(je peux faire mieux côté titre )
Chap 5 : Les adieuxLa réclusion dans sa famille d'adoption dura presque un mois, durant lequel pas une seule lettre ou revue pour le moins magique ne vint le distraire. Les seules animations de ses journées étaient comme les années précédentes de faire des tours dans le quartier, profitant même de ces heures d'errance pour faire quelques achats dans le but de rétablir une garde-robe tout ce qu'il y a de plus respectable dans le monde moldu. C'était bien en se promenant dans un jean à sa taille qu'Harry ne regrettait pas du tout d'avoir changé une petite bource de galions en Livres, grâce à l'aide des Jumeaux. Malgré cette petite vie paisible de citadin des banlieues, n'ayant plus à subir les remarques acerbes de son oncle, il sentait mûrire sur sa poitrine un poids indescriptible, comme un devoir ou une menace.
Dans ses tournées rituelles, Harry s'était fait plusieurs amis (si on peut les appeler ainsi), en effet Dudley et sa bande ne semblaient plus vouloir avoir à faire avec lui, à savoir pourquoi ! Sûrement la levé de l'interdiction d'acte Magique se disait Harry. Le fait est que tout les enfants du quartier le respectaient, les plus jeunes le suivaient même dans ses petites ballades. La rumeur avait couru comme quoi, Harry aurait donné une sacret correction à son cousin pour se venger ou venger tous les autres, voilà comment notre cher héros était devenu le justicier estival de Surrey, même si la plus part des parents avaient redouté l'influence d'Harry, un étudiant de St Brutus est loin d'être très apprécié, la majorité comprirent vite qu'il n'était pas plus dangereux que quiconque, voir même responsable...
Néanmoins un soir étant resté un peu trop longtemps dans le parc pour regarder jusqu'à la fin une représentation d'une chorale amateur, Harry fut surpris par une charmante mélodie en arrivant sur Privet Drive. Une trop belle interprétation d'un sonnet pour violon, ne pouvant pas sortir d'un simple haut-parleur. La vision d'un violoniste aux gants blancs dans un ravissant costume mauve, fit naître peur et rage en Harry.
Lâchez votre archet ! cria Harry dégainant sa baguette.
Doucement petit, lança Pyrite en obéissant tandis que l'archet continuait seul sa danse, l'hospitalité n'est pas ton fort apparemment !
Je la réserve à ceux qui la mérite, rétorqua t'il, je répète on lâche son violon et on montre ses mains.
Le mage posa l'instrument qui finit par se taire, avant de lever trois bras en l'air devant le regard stoïque d'Harry.
Ah ! là tu me vexe Harry, soupira t'il, ce tour fait mourir de rire n'importe qui d'habitude, c'est une insulte cette non-réaction, j'ai tout de même était un grand illusionniste !
Après ou avant d'être tomber dans l'obscurité ?
Toujours ce talent pour placer les mots, un cadeau de Ronald Weasley ? siffla t'il, continue ainsi et tu finira poète !
J'ai été à bonne école. Pourquoi êtes vous là ? demanda Harry toujours très froid.
Mon seigneur voulez te prévenir, déclara lentement Pyrite en regardant le 4 Privet Drive, il pensait que ma présence serait plus explicite...
Une menace ? interrogea t'il plus fébrilement.
Oh ! il comprend...plus vite que l'année dernière, maintenant excuse moi j'ai une démonstration à faire, dit il avant de sortir de son dos un quatrième bras qui jeta un sort qui propulsa Harry sur ses fesses et abattit ensuite un pan de mur de la petite maison.
Quand Harry releva les yeux, Pyrite avait disparu mais une littérale nuée de rayons bleu fondaient l'air vers les fenêtres et la pelouse de son « chez eux ». Harry bondit et cria « En Glacis », laissant échappé toute sa colère il réussie à former un mur de glace si épais qu'il fallait plusieurs tires pour y percer un trou, les cristaux de glace grandissaient autant qu'il s'épuisait, finissant par plier genoux puis bras au bout d'une minute de défense.
Dans son plus grand étonnement, une petite douzaine de jeeps de la royale NAVY traversèrent la rue pour venir former une sorte de Bunker devant la 4 Privet Drive, les soldats semblaient agir comme lors d'un entraînement, se réfugiant derrière leur véhicule pour riposter aux tires venant de plusieurs sources. C'était irréaliste, des soldats de sa majesté affrontant les forces du mal cachés dans des buissons et des arbres, Harry croyait rêver avant de voir apparaître dans un « Bang » une Mercedes grise rouler à pleine vitesse dans la petite allée. Quand elle freina devant la forteresse motorisée, une femme en tailleur d'affaire et un homme en uniforme de la marine du début dix-huitième siècle, en sortirent dans une tempête de sortilèges. L'officier tira une espèce de faisceau vers les assaillants, d'une sorte de vieux pistolet, peut-être bien un Mousquet. La femme en habits moldus leva une baguette qui projeta un éclaire blanc, ce qui fit tomber des arbres une trentaine d'elfes habillés de taies d'oreiller qui disparurent sur le champs.
Capitaine Finnigan ! appelez des renforts et ratissez moi le coin ! s'époumona t'elle à dire.
Bien Madame, répondit l'officier du siècle avant-dernier en faisant un salut militaire avant de disparaître aussi dans un « pop »
Vous ! cria t'elle en direction des soldats, rompez !
Ce qui ce fit aussi vite qu'il étaient venus, libérant enfin une bonne vue sur la sorcière qui menait tous ces hommes à la baguette, Elisabeth Newman, s'avançant vers lui en mettant son portable à l'oreille.
Ca va Harry ? demanda t'elle avant de faire plus attention à son appareil, ...ah, Criss ! le site oméga a été attaqué ! ...mais corne de brèle c'est le 4 Privet Drive le site oméga ! ...peu importe envoie moi des nettoyeurs ... nomme les comme tu veux ! mais que ces nettoyeurs amènent leur petit cul ici et vite... j'ai du monde à calmer !
Et elle n'avait pas tort, un grand nombre de voisins était sorti sur leur palier pour observer ce qui venait troubler leur paisible petite vie. Mais comme par magie une nouvelle douzaine de véhicules vert arrivèrent dans la petite rue, laissant sortirent une petite centaine de représentants en costume raillé pour un produit qui n'existait pas.
A l'aide ! hurla la voix grasse de l'oncle Vernon, traînant le corps inanimé de la tante Pétunia.
Elisabeth tenta de la rassurer en prenant son pou, explication qu'il accepta vu le costume parfaitement taillé qu'elle portait.
Une ambulance maintenant ! rugit elle dans son portable.
Aussitôt dit aussi tôt fait, et la vieille ambulance des années soixante ne freina que sur l'impeccable pelouse détruite.
M. Dursley, où est votre fils ? demanda elle très sérieusement.
Chez des amis, les Thomson.
Je les appelle, soupira t'elle, vous pouvez suivre votre épouse. Toi Harry tu monte dans ma voiture tout de suite, quelqu'un viendra prendre tes affaires.
Mais...
Pas de mais ! le site oméga n'est plus sûr, ta seule protection vient de partir dans cette ambulance. Alors va m'attendre dans cette voiture, veux-tu ?
Elle resta un moment trop court sur l'herbe jaunie, à hurler au téléphone avant d'entrer prendre le volant et de quitter dans un « Bang » Privet Drive. Ils parcourait un paysage forestier quand Harry ouvrit enfin la bouche.
Il n'était pas sensé y avoir un ou deux membres de l'ordre...
Du phœnix ! coupa t'elle, si ils sont derrière, regarde !
Les corps immobiles d'Elphias Doge et d'Emilie Vance étaient allongés sur la banquète arrière.
Ils sont ...
Dans les pommes, coupa de nouveau Elisabeth, on ne peut pas leur en vouloir, Voldemort t'a envoyé son plus fidèle sergent, Pyrite Pennec, jamais attrapé et ouvertement mangemort, parcourant le globe depuis ces deux dernières dizaines d'années pour lui rapporter le secret de la vie éternelle, c'est d'ailleurs lui qui a volé à Ruban, en plein milieu de Tokyo, le sort qui a permis sa renaissance.
...c'est lui qui a tué Lenny Thomas, rajouta amèrement Harry.
Je sais... je ne suis pas fière de te demander cela, dit elle gêné, mais si tu es en sa présence... fuis loin !
Comme nous le faisons aujourd'hui ?
La voiture s'arrêta brutalement sur un sentier dans un marécage, aussi brutal que le regard d'Elisabeth.
Il ne peut, peut-être, pas te tuer, mais il saura t'affaiblir et blesser ceux qui sont avec toi, déclara t'elle froidement .
Harry resta muet un court instant réfléchissant aux avertissements d'un vieux rêve, désormais que Voldemort savez tout...
Où allons nous ? demanda t'il
Pour l'instant, ce n'est que temporaire, mais on m'a parlé d'un Terrier, répondit elle, tu connais ?
