Titre : Fais avec moi tout ce que tu voudras...

Auteur : Noxya (une super auteuse allemande)

Traducteur : C'est toujours moi..Kawa

Base : Yu-Gi-Oh !

Genre : OCC, com, lime, lemon, sap

Warnings : c'est une histoire yaoi..si ça vous dérange les relations entre hommes... passez votre chemin !!!

Couple : Seto Kaiba x Yami Yugi

Disclaimer : Alors alors..aucun des persos n'est à moua..même pas l'histoire d'ailleurs car je ne fais que la traduire..je ne gagne pas d'argent avec..et pis le reste vous connaissez..

Note de moua : Merci beaucoup à Darknessy 2 : merchi de m'encourager j'epère que la suite te plaira aussi ! Et à Bakura77 : ben....j'espère que tu vas aimer la suite aussi, ce sera pas forcément drôle mais bon.

Sachez que vos reviews nous ont fait super plaisir à Noxya et à moi !!!

Autre note de moua : Voilà déjà le deuxième chapitre ! Cette fois-ci il y a un vrai lemon à la fin (si vous saviez comme j'ai galéré pour le traduire) donc ceux que ça dérange....ne lisez pas. Sinon, bonne lecture

Fais avec moi tout ce que tu voudras 02

Confortable. Chaud. Vivant.

Vivant ?!?

Yugi ouvrit les yeux avec surprise. Qu'est-ce que... ?

Il était allongé dans un grand lit douillet qui était recouvert de draps en satin bleu et à moins de deux centimètres de lui dormait Seto Kaiba.

Il n'avait plus besoin d'une autre aide pour se remémorer la nuit.

Kaiba avait l'air si paisible quand il dormait. Ses traits étaient doux et son corps fin paraissait plutôt fragile.

Yugi passa doucement sa main sur le visage de l'endormi et lui enleva une mèche de cheveuxqui lui tombait devant les yeux. Puis il s'assit. Une terrible douleur traversa son corps. Apparemment il ne s'en était pas sorti indemne. En pensant à la nuit précédente il rougit. Il ne s'était pas attendu d'avoir de telles réactions. En se rappelant l'air qu'avait eu Kaiba, Yugi ressentit un picotement dans son ventre.

D'un geste prudent il sortit ses jambes du lit et se leva.

En voulant prendre son habit il remarqua ses poignets. Ils étaient rouges et entaillés. Mais c'était normal vu comme il avait tiré sur ses chaînes.

Il se glissa doucement dans le couloir et essaya de retrouver le chemin jusqu'à sa chambre. Ses pensées tournaient toujours autour de la nuit qu'il avait passé. Comment devait-il maintenant se comporter face à l'autre ? C'était plus qu'un pari pour Kaiba, ça il l'avait senti. Et même maintenant il sentait quelque chose. Un désir non défini, une nouvelle sorte de douleur.

Yugi pénétra enfin dans sa chambre et se dirigea directement dans la salle de bains adjacente. Il enleva ses vêtements et reposa les bijoux sur la commode. Arrivé dans la cabine de douche il commença à se laver avec précaution. L'eau lui brûlait les poignets et lorsqu'il se savonna il remarqua encore d'autres bleus sur son corps ; sur ses hanches comme sur sa poitrine.

Ayant fini il examina son reflet dans le miroir. C'est là qu'il remarqua au autre bleu plutôt grand à son cou. Mais en se posant la question il n'avait aucune idée d'où il venait.

S'étant séché il étudia la petite boite de pharmacie et trouva ce qu'il cherchait. Le gel froid lui faisait un bien fou.

Il finit de s'habiller et se demanda ce qu'il pouvait faire ensuite. Le mieux était de déjeuner bien sûr, mais le temps de trouver la cuisine dans cette maison, il serait déjà mort de faim. Il décida donc d'aller voir si Kaiba était déjà réveillé. Au moins il connaissait le chemin.

C'était plus là. La chaleur qui l'avait jusque là enveloppée n'était plus là.

Kaiba se réveilla parce que quelque chose manquait.

Il n'avait pas besoin de chercher pour savoir que c'était Yugi.

Il s'était probablement réfugié dans sa chambre et regrettait ce qu'il avait fait. Kaiba n'arrivait pas à trouver une autre raison.

Ca n'aurait pas du se passer comme ça.

Bien sûr qu'il avait voulu Yugi, mais pas comme ça...

Il était sur d'avoir effrayé l'autre. Qu'elle qu'était la chance qu'il avait jamais eu, elle était maintenant détruite.

A cette pensée il sentit la tristesse monter en lui. Il ne remarqua même pas que la porte avait été ouverte sans faire de bruit.

Yugi passa sa tête dans l'entrebâillement pour voir si Kaiba dormait encore. Mais ce qu'il vit le surprit encore plus. Seto était toujours assis dans le lit, mais il paraissait abattu, comme s'il allait pleurer.

Yugi s'avança sans faire de bruit et s'assit sur le lit.

« Bonjour. » dit-il simplement. Étonné, Kaiba releva la tête. Il ne l'avait pas vu venir. Ses yeux n'avaient pas leur froideur habituelle mais plutôt une lueur de surprise.

« Yugi.. » sa voix tremblait légèrement.

Ce dernier lui sourit avec douceur. Il aimait bien ce Seto là. Juste quand il était lui-même. Quand on remarquait qu'il était humain.

Mais cette impression ne dura que peu de temps. Quelques instants plus tard, Kaiba avait retrouvé le contrôle et ses yeux ne montraient plus aucune émotion.

Sans faire attention à Yugi il se redressa pour s'habiller. Mais Yugi remarquât que quelque chose le tourmentait parce qu'il n'arrivait pas à nouer correctement son habit. Après l'avoir observé pendant quelques minutes Yugi se leva et vint vers lui pour l'aider.

D'un geste calme il prit le tissu des mains de Kaiba et commença à le nouer convenablement. Ses doigts effleuraient sa peau douce encore et encore. Même s'il ne le voulait pas ces caresses lui procuraient un sentiment de chaleur qui montait en lui. Yugi se tenait très près de Seto pour pouvoir passer les bandes derrière son dos et se dernier avait du mal à rester calme.

Au bout d'un moment il n'en pouvait plus et d'un geste emporté il embrassa Yugi sur ces lèvres douces et séduisantes. Il lui avait manqué.

Yugi n'avait absolument rien à y contredire. Il laissa tomber le tissu, non sans un certain plaisir, pour pouvoir prendre Seto dans ses bras.

Ce baiser était différent des autres. Il n'était certes pas aussi passionné comme ceux de la nuit précédente, mais beaucoup plus doux et profond. Kaiba explora chaque coin de cette bouche sucrée et laissa Yugi en faire autant. Pour la première fois ni sa langue ni son passion n'avaient été repoussées.

Kaiba interrompit finalement le baiser et repoussa Yugi un peu. Il était mal à l'aise. Quelque que chose qui ne lui était jamais arrivé. Mais de toute façon depuis qu'il avait conclu ce pari il avait un comportement étrange.

D'abord le manque de concentration en présence de son frère et maintenant la perte de contrôle sur soi-même. Cela devait s'arrêter !

Il noua rapidement son vêtement et quitta la chambre. Avec un signe de la main il indiqua à Yugi de le suivre.

Yugi aussi était troublé. Il sentait le débat intérieur de l'autre et il aurait aimé l'aider, mais il ne savait pas comment. Lui même avait déjà trouvé une explication pour son propre comportement. Mais il ne savait pas si elle lui plaisait vraiment. Mais c'était un fait. A chaque fois que Seto était proche de lui, il sentait un feu et une force qu'il n'avait pas d'habitude. Si l'autre le regardait, il voulait tout faire pour lui plaire, pour attirer son attention. Et depuis la nuit précédente il savait encore une autre chose. Kaiba l'excitait extrêmement.

Il pouvait tourner et retourner ses pensées dans sa tête. Seul quand il était proche de Kaiba il se sentait complet. Il ne pouvait pas y trouver une autre raison : Il était tombé amoureux de Seto Kaiba. Son plus grand ennemi et plus ardent rival, qu'il combattait d'habitude avec toutes ses forces, s'était insinué dans son cœur.

Une question été resté sans réponse. Est-ce Kaiba ressentait la même chose ?

Yugi n'en était pas vraiment sur. Il lui avait bien semblé avoir entendu une voix disant « Je t'aime. » hier soir avant de s'être endormi. Mais il ne pouvait dire si c'était un rêve ou bien la réalité.

Pendant qu'il suivait le cours de ses pensées Kaiba l'avait mené à travers toute la maison. Lorsqu'il s'arrêta Yugi vit qu'ils étaient arrivés dans une grande cuisine. Les couleurs s'harmonisaient à merveille, le bleu doux et le blanc rayonnant. Les grandes fenêtres étaient encadrées par des rideaux à rayures et quelques plantes se trouvaient parsemées dans la pièce. La table était plus grande qu'il ne l'aurait imaginée. Elle se tenait en plein milieu de la pièce. Kaiba ne lui portât aucune attention et alla préparer du café.

Il sentait le regard interrogatif de Yugi, qui avait pensé recevoir un ordre de faire cela à sa place. Kaiba se sentit obligé de répondre à la question muette.

« Comme tu ne bois pas de café je présume que tu ne sais pas non plus le préparer. Et sans un bon café le matin, la journée est fichue. »

Yugi en était encore plus surpris. Apparemment Kaiba connaissait ses habitudes. Et cette histoire de café le rendait beaucoup plus humain..son grand père disait exactement la même chose tous les matins.

D'un pas mal assuré il entra enfin dans la cuisine et après une petite hésitation il commença à mettre les couverts. Après quelques recherches il trouva enfin tous ce dont il avait besoin.

Tout sauf la confiture. Elle devait sûrement se trouver quelque part..même si Seto n'en mangeait probablement pas, et oui elle était sucrée, Mokuba devait certainement l'aimer. Yugi se mit sur la pointe des pieds et ouvrit un des placards accrochés au mur. Et effectivement la confiture s'y trouvait.

Il tendit la main et essaya d'attraper le pot mais il ne l'atteignit pas. Ses doigts touchèrent le bocal mais il n'arrivait pas à l'empoigner.

Soudain une autre main passa dans son champ de vue et prit le récipient convoité.

« Pitoyable à voir. » murmura Kaiba. « Ils sont entreposés tout en haut exprès pour que Mokuba n'en mange pas trop souvent..mais je n'aurais jamais cru qu'à ton âge.. »

Yugi fixa le dos de Kaiba d'un air furieux. S'il y'avait une chose qu'il détestait c'était bien qu'on se moquait de sa taille par rapport à son âge. Rien ne pouvait l'énerver autant, sauf..« Blondy »..quand Kaiba l'appelait comme ça. Celui-ci s'assit en toute tranquillité à la table et se versa son café.

Respirer profondément. Garder son calme. Calmement. Ne pas perdre le contrôle. Oh et puis zut !

Yugi marcha d'un pas décidé vers Seto. Sa main se posa d'un geste brusque su la table.

« Pourrais-tu enfin m'expliquer ce que c'est tout cette histoire, Kaiba ? Et ne me mens pas !!! » Sa patience était mise à rude épreuve là.

« Je ne sais pas de quoi tu parles, Blondy. » Les traits de Kaiba s'étaient endurcis. Ses yeux étaient de nouveaux froids comme la glace.

« De quoi je parle ?!? » Yugi ne faisait plus attention à ses mots.

« Du fait que t'as accepté ce pari, du fait que je suis ici, du fait que tu as couché avec moi la nuit dernière et que je ne sais pas ce que ça signifie pour toi !!!! »

Yugi n'arrivait plus à retenir les larmes. Merde, pourquoi tout cela lui faisait aussi mal ?

« Je parle d'une simple question. Ressens-tu quelque chose à mon égard ou voulais-tu simplement me blesser ? Car si c'est ce que tu voulais, tu as réussi. Et pas que d'une façon !!! » Sur ces mots il se retourna et fuit loin de la cuisine. Il ne faisait pas attention où il courait et c'était par hasard qu'il retrouva le couloir de sa chambre. Il ouvrit violemment la porte, entra et la referma d'un geste sec derrière lui. Yugi se jeta sur son lit et commença à sangloter. Ce n'était pas vraiment ce qu'il avait voulu dire. Il ne voulait pas lui avouer qu'il l'avait blessé. Il ne voulait pas le blesser. Il voulait simplement savoir où il en était. L'enjeu de ce pari était plus haut qu'il ne l'avait d'abord cru. Maintenant son cœur faisait parti de la mise.

Kaiba était resté complètement troublé dans la cuisine. C'était quoi là à l'instant ? Pourquoi Yugi pétait les plombs ? Il pouvait s'imaginer pourquoi. Ca devait être difficile pour le petit de ne plus savoir où il en était. On ne pouvait jamais être assez sûr. Qu'avait-il déjà dit ? Qu'il l'avait blessé ? Et pas que d'une façon ? Comment alors ?

D'horribles soupçons vinrent à Kaiba. Il n'avait pas vraiment été doux hier. Avait-il blessé Yugi sans le faire exprès ? Ca pouvait être ça. Kaiba se mit une main devant la bouche. Il ne l'avait pas voulu. Mais encore d'une autre façon ? De quelle autre façon avait-il bien pu le blesser ? Yugi n'avait quand même pas de sentiments à son égard. Ou alors ? Peut-être que c'était ça la raison ?

C'était plutôt ce qu'il aurait voulu être la raison. Néanmoins il décida d'aller à sa recherche. Avec la chance qu'il avait il s'était certainement perdu.

Sans nouer un espoir quelconque il essaya d'abord dans la chambre du plus petit. En s'approchant il entendit que ce dernier pleurait. Il frappa avec précaution à la porte.

« Qu'est-ce que tu veux ? » Yugi tentait de retenir les sanglots.

« Je veux te parler. » Il essayât de réprimer l'inquiétude qui perçait à travers sa voix.

« A quoi bon ! Vas-t-en ! Tu m'as déjà fait assez mal ! » Kaiba entendait maintenant clairement que Yugi pleurait.

« S'il te plaît Yugi, je veux t'expliquer. »

« Vas-t-en !!! »

Kaiba soupira. Autrement alors. Il essaya si la porte était fermée. Elle était ouverte. Très bien. En essayant de faire le moins de bruit possible il s'approcha de la silhouette recroquevillé sur le lit.

Le corps fragile était parcouru de sanglots et les larmes avaient laissé des taches sombres sur les draps. Il s'assit à coté de Yugi et lui passa la main sur le dos pour le calmer.

Ca avait duré quelque temps avant Yugi ne se calma et releva la tête.

Il s'essuya les dernières larmes avec le dos de sa main et tourna son regard vers Kaiba.

« Qu'est-ce que tu veux ? »

Kaiba ne pouvait s'en empêcher et caressa doucement les joues rougies. A cause des larmes les yeux brillaient et les paupières étaient bouffies par les pleurs. Il n'aimait pas voir Yugi si malheureux.

« Je veux tout t'expliquer. Mais avant j'aimerais que tu me promettes quelque chose. »

« Est-ce tu t'en iras alors ? »

Cette question donna Kaiba un coup en plein cœur, mais il acquiesça.

« Si c'est ce que tu veux. »

Yugi approuva. « D'accord. Alors que veux-tu ? »

« Que tu me laisses finir. Que tu ne m'interromps pas et que tu ne pars pas en courant. Que tu ne me détestes pas.. » Les derniers mots étaient à peine audibles.

« Pourquoi ferais-je quelque chose dans ce genre ? Je te le promets. »

Kaiba inspira profondément et commença de parler :

« Je ne voulais pas te blesser. D'aucune façon. Je ne sais pas comment le dire. J'ai peur. » Yugi faillit dire quelque chose mais Kaiba l'en empêcha.

« Tu as promis d'écouter. Je ne voulais pas que ça en arrive là. Lorsque j'ai accepté le pari, j'ai fait une faute énorme, je savais que ça pouvait te faire de la peine. Mais Yugi, je n'ai jamais voulu te blesser. Je voulais t'avoir. Je voulais que tu restes toujours avec moi. Toujours près de moi. A chaque fois qu'on se voyait j'avais l'impression que des mondes nous séparaient. Yugi, je t'aime. Je ne veux pas te faire de mal. »

Kaiba commença à pleurer. Il lui avait enfin avoué. La première fois depuis la mort de ses parents il avait ouvert son cœur à un étranger. Pour la première fois il essaya de se confier à quelqu'un...et il y plaça toute sa confiance. Si Yugi partirait il ne le supporterait pas. S'il allait le détester, alors..

Des doigts empreints de douceur le forcèrent à lever la tête. Une main lui sécha les larmes de ses joues. Un regard chaleureux le contempla avec gentillesse.

« Moi aussi. »

Des lèvres douces se placèrent sur les siennes.

Kaiba avait la nette impression d'avoir quitté la réalité.

Tout ce qu'il voyait contredisait ce fait. Les mains fines qui le couchaient sur les draps, les lèvres délicates qui parcouraient son corps, la voix familière qui murmurait des mots rassurants dans son oreille.

Kaiba retrouva le contrôle de son corps après quelques minutes seulement. Quelques minutes pendant lesquelles Yugi eut le temps d'explorer le torse du plus grand. Doucement, ses mains se frayèrent un chemin sur le corps de Seto, explorèrent chaque centimètre de celui-ci, taquinèrent les mamelons, suivirent les côtés jusqu'aux os saillants du bassin qui étaient encore cachés par le tissu bleu nuit.

Ses lèvres suivirent le même chemin avant de retourner vers le visage surpris et de dévaliser une seconde fois la bouche chaude.

Au contact de Yugi Seto avait commencé de gémir. Cette voix laissa monter en lui un désir sauvage.

Mais cette fois ci il n'allait pas blesser Yugi. Il se l'était promis. Yugi avait accepté son cœur et ne lui avait fait aucun mal. Il pouvait autant l'avoir entier.

Yugi ne remarque rien du dialogue intérieur de Seto, mais il remarqua que ce dernier ce retenait.

« Est-ce que je le fais mal ? » demanda-t-il d'un ton incertain.

« Non, tu es parfait.. » Kaiba gémit de nouveau. « Mais je,..je ne veux pas te blesser encore une fois, je ne veux pas que..que tu aies peur. »

Yugi sourit et mordit doucement le mamelon endurci du châtain.

« Rassures-toi. Je n'ai pas peur de toi. Mais peut-être.. » Avec sa langue, il parcourut le cou de Kaiba jusqu'à son oreille qu'il mordit délicatement. « ..que toi, tu apprendras à me craindre. »

Sa langue jouait avec l'oreille de Seto, ses mains avec ses mamelons. Kaiba était toujours allongé sur le dos, sous Yugi. Il le prit par les hanches et le tira complètement sur lui. Il écarta ses jambes pour que Yugi puisse s'agenouiller entre elles.

Lentement, les mains de Yugi remontèrent les jambes fines du châtain jusqu'au tissu. Elles s'arrêtèrent. Il sembla que Yugi n'avait pas la moindre intention de toucher l'étoffe. Kaiba perdit patience. Il se releva à moitié, embrassa Yugi et tira nerveusement sur ses vêtements.

Yugi sourit dais le baiser en voyant l'impatience de Seto. Celui-ci le sentit et le pinça dans le mamelon gauche ce qui transforma le sourire de Yugi en un halètement.

Rapidement, Kaiba le débarrassa de ses vêtements restants et lui caressa le dos d'un geste ardent.

Le plus petit aussi, commença à déshabiller son partenaire en excitant « sans le faire exprès » encore plus son érection.

Lorsque Seto fut complètement nu devant lui, Yugi prit le temps de le contempler encore une fois. Sous les regards brûlants, il rougit. Il n'en paraissait qu'encore plus désirable aux yeux de Yugi.

Il se pencha sur Seto, qui avait repris les halètements entre temps, et l'embrassa encore une fois, avant de commencer à tracer des arabesques avec sa langue. Il allait de plus en plus bas.

Kaiba laissa échapper un soupir lascif et essaya de pousser la tête de Yugi dans la direction voulue.

Avec hésitation ce dernier commença à caresser l'érection. Doucement il passa sa langue sur le membre endurci et en embrassa le bout avant, de prendre son courage à deux mains et de le prendre complètement dans sa bouche.

Avec ce changement subit de chaleur autour de lui Kaiba poussa un cri surpris. Il jeta sa tête en arrière et essaya de se retenir de pousser dans cette chaleur moite.

Yugi entoura ses hanches d'une prise ferme et le tint allongé. C'était LUI qui décidait combien et comment. De plus en plus vite ses lèvres passaient sur le sexe tendu. Sa propre érection lui revint douloureusement en mémoire, mais il n'arrivait pas à résister Kaiba.

Il sentit encore une fois les doigts de Seto dans ses cheveux, mais cette fois ci ils tiraient sa tête vers le haut.

« Yugi, arrête..je n'en peux plus.. »

Les mots de Kaiba étaient à peine audibles.

« Je ne veux pas comme ça.. »

Yugi le regarda d'abord surpris, mais compris ensuite où il voulait en venir.

« Mais, je veux dire.. » il rougit « tu es sûr..que tu le veux ? »

« J'ai rarement été aussi sûr. » Kaiba lui souriait. Ses cheveux collaient quelque peu à son front. Avec un geste précis il fouilla un des tiroirs et en sortit un petit tube qu'il mit dans la main de Yugi.

« Désolé de l'avoir oublié hier. » dit-il. « Mais c'est toi qui m'as fait tout oublier. »

Yugi rougit de plus belle. Il ouvrit cependant le tube et trempa ses doigts dans le gel frais. Il le réchauffa un peu dans sa main avant de le pénétrer.

Kaiba s'était attendu à ressentir de la douleur mais tout ce qu'il percevait était d'abord un étrange sentiment inhabituel et puis le simple désir. Il se pressa contre les doigts, essaya d'entourer Yugi de ses jambes.

« Vas-y Yugi ! Je ne peux plus attendre ! »

Yugi retira ses doigts, les essuya aux draps et leva un peu les hanches de Kaiba.

Il pénétra lentement dans le corps chaud. Kaiba entoura son cou de ses bras et se releva à sa rencontre. Il embrassa les fines perles de sueur qui s'étaient formés sur la peau de Yugi et gémit lorsque ce dernier toucha un point qui lui fit voir des étoiles.

Yugi commença à se mouvoir plus en plus vite dans le corps chaud, sentit qu'il pénétrait de plus en plus profondément. Sa main se mit autour de l'érection de Kaiba et l'excita encore d'avantage.

Les gémissements avaient redoublé de force. Une fine couche de sueur se forma sur les corps enlacés et la respiration avait accéléré. Ca ne dura pas longtemps avant que Kaiba n'ait atteint le point culminant.

Lorsque le corps autour de lui se contracta, Yugi ne pouvait plus se retenir et se répandit profondément dans le corps de l'autre.

« Je t'aime. » gémit-il.

Epuisé il tomba dans les bras de Seto. Pendant quelques minutes ils restèrent comme ça, écoutant les battements du cœur de l'autre, essayant de se calmer.

Avec précaution Yugi se retira du châtain et le prit tout de suite dans ses bras pour empêcher un sentiment de vide de le gagner. Il serra la tête du châtain contre sa poitrine et le caressa.

« Merci Yugi. » Sa voix était basse.

« Pourquoi ? »

« De m'aimer. » Kaiba laissa couler quelques larmes. Ce sentiment de bonheur était incroyable. Depuis combien de temps ne s'était-il pas senti aimé.

« Ce n'est rien Seto. Ce n'est rien. » Yugi lui sourit et le tint dans ses bras.

Sur. Protégé. Aimé. Oui, c'est comme ça que ça devait être.

TBC.......

Mouahahaha....j'ai enfin fini le chapitre 2 !!! Chuis si contente !!! Mais chuis trop crevé pour me relire..

Vous avez trouvé comment ???

Dites le moi par une ch'tite review please.

Ca fait tellement plaisir de savoir ce que pensent les lecteurs....