Titre : Lune Rouge

Auteur : Oxymore ( aussi appelée Black-sun )

Spoiler : Les quatre premiers tomes.

Disclaimer : Lorsque j'ai écrit cette fic, JKR n'avait pas encore bousillé tous mes espoirs.

Résumé : Lorsqu'il était jeune, Sirius Black était fou amoureux de Severus Rogue. Mais un jour, la blague. Tout bascula. Comment cela s'est passé et comment cela finira.

Genre : romance, drama, PDV Remus Lupin, slash SBSR

Bla-bla de l'auteur : J'ai pris comme situation initiale les rumeurs disant que Severus Rogue était un vampire et un Gryffondor. J'ai tout mixé. Cette fic ne suis absolument pas la chronologie de JKR. Elle comporte 10 chapitres et 4 interludes. Chaque chapitre sera d'un PDV différent, à vous de trouver quel sera le prochain !

Remerciements : merci à Lady Shinigami qui me soutient, merci à toutes les personnes qui ont déjà lues cette fic.

Bonne lecture !

Lune rouge Chapitre 3

J'ai fait un rêve la nuit dernière... Le monde entier s'était arrêté et la lune devenait rouge.

The Neville Brother: "Fire and Brimstome" issue de Vampires et Martyrs de Christopher Golden

Poudlard, cinquième année des Maraudeurs

Assis ou plutôt affalé sur l'un des fauteuils de la Salle Commune, Remus Lupin attendait patiemment que l'un de ses amis se lève. Il s'était réveillé au lever du jour et était revenu dans la tour des Gryffondor. Il devrait encore attendre une heure normalement, ses amis n'étant pas particulièrement matinaux. Il entendit quelqu'un descendre les escaliers et eut juste à peine le temps de reconnaître la silhouette de son préfet avant que Severus quitte la pièce en claquant la porte. Des pas précipités se firent de nouveau entendre et Sirius arriva dans la grande salle à moitié débraillé.

" Merde ! jura-t-il lorsqu'il ne vit aucune trace de son petit ami dans la pièce aux couleurs de Gryffondor.

– Des problèmes Patmol ? demanda Remus en se levant.

– Désolé Lunard je ne t'avais pas vu, dit Sirius en passant la main dans ses cheveux, gêné. Il n'y a aucun problème.

– C'est vrai qu'il a toujours été dans les habitudes de Severus de claquer la porte à six heures du matin.

– Hier lorsque nous sommes partis de la cabane, je suis allé le rejoindre dans sa chambre. Sirius s'assit en face de Remus et rougit encore plus quand son ami lui dit d'un ton naturel.

– Tu croyais que personne ne se serait aperçut que tu découchais toutes les nuits ?

– Bref, le coupa Sirius en faisant un geste de la main que Remus reconnut comme le geste fétiche de Rogue. Il a vu les marques que heu...

– Je vois." l'interrompit Remus.

La veille, en effet, le loup-garou qui était en lui n'avait pas pu se maîtriser, James et Sirius s'étaient blessés en le forçant à revenir à la cabane hurlante.

" Il se doute de quelque chose ? demanda Remus d'une voix douce qui fit sursauter son ami dans l'esprit s'était perdu dans de lointaines contrées.

– Oh il s'imagine beaucoup de chose mais rien de vrai ni de dangereux." répondit l'animagus sur un ton sarcastique.

Remus eut un petit sourire puis regarda son ami, ses yeux reflétant toute sa tristesse.

" Je suis désolé, s'excusa-t-il.

– Ce n'est pas de ta faute Rem. " lui assura Sirius avant de changer complètement de sujet et de lancer un débat sur la saison de Quiditch.

Poudlard, septième année d'Harry

Les deux anciens Maraudeurs attendirent d'être dans le bureau de Remus pour laisser éclater leur joie.

" Salut Lunard, content de me voir !

– Patmol, t'aurais pu me prévénir tout de même !

– Je voulais te faire une surprise, t'as vu la tête de Rogue.

– Cela ne te dérange pas de devoir travailler avec lui ?

– Non pourquoi ?

– Lui et toi avez été très proches à une époque.

– Ah ça ! C'est du passé, une amourette d'adolescence.

– C'est ça... marmonna le professeur de Défense Contre les Forces du Mal.

– Quoi ?

– Tu veux du thé ? "

Remus Lupin n'avait jamais été vraiment amoureux, sa condition de loup-garou n'était pas facile à gérer et il voulait porter ce fardeau seul, mais il savait que Sirius mentait en affirmant que Severus et lui c'était de l'histoire ancienne. Il voyait toujours dans les yeux des deux hommes qui se ressemblaient plus qu'ils ne voulaient l'admettre cette lueur de tristesse et de mélancolie bien cachée derrière le masque de haine qu'ils portaient quand ils étaient face à face.