Un titre qui dit tout et place ce que j'attends de cette histoire, lancez vos théories (dans votre tête)

Chap 11 : Apparences

Comment ça non ? s'interloqua Harry.

Vous m'avez parfaitement comprise M. Potter, ce jeune garçon ne peut pas intégrer votre équipe cette année ! dit elle d'un ton stricte.

Et pour quelle raison ? insista t'il.

Il est en première année, dois-je vous le rappeler !

Mais professeur McGonagall, j'étais bien en première année moi aussi, lorsque j'ai joué pour la première fois, rétorqua t'il encore, ne feriez vous pas deux poids deux mesures ?

Attention, M. Potter ! scanda t'elle en se levant de son bureau, ...dans votre cas c'était parfaitement différent.

En quoi ?

Tous d'abord, commença t'elle hésitante, vous étiez indubitablement doué pour ce sport tout comme votre père, nous avions cruellement besoin d'un attrapeur de talent et je vous ai personnellement observé jouer.

Il a du talent, nous avons cruellement besoin d'un bon poursuiveur et si vous êtes libre entre midi et deux, vous le verrez voler de vos propres yeux.

D'accord, dit elle enfin en poussant un gémissement, mais il n'est pas question qu'il est son propre balais avant l'an prochain.

Aucun problème, il se déplace divinement bien sur ces vieux... mais néanmoins efficaces étoiles filantes, dit-il en se reprenant, il va nous être très utile !

Ce sont des balais médiocres que nous ne sommes pas près de changer, du moins pas avec cette grève des elfes de maison, dit elle en retrouvant sa place, une petite partie d'entre eux ont accepté l'offre d'Albus, bien que ce soit assez étrange ce sentiment inopiné de liberté. Mais revenons à vos idées pour détruire notre équipe de Quidditch ! Pourquoi vouloir un remplaçant ?

Demandez le aux autres maisons ils en on tous, lança vite Harry avant de reformuler sa réponse, ...je veux dire, nous sommes handicapés lors d'un match face aux Serdaigles quand ils font entrer un nouveau joueur en pleine forme.

Sachez que je pleins ce genre de méthode, digne des ligues professionnelles, mais tant que je serai directrice de cette maison, Griffondore ne s'abaissera pas à ces moyens ! clama t'elle en réajustant ses lunettes.

Je l'entends bien ! reprit il, mais il arrive des fois où un joueur n'est plus capable d'entrer sur le terrain, où une seconde personne devrait faire tous le match à sa place. Notez que c'est un cas qui est déjà arrivé, rappelez vous ma première année justement !

Pour ne changer la composition de l'équipe entre les matchs ? demanda t'elle d'une voix peu convaincu.

Oui, comme cela, qui que ce soit, il se sera entraîné tout le long de l'année.

Bien, ...j'accède à votre requête !

Merci Mrs. McGonagall, vous ne le regretterez pas.

Oh ! Mais je le regrette déjà !

Il traversait désormais le long couloir du septième étage pour rejoindre son potentiel nouveau poursuiveur, et l'escorter lui même vers le terrain de Quidditch. Mais une allée sans porte lui rappela un vieux souvenir, que son ami Dobby lui avait appris il y a de ça deux ans. Il marcha encore trois fois de long en large devant le vieux tableau sans vie, une porte apparut, pour laisser dévoiler la romanesque salle où il avait donné des cours de défense contre les forces du mal, il y vit également une bouteille de bièreaubeurre, dont il connaissait hélas bien sa propriétaire.

Hein ? beugla Ron, en tombant sur le gros canapé.

Il a dit que Devis et Ted sont pris dans l'équipe, expliqua Ginny.

Non, c'est la partie où il dit vouloir recréer l'armée de Dumbledore qui passe difficilement à mes oreilles, rétorqua Ron avec des yeux noirs vers sa sœur.

L'AD n'a pas était démantelée, reprit elle, nous étions juste en sommeil.

Peut-être mais où est l'intérêt ? On a appris suffisamment avec Ruban et ce sera pareil avec Elisabeth.

Les élèves ne sont pas encore prêt ! clama Harry en se tenant la tête à deux mains, il faut qu'ils sachent mieux se défendre...

C'est pas comme si Voldemort allez débarquer à Poudlard,

coupa Ron fatigué face à plusieurs paires d'yeux comme des soucoupes, Dean avait cesser de dessiner son Clown géant, Ginny resta bouche ouverte, Neville eu un léger frison tandis qu'Harry esquissait un large sourire

Quoi ? demanda t'il inquiet.

Rien, tu as juste dit son nom, répondit Harry.

A qui ? ...ho ! zut, reprit il avec un frison intense, ça sort tout seul ces temps-ci.

Bon ! On la reforme ou pas cette association, relança Ginny.

Mais plus armée et moins Dumbledore, rajouta Dean avec un intérêt peu caché.

D'abord on enseigne des sorts compliqués aux plus jeunes, commença timidement Harry, puis on passe aux enchantements pour aurores, non ?

Rien que ça ? jeta-t-elle

J'aime bien ce programme, dit avec entrain Neville, et ça colle avec les cours de DCFM, ...enfin je crois...

Mais on ne pourra se réunir qu'une fois par mois je pense, reprit il encore une fois, notre agenda risque d'être saturé. Ah ! Question importante ! Avez vous encore les fausses pièces de monnaie qu'Hermione avait fabriquées ?

Ils hochèrent tous la tête, même Ron qui était encore plus grognon que les soirs où il revenait d'inspection.

Une fois arrivé dans le dortoir des garçon, Harry remarqua rapidement la gracieuse silhouette d'une belle chouette banche sur le rebord de la fenêtre.

Hedwige ! s'exclama Harry en ouvrant la vitre pour faire entrer son volatile, tu es déjà de retour ?

Apparemment, souffla Dean sans le moindre sourire.

Malgré cette remarque, Harry retira sur le champ le petit morceau de parchemin, devant être le réponse de Remus, qu'il lu rapidement.

Cher Harry

J'ai été, si l'on puis dire, médusé en recevant ton message. Je présume que le cadeau des deux frères jumeaux, auquel tu fais allusion, est le même parchemin que je t'ai rendu à la fin de mon service pour Poudlard. Si c'est bien le cas, la solution me dépasse de loin. Aucune tache n'est censée se trouver dessus et encore moins s'y déplacer. Elle a été conçue pour représenter chaque individu par un point mobile portant son nom, aussi bien les sorciers que la plus part des êtres magiques, même les postiches ne peuvent lui échapper (bien que les noms qui apparaissent n'appartiennent qu'à des humains ou feu humains tel que Peeves). Seul un contre-sort puissant a pu réussir à tromper notre création, sans vouloir me vanter, sûrement dans le but de ne pas être reconnu. Fais bien attention à chaque fois qu'elle apparaît et n'hésite pas à prévenir Albus, ta sécurité vaut bien un petit secret vieux de trente ans.

PS : N'oublie pas que la carte ne se laisse pas berner par de simples subterfuges pour modifier son apparence visuel, comme ta cape ou l'animagie.

Remus

Tu vois, il pense comme moi, piqua Ron, allons tout de suite voir le directeur.

Doucement Ron, reprit Harry, elle a disparu depuis hier, pourquoi être aussi pressé ?

Il veut sûrement avoir son propre trophée comme la moitié des préfets, c'est sa dernière année en plus pour y arrivé, lança Neville souriant avant de croiser le regard irascible du jeune Weasley.

Promis Ron, dés qu'elle revient, nous ferons quelque chose, dit Harry pour détourner le cafard de son ami, en attendant arrête un peu de remplacer...

Hermione ? demanda t'il les sourcils encore plus rapprochés.

...Percy, cesse de remplacer Percy ! dit Harry en cherchant un moyen de dévier la conversation, ...Mais d'abord, c'est quoi pour un sorcier un Postiche ?

La monotonie, si l'on peut donner ce nom à la routine de Poudlard, avait repris le dessus pour amener nos jeunes étudiants vers un des cours qu'ils répugnaient le plus, celui de l'obscure Professeur Rogue, dans le cachot qui servait à l'étude des potions. Il avait été plus distant que d'habitude depuis le début de l'année et n'avait toujours pas jeté le plus petit sous-entendu en vers les capacités d'Harry. Ils commençaient aujourd'hui la composition tant redoutée du très difficile Veritaserum, dont la moitié des Serpentards avaient promis de s'en emparer de quelques gouttes pour l'utiliser ultérieurement.

Tu as remarqué qu'il ne regarde jamais dans notre direction ? interrogea Ron avec une minuscule voix.

Oui, il n'a pas dit un mot quand j'ai pris cette plante qui n'avait même pas était cueillie un soir de pleine lune, chuchota Harry.

A quoi ça sert qu'elle soit cueillie ces soirs là ?

Moi, j'en sais rien mais..., répondit il, mais lui nous l'aurait dit en faisant profiter toute la classe, pour mieux nous humilier, ...du moins avant

Il ne veut pas que tu dises à tous le monde qu'il est... , commença Ron, ...enfin, ce qu'il est. Néanmoins rappelle toi qu'il a tout de même osé le faire à Remus il y a quatre ans, moi je n'aurais pas de pitié.

Je sais, soupira t'il, mais il fait partie de l'ordre...

Pardon, M. Potter ?! s'écria Rogue en s'avançant pour une fois vers eux, vous disiez ?

Je m'interrogeais sur l'ingrédient qui suit les racines de Mandragore, répondit il innocemment, son nom s'est effacé au tableau !

Et pour cause M. Potter, il faut suivre ! dit il dans un rictus, mais comme vous n'êtes pas un de nos plus glorieux représentant je veux bien vous répondre que vous devez désormais saupoudrer de l'épice d'acajou avant d'introduire la plume de Jobarbille.

Comme ceci ? reprit il en dessinant une croix avec la poudre sur la crème qui nageait en surface de son chaudron.

Rogue devint encore plus pâle que les morceaux anatomiques qu'il conservait en bocaux dans ses étagères. Il ne fit plus la moindre attention à leur table, pas même pour noter leur manipulation.

Une grosse dame, une salle à moitié vide, un escalier en spirale et sa couverture rouge et chaude, voilà ce que vit Harry avant de fermer les yeux après une journée épuisante. Son rêve commença avec une si grande douceur qu'il sembla durer une bonne semaine jusqu'à ce qu'une sensation de gêne, de malaise, ne désoriente le songe du jeune homme, qui finit par rouvrir ses paupières au beau milieu de la nuit. Des picotements à son front se faisaient de plus en plus intensifs, finissant par le pousser à fermer une nouvelle fois ses yeux, pour une toute autre raison !

Je vous attend ! cria t'il en scrutant l'immobilité des nuages par sa fenêtre, où êtes vous ?

Juste ici, répondit calmement un homme encapuchonné assis à son chevet, tu ne devrais pas être aussi tendu durant ton sommeil !

Mon sommeil allait parfaitement bien avant que vous arriviez ! répliqua t'il.

Tant pis ! Je pensais que tu apprécierais de connaître les noms de la prochaine famille qui pâtira de mon courroux, à moins bien sûr que tu ne sache pas tenir ta langue, auquel cas ce ne serait pas seulement cette famille qui souffrirait.

Comment ? s'interloqua Harry, vous venez me prévenir de vos attaques en espérant que je ne révèle rien ! ...pour qui me prenez vous ?

En effet, répéta plusieurs fois le sombre mage, ...tu n'es pas encore prêt, mais saches que ce ne saurait tarder.

Je ne serai jamais votre complice ! hurla Harry, jamais...

Ne dis au grand jamais, jamais. Suivre mes instructions sera pour toi la seule solution pour qu'il n'y ait pas plus d'orphelins...

...

Au revoir Harry, à bientôt je te l'assure !

Le spectre noir disparut dans un silence laissant le temps reprendre son coure, Harry crut même un instant voir les yeux, du clown affiché, le fixer, mais il finit tout de même par réussir à se recoucher, sans pour pourtant reprendre le magnifique rêve qu'il avait quitté.

Le plus grand plaisir qu'il trouvait hormis ses vols sur son éclair était d'être paisiblement allongé sur l'herbe fraîche du parc, pendant qu'il relisait ses cours. Durant une de ces séances de relaxation, bien rares en ce moment, il fut surpris quelques secondes une nouvelle fois à la vue des deux druides noirs. Ils rodaient aux abords de la clairière, avec autant de discrétion qu'aurait eu un bus à trois étages (mauvaise exemple). Ils étaient chacun armé, respectivement, d'un sabre japonais à la ceinture et d'un fusil de chasse soigneusement porté par une lanière. Harry ne préféra pas continuer ses révisions, sa dernière expérience avec les druides noirs faisait naître en lui le sentiment de trahison rien qu'en les regardant, il s'engouffra donc dans le grand Hall vide, où seul un petit bruits de pas vint déclencher sa curiosité. Une oreille grise semblable à celles des chauve-souris, disparut derrière un tournant menant vers la salle commune des Poufsouffles. Harry tenta bien de rattraper celui qui tentait de le fuir, mais perdit vite sa trace arrivé devant un tableau représentant une nature morte. Il reprit un moment sa respiration avant d'avoir un déclic de génie en regardant une grosse poire jaune peinte dans une coupe de fruit. L'entrée des cuisines s'ouvrit et s'agrandit tel le sésame d'une grotte pour lui permettre d'y accéder. La longue salle avait perdu de son euphorie d'en temps, et l'éclairage avait nettement diminué.

La majorité des elfes se souvenaient que trop bien de l'une des dernières visites d'Harry avec une Hermione fort révolutionnaire, ce qui les laissa distants. Mais l'attention de notre héros se porta bien plus rapidement sur la forme recroquevillée et tremblante près de l'une des cheminées.

Winky ?! vous... allez-vous bien ? demanda t'il en se penchant sans qu'elle lui réponde, pourquoi avoir couru ? Tous les amis de Dobby sont mes amis...

Je ne suis plus l'amie de Dobby, finit elle par dire d'une voix fébrile.

C'est pas grave ! reprit il en s'asseyant entre des bouteilles vides, moi j'aimerais bien que nous le soyons, qu'en dites vous ?

Je ...je ne..., bafouilla t'elle, ...comment va t'il ?

Dobby ? Il va bien, je pense qu'il est heureux.

Ah, gémit elle, tout a changé depuis qu'il est parti, ...l'atmosphère, ...l'attitude des autres, ...la chaleur...

Je vois ça, dit-il en tournant la tête vers les autres fourneaux obscures.

Mais c'est mieux pour lui, reprit elle, il a toujours voulu avoir ce qui ne revient pas aux elfes de maison.

C'est faux ! lança Harry, il a raison de demander toujours plus, tu n'as pas à être ici à pleurer un chagrin inutile, une famille devrait attendre dans un logis chaleureux, non ?

Mais la petite elfe ne dit plus une mot de plus, ses dernières paroles ne semblaient pas du tout l'avoir motivée, au contraire, comme si la perte de M. Croupton était passée au second plan.

En regagnant le grand hall, Harry tomba nez à nez avec la brillante bande de Malfoy, toute enchantée de cette rencontre inopinée.

Tu ne devrais pas marcher seul dans le château, tonna Drago, ça peut être si dangereux !

Ah oui ! Je viens de comprendre l'intérêt des deux gros molosses à côté de toi ! Moi qui croyais que c'était un publique facile pour tes phrases assassines.

Très drôle Potter ! répliqua t'il en retenant les deux bruts, rappelle toi que le plus grand danger, c'est moi !

Je n'en suis pas si sûr, je connais des première année plus effrayants que toi, répliqua Harry avant d'apercevoir un point rouge sur le front du blondinet et de sentir le poids d'un long objet sur son épaule.

Ce serait navrant de devoir interrompre cette discussion si profonde, dit une voix grave mais peu assurée, mais le déjeuner va être servi d'ici peu, vous avez donc une très bonne raison de vous y rendre.

Drago rebroussa chemin en jetant un regard dégoûté derrière Harry, accompagné des deux baleines, tandis que celui-ci se retourna pour voir qui était venu lui prêter main fort face à la petite « belette bondissante ». Le visage rondouillard d'une soixantaine d'année, d'un homme en noir tenant un fusil, lui souriait.

J'ai toujours voulu faire ça à Timy Menn ! soupira t'il en éteignant son laser.

Qui est Timy Menn ? interrogea sans se contrôler Harry

C'était une petite brute épaisse que j'ai connu à Oxford, révéla le druide noir en accompagnant Harry, il était toujours là pour me rappeler que son père, son grand père et tous ses ancêtres était allé dans cet établissement, comme si moi je n'y avais rien à y faire parce que je n'est jamais connu mes parents.

La bêtise est la plus belle preuve d'égalité qu'il existe, dit il en emboîtant le pas, qu'elle que soit le milieu social ou les pouvoirs dont on soit dotés.

C'est la phrase la plus sage que j'ai entendu aujourd'hui, reprit il, vous rivalisez, M. Potter, avec les proverbes que ne cesse de me radoter M. Yamaho.

Même les druides noirs me reconnaissent ? demanda résolu Harry.

Vous reconnaître ? ...non je crois devoir vous décevoir, je n'ai fait qu'entendre cette vermine vous nommer, avoua t'il en tentant de rentrer son ventre avant d'ouvrir la porte de la grande salle, ...pour dire vrai j'ignorais tout de la magie il y a de cela moins d'un ans, c'est pas dans notre enseignement pour devenir agent de police.

Le repas fut comme à l'accoutumée délicieux, à en devenir banal, ce que la difficulté des cours tachait de compenser.

Les Griffondores avaient bien déjà suivi quelques vrais cours de défense contre les forces du mal, mais l'attente d'une nouvelle épreuve pratique se faisait palpable à l'entrée du cour de ce vendredi ci.

D'accord, d'accord, dit enfin Mrs. Newman en fixant les regards de chiens battus que faisait toute la classe, ...oui, vous pouvez ranger vos livres et sortir vos baguettes.

Elle alla dans l'arrière salle et en sortit un grand coffre, d'où elle tira d'abord un mannequin en tissu et en paille qu'elle posa sur une chaise, puis une mallette en bois, contenant une grande variété de cristaux.

Tu vois, ça c'est un postiche, chuchota Ron, cette espèce d'épouvantail.

Exact M. Weasley ! s'exclama Elisabeth encore de dos, mais celui-ci n'est pas encore actif ! Il a besoin d'un cristal programmateur, comme un logiciel pour un ordinat... Oubliez cette métaphore ! Veuillez répéter plus fort je vous pris, pour ceux qui n'ont pas eu la chance de vous entendre.

Un postiche ! dit bien plus fort Ron, une sorte d'automate avec conscience.

Tout à fait et celui que vous voyez nous sera d'une grande aide pour nous exercer au combat de... benh... des forces du mal, sans le moindre danger.

Elle se retourna encore, sans que quiconque n'ose dire le plus petit mot, analysant longuement les différentes pierre de couleurs présentes dans la malle, comme si elle choisissait un parfum chez un glacier. Elle se retourna finalement avec un petit bleu en jetant un regard fatigué vers Neville.

Oui je vous entends M. Longdubat, dit elle, cessez aussi de m'appeler Miss !

Oui Madame ! dit il à haute voix et rouge de honte.

Elle s'approcha du mannequin et planta le cristal dans sa nuque, il prit l'apparence immédiate d'un mangemort encagoulé, se levant d'un bond et pointant son arme dans toutes les directions.

Qui pense être à la hauteur pour se charger de lui ? demanda t'elle devant une classe muette, bien si personne ne lève la main... je désigne. Bien, M. Thomas et M. Potter devraient parfaitement s'en sortir à deux !

Les deux garçons se levèrent tant bien que mal pour se mettre face à l'agresseur, chacun d'un côté. Dean lança en premier un Stupéfix que l'épouvantail renvoya sur le bras d'Harry avant que celui-ci lui crie.

Impedimenta !

Ce qui le ralentit et ne lui permit pas d'éviter le second sort de Dean, mais cette enchantement le fit sortir de l'entrave d'Harry, il renvoya donc Dean au fond de la classe avec un Expulsion puissant, mais ne sut pas quoi faire face au nouveau sort d'Harry.

Lolopas ! hurla t'il en faisant jaillir un essaim d'abeilles de feu qui entourèrent le postiche et finirent par le faire exploser sous les applaudissements des élèves.

Non, non, ...non, M. Potter, soupira Mrs. Newman, je ne veux pas de sorts appris par un marabout pour brûler de la paille et du tissu, mais un contre-sort pour vous défendre d'un mangemort en chaire et en os. Pour être encore plus claire ! Le paralyser et non le torturer. Reparo ! Allez, aux suivants !

Chaque élève passa avec un des ses camarades, bien que suivant plus les instructions de leur enseignante, aucun groupe ne furent aussi rapide et impressionnant que le premier. Il eut même droit à un compliment de la part de Dean pour son Lolopas, qui l'avait fortement impressionné.

Harry quitta en dernier la salle, il dut pour sa magnifique démonstration, ranger le coffre du postiche, et finit donc de mettre ses affaires dans son sac en plein couloir. Il vit en tentant de faire entrer un rouleau supplémentaire de parchemin, sa carte encore dévoilée une nouvelle fois.

Tu l'as pris avec toi ? demanda Ron la cachant des yeux indiscrets.

On sait jamais, la preuve ! répondit il en pointant la tache.

Il faut aller chez le directeur !

Non ! Elle est à l'étage d'en dessous, dit il en tirant Ron par le bras, dépêche toi !

Au deuxième ?

Ils traversèrent le couloir principal à toute allure, scrutant tous les recoins et les salles censées être fermées, ils finirent par condamner toutes les issus pour le mystérieux vagabond.

Il ne peut être que dans cette allée, lança Harry en se frottant le front, et c'est un cul-de-sac

Deux salles désinfectées et les toilettes des filles, tonna Ron, tu parles d'un repli !

Oh Non ! s'écria Harry en ouvrant la carte des maraudeurs, ...plus ...plus de tache !

Il était pas dans les salles, dit Ron regardant par une petite fente de la porte.

Comment tu le sais ?

Il n'y a pas de plancher, dit il sans joie, mais on pourrait tout de même demander à Mimi-Geignarde si elle n'a vu personne.

Mais le silence de mort régnant dans les sanitaires leur appris vite l'absence de sa plus fidèle occupante.

Je croyais qu'elle vivait toujours là ! s'étonna Ron en ouvrant le dernier cabinet.

Oui, mais elle a du aller faire un tour à la salle de bain de préfets pour..., commença Harry avant de sentir les yeux exorbités de Ron, ...oh ! j'avais oublié de te prévenir ?

Oui, répondit il face à l'expression gêné et amusé d'Harry, c'est pas drôle !

Non, non, dit il en mettant son poing devant sa bouche et courant hors des toilettes.

Mais ils n'avaient pas fait plus de cent mètres qu'il tombèrent sur la femme en tailleur qui avait passé deux bonnes heures à supporter des explosions et des contre-sorts dans tous les sens.

M. Potter, êtes vous devenu préfet sans que l'on m'en informe ? demanda t'elle

Non Mrs Newman !

Alors ne suivez pas votre ami dans ses rondes, dit elle doucement, de plus je vous cherchais.

Pour quelle raison, lança Ron avant de restreindre son enthousiasme.

J'ai omis de vous avertir que nous devions nous rendre au ministère pour votre première réunion.

Hein, gémit Ron, ...pardon.

Quand est-ce ? interrogea Harry.

Maintenant ! déclara avec un « sourire sévère » Elisabeth, allez poser votre sac, je vous attend au sud du parc !