Les chants de Marins :

Et voici quelques chants de marins afin d'agrémenter vos récits d'air du large… .

Vous en trouverez bien plus sur ce site : et vous pourrez en écouter certains pour vous en imprégner.

Quinze marins : morceau :

Quinze marins sur le bahut du bord
Yop la hop une bouteille de rhum
A boire le diable avait réglé leur sort
Yop la hop une bouteille de rhum

Quand John Silver a pris le commandement
Des marins et vogue la galère
Il tient ses hommes comme il tient le vent
Tout l'monde a peur d'Long John Silver

Mais Bill le second du corsaire
Le capitaine pris de colère
Est revenu du royaume des morts
Pour hanter la cage du trésor

Essaye un peu d'le contrecarrer
Et tu iras où tant d'autres sont allés
Que'qu'un aux vergues et que'qu'uns par d'ssus bord
Tout l'monde pour mourir les poissons d'abord

Tous nous finirons par danser la gigue
La corde au cou au pied des pendus
Toi jeune Forrest et toi jeune Merick
Si près du gibet qu'j'en ai l'cou tordu

Valparaiso: morceau :

Hardi les gars, vire au guindeau
Good bye, Farewell, good bye, farewell
Hardi les gars, adieu Bordeaux
Hourra, oh Mexico, oh oh oh
Au cap Horn, il ne fera pas chaud
Haul away, hé, oula tchalez
A fait la pêche aux cachalots
Hal matelot, hé, ho hisse hé ho

Plus d'un y laissera sa peau
Good bye, Farewell, good bye, farewell
Adieu misère, adieu bateau
Hourra, oh Mexico, oh oh oh
Et nous irons à Valparaiso
Haul away, hé, oula tchalez
Où d'autres laisseront leurs os
Hal matelot, hé, ho hisse hé ho

Ceux qui reviendront pavillon haut
Good bye, Farewell, good bye, farewell
C'est premier brin de matelot
Hourra, oh Mexico, oh oh oh
Pour la bordée ils seront à flot
Haul away, hé, oula tchalez
Bon pour le rack, la fille, le couteau
Hal matelot, hé, ho hisse hé ho

Le grand mat veut d'la route: morceau : Aucun.

Ho les gars la grand voile a besoin d'nos bras
Cric crac sabot cuillère à pot
Plus y a de la voile plus on étalera
Le grand mat veut d'la route, on ira ça ira
Embraque dur cric crac, embraque bien matelot
Cric crac sabot cuillère à pot
La grand voile et nous on s'arrangera
Oh l'filin dans nos mains fait craquer la peau. (bis).

Oh les gars les huniers ont besoin d'nos bras
Cric crac sabot cuillère à pot
Comme dans un lit le vent s'y couchera
Le grand mat veut d'la route on ira ça ira
Embraque dur cric crac, embraque bien matelot
Cric crac sabot cuillère à pot
Le hunier et nous on s'arrangera
Oh l'filin dans nos mains fait craquer la peau. (bis).

Oh les gars le navire a besoin d'nos bras
Cric crac sabot cuillère à pot
S'il veut de la toile on lui en donnera
Le grand mat veut d'la route, on ira ça ira
Embraque dur cric crac, embraque bien matelot
Cric crac sabot cuillère à pot
Le navire et nous on s'arrangera
Oh l'filin dans nos mains fait craquer la peau. (bis).

Le forban : morceau :

A moi forban que m'importe la gloire
Né fils de roi et de prostituée
Sur des cadavres j'ai chanté la victoire
Et dans un crâne j'ai bu la liberté
Vierge craintive, toi, ma captive
Ce soir je vais dévorer tes appâts
Encore brûlant d'une autre amante
Tes vertus vont expirer dans mes bras

Refrain : Vin qui pétille, femme gentille
Sous tes baisers brûlant d'amour, oui d'amour
Plaisir bataille vive la canaille
Je bois, je chante et je tue tour à tour.

Etant forban je vis dans ma cabine
En méprisant les lois , même la mort
Ne vivant que de meurtre et de rapine
Je bois mon vin dans une coupe d'or
Vivre d'orgie est ma seule espérance
Le seul bonheur que j'ai su conquérir
car sur les flots j'ai bercé mon enfance
Et sur les flots un forban doit mourir.

Pendu au mât d'une barque étrangère
Mon corps un jour servira d'étendard
Et tout mon sang rougira la galère
Aujourd'hui fête et demain le hasard
Allons esclaves, debout mes braves
Buvons l'ivresse et l'orgie à grands flots
Aujourd'hui fête , demain peut être
Mon corps ira s'engloutir dans les flots

Si par hasard par un coup de fortune
Je capturais l'or d'un beau galion
Riche à pouvoir décrocher la lune
Je m'en irai vers d'autres horizons
Là vénéré tout comme un gentilhomme
Moi qui ne fut qu'un forban qu'un bandit
Là je pourrais peut être tout comme
un roi dormir dans un bon lit.

Marin : morceau : Aucun

Marin ta peau est douce emmène moi
Je veux revivre mon enfance
Marin, je vais mourir emporte moi
Je veux rentrer à Recouvrante

J'ai vu le port de Barcelone
Les bouges d'Anvers et de Tanger
A qui m'achète je me donne
Et tant qu'au mousse qu'au gabier
Marin c'est ma dernière escale
Une heure encore et c'est fini
Je ne verrai plus les draps sales
Et les murs crasseux des garnis.

Je sais Shanghai et Sumunan
Et Liverpool et Macao
Tous les bordels d'Amsterdam
Et tous les claques de Rio
Marin, mes bas sont ton escale
Pendant une heure, pendant huit jours
Viens oublie tout, viens mets les voiles
Vers la plus belle des amours

On m'a vendue à Baltimore
Et rachetée à Saigon
A qui voulait de mes trésors
Je n'ai jamais su dire non
Marin, c'est ma dernière escale
Ne t'en vas pas j'ai bien trop mal
Si tu savais comme j'ai mal
Si tu savais comme j'ai froid.

Et le premier c'est un marin : morceau :

Et le premier c'est un marin
Et le premier c'est un marin
Toujours le verre à la main
La bouteille sur la table
Jamais il n'aura ma main
Cet homme est misérable.

Et le deuxième c'est un barbu
Et le deuxième c'est un barbu
Il est barbu par devant
Et barbu par derrière
Jamais il n'aura ma main
Barbu de cette manière

Et le troisième c'est un bossu
Et le troisième c'est un bossu
Il est bossu par devant
Et bossu par derrière
Jamais il n'aura ma main
Bossu de cette manière

Le quatrième est un boiteux
Le quatrième est un boiteux
Quand je le vois venir de loin
Avec sa petite jambe courte
Jamais il n'aura ma main
Sa démarche me dégoutte

Et le cinquième c'est un sonneur
Et le cinquième c'est un sonneur
Je lui donnerai ma main
Mon coeur et ma boutique
Nous irons par les chemins
En jouant de la musique.

La complainte du barreur :morceau : Aucun.

Sous le firmament sans nuage
Sur les océans endormis,
nous voguons vers quelques rivages.
Vers l'horizon bleu qui s'enfuit
Nous avons quitté nos villages
Nous sommes partis le coeur gros
Seigneur garde nous du naufrage
Prends pitié de tes matelots

Sur nous la nuit pose ses voiles
Et l'onde murmure tout bas
Le regard tremblant des étoiles
Semble veiller sur notre mât
Le frémissement des cordages
Répond aux soupirs des grands flots.
Seigneur garde nous du naufrage
Prends pitié de tes matelots.

Mais voici venir la tempête .
De la quille au mât frémissant
Le bateau se cabre et tient tête
A l'assaut du gouffre écumant
Consolidons bien les cordages
Vite préparons les radeaux
Seigneur garde nous du naufrage
Prends pitié de tes matelots.

La fureur des vents s'est calmée
Le soleil joyeux brille au ciel
Les vagues se sont apaisées
Aucun ne manque à l'appel.
Et toi tu commandes aux orages
Maître de la terre et des flots
Tu nous as gardé du naufrage
Grand merci pour tes matelots

y'a pas de biere : morceau : Aucun

Ma fiancée s'appelle Hélène
Ca fait dix huit ans qu'on se connaît
Comme je l'aime et comme elle m'aime
Ca fait longtemps qu'on serait mariés

Mais voilà je n'ai pas de chance
Mais voilà je n'suis pas verni
Elle me parle du Bory elle me parle du Bory
Alors que cent fois je lui ai dit :

Y'a pas de bière pas de bière sur le Bory Bory Bory
Il fait si chaud y' a pas d'eau sur le Bory
On meurt de soif moi je suis si bien ici
Devant la bonne bonne bière du pays

Il n'y aurait pas eu de problèmes
Si elle avait voulu aller
A Amsterdam ou à Bruxelles
Y' a bien longtemps qu'on serait mariés

Mais voila je n'ai pas de chance
Mais voila je n'suis pas verni
Elle me parle du Bory elle me parle du Bory
Alors que cent fois je lui ai dit :

Y'a pas de bière pas de bière sur le Bory Bory Bory
Il fait si chaud y' a pas d'eau sur le Bory
On meurt de soif moi je suis si bien ici
Devant la bonne bonne bière du pays

Jean-François de Nantes :morceau :

C'est Jean François de Nantes OUE, OUE, OUE
Gabier sur la fringante Oh mes bouées
Jean François

Débarque en fin d'campagne OUE, OUE, OUE
Fier comme un roi d'Espagne Oh mes bouées
Jean François

En vrac dedans sa bourse OUE, OUE, OUE
Il a vingt mois de course Oh mes bouées
Jean François

Une montre, une chaîne OUE, OUE, OUE
Valant une baleine Oh mes bouées
Jean François

Branl'bas chez son hôtesse OUE, OUE, OUE
Bitte et boss et largesse Oh mes bouées
Jean François

La plus belle servante OUE, OUE, OUE
L'emmène dans sa soupente Oh mes bouées
Jean François

De conserve avec elle OUE, OUE, OUE
Navigue mer belle Oh mes bouées
Jean François

En vidant la bouteille OUE, OUE, OUE
Tout son or appareille Oh mes bouées
Jean François

Montr' et chaîne s'envolent OUE, OUE, OUE
Mais il prend la vérole Oh mes bouées
Jean François

A l'hôpital de Nantes OUE, OUE, OUE
Jean François se lamente Oh mes bouées
Jean François

Et les draps de sa couche OUE, OUE, OUE
Déchirent avec sa bouche Oh mes bouées
Jean François

Il ferai de la peine OUE, OUE, OUE
Même à son capitaine Oh mes bouées
Jean François

Pauvr'Jean François de Nantes OUE, OUE, OUE
Gabier sur la fringante Oh mes bouées
Jean François


Adieu diego :
morceau :

Adieu Diego nous n'irons plus
A Tanambo le soir venu
Pour y chiquer une anisette
Avec cent sous de cacahuètes
Car c'est demain que nous partons vers l'espérance
Revoir enfin le doux pays de mon enfance
C'est bien joli de faire 2 ans aux colonies
Mais le pays natal, ça vaut bien mieux
Qu'Madagascar et c'est normal pays chacal

Adieu Pauline et sa musique
Nouvel hôtel et son bordel
Adieu Diego et ses ramas
Adieu Diego nous on s'en va
Car c'est demain que nous partons vers l'espérance
Revoir enfin le doux pays de mon enfance
C'est bien joli de faire 2 ans aux colonies
Mais le pays natal, ça vaut bien mieux
Qu'Madagascar et c'est normal pays chacal

L'amour en France c'est beaucoup mieux
On peut au moins s'faire sucer le noeud
Tandis qu'ici à Tanambo
On peut même pas s'faire sucer l'poireau
Car c'est demain que nous partons vers l'espérance
Revoir enfin le doux pays de mon enfance
C'est bien joli de faire 2 ans aux colonies
Mais le pays natal, ça vaut bien mieux
Qu'Madagascar et c'est normal pays chacal


Nous sommes marins :
morceau : Aucun

Nous sommes marins au long cours
Embarqués sur le Marlboro
A charge de coton et de viande
A route de nouvelle Zélande

Sommes partis à Litteltown
Sous ordre du capitaine Anderson
Quand un coup de nord est méchant
Nous surpris sans l'abri sous l'vent

REFRAIN :
Notre misère de tous les jours
C'est notre pain quotidien
Notre misère de demain
Elle prend corps avec le jour

Avons lutté journées entières
Nuits et jours traînant sur le pont
Sans cesse balayé par la mer
Avons touché sur les hauts fonds

Pour me conduire sur les flots
J'ai pris Bretagne pour bateau
Sa misère et son gouvernail
Sa liberté gonfle les voiles

Fils de Lande
Ne soit pas sourd à la légende
Ecoute Bretagne t' appelle
Demain renaîtra Jean Chapelle

Le barde des causes perdues
Et un barde qui perdu la vue
Au temps des fleurs et des semailles
Au temps des champs vêtus de paille

Sommes morts de froid et de faim
Assis sous le gaillard avant
Huit hommes avec le lieutenant
Dans cette foutue purée de poix

Rejaunis l'ajonc, sur la lande
Pour redorer notre blason
Rajeunis L'hermine de légende
Elle flotte au grand mât d'Artimon

Matelot : (canon)morceau : Aucun

Matelot puisqu'il fait bon vent
Poussons ce soir la chansonnette
Matelot puisqu'il fait bon vent
Montons tous chanter sur l'avant

Et le chant du gaillard d'avant
Montera jusqu'à la dunette
Et le chant du gaillard d'avant
Egayera tout le bâtiment

reagan dougan : morceau : Aucun

C'était un fameux équipage
A bord du Manchester
Tous des forbans, des gars du large
Commandés par Spencer
Une chaîne dans l'eau, une jambe de bois
C'était notre serment
Quoi qu'il arrive on est avec toi
Jusqu'au dernier tourment

Reagan Dougan vous autres matelots
A l'abordage le partage n'en sera que plus gros
Tuez les tous pour leurs écus ou vous serez pendus
A la plus haute vergue du mat comme un bourgeois cossu

C'était un sacré ramassis de
Sacrés pirates à la mer
De fripouilles de tous acabits
Ayant tué père et mère
Voler et piller massacrer
C'était notre métier
Pour l'or l'argent il faut tuer
Oh les gars pas de pitié

Rouler dans l'ivresse et la fièvre
Sans peur d'être pendu
Notre coeur se nourrit de rêve
Nos mains ont du sang dessus
Pour une femme ou une injure
On se battra demain
Ne rêvons que de nouvelles captures et de nouveaux butins

santiano : morceaux:

C'est un fameux trois mats fin comme un oiseau
Hisse et oh Santiano
Dix huit noeuds quatre cent tonneaux
Je suis fier d'y être matelot

REFRAIN
Tiens bon la barre et tiens bon le vent
Hisse et oh Santiano
Si dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'à San Francisco

Je pars pour de longs mois en laissant Margot
Hisse et oh........
D'y penser j'avais le coeur gros
En doublant les feux de St Malo

On prétend que là-bas l'argent coule à flot
Hisse et ........
On trouve l'or au fond des ruisseaux
J'en ramènerai plusieurs lingots

Un jour je reviendrai chargé de cadeaux
Hisse et .........
Au pays j'irai voir Margot
A son doigt je passerai l'anneau

Tiens bon le cap et tiens bon le flot
Hisse et oh Santiano
Sur la mer qui fait le gros dos
Nous irons jusqu'à San Francisco

le grand coureur : morceau :

Le corsaire le grand coureur
est un navire de malheur
quand il s'en va en croisière
pour aller chasser l'anglais
le vent, la mer et la guerre
tournent contre le français

REFRAIN:
Allons les gars gai, gai
Allons les gars gaiement

Il est parti de Lorient
avec belle mer et bon vent
il cinglait bâbord amure
naviguant comme un poisson
un grain tombe sur sa mâture
v'la le corsaire en poton

Il nous fallut remâter
et bougrement relinguer
tandis que l'ouvrage avance
on signale par tribord
un navire d'apparence
à mantelets de sabords

C'était un anglais vraiment
à double rangée de dents
un marchand de mort subite
mais le français n'a pas peur
au lieu de brasser en fuite
nous le rangeons à l'honneur

Les boulets pleuvent sur nous
nous lui rendons coups pour coups
pendant que la barbe fume
à nos braves matelots
dans un gros bouchon de brume
il nous échappe aussitôt

Nos prises au bout de six mois
ont pu se monter à trois
un navir' plein de patates
plus qu'a moitié chaviré
un deuxième de savates
et le dernier de fumier

Pour nous refaire des combats
nous avions à nos repas
des gourgades et du lard rance
du vinaigre au lieu de vin
du biscuit pourri d'avance
et du camphre le matin

Pour finir ce triste sort
nous venons périr au port
dans cette affreuse misère
quand chacun s'est vu perdu
chacun selon sa maniére
s'est sauvé comme il a pu

Le cap'tain et son second
s'ont sauvé sur un canon
le maître sur la grande ancre
le commis dans son bidon
ah le sacré vilain cancre
le voleur de ration

Il eut fallu voir le coq
et sa cuisine et son croc
il s'est mis dans la chaudière
comme un vilain pot au feu
il s'est mis vent arrière
atterrit au feu de dieu
De notre horrible malheur

Seul le calfat est l'auteur
en tombant de la grand'hune
dessus le gaillard d'avant
a r'bondi dans la cambuse
a crevé le bâtiment

Si l'histoire du grand coureur
à su vous toucher le coeur
ayez donc belles manières
et payez-nous largement
du vin, du rack, de la bière
et nous serons tous contents.

REFRAIN:
Allons les gars gai, gai
Allons les gars gaiement

la taverne :
morceau : Aucun

A la taverne on boit on fume, le soir en montant de la cale
Avec les copains ces marins, qui tous les jours triment comme des chiens
Sans haine sans hargne dans la nature, craquant leur os crevant leur peau
Les mains crispées sur le filin, pour gagner leur pain quotidien

A la taverne, on fait les comptes, sur les prix d'une cargaison
On s'acharne on discute ferme, il n'est pas question d'abandon
Le paysan a dans sa ferme, lui bien des soucis de moisson
Quand à nous sur cette terre ferme, ne brade pas notre poisson

A la taverne quand viens la brune, on vient se réchauffer le sang
Dans les écuelles la soupe fume, servie par la fille du patron
Autour de la table on s'installe, sans façon silencieusement
En écoutant la triste histoire, d'un vieux bourlingueur d'océans

Dans la taverne on se raconte, l'histoire d'un moussaillon de bord
Qui un jour de violent orage, est passé par dessus bord
Jean-François était jeune d'age, il habitait tout prés du port
On la r'trouvé dans le filet, au cours d'la suivante marée

De la taverne on voit les dunes, on vont s'égayant des enfants
Têtes blondes et têtes brunes, défiant déjà les ouragans
Aujourd'hui ce sont jeux de plage, face à la mer qui les attends
Car demain quand ils seront grands, ils deviendront des moussaillons


du rhum des femmes :
Morceaux :

Refrain:
Du rhum des femmes et d'la bière non de dieu
Un accordéon pour valser tant qu'on veut
Du rhum des femmes c'est ça qui rend heureux
Que l'diable nous emporte on a pas trouvé mieux
Oh oh oh oh oh on a rien trouvé de mieux

Hello captaine fait briller tes galons
Et reste bien au chaud quand on gèle sur le pont
Nous c'est not' peine qui nous coule sur le front
Alors tient bien les rennes tu connais la chanson

Ca fait une paye qu'on a pas touché terre
Et même une paye qu'on s'tape des gonzesses en poster
Tant pis pour celle qui s'pointera la première
J'lui démonte la passerelle, la cale, la dunette arrière

Tout est gravé quelque part sur ma peau
Tellement qu'en ai les bras comme des romans photo
Blessure de guerre cul de bouteille coup d'couteau
Tant qu'il y aura des comptoirs on aura des héros

Trois milles du cap c'est les foies c'est les glandes
Quand t'as l'coeur qui dérape et les tripes qui fermentent
J'essaie d'penser aux claques aux filles qui s'impatientent
Pas au bateau qui craque entre deux déferlantes