Disclaimer : les personnages n'appartiennent ni à l'auteur, ni à moi. L'histoire est l'oeuvre de Mouseisi, qui revendique cependant les habitudes alimentaires de Carl et espère bien s'approprier Dracula un de ces jours... Bref, je ne suis que l'humble traductrice et rien n'est à moi !
Réponses aux reviews :
Shina : merci beaucoup ! C'est un plaisir de recevoir des reviews si enthousiastes !
Cassey le zombie fou fou : c'est vrai, on devrait tous torturer Anna pour lui faire comprendre qu'elle a vraiment une chance inouïe ! Elle a peut-être un préjugé contre les vampires beaux, séduisants et mystérieux ? Non, il y a vraiment quelque chose qui cloche chez elle… Pour Dracula, tu peux aller le rassurer, si tu veux…
Anna Maria : merci ! Review brève mais explicite !
Lamina : on s'en fiche de Van Helsing ! C'est une fic sur Dracula ! Van Helsing est là pour jouer le brise-couple qu'on a envie de lapider pour qu'il laisse l'héroïne tranquille avec le beau vampire… OK, j'avoue qu'il n'est pas mal non plus… Mais c'est un méchant chasseur de vampires ! Tu as pensé à tous ces pauvres petits vampires qui ont souffert sous son pieu ??? Il devrait être condamné par la ligue de protection des vampires maltraités !
L'aimer ne peut être vrai : chapitre 9
Sous un jour différent
Une épaisse fumée blanche s'abattit sur Anna, dans un grand fracas. Elle ne pouvait plus se relever. Les ténèbres, derrière ses paupières, étaient si attirantes. Elles semblaient lui faire signe de venir. Alors, elle céda.
- Anna ! hurla Dracula, en proie à la panique la plus totale.
Non, ça ne pouvait pas se passer ainsi ! Il devait l'aider…
- Ne fermez pas les yeux, Anna ! cria-t-il.
Mais il ignorait qu'elle avait déjà lâché prise, qu'elle avait abandonné tout espoir.
Le brouillard blanc se dissipa peu à peu, mais Anna n'était visible nulle part. Dracula se précipita vers le marbre qui s'était écroulé et commença à débarrasser le lieu des débris pour libérer Anna.
Un long moment après, apparut une boucle de cheveux normalement noirs, mais qui étaient alors couverts de poussière blanche. Dracula appela Anna, pestant contre lui-même et retirant plus vite les pierres. Il savait que les vampires ne pouvaient pas être détruits par ce genre d'accidents, que leurs os solides ne se brisaient pas si facilement. Mais Anna n'était un vampire que depuis peu de temps, elle n'était pas très forte et il se faisait du souci pour elle.
- Serais-je en train de m'inquiéter pour elle ? pensa-t-il. Oui… Puisque je l'aime.
Il repoussa prestement les fragments de marbre et la victime fut bientôt totalement dégagée. Il la souleva avec délicatesse et la porta jusqu'à leur chambre. Il l'examina soigneusement pour s'assurer qu'elle n'avait ni fracture, ni coupure, ni ecchymose, ni quoi que ce soit. Son Anna ne devait pas subir les conséquences malheureuses de sa jalousie. Il soigna toutes ses blessures corporelles, sachant qu'il serait plus difficile de guérir sa mémoire et ses sentiments à son égard. Si elle pouvait éprouver des sentiments pour lui…
Elle était toujours belle à ses yeux, malgré la poussière blanche qui recouvrait ses cheveux et les quelques hématomes qu'il n'avait pas osé toucher parque qu'ils étaient situés à des endroits qui lui étaient "interdits".
Enfin, elle ouvrit les yeux en gémissant et murmura :
- Que s'est-il passé ?
Elle le regarda intensément.
- Une colonne de marbre s'est écroulée sur vous et vous a ensevelie. Mais j'ai réussi à vous sortir de là-dessous.
Il "omit" volontairement la partie de l'histoire où il l'avait repoussée, avant l'accident. Ce qui était arrivait ensuite le rendait plus anxieux que jamais.
- Merci. Je sais que vous n'avez pas voulu ce qui est arriv
Elle s'interrompit puis ajouta :
- Je suis désolée.
- Tout va bien. Vous êtes saine et sauve à présent, murmura-t-il.
Il lui caressa la joue. Elle n'eut aucun mouvement de recul, aucune expression de dégoût. Elle le voyait désormais sous un jour différent.
- Ne suis-je vraiment qu'une peste ? demanda-t-elle tout à coup.
Dracula immobilisa sa main, puis il répondit en souriant :
- Non. Vous pouvez l'être, mais pas en ce moment.
Elle eut un petit rire, puis elle ferma les yeux, rêvant au sourire de Dracula.
Il la laissa dans son cercueil, comprenant bien que cette attitude douce n'était qu'une conséquence temporaire de ce qui venait de se passer. Mais elle lui avait souri… A lui ! Il en aurait dansé de joie, mais il se contint. Il n'allait pas se donner le vertige simplement parce qu'une femme lui avait souri. Mais…
Il décida de sortir et de lui ramener quelque chose qui lui plairait. Il entreprit de se déguiser afin de n'effrayer personne. Il s'enveloppa dans une longue cape, saisit une bourse pleine et descendit au village, vers la bijouterie. Il sourit en cherchant parmi les différents produits, un bijou qui serait susceptible de plaire à Anna. Il n'avait jamais rien offert à ses autres épouses ; elles étaient vraiment trop collantes.
Il resta longtemps à la bijouterie et finit par trouver quelque chose : une chaîne en or, agrémentée d'un pendentif en forme d'aigle, avec un saphir en guise d'oeil. C'était parfait mais très coûteux. Dracula déposa sa bourse devant le bohémien qui tenait la boutique, sachant qu'il y avait là plus d'argent que nécessaire.
Puis il retourna au château avec le bijou, espérant qu'il lui permettrait de se rapprocher d'Anna. Il rentra vite et trouva Anna assise dans la chambre.
- Où étiez-vous ? demanda-t-elle sans lever les yeux.
- J'étais sorti, répondit-il. Pourquoi ? Il s'est passé quelque chose ?
Il remarqua qu'elle n'avait pas l'air joyeux.
Flash-back : pendant que Dracula était absent
Anna dormait depuis environ une heure lorsqu'elle fut réveillée par un bruit inattendu.
- Dracula ? appela-t-elle dans l'obscurité.
- Non, répondit une voix. C'est moi, Anna. C'est moi, Van Helsing.
- Oh non… Allez vous-en, je vous en prie. Vous devez partir…
Elle ne pouvait pas le voir mais elle savait était juste au-dessus du sien.
- Je suis venu vous sauver, dit Van Helsing après un court silence.
- Je n'ai pas besoin d'être sauvée ! je vais bien ! Allez vous-en, je vous en prie… réussit-elle à dire malgré son émotion.
- Mais… commença-t-il.
- Non ! Allez vous-en ! l'interrompit-elle.
- Anna… reprit-il.
- Non ! cria-t-elle.
Elle devait le protéger et c'était la seule solution…
- Vous ne m'aimez donc pas ? demanda-t-il en la prenant par surprise.
S'il fallait qu'elle le blesse pour le protéger, elle le ferait…
- Non, je ne vous aime pas.
Alors, il la quitta.
- Non, rien, répondit Anna. Je me demandais simplement où vous étiez.
A suivre…
