Disclaimer : les personnages n'appartiennent ni à l'auteur, ni à moi. L'histoire est l'oeuvre de Mouseisi, qui revendique cependant les habitudes alimentaires de Carl et espère bien s'approprier Dracula un de ces jours... Bref, je ne suis que l'humble traductrice et rien n'est à moi !
Réponse aux reviews :
Dr Gribouille : pour le baiser de Dracula, y'a peut-être moyen de s'arranger ? Après, il faudra certainement son accord… Notre communication par mails est rendue un peu difficile en ce moment à cause des cours (cours de 8h à 20h plus le samedi matin, c'est inhumain !) Mais je réfléchis toujours à la version ciné de "de notre sang" (avec personne d'autre que le magnifique Alan Rickman dans le rôle principal, bien entendu…) Bon courage pour les études, l'écriture et surtout (avec quelques heures d'avance) JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!
Shina : Je suis tout ç fait d'accord avec toi, Anna n'a pas absolument conscience de la chance qu'elle a ! On devrait toutes aller manifester contre elle pour prendre sa place ! Espérons qu'elle comprendra ses privilèges d'ici peu…
Cassey reine des zombies : je comprends très bien ce que tu veux dire par "débordée de travail"… Je n'aime pas beaucoup les prises de tête et les complications amoureuses, surtout quand il s'agit de Dracula. Mais il faut bien mettre un peu de suspense (sinon, comment on ferait 17 chapitres ???) ! J'évite de comparer cette histoire avec "de notre sang", parce que les personnages sont fondamentalement différents (en fait le Dracula de "de notre sang" n'est pas vraiment celui du film "Van Helsing" et donc pas celui que Mouseisi réutilise dans cette histoire…) Ey puis je ne sais pas exactement quel était le but de l'auteur, mais le mien était d'écrire une petit nouvelle très romantiques, pour éventuellement introduire une suite plus historique et plus psychologique (en préparation !) Quant aux victimes éplorées… Mais tu parles des victimes des dents fatales du vampire, ou de celles de son charme irrésistible ?!
L'aimer ne peut être vrai : chapitre 7
Ténèbres
Pour la première fois depuis qu'il était en vie, Dracula dormait avec un sourire aux lèvres. Anna ne l'avait pas repoussé, la nuit dernière. Il avait apprécié chaque instant de cette nuit. Mais, ce qui lui plaisait le plus, c'était qu'il pouvait sentir qu'Anna elle même en avait retiré du plaisir.
Quand il s'éveilla, Anna était déjà réveillée depuis environ dix minutes, mais elle n'avait pas quitté le cercueil.
- Bonsoir, mon amour, murmura-t-il, l'enveloppant de ses bras.
Elle se raidit et ne dit pas un mot, se contentant de fixer obstinément le mur en face d'elle.
- Vous ne voulez pas me parler ? Ou peut-être devrais-je plutôt dire "hurler"…
Il ricana à sa propre plaisanterie. Anna ne fit pas le moindre mouvement. Son esprit était manifestement ailleurs.
Dracula n'aimait pas le silence. Ses autres épouses, qui n'étaient heureusement plus là (1), n'avaient jamais osé l'ignorer comme Anna le faisait à présent. Mais, il était vrai qu'elle ne leur ressemblait pas…
- Écoutez, ça ne veut pas forcément dire qu'on doit devenir "potes".Mais vous devriez prendre exemple sur moi, apprécier la bonne chère et les inventions, suggéra Carl à Van Helsing.
Ils étaient installés au coeur de la Transylvanie, dans une petite maison de bois qu'ils avaient achetée, malgré les réticences indignées de Carl.
- Je ne tiens pas à te ressembler, Carl. Pour un tas de raisons… Peut-être que Dracula l'a ensorcelée, ou quelque chose comme ça ! Je n'en sais vraiment rien et je ne veux pas y penser ! grogna Van Helsing.
A travers une petite fenêtre, il regarda le château du vampire. Il renversa un tabouret d'un coup de pied rageur et sortit en furie de la pièce. Carl baissa les yeux sur son petit pain.
- J'aurais peut-être du lui proposer un petit pain… Ca me remonte toujours le moral, dit-il pour lui même avant de mordre à pleines dents dans son pain.
Anna resta dans les bras de Dracula pendant ce qui lui sembla des heures et des heures. Mais cela ne faisait en fait qu'une heure et demie lorsqu'elle songea à se lever. Mais Dracula paraissait croire qu'elle souhaitait rester auprès de lui et la retint.
- Je ne veux pas qu'une créature aussi délicieuse que vous sorte de mon champ de vision, murmura-t-il à l'adresse d'Anna.
- POURQUOI ? VOUS PENSEZ PEUT-ÊTRE QUE JE VAIS ME PRECIPITER VERS VAN HELSING ? hurla-t-elle.
- Non, je sais que vous ne le ferez pas. Mais lui pourrait chercher à vous joindre. Si cela arrive, je tiens à être présent pour me débarrasser lui même de cet intrus, lui dit-il à l'oreille.
Elle se leva précipitamment et se mit à courir. Elle ne savait pas où aller, mais elle courait droit devant elle. Elle fuyait le château, le parc, elle courait en direction du village.
Elle ne cessa de courir jusqu'à ce qu'elle atteignit une petite maison. Elle frappa alors violemment à la porte.
- S'il vous plaît, quelqu'un ! Aidez-moi… implora-t-elle en pleurant.
Elle ne savait pas vraiment ce qui lui faisait aussi peur, mais elle savait qu'elle devait fuir, qu'elle ne pouvait pas attendre plus longtemps. Elle poussa la porte de toutes ses forces, trébucha et tomba sur le sol.
- Anna ? c'est vous ? Van ! Van ! VIENS ICI !
Carl. Des bruits de pas. Des bras. Un lit moelleux. Des voix. L'obscurité
Anna revint à elle la nuit suivante. Van Helsing était auprès d'elle. Elle gémit en ouvrant les yeux et se protégea de la lumière de la bougie.
- Hmm… Van Helsing, est-ce vraiment vous ? Il ne vous a pas tué ? Il ne m'a pas trouvée ? parvint à demander Anna.
Pourquoi avait-elle le vertige ? Pourquoi ses yeux la faisaient-elle souffrir ? Pourquoi Dracula n'était-il pas venu ? Pourquoi ne comprenait-elle rien à ce Carl disait ?
- De quoi parlez-vous ? Tout va bien… murmura Van Helsing.
L'obscurité. Une dispute. Quelqu'un qui la soulevait. Un cercueil. Morte ? Non. Pire. De retour auprès de Dracula…
Anna s'assit et regarda Dracula droit dans les yeux.
- Où est Van Helsing ? demanda-t-elle.
- Est-ce que vous vous sentez bien ? dit Dracula pour changer de sujet.
- OU EST-IL ? hurla-t-elle.
- Il n'est pas mort. Il vous cherche. Mais si je le surprends encore une f ois en votre compagnie, il est mort. Est-ce bien compris ? Et ne l'approchez plus. N'allez plus vous réfugiez près de lui. Vous le mettriez en danger.
Son ton s'adoucit. Anna ne voulait pas compliquer la situation. Alors, au lieu de protester, elle acquiesça.
A suivre…
(1) tant mieux !
