde te regarde ! Je te demande pas de baiser avec ! Je te demande d'en séduire un pour sortir de là ! De plus il libérons aussi certains hommes !
-Et toi ? Tu va te travestir je présume ? /Jack en robe c'était un signe du destin../ Quand aux hommes libérés Sparrow ! Avec un nom pareil tu crois encore au père noël ???
-Tu m'as bien regardé ? Non je pensais plutôt te provoquer. Mate ça !
Il sort de dessous sa « couverture », un gros morceaux de viande crue saignante. « C'est la bouffe du chien. » Je tourne de l'?il quand je commence à comprendre. « Je vais la planquer sous ma chemise. Quand tu seras sortie, ce qui se fera certainement vu que ton John t'as à la bonne, tu pique un poignard et tu la plante dans la bidoche une fois que je t'aurais insultée ! » Je manque d'en rire ! Le pire c'est qu'il a l'air satisfait ! On est vraiment des cas désespérés !!! « Comme ça je sortirais en prétextant une blessure incurable !
-Compte pas sur moi pour venir te déterrer !
-Pas besoin ! Les blessés et les morts il font comme nous ! Ils les jettent à l'eau.
-C'est vrai. Rappelle moi de ne plus jamais boire la tasse !
A cet instant rentre Le second et ses hommes. Je m'écarte de Jack. Si ils voient qu'on est de mèche, ça foutras tout à l'eau. Bien que le second lui soit au courant. Ils pointent sur nous leur fusils. Je m'appuis de façon féline au barreau. Les premiers soldats entrent, tâtant les femmes, jeunes ou non comme du bétail acheté au marché du coin. Je rage quand l'un passe et me met la main aux fesses tout en me plaquant contre lui. Qu'est-ce qui faut pas faire je vous jure ! « Mmm. T'es pas vilaine toi ! Pas aussi jolie que tes camarades mais pas vilaine ! Les petites femmes habillée en homme ça a du caractère la majorité du temps non ?
-Soldat ! Laisse là ! Je me la réserve !
Il rit et me lâche. Ma main s'est crispée aux barreaux. Se retenant de l'étrangler. « John n'est-il pas » , rentre dans la cellule et viens automatiquement vers moi. « N'essayez pas de vous enfuir mademoiselle. Et pas d'entourloupe avec votre ami !
-ça ! Un ami ? Il vient de me demander de me prostituer pour sortir d'ici !
-Oh ! Ce n'est pas très galant de sa part.
-C'que vous êtes sexy en uniforme.
-Vous me semblez bien docile..
-Disons qu'un mois passé sans contact humain c'est. Frustrant. /je dit ce mot en jetant un regard provocateur à Jack. JE HAIS ! Les improvisation de ce genre !/ Et quand au fait que je suis plus. docile. Je pense que vous vous trompez. D'ailleurs, j'ai promis à cet abrutit qu'il ne sortirais pas vivant de cette prison.
-Bonne initiative. /Les hommes sont de véritables navets a peine on se met à rouler des hanches./
-Hé !!! LEWIS ! Je te permet pas de m'insulter espèce de petite garce ! C'est dommage tu sais ! T'était un bon coup au lit ! Mais tes airs de princesses me répugne ! Va donc ! Va baiser ce fils de pute !
Jack me crache même sur les pompes. Je fait un grand sourire au second tout en empruntant sa dague d'une caresse. « Permettez. » Je fait en sorte que Jack ne l'aperçoive pas et me retourne très vite face aux barreaux pour lui planter la dague dans le ventre. C'est étrange. Je remarque vite, qu'il a laissé sa viande à l'autre bout de la pièce. Je serre le manche du couteau. QUEL CON !!! Bon sang quel idiot ! Un sourire apparaît sur son visage comme il tombe à genoux. Je laisse la dague dans la blessure. Si je la retire ça va aggraver l'hémorragie. Ne pas pleurer ne pas pleurer BORDEL DE MERDE NE PAS PLEURER ! Je l'embrasse furtivement tandis qu'on me tire en arrière. Il me fait tant bien que mal un clin d'?il que j'ai tout juste le temps d'apercevoir en tournant au couloir. Heureusement que je ne l'ais pas enfoncée en entier. « Vous me libéré d'une tâche ingrate merci.
-De rien./je souffle ces mots plus que je ne les articules/
Il me conduit direct à sa chambre. Plus pervers tu meurt ! j'entend dans le couloir des soldats passer en disant que le corps pu déjà. Quelques minutes après un grand plouf. Le second s'approche de moi et je porte directement mes mains à sa gorge. Il tente de les enlever. C'est qu'il a de la force ce sale con ! Je le gifle du coude et il s'étale au sol. Je lui saute dessus pour continuer à l'étrangler avant qu'il n'appelle ses troupes. Il est d'un naïf. Je le vois commencer à suffoquer lentement, a moitié assommé. Sa langue commence à sortir de sa bouche mais j'entend les soldats rappliquer au rapport sûrement. Je le lâche et passe par la meurtrière pour plonger dans l'eau. Il ne paye rien pour attendre. J'ai crut que la descente serait interminable. Un peu de sang flotte encore dans l'eau. Quel maso ! Il a l'air de s'en être sortit puisque je ne le trouve pas sous l'eau. Blessé dans ces mers ça attire les requins ! Heureusement que nous sommes sur la côte mais tout de même ! Je nage vite. Il ne faudrait pas que les soldats nous retrouve. J'arrive sur une plage déserte. Sûrement de l'autre coté de l'île. J'y aperçoit une tâche rouge souiller le sable blanc. Par dessus un corps plutôt mal en point. Jack, haletant, ce tenant le ventre. J'arrive à sa proximité. Le temps que je m'agenouille au dessus de lui il s'est évanouis. Je m'empresse de penser la blessure avec des plantes du coin et de faire un garrot avec le bas de ma chemise sur certaines veines. Ensuite, je le traîne comme je peux (je vous ais dit que je fait qu'un petit mètre 60 ??? Lui en fait bien 80 voir 90 !!) jusque la barque du pécheur qui traîne toujours dans le coin. Je n'ais aucune idée d'où peux bien se trouver l'Onyx et je ne prend même pas le temps de goûter à ma liberté. Cette barque là, par chance n'as pas besoin d'être échoppée toute les cinq minutes. Après quelques heures nous arrivons en vue de l'île pirates. Ouf ! La jeune métisse avec laquelle j'avais but un soir est sur le port par chance. Elle m'aide a transporter le pirate dans ma piaule. Dans laquelle il n'as jamais pénétré tient d'ailleurs.
Je la remercie d'une bouteille de rhum stockée par là en lui conseillant d'avoir une descente moins rapide. J'ouvre cette fois complètement la chemise de Jack qui est allongé sur mon lit. Son torse est couvert de cicatrices. Tout comme son dos d'ailleurs. Il en aura une de plus et une belle. Grâce à dieu j'avais choisit un poignard court !!!! Il commence de plus à avoir de la fièvre et cette fois je pense sa plaie avec des produits adéquate volé sur un galion marchant qui ravitaillait certains hôpitaux anglais. Le soir venu, je l'entend bouger un peu. Mais, trop fâchée pour lui parler je reste appuyée à la fenêtre. Respirant la bonne odeur d'encens indien que j'ai trouvé sur le marché. Ça ! C'est le parfum de la liberté !! Vous pouvez pas savoir combien c'est agréable .On ne peut pas rester ici. Cela devient trop dangereux. Je sent que l'ont va devoir partir comme la plupart des pirates des caraïbes. Vers le pacifique. La première fois qu'on l'a fait, on aurait dut y rester. La bas, c'est encore trop sauvage et trop lointain pour que les anglais et les français commandent tout. Les Antilles cela devient trop restreint. Cette fois, je l'entend se lever en grognant quelques jurons. « Tu devrais resté couché. » Je lui balance ça froidement. Sans quitter ma contemplation de la ville côtière illuminée. Il vient néanmoins jusqu'à moi et tente de m'embrasser dans le cou. Je me retourne et lui flanque une énorme gifle. Le voilà qui sourit encore !!!! Il veut ma mort bon sang !!! « TU VOIS PAS QUE JE SUIS AUX BORDS DE LA CRISE DE NERFS !!!!
-Mais Max !
-Y a pas de MAIS MAX !
-C'est les insultes qui t'ont pas plus ??
-NON ! Les insultes je me contre fout ! C'est CA ! /Je lui appuis sur le ventre et il a une grimace/ Qui m'énerve !
-C'était pas crédible avec un bout de viande !
-Tu m'as prise pour une gourde ou quoi ! Je sais bien que c'est pas crédible ! J'en aurais pissé dans mon froc ! Mais c'était la seule idée lumineuse que tu as eut !!!!
-Bébé ! Te fâche pas ! On est sortit de taule non ? Et si je te l'avais dit t'aurais jamais accepté !
-Et pour cause !
-ça va ! Se sera une cicatrice de plus ! C'est pas profond !
-manquerait plus que ça.
J'avais calculé mon coup par rapport à l'épaisseur de la viande. Sa main passe dans ma chemise et me caresse allégrement le ventre. Je lâche un profond soupir de ras le bol, je m'empare de sa longue veste, fourre mon tabac dans sa poche et sort de la chambre. De l'air s'il vous plait de l'air. Je me prend à fumer sur la falaise où on a regardé la lune un soir de beuverie. Les coudes sur les genoux. J'aime bien la couleur de la fumée sous la lune c'est jolie. Faut dire, depuis que je vois autre chose que des murs de pierre poisseux je m'extasie sur un rien. Même la flamme de mon allumette me passionne. Et ce goût de tabac dont je me remémorais la saveur en prison. Plus jamais de taule ! Ou je serais irrécupérable ! On dit que ça assagit ! Je ne suis pas tout a fait d'accord !!! Je finit par me lever pour rentrer estimant qu'il faudrait affronter le monstre un jour ou l'autre et que, vu l'heure, demain matin je serais encore bonne à ramasser à la petite cuillère. Lorsque je rentre dans la chambre, Jack est étendu sur le lit, les bras sous la tête, les yeux grand ouvert et la lanterne éteinte. Il tourne son regard vers moi. Je l'ignore. Faisant celle qui ne voit pas dans la pénombre. Je pose sa veste et mon tabac passe la main dans mes cheveux et m'assoit dans le fauteuil. Je préfère soudain dormir là. « On ne peut pas rester ici non plus. On va nous retrouver. » Sa voix s'élève drôlement dans le noir. Je vide le verre d'alcool que je me suis discrètement versé. « Je suis d'accord. Où est l'Onyx ?
-En sécurité a l'île du trésor.
-T'appelle ça de la sécurité ?
-Demain on part pour le pacifique.
-Et les Turner ?
-On les emmène. Je leur en ais parlé avant qu'on me capture. Le rendez vous tient toujours et c'est demain. Et c'est pour ça que c'était à la vie à la mort.
-Faillait m'en parler.
-Tu frappe dur. /Il se frotte la joue/
-Tu l'as mérité. Bien. Dors. Demain tu pourrais avoir besoin de courir vite.
-Je t'avais promis une nuit torride non ?
-Chui pas d'humeur. Et en plus dans ton état se serait pas raisonnable.
-Sale môme.
-C'est toi qui dit ça ? C'est marrant tient. J'ai pensé la même chose.
-C'est à moi que je disais ça.
-Tu te parle à toi même ? De mieux en mieux.
Il se lève si violemment que je n'ais pas le temps de réagir. Les pieds repliés sur le fauteuil. Il se tient au dessus de moi, s'appuyant sur les accoudoirs. Et s'approche. Non non ! Oui oui ! Non non non non... Il ne peux pas être en train de m'embrasser ! Je suis furieuse ! Tu te rappelle Max ? FU-RI-EUSE ! Je le repousse plus gentiment que je ne devrais. « Essais pas de m'acheter s'il te plait. Va au lit. » Il embrasse alors ma joue tout de même et obéis. Curieusement. Et je reste dans mon fauteuil. Refusant de me faire une place dans mon propre lit au côtés de Jack. Il se réveille tout juste le matin alors que je suis déjà levée. Toute courbaturée. L'odeur du cacao chaud sûrement. « Debout ! Il fait bientôt jour il faut absolument qu'on parte maintenant. » Il s'habille tant bien que mal et nous prenons le chemin du port pour tenter de faucher une embarcation précaire. Lorsqu'on arrive au navire, le soleil commence à bien monter dans le ciel. Quand je pense qu'on se jette tout droit dans la gueule du loup en allant récupérer les Tuners à Port Royal. Je fais part de mon inquiétude à Jack qui retrouve ses marins avec plaisirs. « Il nous attendent au large. J'ai donné une carte à Will. Espérons qu'il l'ais toujours ! » OooK ! Je sais pas comment vous le sentez vous vous mais moi mal ! De plus, ne n'avons pas de provisions, et l'Onyx est en très mauvais état depuis que c'est lui qui en as prit le commandement. « T'as vu l'état du rafiot ? Tu crois sincèrement qu'on va passer le continent du sud comme ça ? On va couler à peine à mis chemin !
-J'y ais pensé figure toi. On va s'arrêter dans une île déserte que je connais et en profiter pour réparer et prendre quelques provisions. Ensuite, on attaquera un navire marchand. Il en passe toute les semaines dans ces eaux. Ils font un espèce de deuxième commerce triangulaire avec les indigènes.
-Oh.
-Aller bébé ! Soit mes yeux s'il te plait.
Je monte en haut de la vigie. Les goélettes ont l'air d'être au port. Et un petit radeau dérive vers nous. Eli nous fait de grand signe. Et cette distance du Port je ne peux pas me permettre de crier et je fais signe à Jack d'aller un peu de bâbord seulement pour les récupérer. Je me demande comment je vais pouvoir tenir sans tomber folle avec Eli en plus sur le navire. Enfin. Vu que le voyage va durer des mois j'ai plutôt intérêt à faire des concessions. On s'éloigne avant que les soldats anglais nous repère. « Mon père dort même encore ! » Rit Elizabeth. Je suis descendue de vigie pour leur dire bonjour. « J'espère que le mari de ta tante ne ta pas trop ennuyé après l'incident de votre mariage ?
-Oh non ! C'est après vous qu'il en avait !
-On a remarqué merci.
Jack passe son bras autour des épaule de Will et lui demande « Alors ? C'est pour quand les beaux enfants ? Et la belle maison de riche commerçant ?
-Pas pour tout de suite mais y s'y emplois. /Répond t'il pudiquement en rougissant./
Elizabeth lève les yeux au ciel et me sourit. Je lui rend. Depuis qu'elle est mariée à Will je lui vous déjà plus de respect. Allez savoir pourquoi ??? Elle me montre fièrement qu'elle a mis un pantalon. Je n'avais même pas remarqué. « Bonne initiative !
-Comment ça se passe avec Jack ?
-Je sais pas.
-Comment ça tu sais pas ? Vous êtes comme les deux doigts de la main tout les deux.
-J'ai passé un mois en prison. Dont une semaine en sa compagnie de l'autre coté des barreaux.
-Oh ! Mon oncle ?
-Oui.
-Comment êtes vous sortit ?
-Tu ne va pas me croire ! Je lui ais enfoncé une dague dans le ventre.
-Pour de faux ??
-C'était prévu comme ça mais monsieur à changé les plans au dernier moment.
-Aïe ! Quel idiot !
-J'ai eut la même réaction. Sauf que moi je l'avais sous la main pour le gifler. J'ai du mal à croire qu'il s'est laissé blesser comme ça !
-Il voulait te faire sortir !
-J'était déjà sortit moi ! C'était pour se faire sortir ! Il aurait pas put se faire ça lui même ???
-C'est ridicule ce que tu dis !
-je sais.
-En fait, tu lui en veut parce que tu as eut peur pour lui.
-NON ! JA-MAIS !
A ces mots je m'agrippe au filet pour me réfugier en vigie. Jamais je n'aurais dut me vider comme ça à cette gourde. Comment as t'elle réussit à me cerner comme ça ??? Peut-être n'as t'elle pas tout à fait tord. Jack me saoule. Il me prend la tête comme c'est pas possible. Mais je ne vais pas partir une fois de plus. Vu que ça a été une super réussite vacances en prison. Faut que je m'y fasse c'est tout ! C'était moins compliqué quand je m'étais qu'une amie, une gamine, un simple compagnons à ses ordres. Maintenant que je le considère comme un égal c'est dur que me dire que c'est lui qui domine un point c'est tout. C'est a accepter tel quel.
Alors que la nuit tombait tout doucement sur l'océan, je me décidais enfin à descendre de mon perchoir. J'ai sourit, la joue sur mon genoux. Jack a raison. On est mieux nul part ailleurs qu'ici. Alors que je refaisait un n?ud bâclé par un jeune marin, je perçoit un pas familier. Je n'espérais pas qu'il vienne me voir à peine descendue. Il ne prononce pas un mot. Se contentant de me caresser les hanches, une main sous ma chemise. Je ferme les yeux tout en continuant de faire mon n?ud. J'ai du mal à me faire à l'idée que ce pirate un peu maso puisse avoir des mains pareilles. Une fois sa peau sur la mienne ça devient incontrôlable. Lorsque celle qui s'était réfugiée sous mes fringues commence à remonter le long de mon ventre d'une façon pressante je me redresse et je m'appuis contre lui, passant ma main dans sa nuque. Ça y est, il me contrôle sans que je ne puisse rien y faire... Ses lèvres commencent à aspirer la peau de mon cou, m'arrachant un frisson de plus. Il appuis encore plus son bassin contre le mien, sa seconde main passe sous le tissus de mon pantalon. Ma main libre conduit la première sur ma peau. Il m'assoit sur son genoux qu'il pose sur la marche avant le mat. Je me retourne vers lui pour pouvoir l'embrasser comme bon me semble. Pour être torride, ça va être torride. « Viens là princesse. » Il me prend dans ses bras et m'entraîne dans la petite cale avant ou l'on range les provisions. Je joue avec ses cheveux et son oreille. Il m'allonge sur les sacs de toiles et allume la seule lampe à pétrole de l'endroit. Il me rejoint, et embrasse mon décolleté. « Tu va pas aimer ce que je vais te dire..
-Vas-y toujours.
-Pardon.
Je me met à rire. C'est vrai que je lui avais dit, ou plutôt gueulé que j'en avais assez de ses excuses. C'est à cet instant, étouffant mon éclat de voix qu'il s'empare des mes lèvres. Je ferme les yeux sous la tendre caresse de sa langue sur la mienne. Ma tête tourne sous toutes ses caresses, me poussant à les lui rendre. Il grogne de plaisir tout en gardant ses lèvres soudées aux miennes. J'ai à peine le temps de reprendre mon souffle entre deux de ses baisers, le sang me montant déjà aux joues.
Un moins en mer déjà. Nous nous sommes arrêtés comme c'était prévu pour refaire le plein de tout. Et repartis. Je m'entend à présent bien avec Elizabeth. On s'est baladée sur l'île. Et mieux ! Elle a demandé que je lui apprenne un peu les règles de la navigation. Je l'ais aidée à monter en vigie un soir. Elle a adoré voir l'océan s'embraser. Sauf que depuis un temps, j'ai l'impression d'avoir de moins en moins le pied marin. Une journée j'ai été malade comme jamais sur le pont. Non seulement je me sentais pas bien, mais en plus Jack me charriait à mort. La tête par dessus bord je tentais de le chasser du bras comme je pouvais, me marrant à moitié. C'est le seul bon point en ce moment. Je suis de bonne humeur !!! Ce qui en soit n'est une mauvaise nouvelle. Vu combien je peut être sarcastique !!! Une fringale me prend tout d'un coup et je pioche une pomme dans le tonneaux prévu à cet effet. Ou plutôt je plonge dedans. C'est une taille de tonneaux carrément extra ! Quelques jours plus tard je suis forcée de me couvrir car le temps fraîchit. Je fume une cigarette appuyée au bastingage pour me réchauffer. Je ne sais même pas si c'est la fumée du tabac que je rejette ou simplement mon souffle dans l'air frais. « Alors capitaine ? On nous trouvons nous ?
-Ecoute bébé. J'ai pas vraiment envie d'en parler.
-Déjà, je sais que tu es enfant perdu. Comme moi.
-Et c'est pour ça que je ne t'ais pas laissé crever sur l'eau. J'avais l'impression de me voir. A part que j'étais pas en robe. /déclare t'il très sérieusement/
J'ai faillit éclater de rire. Jack en robe !!!!! Mwa !!! Mauvaise image mentale ! Mauvaise image mentale. L'une de ses mèches de cheveux vient me caresser l'épaule, que ma chemise trop grande laisse entrevoir. Elles s'emmêlent encore. Rien à faire. Mais c'est peut-être pas plus mal. J'adore sa tignasse. Les doigts de ma main libre s'amusent à enrouler et dérouler la mèche autour d'eux. « C'est d'accord. Sauf que je ne me rappelle pas vraiment de l'abordage du navire de mes parents. J'avais environs ton âge. 8 ans. Un vieux briscard m'as recueillit. Et comme toi j'ai découvert la liberté, un sang de pirate battait déjà dans mes veines. Sauf que mes parents eux, m'ont retrouvés 5 ans après. J'ai reçut une éducation très. sévère et riche. Danse, langues.
-Et l'habillage des femmes ? Les robes justement ?
-ça ! Rien à voir ! Tu as bien dut remarquer que les belles bourgeoises ils aiment ça les pirates ! Je dirais même, pardonne moi l'expression, ça les excitent.. J'en ais bien profité. Et la robe que tu as porté appartenait à l'une d'elles.
-J'aurais dut y penser.
-La prostituée du bar. Celle que tu as giflée. Elle était sur un des navires que j'ai pillé. Elle n'as pas apprécié que je la mette sous mes draps seulement pour le plaisir.
-C'est ce que tu fais en général non ?
-C'est quoi cette insinuation ? Max Max ! Crois moi ! T'es jeune. Très jeune. Et j'en aurais pas profité comme ça.
-C'est bon ! Je te demande pas de m'aimer !
-De te respecter et de t'aimer. Ce que je fais.
-Disons que ça ne te ressemble pas beaucoup.
-Tu doute de moi.
-Un peu parfois.
-Oh bébé !
-T'es un pirate oui ou merde ?
-Oui.
-Alors ?
-Je te l'accorde. Chui pas vraiment toujours digne de confiance. Mais !
-C'est bon !!! Je te charrie ! Il FAUT qu'on sorte d'ici Jack.
-J'ai ma petite idée la dessus. Surtout que c'est extrêmement frustrant ces barreaux.
Je me tourne vers lui. Abandonnant ma contemplation du plafond pour lui sourire. Quelque peu intéressée. « Ah oui ? Tu trouve ? Moi j'aime. ça te garde à distance. » Il se met à me chatouiller et je retient un éclat de rire. Si je réveille les autres je vais me faire massacrer. « Non je te jure. Tu risque de regretter cette nuit torride sur une plage de sable blanc éclairée de lune.
-Torride ? Mouais.
-Mais bon dieu ! Qui t'as ravis ta virginité toi ?
-/Je soupire/ Toi.
-Comment ?
-Tu m'as très bien entendue.
-Tu ne m'en as pas parlé. Pourquoi ?
Sa voix s'est soudainement faîte inquiète et douce à la fois. Etrange. Une chose qui ne lui ressemble absolument pas. Il me caresse la joue comme le vent l'as fait un jour plus tôt. C'est le vent Jack. Energique et trop volatile pour pouvoir l'attraper. J'ai l'impression sans vouloir me vanter d'avoir réussit à mettre plus ou moins une main magique à ses cotés. Le fait qu'il soit inquiet du fait que ce soit lui le premier. Il a été le premier partout pour moi il faut dire. Mon visage s'est assombris quand sa main la effleuré. « Pourquoi bébé ? » J'ai finit par sourire à nouveau en me souvenant de cette nuit là. « Tu crois que tu aurais écouté ?
-/Il sourit à son tour en me dévorant des yeux./ Si je me souviens bien. Non. Mais je. C'est pas facile à dire.
-Tu veux savoir si j'ai apprécié ?
-/Un moment, j'ai crut pouvoir le voir rougir. Vous savez quoi public ???? J'ai Jack Sparrow dans la poche jusqu'au cou !!!/ Oui.
Je me mort la lèvre en fermant les yeux. C'est la première fois que je le vois parler de ça avec tant de pudeur. Lui qui est d'habitude si vulgaire. Et encore ! J'ai rien droit de dire je ne suis pas beaucoup mieux ! Il me regarde et rit : « Quoi ?
-T'inquiète ! C'était plus que génial.
-Attend ! J'ai but et c'était génial ! Tu te fout de moi ?
-Non. T'as été génial et c'est tout.. Je te l'ais dit en plus il me semble.
-Et ça t'as même donné envie de recommencer ???
Là, ne voulant pas lui faire trop de fleurs je me retourne dos à la grille. Je l'entend rire doucement et poser cette main pesante sur ma hanche pour dormir.
Vous savez ce que c'était son idée ??? MMM ?? Avez vous la moindre idée de la sienne ??? NNAAANNN !!! Chui sûre que non ! Les soldats vont venir cet après midi cherché les femmes de la prison pour leur donner une dernière chance de se racheter si vous voyez de quoi je parle. « PAS QUESTION QUE JE BAISE AVEC L'UN DE CES POUILLEUX TU M'ENTEND !
-Ta gueule Lewis ! Tout le monde te regarde ! Je te demande pas de baiser avec ! Je te demande d'en séduire un pour sortir de là ! De plus il libérons aussi certains hommes !
-Et toi ? Tu va te travestir je présume ? /Jack en robe c'était un signe du destin../ Quand aux hommes libérés Sparrow ! Avec un nom pareil tu crois encore au père noël ???
-Tu m'as bien regardé ? Non je pensais plutôt te provoquer. Mate ça !
Il sort de dessous sa « couverture », un gros morceaux de viande crue saignante. « C'est la bouffe du chien. » Je tourne de l'?il quand je commence à comprendre. « Je vais la planquer sous ma chemise. Quand tu seras sortie, ce qui se fera certainement vu que ton John t'as à la bonne, tu pique un poignard et tu la plante dans la bidoche une fois que je t'aurais insultée ! » Je manque d'en rire ! Le pire c'est qu'il a l'air satisfait ! On est vraiment des cas désespérés !!! « Comme ça je sortirais en prétextant une blessure incurable !
-Compte pas sur moi pour venir te déterrer !
-Pas besoin ! Les blessés et les morts il font comme nous ! Ils les jettent à l'eau.
-C'est vrai. Rappelle moi de ne plus jamais boire la tasse !
A cet instant rentre Le second et ses hommes. Je m'écarte de Jack. Si ils voient qu'on est de mèche, ça foutras tout à l'eau. Bien que le second lui soit au courant. Ils pointent sur nous leur fusils. Je m'appuis de façon féline au barreau. Les premiers soldats entrent, tâtant les femmes, jeunes ou non comme du bétail acheté au marché du coin. Je rage quand l'un passe et me met la main aux fesses tout en me plaquant contre lui. Qu'est-ce qui faut pas faire je vous jure ! « Mmm. T'es pas vilaine toi ! Pas aussi jolie que tes camarades mais pas vilaine ! Les petites femmes habillée en homme ça a du caractère la majorité du temps non ?
-Soldat ! Laisse là ! Je me la réserve !
Il rit et me lâche. Ma main s'est crispée aux barreaux. Se retenant de l'étrangler. « John n'est-il pas » , rentre dans la cellule et viens automatiquement vers moi. « N'essayez pas de vous enfuir mademoiselle. Et pas d'entourloupe avec votre ami !
-ça ! Un ami ? Il vient de me demander de me prostituer pour sortir d'ici !
-Oh ! Ce n'est pas très galant de sa part.
-C'que vous êtes sexy en uniforme.
-Vous me semblez bien docile..
-Disons qu'un mois passé sans contact humain c'est. Frustrant. /je dit ce mot en jetant un regard provocateur à Jack. JE HAIS ! Les improvisation de ce genre !/ Et quand au fait que je suis plus. docile. Je pense que vous vous trompez. D'ailleurs, j'ai promis à cet abrutit qu'il ne sortirais pas vivant de cette prison.
-Bonne initiative. /Les hommes sont de véritables navets a peine on se met à rouler des hanches./
-Hé !!! LEWIS ! Je te permet pas de m'insulter espèce de petite garce ! C'est dommage tu sais ! T'était un bon coup au lit ! Mais tes airs de princesses me répugne ! Va donc ! Va baiser ce fils de pute !
Jack me crache même sur les pompes. Je fait un grand sourire au second tout en empruntant sa dague d'une caresse. « Permettez. » Je fait en sorte que Jack ne l'aperçoive pas et me retourne très vite face aux barreaux pour lui planter la dague dans le ventre. C'est étrange. Je remarque vite, qu'il a laissé sa viande à l'autre bout de la pièce. Je serre le manche du couteau. QUEL CON !!! Bon sang quel idiot ! Un sourire apparaît sur son visage comme il tombe à genoux. Je laisse la dague dans la blessure. Si je la retire ça va aggraver l'hémorragie. Ne pas pleurer ne pas pleurer BORDEL DE MERDE NE PAS PLEURER ! Je l'embrasse furtivement tandis qu'on me tire en arrière. Il me fait tant bien que mal un clin d'?il que j'ai tout juste le temps d'apercevoir en tournant au couloir. Heureusement que je ne l'ais pas enfoncée en entier. « Vous me libéré d'une tâche ingrate merci.
-De rien./je souffle ces mots plus que je ne les articules/
Il me conduit direct à sa chambre. Plus pervers tu meurt ! j'entend dans le couloir des soldats passer en disant que le corps pu déjà. Quelques minutes après un grand plouf. Le second s'approche de moi et je porte directement mes mains à sa gorge. Il tente de les enlever. C'est qu'il a de la force ce sale con ! Je le gifle du coude et il s'étale au sol. Je lui saute dessus pour continuer à l'étrangler avant qu'il n'appelle ses troupes. Il est d'un naïf. Je le vois commencer à suffoquer lentement, a moitié assommé. Sa langue commence à sortir de sa bouche mais j'entend les soldats rappliquer au rapport sûrement. Je le lâche et passe par la meurtrière pour plonger dans l'eau. Il ne paye rien pour attendre. J'ai crut que la descente serait interminable. Un peu de sang flotte encore dans l'eau. Quel maso ! Il a l'air de s'en être sortit puisque je ne le trouve pas sous l'eau. Blessé dans ces mers ça attire les requins ! Heureusement que nous sommes sur la côte mais tout de même ! Je nage vite. Il ne faudrait pas que les soldats nous retrouve. J'arrive sur une plage déserte. Sûrement de l'autre coté de l'île. J'y aperçoit une tâche rouge souiller le sable blanc. Par dessus un corps plutôt mal en point. Jack, haletant, ce tenant le ventre. J'arrive à sa proximité. Le temps que je m'agenouille au dessus de lui il s'est évanouis. Je m'empresse de penser la blessure avec des plantes du coin et de faire un garrot avec le bas de ma chemise sur certaines veines. Ensuite, je le traîne comme je peux (je vous ais dit que je fait qu'un petit mètre 60 ??? Lui en fait bien 80 voir 90 !!) jusque la barque du pécheur qui traîne toujours dans le coin. Je n'ais aucune idée d'où peux bien se trouver l'Onyx et je ne prend même pas le temps de goûter à ma liberté. Cette barque là, par chance n'as pas besoin d'être échoppée toute les cinq minutes. Après quelques heures nous arrivons en vue de l'île pirates. Ouf ! La jeune métisse avec laquelle j'avais but un soir est sur le port par chance. Elle m'aide a transporter le pirate dans ma piaule. Dans laquelle il n'as jamais pénétré tient d'ailleurs.
Je la remercie d'une bouteille de rhum stockée par là en lui conseillant d'avoir une descente moins rapide. J'ouvre cette fois complètement la chemise de Jack qui est allongé sur mon lit. Son torse est couvert de cicatrices. Tout comme son dos d'ailleurs. Il en aura une de plus et une belle. Grâce à dieu j'avais choisit un poignard court !!!! Il commence de plus à avoir de la fièvre et cette fois je pense sa plaie avec des produits adéquate volé sur un galion marchant qui ravitaillait certains hôpitaux anglais. Le soir venu, je l'entend bouger un peu. Mais, trop fâchée pour lui parler je reste appuyée à la fenêtre. Respirant la bonne odeur d'encens indien que j'ai trouvé sur le marché. Ça ! C'est le parfum de la liberté !! Vous pouvez pas savoir combien c'est agréable .On ne peut pas rester ici. Cela devient trop dangereux. Je sent que l'ont va devoir partir comme la plupart des pirates des caraïbes. Vers le pacifique. La première fois qu'on l'a fait, on aurait dut y rester. La bas, c'est encore trop sauvage et trop lointain pour que les anglais et les français commandent tout. Les Antilles cela devient trop restreint. Cette fois, je l'entend se lever en grognant quelques jurons. « Tu devrais resté couché. » Je lui balance ça froidement. Sans quitter ma contemplation de la ville côtière illuminée. Il vient néanmoins jusqu'à moi et tente de m'embrasser dans le cou. Je me retourne et lui flanque une énorme gifle. Le voilà qui sourit encore !!!! Il veut ma mort bon sang !!! « TU VOIS PAS QUE JE SUIS AUX BORDS DE LA CRISE DE NERFS !!!!
-Mais Max !
-Y a pas de MAIS MAX !
-C'est les insultes qui t'ont pas plus ??
-NON ! Les insultes je me contre fout ! C'est CA ! /Je lui appuis sur le ventre et il a une grimace/ Qui m'énerve !
-C'était pas crédible avec un bout de viande !
-Tu m'as prise pour une gourde ou quoi ! Je sais bien que c'est pas crédible ! J'en aurais pissé dans mon froc ! Mais c'était la seule idée lumineuse que tu as eut !!!!
-Bébé ! Te fâche pas ! On est sortit de taule non ? Et si je te l'avais dit t'aurais jamais accepté !
-Et pour cause !
-ça va ! Se sera une cicatrice de plus ! C'est pas profond !
-manquerait plus que ça.
J'avais calculé mon coup par rapport à l'épaisseur de la viande. Sa main passe dans ma chemise et me caresse allégrement le ventre. Je lâche un profond soupir de ras le bol, je m'empare de sa longue veste, fourre mon tabac dans sa poche et sort de la chambre. De l'air s'il vous plait de l'air. Je me prend à fumer sur la falaise où on a regardé la lune un soir de beuverie. Les coudes sur les genoux. J'aime bien la couleur de la fumée sous la lune c'est jolie. Faut dire, depuis que je vois autre chose que des murs de pierre poisseux je m'extasie sur un rien. Même la flamme de mon allumette me passionne. Et ce goût de tabac dont je me remémorais la saveur en prison. Plus jamais de taule ! Ou je serais irrécupérable ! On dit que ça assagit ! Je ne suis pas tout a fait d'accord !!! Je finit par me lever pour rentrer estimant qu'il faudrait affronter le monstre un jour ou l'autre et que, vu l'heure, demain matin je serais encore bonne à ramasser à la petite cuillère. Lorsque je rentre dans la chambre, Jack est étendu sur le lit, les bras sous la tête, les yeux grand ouvert et la lanterne éteinte. Il tourne son regard vers moi. Je l'ignore. Faisant celle qui ne voit pas dans la pénombre. Je pose sa veste et mon tabac passe la main dans mes cheveux et m'assoit dans le fauteuil. Je préfère soudain dormir là. « On ne peut pas rester ici non plus. On va nous retrouver. » Sa voix s'élève drôlement dans le noir. Je vide le verre d'alcool que je me suis discrètement versé. « Je suis d'accord. Où est l'Onyx ?
-En sécurité a l'île du trésor.
-T'appelle ça de la sécurité ?
-Demain on part pour le pacifique.
-Et les Turner ?
-On les emmène. Je leur en ais parlé avant qu'on me capture. Le rendez vous tient toujours et c'est demain. Et c'est pour ça que c'était à la vie à la mort.
-Faillait m'en parler.
-Tu frappe dur. /Il se frotte la joue/
-Tu l'as mérité. Bien. Dors. Demain tu pourrais avoir besoin de courir vite.
-Je t'avais promis une nuit torride non ?
-Chui pas d'humeur. Et en plus dans ton état se serait pas raisonnable.
-Sale môme.
-C'est toi qui dit ça ? C'est marrant tient. J'ai pensé la même chose.
-C'est à moi que je disais ça.
-Tu te parle à toi même ? De mieux en mieux.
Il se lève si violemment que je n'ais pas le temps de réagir. Les pieds repliés sur le fauteuil. Il se tient au dessus de moi, s'appuyant sur les accoudoirs. Et s'approche. Non non ! Oui oui ! Non non non non... Il ne peux pas être en train de m'embrasser ! Je suis furieuse ! Tu te rappelle Max ? FU-RI-EUSE ! Je le repousse plus gentiment que je ne devrais. « Essais pas de m'acheter s'il te plait. Va au lit. » Il embrasse alors ma joue tout de même et obéis. Curieusement. Et je reste dans mon fauteuil. Refusant de me faire une place dans mon propre lit au côtés de Jack. Il se réveille tout juste le matin alors que je suis déjà levée. Toute courbaturée. L'odeur du cacao chaud sûrement. « Debout ! Il fait bientôt jour il faut absolument qu'on parte maintenant. » Il s'habille tant bien que mal et nous prenons le chemin du port pour tenter de faucher une embarcation précaire. Lorsqu'on arrive au navire, le soleil commence à bien monter dans le ciel. Quand je pense qu'on se jette tout droit dans la gueule du loup en allant récupérer les Tuners à Port Royal. Je fais part de mon inquiétude à Jack qui retrouve ses marins avec plaisirs. « Il nous attendent au large. J'ai donné une carte à Will. Espérons qu'il l'ais toujours ! » OooK ! Je sais pas comment vous le sentez vous vous mais moi mal ! De plus, ne n'avons pas de provisions, et l'Onyx est en très mauvais état depuis que c'est lui qui en as prit le commandement. « T'as vu l'état du rafiot ? Tu crois sincèrement qu'on va passer le continent du sud comme ça ? On va couler à peine à mis chemin !
-J'y ais pensé figure toi. On va s'arrêter dans une île déserte que je connais et en profiter pour réparer et prendre quelques provisions. Ensuite, on attaquera un navire marchand. Il en passe toute les semaines dans ces eaux. Ils font un espèce de deuxième commerce triangulaire avec les indigènes.
-Oh.
-Aller bébé ! Soit mes yeux s'il te plait.
Je monte en haut de la vigie. Les goélettes ont l'air d'être au port. Et un petit radeau dérive vers nous. Eli nous fait de grand signe. Et cette distance du Port je ne peux pas me permettre de crier et je fais signe à Jack d'aller un peu de bâbord seulement pour les récupérer. Je me demande comment je vais pouvoir tenir sans tomber folle avec Eli en plus sur le navire. Enfin. Vu que le voyage va durer des mois j'ai plutôt intérêt à faire des concessions. On s'éloigne avant que les soldats anglais nous repère. « Mon père dort même encore ! » Rit Elizabeth. Je suis descendue de vigie pour leur dire bonjour. « J'espère que le mari de ta tante ne ta pas trop ennuyé après l'incident de votre mariage ?
-Oh non ! C'est après vous qu'il en avait !
-On a remarqué merci.
Jack passe son bras autour des épaule de Will et lui demande « Alors ? C'est pour quand les beaux enfants ? Et la belle maison de riche commerçant ?
-Pas pour tout de suite mais y s'y emplois. /Répond t'il pudiquement en rougissant./
Elizabeth lève les yeux au ciel et me sourit. Je lui rend. Depuis qu'elle est mariée à Will je lui vous déjà plus de respect. Allez savoir pourquoi ??? Elle me montre fièrement qu'elle a mis un pantalon. Je n'avais même pas remarqué. « Bonne initiative !
-Comment ça se passe avec Jack ?
-Je sais pas.
-Comment ça tu sais pas ? Vous êtes comme les deux doigts de la main tout les deux.
-J'ai passé un mois en prison. Dont une semaine en sa compagnie de l'autre coté des barreaux.
-Oh ! Mon oncle ?
-Oui.
-Comment êtes vous sortit ?
-Tu ne va pas me croire ! Je lui ais enfoncé une dague dans le ventre.
-Pour de faux ??
-C'était prévu comme ça mais monsieur à changé les plans au dernier moment.
-Aïe ! Quel idiot !
-J'ai eut la même réaction. Sauf que moi je l'avais sous la main pour le gifler. J'ai du mal à croire qu'il s'est laissé blesser comme ça !
-Il voulait te faire sortir !
-J'était déjà sortit moi ! C'était pour se faire sortir ! Il aurait pas put se faire ça lui même ???
-C'est ridicule ce que tu dis !
-je sais.
-En fait, tu lui en veut parce que tu as eut peur pour lui.
-NON ! JA-MAIS !
A ces mots je m'agrippe au filet pour me réfugier en vigie. Jamais je n'aurais dut me vider comme ça à cette gourde. Comment as t'elle réussit à me cerner comme ça ??? Peut-être n'as t'elle pas tout à fait tord. Jack me saoule. Il me prend la tête comme c'est pas possible. Mais je ne vais pas partir une fois de plus. Vu que ça a été une super réussite vacances en prison. Faut que je m'y fasse c'est tout ! C'était moins compliqué quand je m'étais qu'une amie, une gamine, un simple compagnons à ses ordres. Maintenant que je le considère comme un égal c'est dur que me dire que c'est lui qui domine un point c'est tout. C'est a accepter tel quel.
Alors que la nuit tombait tout doucement sur l'océan, je me décidais enfin à descendre de mon perchoir. J'ai sourit, la joue sur mon genoux. Jack a raison. On est mieux nul part ailleurs qu'ici. Alors que je refaisait un n?ud bâclé par un jeune marin, je perçoit un pas familier. Je n'espérais pas qu'il vienne me voir à peine descendue. Il ne prononce pas un mot. Se contentant de me caresser les hanches, une main sous ma chemise. Je ferme les yeux tout en continuant de faire mon n?ud. J'ai du mal à me faire à l'idée que ce pirate un peu maso puisse avoir des mains pareilles. Une fois sa peau sur la mienne ça devient incontrôlable. Lorsque celle qui s'était réfugiée sous mes fringues commence à remonter le long de mon ventre d'une façon pressante je me redresse et je m'appuis contre lui, passant ma main dans sa nuque. Ça y est, il me contrôle sans que je ne puisse rien y faire... Ses lèvres commencent à aspirer la peau de mon cou, m'arrachant un frisson de plus. Il appuis encore plus son bassin contre le mien, sa seconde main passe sous le tissus de mon pantalon. Ma main libre conduit la première sur ma peau. Il m'assoit sur son genoux qu'il pose sur la marche avant le mat. Je me retourne vers lui pour pouvoir l'embrasser comme bon me semble. Pour être torride, ça va être torride. « Viens là princesse. » Il me prend dans ses bras et m'entraîne dans la petite cale avant ou l'on range les provisions. Je joue avec ses cheveux et son oreille. Il m'allonge sur les sacs de toiles et allume la seule lampe à pétrole de l'endroit. Il me rejoint, et embrasse mon décolleté. « Tu va pas aimer ce que je vais te dire..
-Vas-y toujours.
-Pardon.
Je me met à rire. C'est vrai que je lui avais dit, ou plutôt gueulé que j'en avais assez de ses excuses. C'est à cet instant, étouffant mon éclat de voix qu'il s'empare des mes lèvres. Je ferme les yeux sous la tendre caresse de sa langue sur la mienne. Ma tête tourne sous toutes ses caresses, me poussant à les lui rendre. Il grogne de plaisir tout en gardant ses lèvres soudées aux miennes. J'ai à peine le temps de reprendre mon souffle entre deux de ses baisers, le sang me montant déjà aux joues.
Un moins en mer déjà. Nous nous sommes arrêtés comme c'était prévu pour refaire le plein de tout. Et repartis. Je m'entend à présent bien avec Elizabeth. On s'est baladée sur l'île. Et mieux ! Elle a demandé que je lui apprenne un peu les règles de la navigation. Je l'ais aidée à monter en vigie un soir. Elle a adoré voir l'océan s'embraser. Sauf que depuis un temps, j'ai l'impression d'avoir de moins en moins le pied marin. Une journée j'ai été malade comme jamais sur le pont. Non seulement je me sentais pas bien, mais en plus Jack me charriait à mort. La tête par dessus bord je tentais de le chasser du bras comme je pouvais, me marrant à moitié. C'est le seul bon point en ce moment. Je suis de bonne humeur !!! Ce qui en soit n'est une mauvaise nouvelle. Vu combien je peut être sarcastique !!! Une fringale me prend tout d'un coup et je pioche une pomme dans le tonneaux prévu à cet effet. Ou plutôt je plonge dedans. C'est une taille de tonneaux carrément extra ! Quelques jours plus tard je suis forcée de me couvrir car le temps fraîchit. Je fume une cigarette appuyée au bastingage pour me réchauffer. Je ne sais même pas si c'est la fumée du tabac que je rejette ou simplement mon souffle dans l'air frais. « Alors capitaine ? On nous trouvons nous ?
