Ce chapitre va vous semblait.... (disons que l'histoire est toujours dur a suivre avant la rentré, mais tous a sa place... )
Chap 7 : Harry un ami qui vous veut du bienHarry ouvrit violemment la porte du Terrier et monta à toute vitesse dans la chambre de Ron, attirant suffisamment l'attention pour pousser Mrs Weasley à envoyer Ron voir ce qui n'allait pas, ce qu'il fit.
Harry qui y a t'il ? demanda Ron en entrant dans la petite pièce escarpée.
Viens et ferme la porte ! lança Harry qui feuilletait un de leur vieux livres d'Histoire, j'ai appris des choses que plusieurs personnes voulaient nous cacher !
Quoi ?
Tu te posais des questions sur Hermione, non ? interrogea Harry levant son nez du manuel, et bien, j'ai peut-être quelques réponses.
Comment, ...je veux dire....
Je fais des compromis contre nature en ce moment, coupa Harry, je n'en dirai pas plus à ce sujet, ...mais le fait est que je sais qu'Hermione quitte bien Poudlard ! De plus elle a demandé cette dérogation un mois et demi avant la fin de l'année. Le motif indiqué est « problème d'ordre personnel de l'élève avec ses présents condisciples » ! Un dossier amené en main propre par Miss Delacour mandatée pour représenter Miss Granger à l'inscription...
Ils le savaient tous ! s'interloqua Ron, et pourquoi nous cacher ça ?
Réfléchis ! le dit « problème » c'est nous... , souffla t'il.
Hein ? ...
Médusé est le mot qui s'imposait le plus pour décrire l'expression de Ronald, la bouche ouverte dans une forme peu conventionnelle, produisant des plis démesurés de ses joues à ses tempes, un filet de bave finit même par couler avant qu'Harry ne reprenne la parole lorsqu'il trouva ce qu'il cherchait dans l'opus en décomposition.
Là, je savais qu'il y avait un plan d'Irlande dans ce sacré vieux livre, lança t'il
L'Irlande ? Pourquoi ? reprit Ron encore perdu, ...il y a un autre échange ?
Non ! dit Harry réclamant plus d'attention, dans ce village près de Dublin, ce trouve la petite résidence qu'a loué M. Granger pour que sa famille y passe leurs vacances.
Ils sont dans les environs de Dublin... oui, et ? rajouta t'il toujours pas connecté à notre monde.
Et... commença Harry hésitant avant de trouver sa détermination, que dirais-tu d'aller faire un petit tour en Irlande, l'occasion de visiter, et de dire bonjour à une vieille amie ?
L'après-midi passa comme elle débuta, ainsi que la soirée, avec un comité beaucoup plus réduit, mais pas assez pour mettre Harry à l'aise, une excuse qui lui plaisait bien, pour dormir un peu avant l'escapade qu'il s'apprêtait à faire, le plan était bien plus simple que la dernière fois, heureux d'avoir déjà récupéré ses affaires, sa chouette et sa malle, contenant la fameuse cape d'invisibilité, qui leur sera une fois encore d'une grande utilité. Une fois onze heure arrivée à la montre plastique d'Harry, ils se glissèrent sous elle, sortirent dans le plus grand silence et se dirigèrent vers l'enclos de Buck, sur lequel ils montèrent et n'attendirent pas un instant de plus pour prendre la direction des cieux.
Le vol dans le ciel nocturne fut tout sauf chaleureux, planant aux côtés des cumulus et des autres nuages d'une humidité grisâtre, le vent glacial prit toute son ampleur au-dessus des flots. Jamais ils n'eurent un si grand plaisir à revoir la terre ferme, sans s'y poser pour autant. La ville de lumière fut aisément trouvable, attirant nos deux aventuriers tel le phare d'Alexandrie, mais il fut plus dur de dénicher la minuscule commune. Ils finirent par devoir aller demander leur chemin à deux passants (chose plus aisée désormais qu'il savait utiliser le sort oubliette inculqué par leur second professeur de DCFM).
Ils arrivèrent au-dessus des rues de la collectivité à l'aurore, épuisés, mais impatients de trouver le 11 Road O'Brien : une petite bâtisse en pierre, ayant sa blanche clôture et son distinctif toit en chaume. Les garçons attachèrent Buck à un robuste arbre au plus profond du bois environnant, se dirigeant droit vers la maisonnette avant que ses occupants ne puissent la quitter.
Vu les précautions qu'avaient pris tous ceux en qui ils avaient confiance, ils préférèrent continuer à rester couvert par la cape.
Le petit portail en bois s'ouvrit dans un grincement, pour laisser passer un charmant couple réjoui, en tenue sportive autant qu'estivale.
Hermione ! Ma puce, nous t'attendons ! clama M. Granger.
Non, je ne peux pas venir ! répondit une voix provenant des fins fonds du pavillon, ... je n'ai pas fini d'écrire mes lettres ! Je vous rejoins dans une petite heure !
Mes ma... tenta M. Granger avant que son épouse lui attrape le bras.
Laisse-là chéri, murmura t'elle
C'est ainsi que les deux parents protecteurs partirent pour le centre historique du
Bourg, ne prêtant aucun intérêt pour deux jeunes hommes cachés sous un drap
invisible. Entrant dans le même silence qu'ils ne troublaient pas depuis des
heures, ils virent courir dans le petit couloir obscure un tatou noir, nerveux et
brumeux, qui leur passa littéralement au travers, suivant ce petit corridor ils
parvinrent dans une pièce miniature, dont le bureau sur lequel écrivait une jeune
fille, prenait le quart de l'espace, table sur laquelle s'accumulait une petite pile
d'enveloppes et de lettres. Son écriture était vive et allongée, différente de celle presque calligraphique qui la rendait particulière, montrant pas ses rapides mouvements de poignet que même son talent à écrire avait été atteint par ce qui l'a repoussé loin d'eux. Ils restèrent impassibles à la regarder de dos pendant une petite minute, comme s'ils attendaient qu'elle finisse par se retourner pour venir les saluer. Mais au lieu d'un accueil amical d'Hermione, ils n'eurent que les petits rugissements de Pattenrond. Ils se firent si bruyant qu'ils finirent par réveiller la vigilance de notre écrivain en herbe.
Pattenrond ! J'écris là ! lança t'elle avant de regarder son félin, ...Pattenrond ?! Qui a t'il ?
Elle se leva en sortant de sa poche sa baguette, scrutant les moindres coins du petit office, avançant vers les cries de son chat.
Qui es là ? interrogea t'elle ne donnant aucun temps pour répondre, ...Imaos !
Un vent de tornade projeta l'héritage des Potter sur une vieille étagère laissant apparaître les deux jeunes sorciers avec leur sourire déconfit, sourire que ne partagea pas Hermione, plus près d'une expression d'horreur et d'angoisse, maintenant toujours son arme pointée vers les intrus.
Heu... salut ! commença Harry.
Hermione, ça fait plaisir de te voir ! continua Ron, ...on passait par là, puis comme on s'était pas dit au revoir, on a eu l'idée...
Sortez ! coupa t'elle.
Pardon ?! reprit étonné Ron, Hermione ! un bonjour au moins...
J'ai dit sortez !
Pas avant que tu t'expliques, tonna Harry, à propos de cette école française !
Vous m'espionnez ? demanda t'elle avec colère, comment osez-vous !
On ne t'espionne pas, on voulait juste savoir si... essaya Ron.
Oui on t'espionne, et on continuera si tu ne nous parles pas franchement ! relança Harry, ...j'ai tout partagé avec vous, on a fait face ensemble à de nombreux dangers...
Et ? coupa t'elle de nouveau.
Et si tu as un autre problème tu dois compter sur nous ! dit il gardant difficilement son calme, quand on partage tout, c'est dans les deux sens !
Comme tu nous a confié ta prophétie ? dit elle avec ironie.
Demande là moi et je te la dirai !
Voilà la différence, Harry, souffla t'elle d'un ton plus las, je ne désire plus la connaître aujourd'hui, le goût de nos aventures m'est passé, maintenant veuillez sortir !
Ils ne se firent pas prier une fois de plus pour parcourir la vingtaine de pas les conduisant à l'extérieur, la seule trace de leur intrusion qui demeura un certain moment dans le logis était un cobra orageux en plein combat avec le même farouche tatou.
Le retour fut si rapide qu'il leur fallut une demi heure de plus sur le terrain vague de quidditch pour totalement assimiler la nouvelle.
C'est peut-être... qu'un stratagème du professeur Dumbledore pour vaincre Vol..., oh tu m'énerve Harry, ...contre tu-sais-qui, possible non ?
Non ! répondit Harry, voyons il dormait depuis des mois. Tu veut pas réfléchir avant de sortir un autre nom ?
Quoi ?! c'est pas plus ridicule que ce qu'elle nous a dit ! fit il remarquer.
Oui...
Sérieusement pense à McGonagall, continua Ron, tout a débuté en salle des professeurs avec elle, ...attend ! tu te souviens de sa plus grande peur !
Bien sûr, le professeur McGonagall lui rendant une note minable, pourquoi ? demanda t'il, elle ne nous en voudrait pas pour lui avoir fait rater un contrôle.
Elle est très ambitieuse ! dit il sans y croire, mais je pense que tu as raison, elle nous en veux pour quelques chose... ou plutôt... elle t'en veux à toi !
Moi ? On est tout de même deux dans le mystère, rétorqua Harry.
Peut-être, mais je me suis disputé une douzaine de fois avec elle et jamais elle n'a prit autant de précautions pour me fuir, dit Ron presque déçu en remontant sur Buck, ...si c'était moi, elle serait toujours à Poudlard...
Ils reprirent la direction du Terrier sans grande illusion, mais leur marche lente vers ce foyer familial fut troublé par la pire vision qu'ils auraient pu voir. Un crane vert, dont un serpent sortait de la bouche, planait au-dessus de la petite chaumière. A la vue de l'horrible spectacle, Harry comme par reflex, poussa Buck à prendre de la vitesse pour l'atteindre en un instant, tandis qua derrière lui Ron était pris d'une pâleur irréelle. Mais ils bondirent tous deux de la monture dés qu'il arrivèrent face à la vieille porte, prêts à entrer dans un duel à mort avec les derniers assaillants sur place. Au lieu d'un mangemort encagoulé ouvrant violemment le panneau de bois, ce fut une petite sorcière enveloppée qui le fit en poussant tout d'abords des cries de joie avant d'hurler des phrases incompréhensibles du genre « comment avez vous pu ? ; êtes vous devenus fous ? ; vous auriez pu... », devant les deux garçons pétrifiés de peur pour une toute autre raison. Ce que finit par comprendre une jeune femme aux cheveux rose fluo.
Attendez Molly ! coupa Tonks en se tournant vers eux, ...qui a t'il ?
Pour seule réponse, Harry leva le doigt vers la marque des ténèbres, que chacun aperçut enfin, avec une poussé d'angoisse
On croyait que... ne parvint pas à finir Ron.
Mais qui a bien pu ? s'interloqua M. Weasley
Ils sortirent tous observer la signature morbide, n'arrivant pas à y croire, plusieurs partir vite faire un tour d'inspection dans les environ pour vérifier si aucun d'eux n'étaient resté.
Harry, regarde ! lança Ron en ramassant une carte de chocogrenouille sans personnage.
Une montagne aurait pu tomber sur le dos d'Harry, encore plus insoutenable que la vision de ce symbole vert, cette carte était à elle seule son avertissement direct de Voldemort. Il ne pouvait plus rester debout devant eux, ceux qui auraient pu mourir par sa faute, comment ne pas sauter sur Buck pour quitter au plus vite cet endroit qu'il avait rendu si dangereux par sa présence.
Harry ! cria Mrs. Weasley en le stoppant net, non Harry.
Les deux jours suivants furent les plus tendus qu'Harry n'ait jamais passé dans cette maison, un poids le séparait du reste des membres Weasley et des amis encore présents. Une atmosphère épaisse à couper au couteau qui accueillait pour la première fois le tant oublié anniversaire d'Harry. Plus que ses autres soirs d'insomnie, Harry ne parvenait pas à trouver le sommeil et fut pris d'une douleur profonde à sa cicatrice vers minuit, brûlure qui disparut dés qu'il entendit trois coups frappés sur la fragile porte d'entrée, coups qui se répétèrent un long moment.
Il se décida enfin à descendre voir, restant en haut de l'escalier pour entendre sans être vu, M. Weasley allait ouvrir au trouble-fête.
