BIen sur! souffla-t-il Elle activa aussitot la poignée; harry ferma les yeux..mais rien ne vint... Il entendit meme un grondement et quelques mots plutot grossiers prononcés par la demoiselle.
Saloperie de porte de merde! hurla-t-elle Harry la regarda, amusé. Elle le regarda sournoisement et il comprit aussitot où elle voulait en venir.
Oh non, Hermione! Oh que non!! dit-il Elle pris de l'élan...et balança violemment son pied contre la porte qui se fracassa.
Pourquoi?
Parce que! répondit-elle en lui fesant une jolie courbette Non toi d'abord! rétorqua-t-il Quand Hermione passa la porte...elle sut immédiatement qu'elle regretterait cette journée toute sa vie...
Du sang...en effet, si Harry aurait du trouver quelque chose pour décrire l'intérieur de la maison, il aurait choisi ce simple mot. Il ne pouvait plus bouger...cette couleur..cette odeur...une vague de vertiges le prit et il dut faire tout son possible pour ne pas vomir. Il ne pouvait plus parler, se ètement vide. Il tourna la tete vers son amie.
Hermione avait les yeux grands ouverts, comme si elle ne pouvait guère les fermer ou cligner ne serait-ce qu'un court moment de l'oeil. Du sang..du sang..partout, comme dans cet endroit où elle était. Elle essaya de marcher, de courir, mais s'en était impossible, elle marchait, certes, mais très lentement. Elle traversa le salon, passa la cuisine, et monta à l'étage, dans la chambre de ces parents.
Pourquoi ne l'avaient-ils pas entendu entrer? Pourquoi n'étaient-ils pas venus l'acceuillir? Peut etre dormaient-ils encore...si s'était le cas, elle voulait les réveiller, leur montrer qu'elle était belle et bien vivante, qu'elle avait survécu. Elle ouvrit la porte et se fut à ce moment-là que sa mémoire lui revint...
Harry avait maintenant sorti sa baguette. Il n'avait pas eu le courage de suivre Hermione quand elle avait pris la direction de la cuisine. Lui, semblait fascinés par ces taches. Soudain, il entendit un cri perçant..quelque chose d'inhumain tellement la peine et le desespoir s'y fesait ressentir. Ce cri le réveilla de sa léthargie, il monta quatre à quatre les escaliers et vit son amie de dos. Il entra dans la pièce et se figea.
Alors voilà ce qu'ils étaient devenus, pensa-t-il. IL se retourna vers Hermione. Celle-ci avait les mains plaquées sur ces oreilles, les yeux exhorbités et murmurait des paroles incompréhensibles. Il s'approcha d'elle et plaça ces bras autour d'elle. Elle se débattit, hurlant, criant a travers ces pleurs..Lui, essaya de résister, si il la relachait maintenant, il la perdrait. Alors il ressera sa grippe, lui murmurant des paroles réconfortantes. Au bout de quelques minutes, elle se calma enfin...sa respiration devint lente et lorsqu'Harry voulut voir si elle n'était pas inconsciente, il remarqua qu'elle s'était tout simplement endormi, agrippé férocement a son haut.
C'était comme si une grande vague de froid était montée à son cerveau, reveillant un peu plus ces sens et sa mémoire. Elle ne sut vraiment quand elle se mit à hurler, ni quand Harry avait passé ces bras autour d'elle en guise de réconfort.. Elle ne voyait que les images...
La pièce était froide, glacée, Hermione pouvait sentir le froid s'imiscé dans la loque qui lui servait de vetement. Elle leva difficilement la tete quand elle entendit la porte de sa cellule s'ouvrir. C'était lui..encore et toujours lui..la seule personne qu'elle n'oublierait certainement jamais, meme dans la mort il l'accompagnerait. Son odeur, sa couleur de cheveux, son regard sombre, sournois, rempli de perversité...Il avança tranquillement et Hermione ferma les yeux, il allait lentement et elle savait très bien pourquoi. Il se mit à croupis et lui releva la tete. Ces yeux étaient toujours fermés mais elle pouvait sentir quelque chose, une marque qu'il laissait chaque fois qu'il lui caressait la joue..s'était humide et tiède.
Ouvres les yeux ma biche..murmura-t-il sournoisement
Non, elle ne devait pas..il allait encore lui faire du mal...terriblement de mal.
OUVRES! hurla-t-il
A son commandement, elle les ouvrit, de peur qu'il ne la frappe encore. Il avait ces yeux plantés dans les siens. Il s'approcha un peu plus, de manière que leur nez se touchent...puis il lui montra ces mains, avant de les repassées sur ces joues. Hermione le regarda avec frayeur..non,il ne fallait pas qu'il la touche, ces mains...étaient rouges..bordées d'un liquide..du sang. Elle voulut crier mais rien n'y fit. IL se recula et émit un petit rire.
Je t'ai rapporté un petit cadeau..disons..pour que tu te sentes moins seule! plaisanta-t-il
ET avec ces paroles, il lui balança un sac. Hermione regarda le sac étrangement, pourquoi puait-il et pourquoi était-il trempé de sang? Elle porta une nouvelle fois son regard vers son persecuteur.
Celui-ci ria une nouvelle fois.
Et bien! Quand on reçoit un cadeau, on le déballe quand meme! se moqua-t-il
Elle s'avança doucement et essaya d'enlever le sac avec ces mains tremblantes. Il parut agacé et s'avança vers elle. Il prit ces mains dans les siennes, souriant quand il sentit ces tremblements s'accentuer, et défit le paquet.
Quand elle vit ce qu'il contenait, Hermione hurla et essaya de reculer, mais lui, ne voulait pas l'entendre de cette oreille. Il fit tout son possible pour la maintenir en place, ce qui n'était pas évident vue l'état de la jeune fille. Elle essaya de fermer les yeux mais il lui tint ces yeux grands ouverts.
NOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!!!!Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn!nnnnnnnnnnnon.
Elle sentit sa folie la quitter, elle avait les yeux grands ouverts et il n'avait guère le besoin de les tenir. Elle était collé contre son torse, son ame lui crait de reprendre le dessus, de ne pas se laisser accaparer mais il était trop tard. Elle sentit les mains de son tourmenteur se promener sur ces hanches..et elle ressentit une vague de fureur monter en elle.. Elle lui donna un coup de coude; ce qui le surprit. Il tomba à la renverse et elle se jetta sur lui. Elle le frappa au visage dans l'unique but de le tuer. Dans sa tete, elle pouvait voir ce qu'elle devait faire. C'était écrit.. lui faire le plus de mal possible..le tuer.
Il reprit vite possession de ces moyens et envoya la jeune fille valser contre un mur dans un bruit sourd. Quand il vit qu'elle ne se relevait pas, il attrapa son "cadeau" et lui trouva une place adéquate dans la cellule. Une fois qu'il fit content de lui, il se tourna vers elle.
J'éspère que tu es contente de toi! Je voulais juste te faire une petite surprise et tu as tout gaché! Tu mérites d'etre puni! dit-il en lui assènant un coupo de pied magistral dans les cotes.
Elle hurla de douleur et se mit a pleurer silencieusement. Il resta là quelques minutes, avant de se pencher une nouvelle fois vers elle, de lui déposer un baiser sur le front et de partir.
Ces parents étaient étendus sur le lit, l'un à coté de l'autre..ils n'avaient plus leur tete et l'on pouvait voir la chair encore en pleine décomposition autour du cou. L'odeur était insupportable, la vue était insupportable.
