Bonjour les gens!! et voilà un autre chapitre, j'ai pris énormément de plaisir à l'écrire..aller savoir pourquoi! bonne lecture et merci a mes revieweuses!

C'était encore l'un de ses cauchemars, ceux qui lui donnaient des nausées, des sueures froides et une douleur inexpliquable dans tout le corps...sans oublié cette impression d'être constamment sale...

Difficile de se rendormir après quelque chose d'aussi horrible, mais il était tard et le fait d'allumer ne serait-ce qu'un bougie aurait pu réveiller Pansy.

May décida alors de continuer sa petite enquête, elle s'habilla rapidement et alla prendre son appareil photo numérique, celui qu'elle venait de s'acheter avec l'argent de son dernier boulot. Elle attrapa ses bottes et ses clés puis ouvrit doucement la porte. Les couloirs étaient très sombre et il fallait absolument qu'elle fasse attention à ne réveiller personne. Trop de cafteurs trainaient dans ce lycée.

Elle arriva rapidement devant la grille principal et commença à l'escalader; une fois en haut,elle sauta et retomba avec habilité sur le sol.

Elle se mit à courir jusqu'aux entrepots, le lieu préféré des frères Kyoko...

Les entrepots était comme à leur habitude, sales et puants. May detestait ce lieu, trop de souvenirs lui revenaient en mémoires, de mauvais souvenirs..

Le seul point positif en ce lieu était le nombre de petites cachettes que l'on pouvait y trouver...elle savait que ce point lui serait extremement favorable pour son travail. Elle savait où les frères aimaient se planquer, toujours dans le même coin rempli de seringues usagées. Elle grimpa sur une caisse pour avoir un meilleur angle de vue et s'allongea sur celle-ci. Elle s'apperçut que les frères avaient allumés un feu...et qu'ils n'étaient pas tout seul.

Elle plissa des yeux, comme pour mieux voir ces cibles, mais elle n'arrivait pas à distinguer clairement la silhouette des hommes. Elle sortit son appareil photo et commença à prendre des clichés mais se rendit vite compte que leurs qualités étaient bien plus que mauvaises; il fallait donc qu'elle cherche un autre angle de vue.

Elle parcourut le terrain dur regard et souria triomphalement, une caisse assez haute se trouvait non loin d'eux, si elle arrivait à l'atteindre, ce serait gagné pour elle.

Elle essaya de faire le moins de bruit possible et arriva sur la caisse en moins de temps qu'il ne faut pour dire quidditch. Elle se remit en position et commença à tirer. Elle pouvait même entendre quelques bribes de leur conversation mais elle n'y prêta guère attention. Elle s'arréta seulement quand elle vit Motoko regarder dans sa direction. Elle s'abaissa à une vitesse folle, le coeur battant à tout rompre. Elle entendit des bruits de pas...cela se présentait mal pour elle, si jamais il la trouvait...

Elle prit une décision tranchante, elle sauta de la caisse à patte de velours et se mit à courir. Elle courut aussi vite qu'elle put...en sachant très bien qu'il l'avait vu mais qu'il ne la reconnaitrait jamais.

(Pov Motoko)

Le bruit qu'il venait d'entendre n'était pas normal, certes ces compères n'avient rien entendus, mais lui, il savait. Instinctivement, son regard se posa sur les caisses et il vit une petite ombre, un sourire se dessina sur ces lèvres alors qu'il commençait à avancer vers celle-ci. Les frères Kyoko le regardèrent agir mais ne firent pas de même. Un faible bruit se fit entendre et c'est seulement là qu'il la vit..cette ombre..s'élançant vers la nuit. Les deux frères sortirent leurs armes, prêts à tirer mais il les arréta d'un geste de la main.

Il regardait à présent au sol...une photo venait de tomber. Il s'avança et la ramassa. Ce qu'il vit sur celle-ci le fit sourire...une jeune fille s'y tenait, souriant d'un air narquois. Il resta un bon bout de temps sur son visage...quelque chose de très spécial s'en dégageait mais il ne savait pas quoi..il regarda le reste de son corps, légèrement moulé par ces vêtements. Il passa la photo à l'un des frères alors que l'autre regardait aussi. Ils poussèrent un grognement.

Oh non!!! Pas encore cette petite merdeuse! hurla l'ainée en tappant dans la caisse

Motoko les dévisagea, surpris de leur réaction..il ne connaissait pas cette demoiselle.

Qui est-elle? demanda-t-il autoritairement alors qu'il sortait une cigarette de sa longue veste noire.

Les deux frères se regardèrent pendant un moment, recherchant leur mots ou alors, se tatant pour savoir qui des deux allaient répondre.

Motoko s'impatienta et sortit de sa poche un long poignard. Les deus frères se regardèrent une fois de plus, et se fut le cadet qui prit la parole.

Elle s'appelle May-Lynn et elle a 16 ans... c'est une vraie petite emerdeuse qui se mêle de ce qui ne la regarde pas..

Motoko haussa les sourcils..elle était bien jeune pour cette réputation.

On ne connaît pas grand chose sur elle...il faudrait aller voir Sidney si vous voulez avoir plus d'infos sur cette gamine... continua-t-il

Motoko écrasa violemment sa cigarette.

Elle ne cause que des ennuis à tout le monde...enfin...ele vole, elle peut tuer mais elle ne fait pas cela sans raison..

Motoko parut surpris par ces paroles, il regarda de plus près la photo...ses yeux...ils pourraient facilement s'y perdre...

On a déjà eu queleus différents avec elle...un de ses potes est mort d'un overdose..c'était un de nos plus fidèle client..elle est venue, elle était furieuse, elle a tué notre dobberman parce qu'il fonçait droit sur elle et puis elle a mit le feu à notre cargaison et elle ma tiré une balle dans l'épaule..si les flics n'étaient pas arriver, elle aurait très bien pu nous tuer.

Motko étouffa un éclat de rire.

Si elle était vraiment mauvaise, vous auriez pu faire affaire avec elle mais non...et si c'est elle qui nous surveillait à l'instant même, moi je dis, bonjour les ennuis! finissa le cadet

Motoko s'avnça vers les deux frères et s'amusa à couper tous les boutons de leur veste. TRop facile...cette jeune demoiselle par contre...méritait amplement toute son attention.

Il regarda une dernière fois la photo, se laissant emporter par ce visage angélique.

Je veus toutes les infos possibles sur elle demain soir, lorsque nous nous reverrons..débrouillez-vous pour me les trouver autrement...ce ne seront plus les boutons de vos veste que je m'amuserai à couper...dit-il en s'éloignant à grand pas, la photo toujours dans les mains.