Disclaimer : les personnages n'appartiennent ni à l'auteur, ni à moi. L'histoire est l'oeuvre de Mouseisi, qui revendique cependant les habitudes alimentaires de Carl et espère bien s'approprier Dracula un de ces jours... Bref, je ne suis que l'humble traductrice et rien n'est à moi !
Réponse aux reviews :
Jess : merci ! Quelle est l'autre fic que tu as lu ? "De notre sang" ? En tous cas, merci pour tes compliments !
Moi (toi ???) : voilà la suite ! Désolée pour le retard, mais je suis très occupée par mes débuts dans la vie professionnelle ! Il y a 17 chapitres et je promets qu'ils seront tous en ligne d'ici la fin de l'année !
Cassey mon zombie préféré : merci ! C'est assez difficile de traduire pour quelqu'un qui n'a pas fait d'anglais depuis plus d'un an comme moi ! Anna n'a rien à voir avec Marie, et ça se ressentira encore plus par la suite !
Tarahiriel: merci ! Ne t'inquiète pas, tu vas le revoir ton Van Helsing !
L'aimer ne peut être vrai : chapitre 3
Ressentir
Dracula tentait de se faire aimer d'Anna, et cela ne plaisait pas du tout à cette dernière.
Lorsqu'il la prit dans ses bras, elle le repoussa et se précipita hors de la chambre. Courant des les couloirs tortueux et dévalant les escaliers apparemment sans fin, elle finit par trouver son chemin jusqu'à la sortie. Elle se rua à l'extérieur du château, uniquement pour se mettre à hurler de douleur. Le soleil était déjà haut dans le ciel. Ella avait pris la fuite en pleine journée.
Elle n'avait jamais ressenti une telle douleur C'était comme si chaque parcelle de sa peau se détachait en lambeaux de ses os. Elle trébucha et tomba sur le sol, sans parvenir à se relever. Tout à coup, une cape sombre l'enveloppa et elle fut attirée à l'intérieur du château. Elle haleta un certain temps avant de reprendre son souffle. Puis, elle fut libérée de la cape et Dracula s'agenouilla en face d'elle.
- Ne sortez jamais quand il fait jour ! l'avertit-il durement.
Mas ses yeux étaient pleins d'inquiétude.
Elle ne le regardait pas. Son visage restait hagard, sous le choc de la douleur qui lui tiraillait encore les bras et les jambes. Elle sursauta quand il passa ses mains froides sur ses jambes. Mais la douleur s'envola aussitôt. Il fit de même avec ses bras.
Elle ne pouvait supporter de croiser son regard. Elle s'était conduite en idiote irresponsable. Tout le monde savait que les vampires ne pouvaient pas sortir pendant la journée !
Elle s'appuya contre le mur, ferma les yeux et sombra bientôt dans l'inconscience.
Dracula l'observa un moment lorsqu'elle se fut endormie. Elle était tout ce qu'il désirait. Elle n'éprouvait aucune jalousie à l'égard de ses précédentes épouses. Elle n'était pas aussi égoïste qu'elles l'avaient été. Elle était tout.
Il la regarda, espérant qu'elle s'éveille et prenne conscience que c'était lui son chevalier blanc en armure scintillante. Pas ce fichu Van Helsing !
Peut-être pourrait-il lui faire la cour au prochain bal (1), qui devait avoir lieu le surlendemain. Les vampires qui étaient censés avoir été détruits au dernier bal étaient de retour. En effet, leur maître était de retour ; par conséquent, ils l'étaient aussi.
Il emmènerait Anna. Il la forcerait s'il le fallait. Oui, elle viendrait, même s'il devait la bâillonner pour cela !
Soudain, il remarqua qu'elle s'agitait dans son sommeil. Elle ouvrit enfin les yeux et le regarda fixement.
- Vous avez bien dormi ? demanda-t-il.
Anna se leva et l'envoya promener, se détournant volontairement de lui.
- Ne vous éloignez pas de moi ! ordonna Dracula.
- Je fais ce que je veux ! répliqua-t-elle en sortant.
Elle était si exaspérante…
Anna se demandait si Dracula cesserait un jour de lui donner des ordres. Elle n'était pas SON épouse.
Ou peut-être qu'elle l'était... Mais, quoi qu'il en soit, elle ne le laisserait pas lui donner des ordres à tout bout de champ.
Elle ouvrit de nombreuses portes et jeta un oeil dans les pièces sur lesquelles elles ouvraient. Dans certaines, il n'y avait que des cercueils ; dans d'autres, des tables. Puis elle en trouva une qui l'impressionna vraiment : la bibliothèque. Des millions de livres s'entassaient sur toute la hauteur des murs. Il y avait de grands et confortables fauteuils rouges, une table de chêne qui semblait avoir été récemment cirée et, tout au fond, une énorme fenêtre à ogives.
Elle traversa la bibliothèque, effleurant des doigts de nombreux livres, mais ne s'arrêtant que devant quelques livres qui l'interpellaient particulièrement ou attiraient son attention de manière notable. Elle atteignit la fenêtre et regarda le village, en contrebas, dans la vallée. Puis elle leva les yeux vers le ciel. Le soleil s'était déjà couché et seule la lune éclairait à présent le ciel nocturne. Elle se demanda pourquoi. Pourquoi elle avait fait cela. Elle avait renoncé à sa famille et au bonheur, sans pour autant obtenir ce qu'elle souhaitait. Et elle se retrouvait dans un stupide château avec le Comte Dracula. Ses yeux s'embuèrent de chagrin, mais une seule et unique larme coula le long de sa joue.
Dracula l'observait tandis qu'elle regardait par la fenêtre. Il voyait ses épaules trembler. Pourquoi était-elle si bouleversée ? Le détestait-elle au point d'en pleurer ? Elle était pourtant chanceuse. Elle ressentait encore des émotions, alors que lui ne le pouvait plus. Il était comme vide. Il ne pouvait plus éprouver que de la colère. Mais, si quelqu'un l'aimait, il pourrait sans doute sentir une toute petite lueur d'amour en lui. Oui, il pourrait rire, sourire et maîtriser sa mauvaise humeur. Mais était-ce vraiment ce qu'il désirait ?
A suivre…
(1) Hallows Eve Ball : intraduisible. Le bal du réveillon de la sanctification ? Ce doit être une sorte de fête des morts et/ou des esprits. En tous cas, il s'agit du même que celui du film.
J'attends vos reviews ! A bientôt !!
Thaele Ellia
