Les cours de défense contre les forces du mal n'avaient pas retrouvé leur gaieté depuis la courte absence d'Elisabeth, jusqu'à ce qu'elle invite un de ses vieil ami à venir l'assister pour une leçon dont le thème était une surprise.
Harry fut le plus ravi d'entre tous lorsqu'il vit au côté de son enseignante, ayant apparemment un mal de crane, le sage Farguis.
Damien ?! comment allez-v...
M. Potter ! veillez-vous asseoir comme vos camardes s'il vous plait, le coupa t'il avec un clin d'œil.
Le bureau avait été retiré pour laisser place à un énorme cube recouvert d'un rideau de cuire noir, d'où provenait un gémissement bestial.
J'ai chaleureusement convié M. Noxe pour que nous examinions votre comportement face à une créature maléfique.
Qui est-donc volontaire ? demanda Damien en faisant tomber la bâche qui recouvrait la cage d'une harpie hystérique.
Il eut plusieurs hésitations, mais ce fut Dean qui se leva avant le moindre doigt.
Quel sort allez-vous utiliser pour la paralyser ?
Le Lassos , dit il en se mettant en position de duel.
Cela ne va guère être évident à utiliser à travers les barreaux, non ? reprit il.
Vous ne l'ouvrez pas ? s'étonna t'il, mais...
Non la cage reste fermer.
Qu'est-ce que je suis censé faire ?, demanda-t-il désarçonné
La paralyser bien sûr, dirent-ils, ... Nous attendons !
Les encouragements des Griffondores avaient disparu à cette dernière annonce, et Dean resta un long moment devant la créature sans savoir que faire, puis finit par baisser sa baguette.
Je suis désolé mais je ne vois aucun intérêt à jeter un sort à quelqu'un qui est inoffensif dans une cage, dit il en regagnant sa place.
En effet, il n'y a aucune raison, déclara Damien en claquant des doigts pour attirer jusqu'à lui un morceau de cristal qui sortit du coup de la harpie qui reprit immédiatement la forme d'un mannequin de paille, merci M. Thomas pour cette démonstration d'éthique !
Car c'est bel et bien de ça dont nous allons parler aujourd'hui ! sans entrer dans le kitch du « code de bonne conduite », il y a tout de même une limite, pour ne pas s'abaisser au niveau de ce que nous combattons.
Ouvrez votre manuel page 256 ! relança Noxe.
Le cours fut rapidement moins passionnant, mais chacun comprit son but, bien qu'ils n'apprécièrent guère de devoir relire des cas de procès intentés contre des aurores pour abus d'autorité contre quelques suspects, même coupables.
Harry espéra pouvoir rejoindre le plus vite son lit pour la désormais habituelle sieste du vendredi soir, mais les voix de ses deux enseignants lui brisèrent ce doux rêve sur le pallier de la porte.
Harry ! te rappelles-tu de la réunion de ce soir ? interrogea d'une petite voix Elisabeth.
Mais avant qu'il ne dise la moindre chose, son portable sonna sans grand bruit, mais sembla pourtant lui percer les oreilles tandis que ses pupilles se dilatèrent dans un flash bleu.
Excuse moi Harry, je te laisse avec Damien, dit elle avant de courir en direction des cachots.
Elle doit nous couver une petite maladie, dit il avec une bouffé d'enthousiasme trop spontanée, elle fait bien de rester, c'est moi qui t'emmène à Londres.
Comment ?
Comme d'habitude voyons, lança t'il en montrant les clefs du véhicule du bout de ses longs doigts.
Etes vous sûr de pouvoir atteindre les pédales ? demanda perplexe Harry.
Absolument pas, rétorqua t'il avec le plus grand air détaché, mais je suis un excellent télépathe, ne l'oublie pas !
Le trajet passa aussi vite qu'un bon film, avec les même moments d'action et de suspens. Le vieux Farguis avait accepter de compter quelques anciennes aventures de l'ordre de Merlin, à la grand époque où son fondateur Galabriel le fou, parcourait le globe avec ses compagnons à la recherche du Bâton de son défunt maître, dans le but d'unifier les sorciers, tache qui de nos jours est loin d'être close.
A son entrée dans la salle de réunion, Harry remarqua immédiatement, l'absence de tous les êtres magiques, des dignitaires étrangers et surtout de Dumbledore.
Ne nous regardez pas comme des extra-terrestre M. Potter, dit devant l'expression d'Harry Mrs. Bones, ceci n'est pas une commission mais une réunion intra-ministérielle !
Pourquoi, suis-je là alors ?
Vous êtes là en tant qu'invité exceptionnel.
Mais je croyais que c'était....
Votre statut dans cette réunion vous pose un problème ? coupa t'elle, alors asseyez-vous ! ...M. Moroz vous pouvez commencer.
Bien ! je sais que chacun d'entre vous connaît notre situation et celle de nôtre adversaire, déclara un homme d'un certain âge presque chauve emmitouflé avec ses petites lunettes dans son manteau gris, mais grâce à je ne sais quel miracle nous avons pu garder secret le principal atout que nous avons, et ce n'est pas un jeune adolescent orphelin !
A ces mots Harry ne sut pas s'il devait laisser la joie parcourir son corps ou se sentir vexé, mais ce fut le premier choix qui le gagna pendant que le mage continuait son discours.
En effet, le service de Langue de plomb à durant plus d'une année, travaillé d'arrache-pied pour trouver un solution potentiellement définitive à Voldemort !
De quoi s'agit il ? interrogea M. Jongo.
De qui s'agit il ? relança Damien
Briséis ?! s'exclama Harry dans un éclair, mais qui est-ce ?
Il est vrai que son nom a échappé au secret, mais son contenu doit le rester !
Cela veut dire en plus clair ? interrogea Kingsley.
Que l'on vous dit qu'on a une solution potentielle, mais que l'on ne vous la révèle pas !
Est-ce vraiment une personne ? relança Harry.
Nous préférons nous en tenir au mot arme pour l'instant !
Vous nous avez réuni pour nous dire ceci ?
Oui ! une vigilance accrue doit être mise en place, bien que nos recherches soient terminé, nous ne pouvons pas l'utiliser avant près de deux mois !
Deux mois ? c'est ce que vous prédisez comme temps avant la fin des agissements du Dark Lord ! s'interloqua Ruban, cela me semble un peu trop facile !
Mais ça ne l'est pas du tout ! il faut que dans deux mois nous ayons encore Briséis ! et même avec nos quelques espions dans les rangs de Voldemort, ceci n'est pas garanti.
D'ailleurs !reprit Amélia, cela me fait penser à vous M. Jongo, je vous somme d'être bien plus aimable avec les Gobelins, je ne suis pas sûre d'Albus, si lui n'accepte notre marché, ils pourraient très bien nous être d'une aide précieuse dans un futur proche !
Bien Madame ! répondit il de ce même ton mielleux.
Mais l'armée peut se charger de ceci, si vous lui laissez l'occasion de faire ses preuves ! clama un jeune officier en uniforme du dix-huitième siècle.
Soldat ?
Capitaine Finnigan, madame !
Savez-vous pourquoi, Capitaine Finnigan, vous portez ce vieux costume ?
Non...
Parce que cette armée n'a pas servi depuis l'époque où a été créé ce costume ! dit elle sans feindre la plaisanterie, vous n'avez pas comme tâche d'assurer la sécurité des projets spéciaux.
Puis-je vous demander quel est notre rôle, alors ?
Bien sûr ! c'est exactement la même question que je me pose depuis que j'ai appris votre existence.
Passons à la lecture du contrat de confidentialité, se remit à dire le langue de plomb, qui va vous engager au secret avec toutes les information que notre service pourra vous fournir....
Harry faillit s'endormir arrivé à l'article 4, mais heureusement pour lui et ses lombaires, une pause fut vite déclarée par Mrs. Bones, encore moins intéressée que le jeune homme par ces documents administratifs.
Il ne put s'empêcher de se rendre directement aux toilettes pour se rafraîchir, il n'avait pas dormi depuis plus de vingt quatre heures et avait du supporter ce matin le cours d'Hagrid sur le Yeti dans un cachot réfrigéré, sans qu'il n'ait découvert le pourquoi du lieu. Mais tous ses pires moments de la journée furent largement battu lorsqu'une petite femme enveloppée entra dans la pièce avec son large sourire. Son apparence n'avait plus rien avoir avec ce qu'il lui connaissait : l'image de petite fille qu'elle voulait faire passer, mais se rapprochait plus de la folie qui régnait en elle.
Mlle. Ombrage ?! que faites-vous ici ?
Mais je suis venue faire mon devoir bien sûr ! dit elle de sa voix enfantine, profiter de la situation pour rendre aux sorciers leur droits les plus élémentaires.
Même cette phrase dans votre bouche n'a pas l'air rassurante, dit il en crispant son poing.
Voyons Harry, je sais que nous pouvons être les meilleurs alliers qui soient !
Attendez que j'essaie de vous tuer et on sera quitte !
Je n'essayais pas de vous tuer ! mais de vous discréditer, c'est différent et vous le savez, répliqua t'elle en s'avançant doucement, peux-tu en dire autant pour ces elfes qui t'ont attaqué en juillet dernier ?
Eux y étaient forcés !
Il ont tout de même désobéi à l'article 2 du règlement sur le contrôle de leur magie « quoi que le maître ordonne, ne jamais menacer la vie d'un autre humain ! »
Ils craignaient pour leur propre vie s'ils refusaient, s'écria Harry.
Et vous osez appeler ceci des alliers !
Nous avons besoin d'eux dans notre combat contre le seigneur des Ténèbres, même vous ne pouvez pas nier ceci !
Certes, mais comme sujet, non comme alliers, scanda t'elle en perdant sa voix juvénile, les sorciers ont des droit naturels de faire d'eux une armée à nos ordres, et vous êtes celui qui peut la créer !
Quoi ?!
Vous êtes tout d'abord la victime des elfes, dit elle de nouveau plus doucement, vous êtes témoin des menaces des Gobelins et des Centaures qui souhaitent quitter l'alliance et des êtres des eaux qui par négligence on inondé le ministère, vous avez vu vous même le cristal de sang et la croix de Genève qui rend la fidélité des loup-garou et des vampires peu crédible et vous avez surtout démasqué personnellement la traîtrise de cette Phobia Adikas, l'ancienne porte-parole des druides noirs. Un seul de vos discours pourrait forcer un grand nombre de créatures à revoir sans condition les termes des traités d'entente.
Vous êtes... , commença t'il hésitant, ...complètement folle ! vous risqueriez l'alliance et une défaite face aux forces du mal pour assouvir vos idées d'arriéré mental...
Endoloris ! hurla t'elle bien avant qu'il finisse sa phrase continuant à parler pendant qu'il convulsionnait sur le sol, ne croyez pas que votre refus n'avait pas été envisagé, mais grâce à notre cher ennemi mon Impérium ne me sera pas reproché, Impéro...
Experlliamus ! cria une voix étrangement familière.
Dolores Ombrage fut projetée contre un mur alors que sa baguette traversa la salle vers les chasses d'eau.
Harry ça va ? demanda la vieille voix de Cornélius Fudge.
Vous ?!
L'ancien Ministre également n'avait plus l'allure élégante qui le caractérisait durant son mandat, il avait troqué son costume pour un uniforme plus banal et n'avait pas du se raser depuis un bon moment !
Je l'ai croisé dans l'Atrium, je me suis douté qu'elle n'était pas venu dire bonjour, mais je ne l'ai pas retrouvé avant de t'entendre gémir, dit il un peu affolé, mais tu va bien au moins ?
Ce n'est pas la première fois qu'elle me torture ! rugit il plein de colère, les premières fois c'était grâce à vous !
Pas cette fois ci ! relança t'il, mais je me demande bien ce qu'elle te voulait ?
Elle croyait pouvoir me forcer à dissoudre l'alliance !
Elle a du croire que le moment était le plus opportun, dit il en sortant de son manteau un exemplaire froissé de la gazette des sorciers pour le tendre à Harry, elle a cru pouvoir profiter de vous comme elle l'a fait avec moi.
Il comprit vite où voulait en venir Fudge, la première page titré « Le survivant est terrorisé par son ancien ennemi! ....ses camardes témoignent de ses pires traumatismes... »
Skeeter... , soupira Harry, à croire qu'elle a pris Poudlard pour second bureau.
Ses histoires ont toujours un fond de vérité, déclara t'il lentement avec une voix chaleureuse qu'il n'avait pas utilisé depuis des années avec Harry, Rita Skeeter et Ombrage ne sont pas les pires soucis que peut amener ta peur.
Pour qui vous prenez-vous pour me parler sur ce ton ?! s'indigna Harry en repensant à l'homme qui l'a accusé devant une assemblé.
Pour quelqu'un qui s'est laissé trop longtemps dominé par sa peur, celle de voir la société qu'il avait reconstruite sombrer en une seule nuit, celle de voir mon poste disparaître et d'enter dans un nouveau monde où il ne contrôlait rien, reprit il avec lassitude, vois-tu Harry c'est exactement ce qui s'est passé lors que j'ai plié sous mes peurs !
Et ?
Ne fais pas comme moi ! je peux te jurer qu'une peur dirige plus mal une vie qu'un état, répondit il en baissant la tête, maintenant tu devrais y allé, je m'occupe personnellement de Dolores.
Qu'allez-vous faire ? interrogea t'il craintif.
Lui faire regretter de ne pas avoir eu de procès la dernière fois, dit il en poussant Harry hors des toilettes.
Harry hésita un moment devant cette porte désormais close, en se caressant la main qui n'avait jamais oublié cette femme, puis il se décida enfin à rejoindre la salle de réunion tentant d'oublier le plus vite possible cette pièce.
C'est fantastique alors ! s'exclama Ron, si tu n'es plus la dernière chance, tu n'es plus forcé de combattre.... Enfin tu-sais-qui !
Reste que j'ignore encore ce que peut bien être Briséis, refreina Harry, et qu'une prophétie me donne comme seul bourreau de Voldemort.
J'ai jamais cru aux prophéties.... Mais maintenant que j'y pense, commença t'il en se grattant le peu de barbe qu'il avait, ce projet c'est peut-être un double à ton image !
Et ils lui auraient donné un nom de fille ?!
Bon oublis ce que je viens de dire ! pas ton invitation au mariage bien sûr ! juste ma dernière idée, déblatéra t'il avant de se lever
Le 14 février tu m'as dit ? quelle date originale !
Très drôle ! faut qu'on y aille.
J'arrive, dit-il en regardant Ron descendre l'escalier en colimaçon du dortoir.
Il se tourna vers le miroir à qui il avait déjà tout raconté, et qui lui avait donné comme conseil de faire de même avec Ron dans l'espoir qu'il révèle aussi ses secrets, mais seul l'horrible sifflement du scrutoscope arriva aux oreilles d'Harry.
Une « atroce fièvre » selon le mot cloué sur la porte avait justifié spontanément de l'absence, peu regretté, du professeur de potion. C'est donc durant leur retour, il croisa la horde de première année, se rendant sans grande joie au cours d'histoire de la magie. Devis marchait mécaniquement comme si son esprit faisait défaut, et ne manqua donc pas l'un des plus beau héritage des frère Weasley, sa jambe s'enfonça dans le peu de marécage qu'avait gardé Fliwick. Au lieu de la retirer tout de suite, trempé et furieux, il eut un mal de chien à la remettre sur la carrelage, comme si elle s'était raidie ou plâtrée. Harry et Ron tentèrent de l'aider mais il courut seul tant bien que mal vers les toilettes les plus proches. Il perdirent vite sa trace mais en essayant de le retrouver ils tombèrent sur la classe presque vide d'un vieille ami.
Harry ? Ron ?! je vous en pris, entrez !
Firenze... vous ne sortez plus beaucoup, souffla Harry.
Cette salle est devenue ma seule demeure, dit il en maintenant sa posture de méditation, qu'aurais-je comme raison de sortir ?
Vôtre père... , soupira t'il.
Les centaures ne sont pas des chiens de chasse, nous ne pistons pas les odeurs, et sommes que peu capable de suivre des empreintes sur des kilomètres, dit-il les yeux de nouveau fermés, mon seul salut est dans les étoiles et les astres célestes, l'avenir est plus souvent contenu dans le ciel que dans une tasse de café.
Harry leva les yeux vers le faux ciel étoilé qui couvrait le plafond tandis que le demi-homme continuait sa contemplation.
Comprenez-vous ce que ces étoiles vous disent ? demanda lentement le centaure.
A vrai dire..... non ! répondit Ron avec une drôle d'expression.
Cela viendra en temps et en heure ! c'est écrit !
