Disclaimer : les personnages n'appartiennent ni à l'auteur, ni à moi. L'histoire est l'oeuvre de Mouseisi, qui revendique cependant les habitudes alimentaires de Carl et espère bien s'approprier Dracula un de ces jours... Bref, je ne suis que l'humble traductrice et rien n'est à moi !
Réponses aux reviews :
Jackman 4ever : merci ! Voilà la suite tant attendue !
Shina : merci ! Bon courage pour le boulot (si ça peut te rassurer, moi aussi, je suis over-bookée, avec ces fichus partiels dans un mois…)
Alpo : pauvre Dracula ! Tu imagines le supplice que de doit être : passer une nuit avec cette horrible Aleera ! A la place d'Anna, je culpabiliserais à mort !! Merci pour ta review !
Bonne lecture !!
L'aimer ne peut être vrai : chapitre 16
Allez rejoindre votre épouse !
Anna soupira en s'éveillant. Mais, lorsqu'elle réalisa que Gabriel était à ses côtés, elle sourit. Elle ne put s'empêcher de rire : il suçait son pouce dans son sommeil.
- Gabriel, réveille-toi… murmura-t-elle. Il faut que j'y aille.
Elle le secoua légèrement pour le réveiller. Il grogna en signe de protestation.
- Carl, je ne veux pas me lever tout de suite… Laisse moi dormir encore dix minutes…
Anna éclata de rire, se pencha vers lui et l'embrassa. Alors, il ouvrit les yeux.
- C'est ce que Carl devrait faire pour te sortir du lit !
Gabriel sourit jusqu'à ce qu'il comprenne qu'Anna était sur le point de partir.
- Je reviendrai bientôt, dit-elle. Mais j'ai des comptes à régler avec Dracula.
Elle se leva et s'enveloppa dans sa cape. Gabriel l'escorta jusqu'à la porte. Carl dormait à poings fermés sur le canapé.
- Bonsoir Carl ! s'écria Anna.
- Il est trop tôt, m'man… répondit Carl sans ouvrir les yeux.
Anna se mit à rire. Puis elle sortit, prit son cheval et se mit en selle. Avant de partir, elle jeta un dernier regard à Gabriel.
- Alors… A la prochaine fois… dit-il en souriant.
- Oui, à la prochaine fois… répondit-elle avec le même sourire.
Puis elle partit à cheval en direction du château de Dracula, faisant tourbillonner la brume sur son passage. Lorsqu'elle atteignit le château, elle amena sa monture à l'écurie et lui donna de l'avoine pour la remercier. Puis elle pénétra dans la demeure, en priant pour que Dracula et Aleera en soit déjà partis.
- Anna ? appela la voix de Dracula.
Anna se figea, comme n'importe qui l'aurait fait en voyant Dracula s'approcher. Mais, à présent, elle savait comment le prendre.
- Oui, Maître ? répondit-elle ironiquement.
Elle tentait de regagner sa confiance et Dracula semblait perplexe.
- Depuis quand m'appelez-vous "maître" ?
Il tendit son bras vers elle mais elle fit un bond de côté pour l'éviter.
- Depuis que je suis devenue votre jouet. Je vous ai entendu le dire à Aleera. Maintenant, si ça ne vous ennuie pas, je vais aller dans la bibliothèque. Mais, seulement si vous n'avez rien contre cette idée, MAÎTRE… lança-t-elle d'un air de dégoût.
Puis elle se détourna et marcha d'un pas décidé vers la bibliothèque.
Elle lavait entendu… Il jura sourdement et tenta de la rappeler. Toute chaleur l'avait quitté la nuit dernière.
- MAÎTRE ! s'écria Aleera. Oh Maître ! La fille ! Elle est dans la bibliothèque ! Voulez-vous que je la prenne ?
Elle n'avait vraiment pas la moindre once de bon sens. Anna devait l'avoir entendu ou bien elle était devenue sourde.
- Oui, attrape-la et amène-la-moi, répondit Dracula en se massant les tempes.
Aleera eut un rire sinistre et se rua vers la bibliothèque. Quelques minutes plus tard, un cri de douleur retentit. Aleera. Dracula soupira et grimpa rapidement les escaliers. Dans la bibliothèque, il trouva Anna, faisant face à Aleera et tenant un pieu d'argent. Elle venait d'attaquer Aleera, qui n'était déjà plus qu'un tas de cendres. Les mains d'Anna étaient toutes brûlées d'avoir tenu le pieu, mais elle souriait. En voyant Dracula, elle jeta l'arme du crime et retourna à sa lecture.
- Anna ! Si vous étiez jalouse, vous auriez dû me le dire, grinça Dracula en regardant les cendres éparses sur le sol.
- Je n'étais pas jalouse? C'était sa faute et celle de ses semblables si mon frère est mort. Et la vôtre aussi. Mais je ne peux pas tuer mon propre maître, n'est-ce pas ?
Elle ne prit pas la peine de le regarder en face.
- Anna, je pensais que vous m'aviez pardonné… murmura-t-il en s'approchant d'elle.
- Ca, c'était quand je vous croyais digne de confiance. Mais j'avais tort, bien entendu. Mon frère est mort à cause de vous, de vos épouses et de vos maudits enfants ! lança-t-elle sur un ton de défi.
- N'impliquez pas mes enfants dans cette histoire ! Eux aussi avaient le droit de vivre et de…
Mais Anna l'interrompit :
- Et de tuer des millions de gens ? De tuer pour continuer à vivre ? De tuer mon frère ? Vous avez mis le village entier, et peut-être même plus, uniquement pour satisfaire votre propre égoïsme ! Je suis heureuse qu'ils aient été détruits ! Je suis heureuse que Gabriele et Carl aient réussi à se débarrasser de vous et de vos épouses ! Je sais qui je peux croire et que je ne peux pas croire !
Elle se retourna vivement pour qu'il ne voit pas la détresse et la douleur dans son regard. Mais lui aussi était blessé à présent. Elle voulait qu'il s'en aille…
- Mais, Anna, vous souvenez-vous de celui qui vous a tuée ?
- Ce n'était pas sa faute ! C'était la vôtre ! J'aurais du rester avec mon père et mon frère ! Je ne sais pas pourquoi j'ai voulu revenir ici, surtout sous la forme d'un vampire, et surtout auprès de vous ! Je ne vois pas pourquoi je devrais vous supporter ! Je vous hais ! JE VOUS HAIS ! Je déteste votre rire, votre sourire, votre parfum, votre façon de marcher et de parler ! Je déteste tout en vous ! Allez rejoindre votre épouse ! hurla Anna, en jetant son livre à terre et en indiquant les cendres d'Aleera.
A suivre…
