Titre : Secrets

Auteur : Forfirith

Traduction : Julia Aris.

Disclaimer : cette fiction a été écrite par Forfirith et a été inspirée par les romans de J.K. Rowling.

Les passages précédés de ce signe : 0o0o0o annoncent les pensées des personnages ou des discussions avec leur conscience.

[g] [i] Chapitre 4: Sérieuses discussions et cadeaux en folie.[/i] [/g]

Plus le temps passait, plus une relation s'installait entre Harry et Draco. Et même s'il ne le montrait pas, Draco désespérait au fond de lui.

0o0o0o

Alors, avoue-le tu t'es attaché petit gryffondor. Le taquina sa conscience.

Je ne me suis pas attaché à lui. Je suis son ami maintenant, il n'y a rien de plus.

Menteur, tu es devenu une vrai larvvvve...

Oh la ferme !

Tu te parle encore à toi-même... ricana sa conscience.

C'est toi qui a commencé.

Non c'est toi, qui te répétais sans cesse que tu n'étais pas amoureux de lui pour t'en persuader.

Grrr.......

0o0o0o

Au fur et à mesure que Harry et Draco restaient ensemble, le confiance du survivant envers le blond augmentait de plus en plus.

Même au bout d'un moment, Hermione et Ron durent admettre que Draco avait changé, et en mieux. Le serpentard réussissait même à avoir des conversations civilisées avec Ron, qui restait pourtant toujours incertain à propos du lien qui liait Harry et Draco.

Dumbledore observait Draco et Harry et en éprouvait la plus grande fierté. Ils avaient appris à vivre ensemble, Harry se rapprochait de nouveau de ses amis, tandis que au contraire, Draco s'éloignait des autres serpentards et agissait parfois comme une sangsue avec Harry, lorsqu'il s'accrochait à lui (pas littéralement.) pour sa protection.

Parfois Harry avait encore de courtes et sombres périodes, où il se refermait sur lui-même et ne parlait à pratiquement personne. La moindre chose concernant soit sa 4è année, soit les Dursleys, soit Voldemort soit l'abus d'enfants pouvait le blesser gravement niveau mental. Où encore, lorsque des étudiants de 4è année se cognait contre Ron, bouscula Harry et faisant tomber ses livres, il leur lançait un regard glacial en hurlant :

« Stupide 4é année ! »

Souvent Harry, s'arrêtait et ses yeux se voilaient, alors il restait là paralysé, comme dans une autre dimension. Draco était obligé de le secouer pour le faire revenir de sa transe. Après que ceci se soit produit quatre fois, Draco dû aller demander de l'aide à Dumbledore.

« Nous essayons vraiment de faire attention à lui. » expliqua-t-il. « Mais un mot, ou une expression l'envoie dans un autre monde, et il se déconnecte de la réalité. Et je n'aime pas ça du tout, j'ai de mauvais pressentiments en ce qui concerne cet ''autre monde''.»

« C'était prévisible ! » Dit gravement Dumbledore. « Il ne vous a pas dit ce qui n'allait pas, n'est-ce pas ? »

« Non. » Admis Draco. « Il est aussi têtu qu'une mule, mais je ne me vois pas marcher jusqu'à lui et lui dire « Salut Harry, alors qu'est-ce que c'est passé chez les Dursleys mon vieux ? » n'est-ce pas, »

« En effet, tu as raison à ce propos Draco. Ce n'est pas aussi facile. J'ai mis une lourde tâche sur tes épaules. » Dumbledore soupira. « Je ne devrais pas me mêler des affaires de cœurs. »

« Non. » Protesta Draco. « Sans votre intervention Harry et moi ne serions pas devenus amis. »

« Ainsi, tu es maintenant son ami ? » Dumbledore regarda Draco au dessus de ses lunettes en forme de demi-lune. « Un ami intime ou pas ? »

« Eh bien, moins qu'un meilleur ami, mais plus qu'une connaissance. » indiqua Draco.

« Réponse intelligente. »

« Mais je suis intelligent. » Précisa Draco.

« Dites-moi, êtes-vous toujours l'homme le plus recherché des Etats-Unis d'Amérique ? »

« Vous plaisantez ? Des affiches représentant ma tête sont collés partout en Amérique ! C'est tout à fait effrayant. » Draco ri sous sa cape.

« Alors, sur quoi travaillez vous en ce moment ? » demanda Dumbledore. « Je veux dire, sur quel genre de potion, sort ou programme ? »

« Eh bien après une discussion avec Harry, j'ai commencé à travaillé sur une potion traitante pour les loups-garous, avec la théorie que les cheveux de loups-garous augmente la puissance de la potion... » continua d'expliquer Draco.

Quand il eût fini, Dumbledore le regarda : « hum... ta théorie semble juste. » Dit-il. « Nous pourrions demander à Lupin de la tester. »

« Professeur, il existe des risques. » objecta Draco. « Les cheveux sont sans valeur lorsqu'il est à l'état Humain, il n'y a que pendant les pleines lunes que ça marche et de plus il ne doit pas prendre de l'aconit, ou Tue-loup (n/a c'est la même chose.) Il sera donc à l'état sauvage. »

« Je ne peux permettre cela. » Dit immédiatement Dumbledore. « Je ne veux pas prendre tous ses risques. »

« Mais si nous portions des vêtements de protection. » Protesta Draco.

« Il y a trop de risques Draco, une seconde d'inattention et le loup arrache ton gant et ta main avec lui... »

« Et si je créais un breuvage qui immuniserait une personne contre un loup-garou pour une courte période. » demanda Draco.

« Mais Draco, tu exterminerais une race entière. Et quoiqu'ils soient sanguinaires, ils sont uniques et à bien des égards de belles créatures. » Précisa Dumbledore.

« Sauf votre respect professeur. » Indiqua Draco en serrant les dents. « Je pense que notre seule option est de prendre ces risques ou alors toutes ces semaines de travail que j'ai effectuées et toutes les années de recherches que d'autres ont faites, seraient alors vaines. C'est notre seule chance de sauver des vies.»

« Draco, je tiendrai compte de ceci mais n'ai pas trop d'espoir. Tu as d'autres projets.»

« Oui le remède pour le grippe mortelle chez les magiciens, nous avons commencer à la travailler en classer, et je pensais peut-être l'approfondir. »

« Intéressant. » Dit Dumbledore. « Si tu trouve un résultat Draco, tu pourrais être célèbre. »

Draco grogna. « Selon Harry, ce n'est pas une partie de plaisir ! »

« Ah, oui, de nouveau Harry. Je pense que tu devrais l'assoire et lui parler tranquillement pour le faire sortir de son état. »

« Il ne m'a jamais tout raconter. Et il ne le fera pas. » Répondit immédiatement Draco. « Il dit plus de choses à Ron qu'à moi, et il ne lui à jamais dit. »

« Alors deviens plus proche de lui encore. A moins que tu ne le veuille pas. »

Draco secoua la tête. « Avant j'en détestait l'idée, mais pour des raisons que je ne comprend pas, plus maintenant. »

Dumbledore souri. « Ose me l'avouer, tu en es tombé amoureux. »

Draco gémit : « Non vous n'allez vous aussi vous y mettre ! » Dit-il. « Je le nie toujours, ce n'est pas vrai, je me dispute d'ailleurs avec moi-même à propos de cela. »

« Tu n'as pas encore découvert ton amour au fond de ton cœur, mais ça viendra. « Dit simplement Dumbledore.

« Très bien monsieur. Y a-t-il autre chose dont vous voudriez discutez. »

« Non, tu peux partir Draco. » Dit Dumbledore.

Alors que Draco tourna à gauche, il murmura dans un souffle :

« J'espère que j'ai raison à propos de Draco et Harry, où les choses deviendront très compliquées. »

Harry se reposait sur son lit, écoutant le nouveau CD de Hilary Duff, quand Draco marcha vers lui.

« Du nouveau ? » demanda Harry en arrêtant son baladeur.

« Pas grand-chose. »

Harry gesticula en se dirigeant vers l'ordinateur : « tu as reçu un email. »

« Moi. » Draco s'assit devant son écran et ouvrit sa boite de réception. Une voix dit : « Vous avez un nouveau courrier. » Il cliqua sur le signet et su que le courrier venait de

Il décida de l'ouvrir plus tard, au cas où il y aurait quelque chose de personnel. Où encore pire, si c'était son père.

« Bientôt Noël. » Dit Harry en regardant par la fenêtre les flocons de neige qui tombaient du ciel. « Je n'arrive pas à croire comme le temps peut vite passé, et toi ? »

« Moi non plus. » Répondit Draco. « Les choses ont changées tellement rapidement, mais elles sont passées du mauvais au bon. »

« Oui. » Acquiesça Harry, qui s'étira et bailla légèrement.

« Je me rappelle. » Dit-il soudainement, « Que je dois faire quelques achats pour Noël. »

« Parfait, ce week-end est justement celui où on devait aller à pré au lard. » Dit Draco « Nous pourrions y aller alors. »

Harry grimaça. « Bien sur. »

La semaine semblait traîner en longueur. Harry attendait impatiemment samedi. Avant, il adoré s'échappé du château pour se promener à Pré au lard.

Il devint légèrement rêveur en classe et s'isolait pour penser au week-end. Lupin, inquiet demanda à Draco les raisons de son comportement.

« Il est juste excité car nous allons faire des achats à pré au lard ce samedi, il est comme un gosse. » expliqua Draco. « Je pense qu'il est excité comme un gosse de 5 ans dans une boutique de bonbon ou de jouet ou encore comme Ron à Honeydukes. »

« Ah. » Lupin hocha la tête en signe de compréhension. « Très bien, je comprend parfaitement. »

Draco n'était pas d'une grande aide à Harry, puisqu'il se sentait aussi excité par cette sortie. Il expliqua les plans de Harry à Ron et Hermione, qui ont accepté immédiatement de venir eux aussi, car ils avaient entre autres quelques achats à faire.

Après s'être glissé dans le lit du serpentard, le survivant réveilla gentiment Draco, tôt le matin (environ vers 6.00, pauvre Draco...) parce qu'il était tout excité.

« J'ai l'impression d'avoir à faire à un enfant en bas âge. » soupira Draco, alors que Harry avait bondi hors du lit pour aller dans le jacuzzi. Enfin vers 8.00 le blond accepta de se lever et s'habilla en maugréant contre le gryffondor.

A 9.00, ils prirent la direction de la tour des lions pour aller chercher Ron et Hermione. Et Harry dû admettre que cet endroit lui manquait beaucoup, cela symbolisait sa maison, la famille qu'il n'a jamais eu.

Draco fit faire une brève visite à Draco de leur salle commune et des dortoirs (sauf ceux des filles.) en attendant Ron (la marmotte !!!)

Lorsqu'ils eurent fini de visiter, Harry ne tenait pas en place et Draco était presque obligé de le ligoté pour qu'il arrête de gigoter. Puis les quatre adolescents purent enfin se rendre au village mais ils durent le faire à pied car les Thestrals dormaient encore.

Ils s'arrêtèrent d'abord à Honeydukes où Draco, Ron et Hermione achetèrent des friandises comme cadeau de Noël à Ron.

Draco avait décidé après de nombreuses discussions d'acheter aussi des cadeaux à Ron et Hermione car ils faisaient beaucoup d'efforts pour devenir ses amis.

Harry acheta à Ron un immense sac de bonbons de toutes sortes, comprenant entre autres des choco-grenouilles, des fizzbiwizzs, des baguettes magiques à la réglisse, des fondant du chaudron, des ballons-gommes, du chocolat d'Honeydukes, des sorbets citron, des sucettes au sang et d'autres nouveautés dont des Pixies croustillants. Ces derniers sont fait de gâteaux, d'un pouce de long environ, et quand on les mords ils injectent un liquide inconnu mais très savoureux dans votre bouche.

Draco, ne connaissant pas bien ron décida de lui prendre une énorme barre du meilleur chocolat de Honeydukes qui change de goût dans la bouche (du lait au blanc, blanc au noir , noir à l'orange, orange au lait, puis ainsi de suite). C'était un compromis parfait.

Ensuite, ils sont allés dans un magasin de vêtements où Hermione récupéra une veste officielle des Canons de Chudley, qu'elle avait faite commandée et elle avait demandé à tous les joueurs de la signée pour lui.

Harry n'était pas sûr du cadeau a acheté à Draco, il se dit qu'il serait plus facile d'aller d'abord à la librairie pour Hermione. Là-bas, il fit l'acquisition d'un livre qu'il espérant qu'elle n'avait pas encore lu : Grands sorts et enchantements pour sorcières accomplies.

Hermione avait d'ailleurs surpris tout le monde lorsqu'elle avait obtenue les meilleurs résultats Aux BUSES depuis 100 ans. Draco acheta aussi un livre pour Hermione.

Et en plus Draco acheta des caches oreilles blanc pelucheux que semblaient adorables sur elle.

Après qu'ils eurent finis, ils se dirigèrent tous les quatre vers les Trois Balais, mais finalement Harry les laissa prétextant avoir quelque chose à faire.

Le survivant se dirigea vers la bijouterie la plus réputé de Pré au lard et Ron chuchota à draco : « Regarde dehors Draco... il pars vous acheter une bague de fiançailles ! »

Draco ri puis s'arrêta pour regarder Ron : « Tu... tu m'as appelé Draco. » S'exclama-t-il surpris.

« Quoi, Vous avez changé votre nom de famille et vous ne me l'avez pas dit. » Ron ri. « C'est ton prénom que je sache ? »

« Oui mais tu ne m'as jamais appelé comme ça avant... » Dit le serpentard en diminuant le ton de sa voix jusqu'à en devenir un murmure.

« C'est parce que je ne t'ai jamais eu comme ami avant. »

« Tu me considères comme un ami ? » Draco semblait assommé. « Pourquoi...qu'est ce que j'ai fait pour toi ? »

« Tu m'as ramené mon meilleur ami. » Dit Ron. « Et tu m'as montré qui tu étais vraiment. »

Draco souri. La barrière de glace entre lui, Ron et Hermione venait de se briser et ils l'avaient accueillis parmi eux. Une fois qu'ils eurent pris place aux Trois Balais, et commandés 4 bierraubeurres, ils commencèrent à parler de différentes choses, y compris à la grande consternation de Hermione de quidditch.

« Les Canons de Chudley n'ont aucune chance contre les Flèches d'Appleby ! » discuta Draco. « Leur tactique de jeu est excellente. »

« Mais les Canons de Chudley sont remontés dans la ligue. » Précisa Ron. « Ils se sont améliorés. »

« Ils n'iront jamais plus haut que la cinquième place. » répondit Draco.

A ce moment Harry rentra, très satisfait de lui-même.

« Génial, te voilà enfin Harry. Qu'as-tu fait ? » Demanda Hermione.

« Moi, rien. » dit-il innocemment. Hermione ouvrit la bouche pour parler mais une voix la coupa.

« Tiens, tiens, ce ne serai pas les gryffondors par hasard ? »

« Qu'est ce que tu veux Parkinson ? » dit Harry, froidement.

« Dracky chéri, pourquoi traîne-tu avec ces stupides gryffondors ? » Dit-elle en passant ses bras autour des épaules de Draco, qui semblait horrifié par ce geste d'ailleurs.

« Parkinson, enlève tes sales pattes de traînée de moi. » Dit-il avec malveillance. Pansy bouda.

« Qu'est-ce que tu veux dire par là ?»

« Pansy, tu es une Pu, tu couche avec chaque étudiant de la maison Serpentard, où du moins tous ceux qui y sont disposés. Et ce n'est pas vraiment le bon moyen pour m'avoir. » Répondit Draco, d'un ton plus tranchant qu'un couteau de boucher.

« Pardon ? Je n'ai pas bien compris. » Pansy semblait fâchée et choquée. Derrière elle, se tenaient Crabbe, Goyle, Milicent et Zabini. Ils semblaient tous se rebeller, car ses mots les insultaient tous.

Mais Draco gardait son sang-froid et restait cool, sachant qu'aucun serpentard ne le toucherait à cause de son père (Au moins ce bâtard sert à quelque chose.)

« Oui, en d'autres termes si tu préfères, toi et les autres connards de serpentards allez prendre vos affaires et partir loin de mes amis et de moi-même. »

Harry aurait juré que sa lèvre commençait à trembler : « Mais tu es mon petit ami ! » pleura-t-elle.

« Pansy, je ne suis pas ton petit ami ! » cingla Draco. « Mon père devait me payer pour que je reste avec toi ! »

« C'est vrai, » murmura Harry à l'oreille de Draco.

« Non, à la fin il devait me menacer de mort, mais passons. »

Pansy fondit en larme et partit des Trois Balais en sanglotant. Tous les spectateurs l'ont encouragée ou huée, parce que Pansy était très connue pour être la traînée des serpentards.

« Tu aurais pu... » Indiqua Harry « La laisser tomber plus en douceur. »

« Elle n'en valait pas la peine, tu ne penses pas ? »

« Pét de Serpentard ou pas, tu aurais pu être un peu plus gentil. » dit Hermione. Ron cependant, soutenait largement Draco sur ce point.

« Elle l'a mérité ! » dit le rouquin. « Après toutes les choses qu'elles nous a faites, c'est notre vengeance ! »

Enfin Harry et Hermione convinrent qu'elle l'avait mérité et qu'il ait été chanceux que Draco n'ait pas dévoilé autre chose, parce que l'information pourrait être compromettante.

Alors qu'ils se dirigeaient vers le château, Hermione chuchota à l'oreille de Harry : « Qu'as-tu acheté pour Draco ? »

Harry eut un sourire en coin mais ne donna pas de réponse.

Cette nuit, Harry était vraiment épuisé, et en plus une brise de vent froid soufflait dans la chambre. Heureusement, Draco se glissa dans le lit du survivant avec deux tasses de cacao brûlantes et une bouillotte.

Harry s'endormit progressivement pour ensuite complètement tombé dans le monde des rêves, Draco quant à lui priait pour que le brun n'ait pas de cauchemars.

« Il ressemble à un ange quand il dort. » chuchota le serpentard, tandis qu'il lui caressait distraitement les cheveux du bout des doigts, balayant sa frange pour dégager la cicatrice.

« Voilà, où tout à commencé, par cette simple cicatrice en forme d'éclair. » Draco se rappela soudainement de l'email qu'il avait reçu. Il l'avait oublié à cause de toute l'excitation de Harry à propos de la sortie à pré au lard.

Il s'assit devant son ordinateur et alluma l'écran, puis ouvrit ensuite sa boîte à mails. C'était une carte postale numérique de ses frères et sœurs.

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« Salut Draco ! » dirent-ils tous en chœur.

« On s'est tous ennuyés de toi. » dit Elena. « Viens-tu à la maison pour Noël ? »

« Tu n'avais pas besoin de lui parler de ça Elena ! » grimaça Julian. « Reste en écosse autant que tu le souhaites. »

« Julian ! » réprimandèrent tous les autres. Draco ri légèrement.

« Non Draco, on s'ennuie vraiment de toi... » dit Elena. « Alors comment tu vas ? As-tu une de tes potions qui marchent ou pas ? » demanda Thomas.

« Non ! » Draco secoua la tête, même s'ils ne le voyaient pas réellement.

« Et je dois te dire quelques chose Draco ! » dit Elena en montrant à son doigt une bague de fiançailles.

« Hé Draco, quels sont tes projets par rapport à l'engagement. » demanda Julian. « Le temps s'épuise, mon vieux ! »

Hugo dit : « Papa va tomber à la renverse quand il va découvrir que Elena est fiancée et que son plus jeune héritier est gay... »

« Est-ce que tu sors avec quelqu'un Draco ? Enfin quelqu'un de ta tendance bien sûr Dray ? » Demanda Thomas.

Draco secoua la tête.

« Menteur ! »

Draco sursauta. Comment l'auraient-ils su qu'il dirait non ????

« Tu aimes quelqu'un n'est-ce pas, et ne le nie pas : alors qui est-ce ? » demanda Julian.

« D'ailleurs Lucas vient pour Noël, ce serait mieux que tu soit là. » ajouta Thomas.

« Tu vois que s'est possible ! » ont-ils tous criés.

Puis la carte se termina et il revint à la page d'accueil de sa messagerie.

Draco se sentit soudain très mal à l'aise... Lucas venait à la maison pour Noël mais il allait passer Noël avec Harry...

« Je devine qu'il y a un lien très fort entre nous et que nous pouvons parler. » dit le blond finalement.

« Harry a besoin de moi, je ne peux pas l'abandonner, particulièrement à Noël , quoique Lucas vient très rarement à la maison. »

Il cligna des yeux, essuyant quelques larmes qui coulaient, puis alla au lit. Cependant, alors qu'il commençait à sombrer dans le sommeil, il entendit un reniflement venir du lit de Harry. Il soupira puis sortit de son lit.

« Harry ? » chuchota-t-il. « Ca va ? »

« Est-ce que tu vas me laisse seul à Noël ? » pleura Harry.

« Non ! » dit vivement Draco en prenant Harry dans ses bras. « Naturellement que non. J'ai juste reçu une invitation de ma famille, mes frères et ma sœur y sont déjà, c'est tout ! »

Harry continua de sangloter, et Draco le berça, lui chuchotant des mots pour le réconforter et le rendormir.

Harry sombrait petit à petit dans le sommeil de nouveau, mais voyant qu'il restait encore un peu agité Draco enchaîna avec une autre petite berceuse.

Bonne nuit,

Mon trésor,

Ferme tes yeux et dors.

Laisse ta tête, s'envoler,

Au creux de ton oreiller.

Un beau rêve passera,

Et tu l'attraperas.

Un beau rêve passera,

Et tu le retiendras.

Harry dû s'endormir au milieu de la berceuse car lorsque Draco ne dit plus rien, le survivant restait tout de même profondément endormi. Pour être sûr que le gryffondor ne ferait pas de cauchemar, draco dormit dans le lit de Harry encore une fois.

Fin du chapitre 4.

Alors celui-là j'ai mis un peu plus de temps, mais c'est parce qu'il me manquais juste une ou deux pages Word à faire, mais j'étais absente tout le week-end alors je viens juste de le terminer maintenant.

J'espère que ce chapitre vous a plu, et que ma traduction n'est pas trop mauvaise. Si il y a des choses que vous ne comprenez pas vraiment, n'hésitez pas, j'expliquerai où je modifierai le passage.

Et évidement pour m'encourager à garder ce rythme de traduction, une petit review motive toujours les pauvres fanficeuse. Alors rendez-vous au prochain chapitre : « Révélations. »

Réponses aux reviews :

Onarluca : Salut, merci beaucoup pour ta review. Et surtout merci, d'être toujours là pour m'écrire un petit mot, ça fait vraiment chaud au cœur et c'est en partie grâce à ça que je me motive. C'est vrai que cette fiction est magnifique, à chaque chapitre que je traduis j'aime de plus en plus. Bisous et à très bientôt.

Blurp3 : Oui c'est vrai que des fois je met le vouvoiement mais c'est parce qu'en anglais tu et vous sont représenté par le même mot et je m'y perds un peu. Mais j'ai essayé de corriger, si jamais j'en ai oublié je suis désolée. Et merci beaucoup pour ton message, c'est là que je trouve mon courage. J'espère te revoir au chapitre 5. Bisous, Julia.

Hannange : Ah une nouvelle revieweuse, bienvenue et merci beaucoup de me lire et de me soutenir. Oui ma suite arrive progressivement et j'ai d'autres projets de Harry/Drago. D'ailleurs je viens de mettre en ligne Mon ange veela, une traduction de Slytherin snakes, si ça te dit de la lire elle est dans mon profil. Bisous et à bientôt.

Lee-NC-Kass : Oui Trelawney est complètement givrée, c'est répugnant ce qu'elle leur fait faire. Pauvre Harry, cela lui rappelle la mort de ses parents. Moi aussi pour la SVt on devait disséquer des grenouilles, nous on leur faisaient faire de la danse classique sur nos bureaux quand la prof avait le dos tourné, mais ct horrible quand on devait vraiment le faire. Beurk ! vous avez bien fait de ne pas le faire. J'ai eu aussi un cœur de mouton à disséquer et le système digestif d'un lapin, le must ! Pour la pauvre Julia, Lucius la bat et la torture et pire encore. J'ai trop de peine pour elle et pour Draco qui semblait vraiment tenir à elle. Sur ce coup-là Draco est aveugle c'est évident que Harry l'aime, comme c'est évident qu'il l'aime, mais comme ils sont un peu naifs ils ne le savent même pas eux-mêmes. Allez bisous et ciao.

Bisous à tous mes lecteurs.

Julia Aris.