Harry Potter et les pouvoirs de la destinée
Chapitre 2
Lettres et nouvelles relations
Cela faisait maintenant près d'une semaine que Harry participait à l'entraînement que lui avait prévu Dumbledore. Ses pouvoirs s'étaient extrêmement développés et ses professeurs étaient assez surpris de ses nouvelles capacités. Le professeur Dumbledore commençait à lui apprendre l'ancienne magie et Harry était de plus en plus passionné et motivé. Ce matin en se réveillant, Harry eut l'agréable surprise de trouver deux chouettes sur le rebord de sa fenêtre. D'une part, une Hedwige d'une humeur massacrante et d'autre part, un hibou qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Hermès le hibou de Percy Weasley. Il détacha les deux lettres puis Hedwige retourna dans sa cage en lançant à Harry des regards courroucés. Ce dernier ne le vit pas étant trop occupé à décacheter la première lettre qui venait de Ron.
Cher Harry,
Comme tu le constates, Hermione est à la maison. Nous allons bientôt partir pour Grimmauld Place. Papa et Maman sont très inquiet Tu-sais-qui est de plus en plus actif. Ils en pensent que nous serons plus en sécurité au quartier général de l'Ordre. Nous avons reçu nos Buses. Hermione les a toutes eu avec un E et moi, j'en ai que 5 mais je trouve que c'est assez. Le monde magique est très tendu en ce moment. Fudge n'est plus crédible et Umbridge s'est faite renvoyée. Percy est rentrée à la maison en faisant de plates excuses à Papa et Maman. Je ne suis pas prêt de lui pardonner ce qu'il a fait subir aux parents qui l'ont déjà pardonné. Je crois que nous nous verrons au jugement des mangemorts le 11 juillet.
Hermione te dis bonjour.
Amitiés,
Ron et Hermione
Ps : Nous préférons te l'apprendre maintenant pour que tu ne sois pas surpris par la suite, mais nous sommes ensemble, Hermione et Moi.
A cette dernière nouvelle, Harry partit dans un fou rire incontrôlé, depuis qu'il était pensé que ces deux là devaient être ensemble, ils en ont mis du temps. Mais bon, il était content pour eux.
Percy avait reconnu sa bêtise, ce n'est pas trop tôt. J'espère qu'il va me faire des excuses pour ce qu'il a dit sur mon compte, pensa Harry. Puis il attrapa une plume et du parchemin et se mit à écrire une réponse à ses amis.
Chers Ron et Hermione,
Je suis très heureux que vous soyez enfin ensemble depuis le temps que vous vous tournez autour. J'ai eu 6 Buses. Bravo pour vos résultats tous les deux. On se voit le 11 juillet. Passe le bonjour à ta famille Ron,
Pensées,
Harry
Un peu court, se dit-il. Tant pis, il n'avait jamais été très doué pour écrire de longues lettres. Il roula le parchemin et l'accrocha à la patte d'Hedwige qui partit aussitôt.
Il attrapa la seconde lettre s'attendant à ce que ce soit des excuses de la part de Percy vu que c'était son hibou qui l'avait emmené. A sa grande surprise, Harry se rendit rapidement compte que cette lettre était de Ginny, la sœur de Ron.
Cher Harry,
Comment vas-tu ? Je suppose que la soirée au ministère doit encore te marquer comme elle me touche encore. La perte de Sirius n'est pas de ta faute. Je tenais à te le dire parce que tu rejettes tout le temps tout sur toi. Le seul coupable, c'est Tu-sais-qui. Nous nous voyons au jugement des mangemorts à ce que m'ont dit Ron et Hermione. J'espère que tu as réussi tes Buses. Passe de bonnes vacances d'ici à ce que l'on se voie de nouveau.
Je pense à toi,
Ginny
Harry sentit soudain son estomac se contractait. La lettre de Ginny le touchait beaucoup. Pourtant il en avait déjà reçu de lettres où on lui disait que ce n'était sa faute. Ginny, à ses yeux, ce n'était plus la petite sœur de Ron. C'était une jeune femme en prise avec un monde en guerre dans lequel elle risque sa vie comme au ministère la dernière fois. Il avait soudain envie de la protéger pour qu'il ne lui arrive rien. Il ne s'était pas attendu à ce que ses sentiments à son encontre changent si brutalement. Oui, il devait se l'avouer, il l'aimait. Ce qui lui redonnait de l'espoir, c'était que elle aussi l'aimait où du moins les années précédentes, elle l'avait aimé. Harry se décida à lui répondre. Il voulait lui écrire une belle lettre mais manquait d'inspiration.
Chère Ginny,
Ta lettre m'a fait extrêmement plaisir. Je voudrais te remercier pour t'être enquis de mon état. Je vais bien. La mort de Sirius a été un choc mais je tente maintenant d'avancer. Les résultats des Buses m'ont été communiqués, j'en ai eu 6. Je trouve que c'est honorable.
J'espère que tu passes de bonnes vacances,
Tu me manques,
Harry
Bon, il avait marqué "tu me manques", c'était peut-être un peu trop. Mais son cœur lui dictait de mettre cela. Que pouvait-il faire d'autre, il ne pouvait pas lutter contre ses sentiments. De plus, ces deux lettres de ses amis l'avaient mis de bonne humeur. Il souriait béatement à tout ce qui bougeait.
Il y a une semaine de cela, il s'était réabonné au Daily Prophet. Malgré les incriminations que ce magasine avait proféré à son encontre, Harry savait que c'était le meilleur journal dans lequel il pouvait trouver le maximum d'informations sur ce qui se passait dans le monde magique. Les dernières nouvelles de ce journal n'avaient pas été très encourageantes. Les mangemorts de Voldemort avait attaqué une rue marchande au Pays de Galle, les aurors qui étaient allés au secours de la population s'étaient faits prendre dans un traquenard et avaient tous péri. Douze aurors. Harry avait aussi appris que Albus Dumbledore avait été réintégré à ses anciens postes et rangs. La communauté internationale leur avait fait des excuses publiques et Harry recevait de plus en plus de lettres de personnes lui exprimant leur gratitude pour sa ténacité dans la tenue de ses propos et dans son combat face à Voldemort. Il n'avait par contre que des bribes d'informations sur les activités de L'Ordre du Phénix et cette situation l'exaspérait. Il espérait que si il pouvait déménager à Grimmauld Place il pourrait participer aux réunions de l'Ordre.
Mais dans son esprit toutes ces pensées étaient supplantées par une autre beaucoup plus forte en ce moment, il pensait à Ginny, à ses cheveux roux… Comment avait-il pu rester si longtemps indifférent aux charmes de la jeune Weasley ?
Son humeur gaie dura toute la journée et sa réussite dans son entraînement fut excellente. Son niveau augmentait.
Cette semaine encore, le temps à Privet Drive, passa très vite. Entre entraînements, devoirs d'été… les vacances n'étaient pas pour une fois ennuyeuses.
Ses lettres avec Ginny étaient de très rapprochées maintenant. Plus il pensait à la relation qu'ils pourraient avoir plus cela lui faisait peur. Il savait que Voldemort s'en prendrait à elle pour l'atteindre. Il ne voulait pas que cela arrive. Il ne voulait pas que Voldemort touche à ses proches. Mais en même temps, il se disait qu'il avait le droit à une vie normale.
Un matin, un grand duc vient le secouer dans son sommeil en tapant contre la vitre. Harry alluma à tâtons sa lampe et mit ses lunettes. Il prit la lettre et le hibou partit immédiatement. Harry ouvrit la lettre. C'était une lettre de Sirius. Son testament.
M. Harry James Potter,
En tant que notaire de M. Sirius Black, j'ai été pendant toutes ces années le dépositaire de son testament. Ce testament est en fait une lettre qu'il a lui-même écrite. L'ayant lu, j'atteste que tous les derniers désirs de M. Black seront respectés.
Avec mes sincères condoléances,
M. Thomas Pudmore
Notaire au chemin de Traverse dans le cabinet Pudmore & Sithle
Harry se sentait fébrile. Sirius avait donc laissé un testament qui lui était adressé.
Cher Harry,
Ces dernières années ont été les plus belles de ma vie avec celles de Poudlard. Ta rencontre et ta confiance en moi m'ont rendu mon statut d'homme. De plus, tu m'as considéré comme plus qu'un parrain. Enfin, je crois. Pour moi, tu as été le fils que je n'aurais jamais vu que tu reçois cette lettre.
J'espère juste que je ne suis pas mort en glissant dans les escaliers. Je voulais mourir lors d'un combat dans lequel je me battrais pour le bien et pour toi. J'espère que j'y ai eu droit. Je savais que je ne devais pas mourir vieux. Malgré les cours désastreux de la pauvre Trelawney, j'avais développé un don en ce qui concernait le fait de sentir la mort des gens. La mienne devait arrivée et je vois que je ne me suis pas trompé.
Comme tu le sais, je n'avais plus d'autre famille que toi. Par conséquent, je soussigne, moi, M. Sirius Black, comme unique héritier de la famille des Black. Ainsi, je décide en toute conscience de léguer toute ma fortune à M. Harry James Potter. Celle-ci étant constituée de biens immobiliers et d'argent. Les biens immobiliers sont : la demeure au numéro 12, Grimmauld Place à Londres ainsi que d'un immeuble de location au Chemin de Traverse à Londres. L'argent se trouve dans les coffres 2156 et 1017 de la Banque de Gringotts à Londres est la somme s'élève à 7 Millions de gallions en tout et pou tout.
Harry, mes dernières volontés sont simples. Je souhaite que mon ami, Remus Lupin, ne manque jamais de rien au cours de sa vie. Simple, tu vas dire que je suis fou, car tu sais comme moi, que Lupin sera très difficile à convaincre d'accepter ton aide. Par ailleurs, je veux que tu prennes soin des gens que tu aimes et que tu vives ta vie sans penser à moi. Je veux que tu te souviennes de moi comme celui avec qui tu as chanté et rigolé l'an dernier à Noël.
N'oublie pas, tu es maintenant l'héritier des maraudeurs avec Lupin,
Ton parrain qui t'aime,
Sirius Black
Harry termina la lettre en pleurs. Sirius lui manquait tellement. Puis il se rendit compte que la lettre contenait encore une lettre du notaire.
M. Harry James Potter,
Votre héritage sera transféré dans votre coffre. Vous pesez aujourd'hui près de 11 Millions de gallions. Vous êtes la plus grande fortune du Royaume-Uni.
J'espère que vous serez gérer votre argent, en cas de besoin, faites appel au service de notre agence.
M. Thomas Pudmore
Notaire au chemin de Traverse dans le cabinet Pudmore & Sithle
Cette lettre et l'héritage le bouleversèrent. Il ne s'était pas attendu à recevoir une telle lettre chez lui.
"Harry !" cria son oncle. "Descends !"
Harry se rendit au rez-de-chaussée et retrouva les Dursley dans la cuisine.
"Oui ?" demanda Harry.
"Ta tante vient de recevoir une lettre de ton directeur pour école de fous. Tu pars demain matin à 7h. Fais tes valises et bon débarras."
Harry remarqua au regard de la tante Pétunia que celle-ce n'avait pas du tout dire à l'oncle Vernon. Ce dernier laissa passer et remonta dans sa chambre.
Quelques heures après, quelqu'un frappa à la porte de sa chambre.
"Harry ? C'est ta tante, puis-je rentrer ?" demanda-t-elle la voix tremblante.
"Oui, bien sûr."
"Harry, au regard que tu m'as lancé tout à l'heure tu as compris que Dumbledore ne m'avait pas écrit que pour me dire que tu partais. Il m'a informé de ce qui s'était passé à votre ministère et des dangers que tu encourrais. Est-ce que tout cela est vrai ?"
"Oui."
Harry ne voulait pas parler de cela avec elle. Pourquoi avait-il fallu que Dumbledore lui dise cela ? Le silence de Harry entraîna la tante Pétunia à reprendre.
"Harry, je sais que je n'ai jamais été très gentille avec toi. Mais comprends, le monde dans lequel ma sœur est allé vivre m'est inconnu et l'inconnu fait peur et rends jalouse. Lorsque l'on t'a recueilli, j'ai été prise au dépourvu, tu étais là. Ma sœur était morte, et je ne l'avais jamais revu à cause surtout de ton oncle Vernon qui ne voulait pas que je revoie tes parents. Je suis réellement désolée de ce qui t'arrive…"
"Vous n'y êtes pour rien ma tante."
Harry était vraiment touché par ce que lui disait sa tante. Il ne pensait que sa tante puisse un jour être aussi gentille avec lui. Puis sa tante Pétunia fit une chose qu'il ne pensait jamais qu'elle puisse lui faire. Elle s'assit au bord de son lit et le prit dans ses bras. Harry ne savait pas comment réagir au départ puis il la serra elle aussi dans ses bras. Elle sembla être elle aussi surprise de la réponse de Harry. Puis elle recula un grand sourire aux lèvres.
"Est-ce que tu veux venir avec moi cette après-midi, je vais faire du shopping, on en profiteras pour t'acheter quelques habits à ta taille."
"D'accord, merci."
"Pas besoin de me remercier, j'ai seize ans à rattraper et je crois que tu as besoin d'une trêve avec nous au moins. Ca te soulagerais d'un poids face à ce que tu as à côté."
Puis sa tante sortit de sa chambre. Harry s'allongea, rêvait-il ou sa tante venait-elle d'être sympathique avec lui. Ca lui faisait tellement de bien de se savoir entouré par une personne de sa véritable famille. Une heure plus tard, elle l'appela et tous deux partirent vers le centre ville de Little Whinging. Cette après-midi fut très agréable. Sa tante lui acheta, deux pulls à col roulé, un rouge et un vert avec deux jeans, deux bleus et deux tee-shirts blanc qui moulaient parfaitement son nouveau corps façonné par les heures d'entraînement intensif chez Mme Figg.
Harry remercia sa tante une bonne centaine de fois le soir pour cette après-midi qu'ils ont passé ensemble. Bien sûr, ces remerciements se firent dans le dos de l'oncle Vernon et de Dudley. Cette nouvelle relation avec sa tante lui plaisait. Il lui était même assez amer de devoir partir de chez sa tante alors que tout allait mieux entre eux.
Ce matin était donc le 11 juillet, il avait mis le nouveau jean et le nouveau tee-shirt que sa tante lui avait acheté. A 7h du matin, Dudley dormait et l'oncle Vernon n'essaya pas de comprendre où il avait trouvé ses nouveaux habits. On venait de sonner à la porte. L'oncle Vernon se leva. Tandis que Harry retint sa tante dans la cuisine.
"Ma tante, encore merci. Votre affection m'a beaucoup touché. Merci pour ces habits."
"Ils te vont très bien." lui dit-elle en lui adressant un grand sourire.
Puis elle le prit dans ses bras et murmura :
"Prends bien soin de toi Harry. Promets moi de faire attention."
"Oui, je vous le promets."
Elle lui fit un dernier sourire et se dirigea vers la porte avec son air sévère de d'habitude. L'oncle Vernon semblait surpris qu'un homme aussi bien habillé demande à voir Harry. En s'avançant Harry se rendit compte que c'était M. Fudge qui l'attendait à la porte.
"Bonjour, M. le Ministre."
"Bonjour, M. Potter." dit-il d'une manière qui se voulait décontracté.
"Le ministre de la ma… magie," bégaya l'oncle Vernon.
Harry vit Kingsley Shackelbolt montait à l'étage, ce dernier lui fit un clin d'œil au passage.
"Merci M. Dursley d'avoir gardé Harry, Dumbledore m'a dit de passer par ici vu que je rentrais de ma maison de vacances pour le procès. Harry, nous y allons."
En sortant, Harry se rendit qu'il y avait plus d'une quarantaine d'aurors dans la rue.
"Pour garantir ta sécurité." Dit simplement M. Fudge. "Dumbledore me tuerait si il t'arrivait quelque chose."
Les affaires de Harry rentrées, les voitures du ministère démarrèrent, direction Londres.
Chapitre 2
Lettres et nouvelles relations
Cela faisait maintenant près d'une semaine que Harry participait à l'entraînement que lui avait prévu Dumbledore. Ses pouvoirs s'étaient extrêmement développés et ses professeurs étaient assez surpris de ses nouvelles capacités. Le professeur Dumbledore commençait à lui apprendre l'ancienne magie et Harry était de plus en plus passionné et motivé. Ce matin en se réveillant, Harry eut l'agréable surprise de trouver deux chouettes sur le rebord de sa fenêtre. D'une part, une Hedwige d'une humeur massacrante et d'autre part, un hibou qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Hermès le hibou de Percy Weasley. Il détacha les deux lettres puis Hedwige retourna dans sa cage en lançant à Harry des regards courroucés. Ce dernier ne le vit pas étant trop occupé à décacheter la première lettre qui venait de Ron.
Cher Harry,
Comme tu le constates, Hermione est à la maison. Nous allons bientôt partir pour Grimmauld Place. Papa et Maman sont très inquiet Tu-sais-qui est de plus en plus actif. Ils en pensent que nous serons plus en sécurité au quartier général de l'Ordre. Nous avons reçu nos Buses. Hermione les a toutes eu avec un E et moi, j'en ai que 5 mais je trouve que c'est assez. Le monde magique est très tendu en ce moment. Fudge n'est plus crédible et Umbridge s'est faite renvoyée. Percy est rentrée à la maison en faisant de plates excuses à Papa et Maman. Je ne suis pas prêt de lui pardonner ce qu'il a fait subir aux parents qui l'ont déjà pardonné. Je crois que nous nous verrons au jugement des mangemorts le 11 juillet.
Hermione te dis bonjour.
Amitiés,
Ron et Hermione
Ps : Nous préférons te l'apprendre maintenant pour que tu ne sois pas surpris par la suite, mais nous sommes ensemble, Hermione et Moi.
A cette dernière nouvelle, Harry partit dans un fou rire incontrôlé, depuis qu'il était pensé que ces deux là devaient être ensemble, ils en ont mis du temps. Mais bon, il était content pour eux.
Percy avait reconnu sa bêtise, ce n'est pas trop tôt. J'espère qu'il va me faire des excuses pour ce qu'il a dit sur mon compte, pensa Harry. Puis il attrapa une plume et du parchemin et se mit à écrire une réponse à ses amis.
Chers Ron et Hermione,
Je suis très heureux que vous soyez enfin ensemble depuis le temps que vous vous tournez autour. J'ai eu 6 Buses. Bravo pour vos résultats tous les deux. On se voit le 11 juillet. Passe le bonjour à ta famille Ron,
Pensées,
Harry
Un peu court, se dit-il. Tant pis, il n'avait jamais été très doué pour écrire de longues lettres. Il roula le parchemin et l'accrocha à la patte d'Hedwige qui partit aussitôt.
Il attrapa la seconde lettre s'attendant à ce que ce soit des excuses de la part de Percy vu que c'était son hibou qui l'avait emmené. A sa grande surprise, Harry se rendit rapidement compte que cette lettre était de Ginny, la sœur de Ron.
Cher Harry,
Comment vas-tu ? Je suppose que la soirée au ministère doit encore te marquer comme elle me touche encore. La perte de Sirius n'est pas de ta faute. Je tenais à te le dire parce que tu rejettes tout le temps tout sur toi. Le seul coupable, c'est Tu-sais-qui. Nous nous voyons au jugement des mangemorts à ce que m'ont dit Ron et Hermione. J'espère que tu as réussi tes Buses. Passe de bonnes vacances d'ici à ce que l'on se voie de nouveau.
Je pense à toi,
Ginny
Harry sentit soudain son estomac se contractait. La lettre de Ginny le touchait beaucoup. Pourtant il en avait déjà reçu de lettres où on lui disait que ce n'était sa faute. Ginny, à ses yeux, ce n'était plus la petite sœur de Ron. C'était une jeune femme en prise avec un monde en guerre dans lequel elle risque sa vie comme au ministère la dernière fois. Il avait soudain envie de la protéger pour qu'il ne lui arrive rien. Il ne s'était pas attendu à ce que ses sentiments à son encontre changent si brutalement. Oui, il devait se l'avouer, il l'aimait. Ce qui lui redonnait de l'espoir, c'était que elle aussi l'aimait où du moins les années précédentes, elle l'avait aimé. Harry se décida à lui répondre. Il voulait lui écrire une belle lettre mais manquait d'inspiration.
Chère Ginny,
Ta lettre m'a fait extrêmement plaisir. Je voudrais te remercier pour t'être enquis de mon état. Je vais bien. La mort de Sirius a été un choc mais je tente maintenant d'avancer. Les résultats des Buses m'ont été communiqués, j'en ai eu 6. Je trouve que c'est honorable.
J'espère que tu passes de bonnes vacances,
Tu me manques,
Harry
Bon, il avait marqué "tu me manques", c'était peut-être un peu trop. Mais son cœur lui dictait de mettre cela. Que pouvait-il faire d'autre, il ne pouvait pas lutter contre ses sentiments. De plus, ces deux lettres de ses amis l'avaient mis de bonne humeur. Il souriait béatement à tout ce qui bougeait.
Il y a une semaine de cela, il s'était réabonné au Daily Prophet. Malgré les incriminations que ce magasine avait proféré à son encontre, Harry savait que c'était le meilleur journal dans lequel il pouvait trouver le maximum d'informations sur ce qui se passait dans le monde magique. Les dernières nouvelles de ce journal n'avaient pas été très encourageantes. Les mangemorts de Voldemort avait attaqué une rue marchande au Pays de Galle, les aurors qui étaient allés au secours de la population s'étaient faits prendre dans un traquenard et avaient tous péri. Douze aurors. Harry avait aussi appris que Albus Dumbledore avait été réintégré à ses anciens postes et rangs. La communauté internationale leur avait fait des excuses publiques et Harry recevait de plus en plus de lettres de personnes lui exprimant leur gratitude pour sa ténacité dans la tenue de ses propos et dans son combat face à Voldemort. Il n'avait par contre que des bribes d'informations sur les activités de L'Ordre du Phénix et cette situation l'exaspérait. Il espérait que si il pouvait déménager à Grimmauld Place il pourrait participer aux réunions de l'Ordre.
Mais dans son esprit toutes ces pensées étaient supplantées par une autre beaucoup plus forte en ce moment, il pensait à Ginny, à ses cheveux roux… Comment avait-il pu rester si longtemps indifférent aux charmes de la jeune Weasley ?
Son humeur gaie dura toute la journée et sa réussite dans son entraînement fut excellente. Son niveau augmentait.
Cette semaine encore, le temps à Privet Drive, passa très vite. Entre entraînements, devoirs d'été… les vacances n'étaient pas pour une fois ennuyeuses.
Ses lettres avec Ginny étaient de très rapprochées maintenant. Plus il pensait à la relation qu'ils pourraient avoir plus cela lui faisait peur. Il savait que Voldemort s'en prendrait à elle pour l'atteindre. Il ne voulait pas que cela arrive. Il ne voulait pas que Voldemort touche à ses proches. Mais en même temps, il se disait qu'il avait le droit à une vie normale.
Un matin, un grand duc vient le secouer dans son sommeil en tapant contre la vitre. Harry alluma à tâtons sa lampe et mit ses lunettes. Il prit la lettre et le hibou partit immédiatement. Harry ouvrit la lettre. C'était une lettre de Sirius. Son testament.
M. Harry James Potter,
En tant que notaire de M. Sirius Black, j'ai été pendant toutes ces années le dépositaire de son testament. Ce testament est en fait une lettre qu'il a lui-même écrite. L'ayant lu, j'atteste que tous les derniers désirs de M. Black seront respectés.
Avec mes sincères condoléances,
M. Thomas Pudmore
Notaire au chemin de Traverse dans le cabinet Pudmore & Sithle
Harry se sentait fébrile. Sirius avait donc laissé un testament qui lui était adressé.
Cher Harry,
Ces dernières années ont été les plus belles de ma vie avec celles de Poudlard. Ta rencontre et ta confiance en moi m'ont rendu mon statut d'homme. De plus, tu m'as considéré comme plus qu'un parrain. Enfin, je crois. Pour moi, tu as été le fils que je n'aurais jamais vu que tu reçois cette lettre.
J'espère juste que je ne suis pas mort en glissant dans les escaliers. Je voulais mourir lors d'un combat dans lequel je me battrais pour le bien et pour toi. J'espère que j'y ai eu droit. Je savais que je ne devais pas mourir vieux. Malgré les cours désastreux de la pauvre Trelawney, j'avais développé un don en ce qui concernait le fait de sentir la mort des gens. La mienne devait arrivée et je vois que je ne me suis pas trompé.
Comme tu le sais, je n'avais plus d'autre famille que toi. Par conséquent, je soussigne, moi, M. Sirius Black, comme unique héritier de la famille des Black. Ainsi, je décide en toute conscience de léguer toute ma fortune à M. Harry James Potter. Celle-ci étant constituée de biens immobiliers et d'argent. Les biens immobiliers sont : la demeure au numéro 12, Grimmauld Place à Londres ainsi que d'un immeuble de location au Chemin de Traverse à Londres. L'argent se trouve dans les coffres 2156 et 1017 de la Banque de Gringotts à Londres est la somme s'élève à 7 Millions de gallions en tout et pou tout.
Harry, mes dernières volontés sont simples. Je souhaite que mon ami, Remus Lupin, ne manque jamais de rien au cours de sa vie. Simple, tu vas dire que je suis fou, car tu sais comme moi, que Lupin sera très difficile à convaincre d'accepter ton aide. Par ailleurs, je veux que tu prennes soin des gens que tu aimes et que tu vives ta vie sans penser à moi. Je veux que tu te souviennes de moi comme celui avec qui tu as chanté et rigolé l'an dernier à Noël.
N'oublie pas, tu es maintenant l'héritier des maraudeurs avec Lupin,
Ton parrain qui t'aime,
Sirius Black
Harry termina la lettre en pleurs. Sirius lui manquait tellement. Puis il se rendit compte que la lettre contenait encore une lettre du notaire.
M. Harry James Potter,
Votre héritage sera transféré dans votre coffre. Vous pesez aujourd'hui près de 11 Millions de gallions. Vous êtes la plus grande fortune du Royaume-Uni.
J'espère que vous serez gérer votre argent, en cas de besoin, faites appel au service de notre agence.
M. Thomas Pudmore
Notaire au chemin de Traverse dans le cabinet Pudmore & Sithle
Cette lettre et l'héritage le bouleversèrent. Il ne s'était pas attendu à recevoir une telle lettre chez lui.
"Harry !" cria son oncle. "Descends !"
Harry se rendit au rez-de-chaussée et retrouva les Dursley dans la cuisine.
"Oui ?" demanda Harry.
"Ta tante vient de recevoir une lettre de ton directeur pour école de fous. Tu pars demain matin à 7h. Fais tes valises et bon débarras."
Harry remarqua au regard de la tante Pétunia que celle-ce n'avait pas du tout dire à l'oncle Vernon. Ce dernier laissa passer et remonta dans sa chambre.
Quelques heures après, quelqu'un frappa à la porte de sa chambre.
"Harry ? C'est ta tante, puis-je rentrer ?" demanda-t-elle la voix tremblante.
"Oui, bien sûr."
"Harry, au regard que tu m'as lancé tout à l'heure tu as compris que Dumbledore ne m'avait pas écrit que pour me dire que tu partais. Il m'a informé de ce qui s'était passé à votre ministère et des dangers que tu encourrais. Est-ce que tout cela est vrai ?"
"Oui."
Harry ne voulait pas parler de cela avec elle. Pourquoi avait-il fallu que Dumbledore lui dise cela ? Le silence de Harry entraîna la tante Pétunia à reprendre.
"Harry, je sais que je n'ai jamais été très gentille avec toi. Mais comprends, le monde dans lequel ma sœur est allé vivre m'est inconnu et l'inconnu fait peur et rends jalouse. Lorsque l'on t'a recueilli, j'ai été prise au dépourvu, tu étais là. Ma sœur était morte, et je ne l'avais jamais revu à cause surtout de ton oncle Vernon qui ne voulait pas que je revoie tes parents. Je suis réellement désolée de ce qui t'arrive…"
"Vous n'y êtes pour rien ma tante."
Harry était vraiment touché par ce que lui disait sa tante. Il ne pensait que sa tante puisse un jour être aussi gentille avec lui. Puis sa tante Pétunia fit une chose qu'il ne pensait jamais qu'elle puisse lui faire. Elle s'assit au bord de son lit et le prit dans ses bras. Harry ne savait pas comment réagir au départ puis il la serra elle aussi dans ses bras. Elle sembla être elle aussi surprise de la réponse de Harry. Puis elle recula un grand sourire aux lèvres.
"Est-ce que tu veux venir avec moi cette après-midi, je vais faire du shopping, on en profiteras pour t'acheter quelques habits à ta taille."
"D'accord, merci."
"Pas besoin de me remercier, j'ai seize ans à rattraper et je crois que tu as besoin d'une trêve avec nous au moins. Ca te soulagerais d'un poids face à ce que tu as à côté."
Puis sa tante sortit de sa chambre. Harry s'allongea, rêvait-il ou sa tante venait-elle d'être sympathique avec lui. Ca lui faisait tellement de bien de se savoir entouré par une personne de sa véritable famille. Une heure plus tard, elle l'appela et tous deux partirent vers le centre ville de Little Whinging. Cette après-midi fut très agréable. Sa tante lui acheta, deux pulls à col roulé, un rouge et un vert avec deux jeans, deux bleus et deux tee-shirts blanc qui moulaient parfaitement son nouveau corps façonné par les heures d'entraînement intensif chez Mme Figg.
Harry remercia sa tante une bonne centaine de fois le soir pour cette après-midi qu'ils ont passé ensemble. Bien sûr, ces remerciements se firent dans le dos de l'oncle Vernon et de Dudley. Cette nouvelle relation avec sa tante lui plaisait. Il lui était même assez amer de devoir partir de chez sa tante alors que tout allait mieux entre eux.
Ce matin était donc le 11 juillet, il avait mis le nouveau jean et le nouveau tee-shirt que sa tante lui avait acheté. A 7h du matin, Dudley dormait et l'oncle Vernon n'essaya pas de comprendre où il avait trouvé ses nouveaux habits. On venait de sonner à la porte. L'oncle Vernon se leva. Tandis que Harry retint sa tante dans la cuisine.
"Ma tante, encore merci. Votre affection m'a beaucoup touché. Merci pour ces habits."
"Ils te vont très bien." lui dit-elle en lui adressant un grand sourire.
Puis elle le prit dans ses bras et murmura :
"Prends bien soin de toi Harry. Promets moi de faire attention."
"Oui, je vous le promets."
Elle lui fit un dernier sourire et se dirigea vers la porte avec son air sévère de d'habitude. L'oncle Vernon semblait surpris qu'un homme aussi bien habillé demande à voir Harry. En s'avançant Harry se rendit compte que c'était M. Fudge qui l'attendait à la porte.
"Bonjour, M. le Ministre."
"Bonjour, M. Potter." dit-il d'une manière qui se voulait décontracté.
"Le ministre de la ma… magie," bégaya l'oncle Vernon.
Harry vit Kingsley Shackelbolt montait à l'étage, ce dernier lui fit un clin d'œil au passage.
"Merci M. Dursley d'avoir gardé Harry, Dumbledore m'a dit de passer par ici vu que je rentrais de ma maison de vacances pour le procès. Harry, nous y allons."
En sortant, Harry se rendit qu'il y avait plus d'une quarantaine d'aurors dans la rue.
"Pour garantir ta sécurité." Dit simplement M. Fudge. "Dumbledore me tuerait si il t'arrivait quelque chose."
Les affaires de Harry rentrées, les voitures du ministère démarrèrent, direction Londres.
