Harry tenait assis sur son lit ce morceau de parchemin, pouvant montrer à tous ses secrets, sans qu'il lui ait demandé, la tache devait être revenue entre hier et ce matin, mais les bruits de pas qui vinrent vers lui le poussèrent à cacher la carte du maraudeur sous son oreiller après l'avoir rendue vierge. Ron apparut dans le cadre de la porte, son insigne encore à la main, regardant avec ébahissement Harry.
As-tu décidé de ne pas aller en cours aujourd'hui ? demanda t'il, si c'est le cas préviens nous avant, qu'on ne t'attende pas !
Non, j'arrive, juste une seconde, dit il en enfilant ses chaussures.
On va avoir droit à un lundi éreintant !
J'aurais dis une semaine...
Les vendredis matins étaient pourtant marqués d'un enthousiasme pour un certain cours, le plus passionnant tout comme les derniers avant le week-end. Pourtant Harry ne montra guère une plus grande présence que lors des autres jours, le dernier match l'avait plus bouleversé qu'il ne l'admettait. Il fut néanmoins le premier à s'étonner à la vue de la nouvelle trouvaille d'Hagrid.
Un Dodo ?!
Mais ils ont disparu depuis des siècles ! rajouta Dean.
Disparus oui ! mais cela n'a pas le même sens pour un sorcier M. Thomas, dit il en s'asseyant doucement près du volatile, voici le Dirico , l'une des rares créatures magiques connues par les moldus, mais en effet, ils croient son espèce éteinte et pour une bonne raison !
Rubeus caressa avec une grande affection le bec crochu de l'oiseau, avant qu'il ne disparaisse dans un grand silence.
Magnifique, n'est ce pas ? lança t'il réjoui, maintenant ouvrez votre invisible livre de l'invisibilité page 26 et mettez vos lunettes de lecture.
Ils suivirent les activités journalières de cet animal durant toute la matinée, il assistèrent même à l'événement rare de voir l'éclosion de deux œufs, qui auraient semblé vide sans les verres révélateurs, au lieu de cela ils admirèrent ces mignons oisillons au duvet vert, au visage aussi bleu que leur fragile patte marqué par une paire d'yeux surdimensionnées au dessus d'un bec encore rose.
La seule distraction qui lui était offert durant son déjeuner, était de voir Ron essayer en vain d'empêcher des première année de se faire piquer volontairement par un Billy Wig dans l'espoir de subire l'effet secondaire d'une lévitation prolongée.
Le cours de DCFM qui suivit après leur déjeuner fut d'un classicisme rare, mais important pour le programme et la préparation des ASPIC, les élèves en sortirent pourtant avec moins de joie que le cour de soins aux créatures magiques.
Avant qu'Harry ne quitte la salle, Mrs. Newman lui lança d'un ton détaché.
N'oubliez pas où nous allons ce soir M. Potter !
Oui madame.
Ce nouveau voyage en cabriolet volant lui parut plus agréable que le précédent, une bonne demi-heure de silence, où il n'échangea pas même un regard avec son professeur de combat contre le mal. L'arrivée au ministère le replongea dans un tumulte cacophonique, caractéristique de ces grandes réunions, telle que celle qu'il allait devoir suivre. Cette fois-ci ils ne furent, et de loin, pas les derniers à arriver. Percy entra avec une certaine vitesse et courut vers sa place, comme le fait tout homme en retard.
Tout est-il réglé ? demanda la ministre d'un ton indifférent, qui n'était trahis que par son regard intense.
Oui merci, répondit il avec le seul sourire qu'Harry ait vu de Percy depuis des années.
Bien ! dans ce cas nous pouvons commencer ! Kriss, la situation !
La situation ?! s'interloqua t'il en se levant, elle n'a pas changé, elle s'est même aggravée ! Une seconde vague d'enlèvements a repris, plus diversifiée et expansive que la première, elle s'attaque à différent type d'êtres magiques ce qui rend plus difficile le décompte des victimes, et ne nous renseigne que peu sur ces mystérieux agresseurs.
Ils doivent être d'une rare force pour parvenir à capturer un des nôtres, inséra Bane dans le discours.
Heu... oui ! hormis le fait qu'ils sont forts, nous n'avons aucun autre adjectif dont on puisse les qualifier. Je souhaite rappeler qu'ils ont même récemment kidnapper un des membres de ce conseil...
Harry scruta dans la seconde et n'aperçut que deux sièges vides, chacun côtoyant Percy. « Dumbledore ne peut pas s'être fait encore attaqué ! » pensa t'il immédiatement, « C'est donc.... »
... Le représentant des elfes libres de Grande Bretagne, termina t'il.
Dobby ?! s'exclama avec horreur Harry, ...non... ce doit être une erreur... qui en voudrait à Dobby ?
Il faut admettre qu'avec ce genre de comportement, il l'a bien cherché, lança avec un air comblé M. Jongo tandis qu'Harry lui renvoyait un regard d'incompréhension.
Magorian l'a bien chercher selon vous ?! S'offusqua Bane en frappant violemment la table, c'est ainsi que vous traité les nôtres ? dont celui qui est le plus sage d'entre nous !
Oh ! non ! reprit il d'une voix mielleuse, je respecte les centaures, tout comme les êtres de l'eau, et ceux qui ont toujours su rester à leur place !
Hendrik ! ferme-la !
Bien mada...
J'ai dit fermez la ! coupa t'elle en montant d'un ton, encore ne serait-ce qu'un mot, et j'outrepasse mes droits à votre sujet !
L'air content du directeur du département de contrôle des créatures magiques disparut pour une expression de dégoût.
Excusez-moi Bane, prononça avec douceur Ruban en sortant de l'ombre du bassin de la sirène, c'est donc bien Magorian qui a été enlevé ?
En effet.
En avez-vous averti Firenze ? interrogea t'il.
Pourquoi l'aurais-je fait ?
C'est tout de même son père ! protesta t'il.
Il a trahi son troupeau, par là sa famille et donc son père, répondit Bane sans prêter attention aux indignations, pourquoi ce conduirait-il comme un fils désormais ?
Quoi qu'il ce soit passé ils sont père et fils ! rétorqua Ruban, il a le droit de savoir !
Dans ce cas, je suppose que vous lui direz !
Je vous rappelle qu'il ne vous a pas trahi ! brandit Elisabeth, en se joignant à Dumbledore plus tôt, il a fait ce que nous faisons là, tous ensemble.
Mais nous ne sommes pas tous ensemble ! répliqua t'il en se levant, n'est-ce pas M. Jongo ?
Pas un mot Hendrik ! clama Amélia en le menaçant de son doigt dés ces quelques mots dits.
Vous ne le rattrapez pas ? souffla Harry à Mrs. Bones en regardant le centaure sortir de la salle.
Ce serait une mauvaise idée, murmura t'elle sans tourner les yeux.
Kriss n'eut hélas pas le temps de reprendre son rapport, car avant que la grande porte ne se referme, trois points lumineux entrèrent dans la salle de réunion et se dirigèrent vers une grande cage dorée semblable à un château, placée derrière une petite fille avec des ailes de papillons. Leur entrée, dans ce qui était l'ambassade impériale des fées, fit un si grand bourdonnement que tous attendirent avec curiosité la raison de ce dérangement. Un nouveau point lumineux sortit par une des minuscules fenêtres et alla droit à l'oreille droite de la fille ailée.
Trois de nos colonies ont été prises successivement des arbres où nous venions de les installer, dit elle d'une petite voix, dont l'une est notre nouvelle université !
Une université ? s'étonna Harry à haute voix.
La monarchie féerique possède une grande partie de l'héritage de l'histoire et du savoir magique ! sachez-le jeune homme.
Ah ... ça va lui faire de la lecture ! souffla Harry avec un humour non partagé.
Tous les regard s'était tourné vers lui, avec regard noir pour certains et admiratif pour d'autres.
C'est pas bête... , soupira Quon Quin Jin.
Non ! Ce n'est pas bête du tout ! reprit Mrs. Bones, il va donc falloir que vous réunissiez l'ordre de Merlin au grand complet ! le plus tôt possible, c'est plus grave que nous le pensions.
Je leur expliquerai tout ! dit il en approuvant.
Et vous leur parlerez du Bâton de Merlin, rajouta t'elle, votre délais a expiré depuis trois jours.
Pourquoi ne pas y aborder également Bérénice ? demanda un homme à l'accent hispanique.
Briséis... , lui souffla une femme à coté de lui, ...c'est Briséis.
Peu importe son nom ! qui est elle ?
Désolé monsieur l'ambassadeur, mais cela regarde encore seulement les langues de plomb, répondit brusquement la ministre.
La réunion dura étonnement moins longtemps que d'habitude, et l'essentiel du problème ne fut aborder qu'au début ! Peu avant qu'Harry ne sorte Amélia vint le retenir un court instant.
Je sais que tu en apprends beaucoup, en peu de temps, Harry, alors comme tu restes dormir au ministère, et seulement si tu le souhaites... tu sais... discuter ! il y a toujours Amphissas en bas, dans son bureau.
Et que fait il ?
Là ? à vrai dire je n'en sais rien, mais ce ne doit donc pas être très important. Il est aussi sage et a plus d'expérience que Dumbledore. Tu pourrais parler de tout ce qui te passe par la tête, tes soucis... il est comme tous ces conseillers, soumis à une close de confidentialité ! Alors les crises d'adolescence, les problèmes scolaires et les destinées colossales, aborda t'elle enfin avec légèreté, sont autant son domaine que les danses traditionnelles grecques.
Les danses traditionnelles ?
Ah ! oui ! il danse merveilleusement bien, on ne dirait pas ceci en pensant à ses sabots mais.... En bref ! je m'égare, ... Alors ?
D'accord, dit il pourtant encore hésitant, je demanderai à Bernard...
Inutile, coupa t'elle en retrouvant son sérieux légendaire, il n'a pas les accréditations, Kriss t'y emmène sur le champ !
Le jeune assistant vint sans grande joie l'escorter vers les escaliers de pierre qui menait au dixième étage. Arrivés dans la pièce ronde où une douzaine de portes commençaient à tourner, Kriss sortit de sa poche, devant les yeux d'Harry, une petite boussole dont l'aiguille ne cessait de pivoter. Dés qu'elle pointa constamment une seule porte, immobile maintenant, le fonctionnaire ouvrit la seconde porte à droite de celle qui servait de repère.
Qu'y a t'il dans celle-ci ? demanda Harry en indiquant la porte qui attirait l'aiguille.
Quelque chose de trop puissant pour que l'on puisse ouvrire la porte... un héritage des druides, donna Kriss pour seule réponse.
Harry entra dans une salle dont il n'avait qu'entendu parler.
Bienvenu dans la salle des planètes, amusez-vous ! souffla Kriss en refermant la porte derrière lui lorsqu'il ressortit illico.
Harry ?! je ne m'attendais pas à te voir, lança une vieille voix lointaine dont il ne parvenait pas à trouver son propriétaire, Amélia a du avoir cette charmante idée !
La chambre était très vaste, pour la bonne raison qu'elle reconstituait l'ensemble de système solaire avec des maquettes de planètes en mouvement qui flottaient par magie dans les airs, Jupiter était même plus grande qu'Harry, quant aux anneaux de Saturne, ils étaient si large, qu'il aurait pu les toucher s'il avait tendu le bras. Quand la terre termina sa révolution, et passa tout près du petit astre rouge, une apparition vint en même temps que la lune, un petit Pan s'avança avec sa canne droit sur le jeune homme.
Vous étudiez aussi les planètes ? interrogea Harry.
Pas assez ! clama t'il dans un rire, mais je faisais quelques recherche pour une personne que je conseille.
Elle est très proche de la Terre celle-ci, dit il en orientant son regard vers la planète pourpre.
Comme tout les sept ans, dit il en gardant son sourire, ...bon cela est suffisant pour l'astronomie, si vous souhaitez plus de détails, demandez à votre cher Mrs. Sinistra, elle sera ravie de vous aider.
Il frappa deux fois le sol avec son bâton et les maquettes s'alignèrent verticalement, dans une frénésie silencieuse, là où se tenait, il y a un instant, un soleil illusoire, puis descendirent dans le puit de lumière qui se trouvait au centre de la pièce.
Mon bureau est par ici Harry ! reprit il en prenant un couloir plutôt sombre.
La modeste porte d'entrée en très vieux bois était entre deux grandes étagères, et ressemblait à celle d'un cagibi, mais la surprise fut quand même conséquente même pour Harry, lorsqu'un grand salon lui apparut, seul un petit bureau rappelait la fonction première de cette salle. Le second élément, qui étonna le jeune adulte, fut l'horrible oiseau verdâtre qui cria quelques caquètements insupportables.
C'est un Augurey, dit Amphissas voyant bien les interrogations d'Harry, on l'appelle aussi le phœnix irlandais, mais il n'a que peu de points communs avec son cousin !
A t'il des pouvoirs particuliers ? continua oralement Harry en s'asseyant sur un des fauteuils.
Heu... pas vraiment, ...il ne vole que sous la pluie et puis... c'est tous, dit il un peu gêné en grattant son bouc, disons que je le garde pour son... pas son caractère ! ils sont tout de même déconseillé aux dépressifs, ...mais je l'aime bien !
Ah ! ... d'accord...
Bon ! venons en au motif de ta visite, reprit il enfin.
Et c'est ?
Comment ce passe ce début d'année ? je veux dire hormis tes exploits dans les tornades, demanda t'il avec son éternel coin d'œil, pas trop de mélancolie ?
Pourquoi cette question ?
C'est la première idée que j'ai eu, mais si un autre soucis te traquasse ?
Il n'y en a pas qu'un seul !lança t'il avant de marquer une long pause, ...d'abord lui ! il menace tous ceux que je côtoie, si ils leur arrive le moindre mal je... je ne sais pas ...je commence à comprendre ce que vous vouliez dire à Dumbledore sur « l'élu doit être seul » !
J'oubliais qu'il y a toujours des oreilles dans les murs de Poudlard, dit il en sortant d'un coffre une poussiéreuse bouteille de cognac. Ce n'est pas la première fois que ce sentiment de peur te prend, non ?
Non évidemment, mais jamais aussi...
Aussi fort ? bien sûr ! il a tout fait pour, mais de nombreux gens prennent se risque pour eux et ceux qui les entourent lorsqu'ils croient en une opinion violemment contestée, l'important est de savoir si les proches sont oui ou non conscients de la nature de ce danger, et dans ton cas ils le sont.
Je suis censé penser à ça si l'un d'entre eux meurt parce-que je n'ai pas respecter ... si je...
Quoi ? si tu ne fais pas quoi ? demanda t'il très sérieusement, es-tu au courant des rumeurs qui courent à ton sujet dans les bas-fonds, celles qui disent que tu communiques couramment avec Voldemort ?
Oui...
Sont-elles fondées ? dit il doucement en s'approchant d'Harry
Oui... un lien mental...
Il n'entre pas dans ton inconscient au moins ? interrogea t'il inquiet.
Plus depuis l'occlumentie, je suis pleinement conscient à chacune de nos rares ... conversations.
Bon... bon... , soupira t'il en reprenant sa place, c'est peut-être mieux pour toi.
Mieux ?! bondit Harry, comment pourrait-il en être mieux ? je discute mondanité avec le meurtrier de mes parents !
J'ai bien compris Harry, dit il en lançant un regard profond, rappelle-toi que tu devras l'affronter un jour, jour qui n'est peut-être pas si loin, et tu ne pourras pas te permettre de rester stoïque telle une statut, comme tu l'avais fait au ministère ! depuis tes... tes drôles de songe tu as eu le courage d'aller ! d'aller ! rencontrer celui que personne ne veut nommer !
Du courage ?! vous croyez que ces intrusions m'ont donné du courage ?! s'indigna t'il en tremblant sur place, mais il me... il me... Aucun courage n'est venu ! au contraire...
Du calme Harry, si tu ne voyais aucun danger à discuter avec lui, je te prendrais pour un fou, coupa t'il en se levant, je vais te faire une bonne tasse de thé !
Amphissas disparut dans l'obscurité d'un autre petit passage, laissant Harry seul dans son office. Il ne préféra pas se rasseoir, mais plutôt observer de plus près cette étrange pièce, contenant des armures de nains nordiques, six statuettes égyptiennes, un hublot montrant une tempête maritime en guise de fenêtre, une imposante xylothèque sur laquelle une collection de vieux-crus reposait, une centaine de livres de différentes langues empilés à même le sol, quelques exemplaires de fluttes rassemblées sur une étagère, une boussole déréglée à côté d'elles et les portraits d'hommes et de femmes plus fatigués qu'élégants. Son bureau était quant à lui recouvert de notes écrites avec un alphabet plus ancien, entre quatre sphères de verre contenant les fameuses prophétie, dont il commença à lire les petites étiquettes.
Dis-moi Harry, dit venant de loin la voix d'Amphissas, comment s'est passée la réunion ?
Bonne question ! assez mal, Bane l'a quitté précocement, à cause du directeur du département de contrôle des créatures magiques...
Hendrik Jongo ?! quel crétin ! clama t'il du fond du couloir, c'est un peu à cause de lui que je ne suis plus ces commissions, sa vision un peu trop de la dite « fraternité magique » m'énerve vraiment, pour des gens comme lui, les êtres que nous sommes devraient se contenter de servir les hommes !
Il a même prétendu que Dobby avait cherché ce qui lui est arrivé, rajouta Harry en continuant de lire les vignettes, que voulait il dire ?
Aucun elfe de maison ne s'était marié depuis des siècles, répondit il d'un ton frustre, il faut bien sûr être libre pour s'engager et se donner littéralement à quelqu'un, et lui a tout fait pour les y empêcher, mais en vain !
Quelqu'un avec ce genre d'idée ne devrait-il pas être dans le camp opposé ? interrogea Harry en relevant enfin le tête.
Tout n'est pas blanc ou noir, reprit le Pan, il dédaigne bien les créatures qu'il est censé réguler, mais à un respect, modéré il est vrai mais certain, pour les hommes sorciers ou moldus.
Harry en vint à la quatrième boule de verre, encore plus chaude que les autre, inutile de la toucher pour le ressentir. Il pouvait lire :
S.P.T à H.J.G. et M.M.
Hermione Jane Granger
? Et ? ( H.J.P/ R.B.W)
Quoi ?! s'interloqua Harry en relisant l'étiquette tandis qu'Amphissas entrait dans la pièce.
Tu n'a pas à lire ceci mon garçon ! cria t'il.
Une prophétie sur Hermione ? et je n'ai pas à la connaître ?! depuis quand ?
Le vieux Pan se contenta de tendre la tasse et ne répondit pas à cette question, mais c'était bien inutile, la scène revint naturellement à la mémoire d'Harry, ce n'était pas les mots de McGonagall, comme le pensait Ron, qui avaient effrayaient la jeune fille, mais ceux de Trelawney, prédisant des choses dont elle ne se souvenait plus elle-même.
Vous n'étiez pas venu chercher la troisième prophétie, n'est-ce pas ? mais sa quatrième !
Cette oracle est très étonnante, dit il finalement, elle ne nous avait donné que deux prophétie en seize ans, mais en a fait deux autres en moins d'une semaine, vraiment surprenante.
A t'elle quitté Poudlard pour cette raison ?
Hermione ? ...je ne peux te le dire, la clause de confidentialité ne s'applique pas uniquement à toi.
Vous ne pouvez rien me dire ?
En effet...
Mais elle, si, coupa t'il en pointant sa baguette vers la bulle de verre, Destructum !
La boule de cristal explosa dans une nuée blanche, nuée qui prit ensuite la forme d'une sorcière aux grosses lunettes et à l'allure peu orthodoxe, qui dit d'une voix gravissime:
« Avant que le loup meurt. Pour la belle sang-de-bourbe, les deux amis de toujours devront entrer dans un combat à mort. Le cadet et l'orphelin, semblaient être en paix, mais la discorde approche et celle-la, qui par dessus tout cherche le savoir et tempère leur fougue, en sera la cause. Si elle n'abandonne pas ses amis, l'amour se changera bel et bien en haine. Avant que le loup meurt, pour la belle, il devront entrer dans un combat à mort... »
