Chap 19 : Retour aux sources

Harry se trouvait à présent dans la salle commune, profitant de ce dernier moment de tumulte avant la silence des vacances d'hiver, qu'il avait refusé de passer chez les Weasley. Quand tout d'un coup, le tableau de la grosse dame s'ouvrit par l'assaut d'un groupe de filles de tous âges de Griffondore , Parvati et Lavande en premières, qui se dirigèrent tout droit vers leur escalier, escortant une personne sous une cape brune.

Mais qu'est-ce que.... ? tenta de demander plusieurs garçons mais bien trop lentement.

Il fallut attendre dix bonnes minutes avant qu'une d'entre elles ne descende et ce fut sans étonnement Ginny.

Hey ! salut ! dit elle presque dégagée, on va essayer de voir si les Griffondores savent oui ou non garder un secret ?!

Qui est cette fille ? demanda avec insistance Ron qui venait d'entrer.

Comment tu sais que c'est une fille ? repiqua t'elle d'un sourire innocent.

Aucun garçon ne peut monter cet escalier ! alors qui est cette fille ? reprit il.

Quelqu'un que nous nous devons d'aider ! clama t'elle alors que plusieurs autres filles venaient la soutenir.

Comment ça quelqu'un ?! répéta Ron, elle n'est pas Griffondore ?!

Peu importe les maisons quand de telles choses doivent être empêchées ! cria Ginny folle de rage, veuillez ne pas ébruiter cela je vous en pris.

De nombreuse protestations s'élevèrent dans le regroupement masculin, pendant que le préfet en chef observait comme il ne l'avait jamais fait sa sœur, une jeune Weasley qui ne comptait pas ciller du regard.

Silence ! coupa Ron comme s'il venait de prendre enfin sa décision, c'est sérieux ! faites passer le message à tous les Griffondore de garder cette information pour eux, on n'en parle ni aux autres élèves ni aux professeurs ni aux parents et surtout pas aux tableaux, autant laisser une pancarte, suis-je claire ?

Depuis quand c'est toi qui prend les décisions ? s'indigna Dean.

Depuis que j'ai ce badge et que je peux te rendre le vie infernale jusqu'à la fin de l'année.

On sait même pas qui c'est ! relança Colin Crivey

On le saura bien assez tôt ! conclut il en dispersant la foule à l'aide de large geste avant de rejoindre Harry sur leur nouveau sofa fétiche, Harry ? Quelqu'un t'attend en bas, il aimerait te parler.

Harry ne comprit pas tout de suite, on voyant Remus Lupin devant la cabane d'Hagrid, le sens de cette visite, pour autant, pas avant qu'il ne lui dise...

Dumbledore a accepté, lança sans pré-avis Remus, Rubeus a su le convaincre, mieux que je ne l'aurai fait.

Je n'ai fait que repenser ce qu'Harry m'avait dit, souffla Hagrid avec un teint rouge, et puis comme on ose se l'avouer désormais, Harry n'est plus parfaitement en sécurité nul part alors autant...

Autant que tu sois chez toi ! termina lupin, vraiment chez toi. As-tu déjà vu les Cornouailles en cette saison ? il paraît que c'est magnifique.

Chez... bredouilla Harry.

Oui, James passait toujours noël chez ses parents ! coupa t'il, rarement le réveillon, mais toujours noël. De plus plusieurs d'entre nous ont passé du temps à remettre la bâtisse en ordre, elle est donc habitable et c'est le dernier endroit où ils viendraient te chercher. Quand dis-tu ? Tonks et moi tiendront enfin notre promesse.

Je dis... quand partons nous ?

Harry s'était réveillé bien avant ses camardes, il attendait, anxieux ses bagages près de lui, assis sur le grand fauteuil gris, ne pensant pas partir il y a encore vingt quatre heures, tout c'était bousculé dans sa tête depuis.

Il avait commencé, en manteau, debout penché sur une table, le devoir de potion que leur avait donné le professeur Rogue comme cadeau de Noël, ce qui illustra à chacun de ses camarade de chambré, l'excitation qui le maintenait réveillé, malgré cette courte nuit.

Il quitta ses amis, devant la grande porte de chêne quand ils montèrent dans les calèches et lui firent ces si communs signes d'au revoir, avant que lui même ne suive un petit sentier vers une clairière recouverte de neige encore vierge, là il découvrit pourtant un superbe traîneau tiré pour une demi-douzaine de sombrals, dans lequel Lupin semblait être assoupi. Harry n'osa pas pendant un petit moment s'approcher de peur de sortir son chauffeur de son songes, du moins avant qu'il ne devine aux expressions crispés, que ce n'étaient guère de très paisibles rêves.

Excuse moi, je m'étais..., soupira t'il en se redressant, Si nous y allions ?

Si ce n'était pas des sombrals, je penserais que vous êtes responsable de la légende du père noël, scanda Harry en prenant place comme si de rien n'était.

Oscar Lemite ! Norvège, il a d'autant plus la même physionomie, reprit il d'un ton plus habituel, il avait réussi a ensorceler un troupeau entier de rênes. Tiens toi bien ! ceci sont bien plus fougueux.

Harry eut l'impression d'être catapulter de nouveau, quand le traîneau détalla à vive allure, ce qui ne s'arrangea pas lorsque les six bêtes déplièrent leur ailes pour rejoindre les nuages aussi verticalement qu'une fusée. Le trajet une fois revenu à une position plus traditionnel, voir horizontal, fut bien plus agréable qu'il ne l'aurait pensé.

Ils ne virent même pas le temps passer durant leur voyage, et arrivèrent vite dans une petite vallée, toujours peinte d'une légère couche blanche, où trônait une impressionnante maison de style victorienne, non par sa taille, mais pour ses couleurs oranges d'une rare chaleur et sa petite tour contrastée. Cette étrange véhicule s'immobilisa juste devant l'entrée de ce charmant manoir en miniature. Vu de plus près, ce vieux bois aux nuances brunes paraissait bien plus vieux, Harry avait même peur que les murs ne s'effondrent dés que Remus y poserait la main. Mais finalement se fut Nymphadora qui ouvrit avec panache la belle porte sculptée.

Harry ! ça fait plaisir de te voir ! s'exclama t'elle fringuant le costume de la parfaite ménagère américaine des années soixantes, entre voyons ! je viens de sortir les cookies du four... je suis sûre que tu vas adorer.

Salut... Tonks... dit il sans voix tandis que son ancien professeur restait médusé.

Il monta tout d'abord dans la chambre, du première étage, que lui avait préparé la jeune aurore toujours dans son personnage d'un autre temps, là il faillit s'étouffer avec l'un des biscuits de la maîtresse de maison.

Vue de l'intérieur la demeure paraissait au mois trois fois plus grande, ce qui était sûrement dut à l'effet que donnait ce magnifique hall circulaire qui reliait les étages au sous-sol en passant par le rez-de-chaussée. Il tenta de visiter tout le bâtiment en moins d'une heure mais il ne réussit même pas à finir le sous-sol avant le dîner, ce premier niveau était loin d'être le moins intéressant, trois portes le répartissaient. Dernière l'une apparut un bassin d'eau, la réserve car cette vieille bicoque n'était pas encore reliée au réseau d'eau courante, mais le noir de sa surface et la profondeur insondable avec une perche n'attirèrent guère l'attention d'Harry et le poussèrent à sortir avec la chaire de poule. La seconde pièce fut plus accueillante, contenant, ce qui aurait été un rêve pour Hermione, une bibliothèque répartie sur une douzaine de meubles disposés en cercle, il devait y avoir au moins des milliers de volumes dans une centaine de langues, et sur autant voir plus de sujets différents de la vie intime des strangulots aux règles du criquet Tibétain. Quant à la troisième, il ne le sut pas à ce moment, car....

Harry, chéri ! mon porridge est prêt ! hurla Tonks d'une voix qui rappelait étrangement celle de la tante Pétunia.

J'arrive !

Harry comme Remus, tel que ses mimique le laissaient dire, auraient préféré que ce plat soit aussi bon ne serait-ce que ses cookies.

Heu... je sais que ça ne me regarde pas, commença Harry avec beaucoup d'hésitation, ...mais Tonks pourquoi...

Nymphadora, ...appelle moi Nymphadora Harry.

D'accord Nymphadora, reprit il, pour quelle raison as tu ce... ce... cette conduite ?

Demande le à M. Lupin, dit elle avec un faux sourire qui trahissait sa tension, selon Monsieur, j'étais trop... comment disais-tu Remus ? ah oui ! trop garçon manqué !

La tête de Lunard s'enfonça dans ses mains comme au ralenti devant une explosion.

Nymphi ! c'est pas ce que je voulais dire... soupira t'il

C'est pourtant bien ce que j'ai compris, tonna t'elle en se levant, maintenant excusez-moi mais je suis épuisée, je vais me coucher, ...seule !

Remus... chuchota Harry après qu'elle ait quitté la salle à manger, que voulait elle dire par « seule ! » ?

Il ne fit qu'esquisser un sourire, dans un premier temps, avant de le remettre en berne.

J'en ai aucune idée, dit-il ensuite d'un air innocent.

La soirée se passa plutôt sous tension, tandis qu'Harry continuait à découvrir les étages du domaine, l'unique partie qui lui fut interdite était le dernier et quatrième étage, dont le plancher menaçait de s'effondrer. Malgré cela il passa une bonne partie de la nuit à rechercher les moindres indices qui lui permettraient la reconstitution de la vie de sa famille, car en effet les photos se faisaient très rares dans les nombreux cadres vides. Il fut heureux d'examiner durant plus d'une heure l'ancienne chambre de son père, où s'entassait trophées et cartons de déménagements, comme s'il s'en servait comme garde-meuble, son souvenir le plus étonnant à ses yeux fut un vif d'or en argent !

Le lendemain lui permit d'aller tôt, bien qu'ayant peu dormis, explorer le proche village de St Origo of Glory, duquel il ne revint que vers quatre heure. Et ce ne fut plus la resplendissante et kitch imitation de ma sorcière bien-aimée qui leur ouvrit la porte, mais une Tonks métamorphosée en ménagère de plus de quarante ans, emmitouflée dans une robe de chambre miteuse et ses cheveux bruns enroulés sur des bigoudis roses.

C'est à cette heure là que vous rentrez ! hurla t'elle en parfaite mégère.

Elle vous en veut vraiment, souffla Harry dans l'oreille de Lupin.

Une heure après la comédie n'avait pas cessé, tandis qu'Harry était en pleine écriture de sa lettre pour Ron et les Weasley, Nymphadora déboula dans le Salon aux décorations coloniales pour jeter une paire de chaussettes sales à la figure d'un profond lecteur, Remus.

Ca te tuerait de ne pas les laisser traîner n'importe tout ! s'époumona t'elle à crier, tu veux peut-être que j'aille te chercher tes pantoufles ?!

Tu n'as donc rien trouvé à me reprocher pour aller sortir ces chaussettes du panier à linge sale ?!

Tu me traites de menteuse maintenant ?! relança t'elle d'une voix perçante en brandissant un gobelet, c'en est trop ! Bois ceci mais ne compte plus sur moi pour te les emmener !

Nymphi... tenta t'il d'une voix douce avant qu'elle ne sorte en trombe, ...bon ! ça a assez duré !

Sur cette petite phrase, il se leva en posant le livre d'Egard Allan Poe pour rejoindre la jeune femme à l'apparence si vieille. Harry ne voulut pas continuer tous de suite sa correspondance, pensant qu'une dispute allait bientôt éclater. Mais ce fut d'abord un sifflement, venant de sa poche, qui intrigua notre cher ami, il en sortit le fameux miroir.

Hermione ?! s'exclama t'il à la vue de la jeune fille recouverte de neige, Mais où es-tu ?

Salut, Harry ! ...tu connais Courchevel ? une très prisée station de ski dans les alpes !

Encore la France ?!

Tu parles d'un dépaysement ! dit elle dans un léger rire, mais je ne me plains pas ! et toi... tu ne semble pas être à Poudlard.

Non ! chez mes grand-parents... du moins, c'était leur maison ! avoua t'il avec un sourire triste, tu serais jalouse de la bibliothèque que j'ai trouvé dans la cave...

Il discutèrent ainsi pendant quelques courtes minutes, sans que le moindre crie venant des pistes de ski ou de la cuisine ne les dérange, jusqu'à ce que Miss Granger reçoive une boule de neige en plein front.

Hey Hermi-ONE ! tu vois je sais aussi lancer ! scanda une voix étrangère.

Qui est-ce ? demanda surpris Harry.

Je pense qu'on devrait se rappeler plus tard, Harry, dit elle un peu gênée en passant sa main devant la vitre pour rendre au jeune homme son reflet dans le miroir.

Cette discussion lui avait coupé toute inspiration, il alla donc remonter à sa chambre, laissant sa lettre inachevée sur la table basse, quand il tomba sur la plus étonnante des scènes : Lupin et Tonks entrelacés.

C'est pas ce que tu crois Harry, dit il en détachant sa bouche de celle de la jeune femme au longs cheveux rouges avant que celle-ci lui lance des éclaires du regard, quoi que... si, c'est peut-être bien ce que tu penses.

La semaine qui suivit se passa bien plus calmement, Harry était même presque heureux d'être ici avec Remus et Nymphadora, même s'il avait remarqué que depuis quelques jours son ami prenait de plus en plus souvent sa potion tue-loup. Et pour cause, Harry n'ignorait pas qu'une nouvelle pleine lune s'approchait, néanmoins ceci ne changea rien en apparence jusqu'au soir même.

Lunard se dirigea sans un bruit au sous-sol, vers la troisième porte, encore scellée, avant que Tonks ne prenne à part Harry pour lui parler.

Je sais que tu n'ignores rien de ce qui va se passer, dit elle du ton le plus sérieux qu'elle n'ai jamais utilisé avec Harry, et que tu veux sûrement apporter ton aide... mais pour Remus et moi, promets moi de ne pas descendre du troisième étage.

Mais...

Il n'y a pas de mais ! on ne sera pas tranquille si tu n'es pas en sécurité en haut, reprit elle d'un regard aussi profond que sa voix, est ce claire ? quoi que tu entendes, ne descends sous aucun prétexte !

Et des bruits, il en entendit, jamais les hurlements de Remus n'avaient transcendé ainsi les murs, et Harry s'en rendait compte même ne l'ayant vu que deux fois se transformer sans potions. Sortant de sa chambre, sans tout à fait désobéir, il observait, du haut des escaliers circulaires, les frustrations de la jeune aurore en uniforme devant la tremblante troisième porte. Les gémissements étaient si horribles, qu'elle propulsa une bouteille d'un liquide gris visqueux vers le mur pour se soulager, avant que ses cheveux ne s'allongent et noircissent, ainsi que ses ongles, elle jeta derrière elle sa cape et se prépara à défoncer la porte, mais elle transplana juste avant de la toucher.

Non ! Tonks ! s'écria Harry en descendant la moitié des marches avant de se rappeler de sa promesse.

Qu'aurait il pu faire lui et sa petite baguette ? il remonta donc les spirales tout en espérant qu'elle savait parfaitement ce qu'elle faisait. C'est sans cette grande confiance qu'il essaya de rentrer dans sa chambre avant qu'il entende des plaintes humaines ne venant pas du sous-terrain, au contraire !

Sans revenir sur sa parole : « ne pas descendre du troisième étage ! » et non ne pas monter au dessus, car en effet, ces sons suspects qui n'étaient pas parfaitement couvert par les cries du loup-garou, provenaient du mystérieux quatrième étage. Les planches craquelaient sous les pas du léger attrapeur, mais c'était de plus en plus effrayant au long du parcourt. Parcourt qui le mena devant un grand portrait d'un vieille homme potelé avec une coupe de cheveux ondulée, typique du dix-neuvième siècle, personnage qui d'ailleurs fit semblant de ne pas être éveillé malgré les hurlements stridents.

Qui êtes vous ? interrogea Harry.

Devant le mutisme il décida de s'y prendre autrement.

Très bien... je me nomme Harry James Potter, déclama t'il devant un sursaut du vieux bourgeois qui n'ouvrit pas ses yeux pour autant, ...fils de James Potter, et vous ? peu importe votre nom doit être écrit quelque part sur le cadre... ah oui ! j'ai trouvé ! Ricard T. Potter...

Richard ! Richard Timothy Potter ! coupa le personnage pour rectifier l'écorchure de son nom.

On est enfin réveillé ? parfait ! un membre encore conscient de ma famille, le dernier ! vous ne pensiez pas que cela m'intéresserait de vous connaître, dit il sur un ton de reproche, tout ce temps sans connaître mes origines !

Crois-tu qu'ils ne t'ont pas révélé mon existence pour de mauvaise raison ! même si tu le crois, va te plaindre sur eux, j'aimerais dormir.

Vous êtes qui, ...je veux dire, mon arrière grand père...

Un grand oncle éloigné ! très éloigné ! reprit il en soupirant, ne veux tu pas aussi aller te coucher ?

Dormir ?! allez me coucher ?! répéta t'il abasourdi, j'étais trop petit pour me rappeler quand j'ai cessé de poser des questions sur mes parents, alors que maintenant je rencontre une personne qui a vu grandir mon père et d'autres Potter, vous voudriez que j'aille me coucher ?

Heu... souffla t'il un peu gêné avant de finalement se confier, je... j'aimais bien ton père, lui et son ami Black on fait les plus extraordinaires souvenirs que je garde en mémoire, c'étaient les seuls a qui j'acceptait de parler... du moins avant... son mariage.

Pourquoi ?! s'exclama Harry.

Cette Evans n'était pas... disons, cherchait il à expliquer le plus délicatement, ...de notre niveau social !

Vous la discriminiez ?! s'indigna t'il choqué.

Non ! c'était seulement que les Potter était l'une des plus vieilles familles de sang-pure et que.... Commença t'il difficilement, ...bon un peu d'accord, c'est même pour ceci que nous ne nous sommes pas rencontré plutôt et que votre père ne m'a jamais adressé la parole de nouveau.

Vous avez discriminé ma mère, répéta Harry ne parvenant pas à croire qu'un Potter puisse faire cela.

Qu'au début ! rétorqua t'il avec un semblant d'honneur, bien que James ne m'a jamais pardonné depuis lors, mais Lily... elle si ! peu après votre naissance justement ! ...Quel âge as-tu Harry ?

Dix-sept ans... dit il dans un soupçon de voix.

Sacré sorcière tout de même ! plus fort qu'elle on est Merlin ou Cassandre !

Que voulez vous dire ?

Je veux dire qu'il est temps pour moi de tenir ma promesse en t'ouvrant les portes de ton héritage, dit il en arborant une stature cérémonieuse avant que son tableau ne pivote en laissant libre l'entrée d'un petit passage tel que le fait la grosse dame.

Harry s'y engouffra sans poser plus de question, puis monta le minuscule escalier qui le conduisit devant une trappe sur le bas plafond, sur laquelle était écrit « La tanière du Maraudeur, seul ceux qui n'y ont rien à faire y rentreront ! ». Il n'eut pas à réfléchir très longtemps pour savoir quoi faire.

Je jure que mes intentions sont mauvaises, dit il en pointant sa baguette sur la trappe.

Ouverture qui le laissa vite entrer dans une nouvelle petite pièce ronde, qu'il supposait avec raison être cette tour qui rappelait tant Poudlard. Les murs étaient couverts de photos, de peintures et de dessins représentant plusieurs personnes, dont ses parents. Au milieux trônait une table rectangulaire en bois où à chaque coin une petite sculpture de bronze représentait un animal, un cerf, un chien, un loup et un rat. Mais en son centre se trouvait le principal centre d'attention d'Harry, une pensine en pierre blanche.