La fameuse journée fantastique commence...
Chap 32 : Les quatre ChampionsHermione, soupira Ron, Comment ?.... et Dumbledore qui est parti pour Londres...
Elle y est sûrement encore ! coupa Harry.
Où ?! tu veux dire à....
A Beauxbâtons !cria t'il en remontant sur son sombrale, il m'a prévenu de son geste, il veut donc me voir et pour cela il ne lui fera rien.
Je viens avec toi, rajouta il en montant sur Buck, je ne le laisserai pas s'en prendre à elle !
Les deux animaux ailés s'envolèrent à la vitesse d'un boulé de canon, comme propulsés par une force invisible. Ils galopèrent bien plus vite que durant leur cinquième année, traversant toutes les landes de l'île, les minutes devenaient des secondes, les heures des minutes, les détroits aussi fin qu'une rivière, les forêts aussi petites que des bosquets. Il ne leur fallut qu'une petite heure sous un ciel nuageux pour arriver sur les traces du fameux coure d'eau multicolore qui avait sa source dans l'académie de Magie de Beauxbâtons, sa remontée ne prit que quelques secondes à nos deux cavaliers.
Le magnifique Palais de la renaissance qu'Harry avait entraperçu de nuit était devenu un bâtiment éventré de part en part, comme si une bête s'était mis en tête de le dépecer. Un dôme d'un bleu presque irréel se tenait au centre du jardin alors que la majorité des fleurs et plantes brûlaient autour formant des nuages noirs de fumée qui foudroyaient inexplicablement les environs, le parc était dévasté par ce qui ressemblait à des traces de pas géants entre les débris de gargouilles qui jonchaient le sol . Harry et Ron survolaient l'endroit sans bien comprendre à quel point cela pouvait être grave, pour Hermione et les étudiants Français. Ils firent deux fois le tour du désastre avant de discerner les profiles de deux jeunes filles cernées par les flammes sur l'une des tours et de leur venir en secours. Elles n'eurent ni le temps de parler ni celui de monter sur les montures avant qu'une espèce de fauve gigantesque ne bondisse sur les toits à quelques dizaines de mètres d'eux.
Il est toujours là.... , bafouilla une d'entre elles.
Qu'est-ce que c'est ? s'étonna Harry.
Un trop gros chat pour qu'on aille le caresser !
C'est ça qui a attaqué l'école ? demanda Harry.
Non... , reprit elle, des mangemorts, des harpies, des furies, des graphorns, des détraqueurs... mais ça !... ça c'est resté.
Où sont les autres élèves ? interrogea nerveusement Ron.
Les chanceux doivent être dans le dôme avec les professeurs, répondit la seconde fille relativement calme.
Y a t'il une chance pour qu'Hermione... tenta Ron.
Hermione ?! non... elles l'ont prit.
Ah... soupira t'il en perdant le peu de peur raisonné qu'il avait encore face à l'énorme léopard.
L'animal continuait à se rapprocher d'eux petit à petit, cherchant un moyen de contourner le mur de feu qui paradoxalement les protégeait à présent.
Montez doucement derrière nous, murmura Harry en guettant la moindre faute du félin.
Montez sur quoi ? interrogea l'une d'elle qui ne voyait apparemment pas le cheval ailé d'Harry.
Ils étaient facilement à portée des pattes du fauve et ne pouvaient pas prendre leur envole à n'importe quel moment. L'hippogriffe était étonnamment serein face au monstre alors que le sombrale trottait en rond, avant qu'une seconde tour bien plus haute ne s'effondre, sous la force de la queue de la bête, sur les flammes. Sa grande gueule les aurait engloutis si au même moment le toit de la tour ne s'était pas affaisser entraînant leur chute sur une bonne dizaine de mètres. Les deux montures firent mieux qu'amortir leur chute et les pausèrent gracieusement sur un parquet parsemé de débris de poutres apparemment détruites par une explosion.
Ne restez pas là ! hurla une voix à la prononciation étrange qui venait de la silhouette d'un cavalier dans l'obscurité dont seule la blancheur de son cheval les éblouissaient, le Nundu va sûrement descendre, suivez moi !
En effet le dit Nundu se jetait dans le gouffre, ses griffes contre les parois pour les poursuivre, quand ils commencèrent à galoper en suivant ce lumineux étalon et son maître étrangement familier. Traversant différentes galeries qui constituaient les entrailles de ce château pour arriver enfin devant une imposante verrière qui fut vite détruite par le premier d'entre eux au même moment au sa magnifique monture dépliait ses ailes aussi blanches que sa crinière. Les trois paires d'ailes volèrent rapidement loin des abords du bâtiment et firent un large détour pour atteindre le Dôme bleu ou un trou tout juste de leur envergure les laissa chacun entrer.
Merci Viktor ! s'exclama une très grande femme en courant vers le premier cavalier avant d'examiner à la hâte les deux jeunes filles.
Krum ?! s'étonna hautement Ron, que fais tu ici ?!
Je vis à deux pas d'ici, Gascogne ! rétorqua t'il outré, c'est à vous qu'il faudrait poser la question.
Hermione nous avait appelé au secours... souffla Harry en quittant sa scelle.
Hermione ?! s'interloquèrent Viktor et Mrs. Maxime en chœur, avez vous des nouvelles ?
Pas depuis une bonne heure et vous ? demanda t'il devant les même visages surpris, ...j'ai dit et vous ?... Viktor ? Mrs. Maxime ?
Ils n'étaient plus les seuls à ne pas faire le moindre geste, Ron et l'ensemble des élèves de l'école semblaient tous autant figés.
Encore ?! s'écria t'il en tournant sur lui même pour chercher l'ombre de Voldemort.
Mais où t'es donc tu caché Harry ?! siffla une voix sans origine précise, ne me dit pas que tu visites une nouvelle fois les contrais du continent ?
Vous... où est Hermione ?!
J'essayais de te le dire Harry, la question n'est pas où est elle mais où devrais tu être ! tonna t'il, nous avons dû nous croiser, je le crains !
Quoi ?... expulsa t'il enfin, mais...
Tu serais déboussolé de voir à quel point je t'attends, reprit il, d'ailleurs il faudrait mieux que je ne t'attende pas trop long temps si tu tiens vraiment à ton amie.
Si vous touchez... ne serait-ce...
Tu feras quoi Harry ? interrogea la voix avec un soupçon de jouissance.
Le silence qui marquait ce temps suspendu disparut lentement pour retrouver le brouhaha que produisaient la centaine d'élèves.
Arri ? s'inquiéta doucement la directrice de Beauxbâtons, allez-vous bien ?
Non... oui ! lança t'il en retirant sa main qui tenait son front brûlant, je sais où elle est !
Où ?! s'écrièrent Ron et Viktor alors qu'Harry reprenait place sur son sombrale.
Poudlard ! en route ! brandit il en lançant son cheval à toutes allures vers la sortie du dôme.
Vers neuf heure, à la pointe sud d'un petit village de l'Ecosse, Près-au-Lard, les formes des trois animaux volants s'annonçaient au loin sans faire de grands enthousiasmes, alors que le soleil venait à peine de faire son grand plongeon sous l'horizon mais persistait encore pour un moment à projeter ses derniers rayons de lumière d'un rouge sang. Il fallait bien avouer que bien d'autres choses préoccupaient les quelques habitants de ce village qui n'avaient pas fui à l'approches des détraqueurs, des harpies, des trolls sauvages, et des autres monstres terrifiant que le Dark Lord avait bien réussi a mettre dans son camp, ce qui rendait l'atmosphère au niveau du sol bien plus glacial qu'à leur altitude.
Leur approche leur indiqua vite que tout allait encore moins bien dans le pas si meilleur des mondes, mais la véritable révélation leur fut apporté par la vision d'un véritable champ de bataille dans ce qui était ce matin encore les abords du parc de Poudlard, des dizaines ou centaines de mages s'affrontaient alors que semblaient sortir des bois quelques menaçants géants, qui n'étaient pas agressifs contres les sorciers encagoulés. Ils longèrent le front de bataille sur lequel s'alignaient d'innombrables aurores ou magiciens ayant conservé un sens civique, et il était plus qu'évident qu'ils devaient provenir de plusieurs pays différents. Plus ils se rapprochaient du château plus l'intensité des combats s'accroissaient ainsi que la concentration de créatures volantes qui torturaient les quelques chasseurs de mages noirs qui tenaient bien leur position. Buck fondait sans répondre au ordre de Ron sur les hordes d'harpies qui avaient le malheur de passer près de lui, tandis que Harry et Viktor s'acharnaient à scruter les alentours pour retrouver Hermione et son si craint joliet. Leur attention fut bien vite attirée par ce qui semblait être le combat maître de la bataille, si herculéen que chaque sort produisait une onde de choc qui retournait même les estomacs de nos trois aventuriers, un cercle de puissants sorciers, dont Dumbledore lui même, faisait partie, s'attelaient à la lourde tache de maîtriser la pire menace que les ténèbres avaient su mettre de leur côté, plus dangereux qu'un démon, plus meurtrier que les quelques loups-garous sauvages qui tournaient autour d'eux, plus durable que la centaine de vampires qui n'avait pas résistaient aux chants des yeux rubis, plus énergique que ce dernier regard, le seul à pouvoir affronter tant de sorcier avec cette arme instable.
Adrian ! Arrêtes ! hurlait Ruban réduit un genou au sol alors qu'il luttait de son mieux avec son bâton pour repousser le druide avec son faisceau violet.
Vos bonnes intentions ne vous sauverons pas, lançait il avec une voix amplifiée, il m'a ouvert les yeux.... Seul le pouvoir compte ... ce n'est qu'une question de pouvoir...
Alors qu'il tonnait son discours préconçu, le sort de Ruban s'alliait aux éclaires de Dumbledore, aux flammes tout droit sorties du sabre de Quon Quin Jin, la glace de Clara , les tremblements de terre de Moussou et les charmes de bien d'autres, chacune de leur assaut s'enlaçait autour d'une bulle protectrice comme attendant de l'étouffer. Harry n'aurait quitté du regard cette scène pour rien au monde dans d'autres circonstances, trop intéressé de connaître le dénouement de ce combat, mais son inquiétude prit le dessus et le reconduisit de nouveau à une certaine hauteur, mais avant qu'il ne s'éloigne considérablement un étrange événement lui apparut, une authentique escadrille d'harpies prit fuite à l'approche d'un volumineux nuage blanc, d'où sortit une flotte de voiliers volants, des galions datant du temps des corsaires planaient dans le ciel et s'approchait des mêlées en faisant agiter sur son pont des dizaines de soldat en uniforme d'époque, manipulant d'insolites armes, alors qu'au même moment autant de druides noirs sortaient de l'ombre, parmi lesquels Harry put facilement reconnaître M. Yamaho qui courait vers les mangemorts, son katana à la main tel un samouraï. Il n'était pas le seul a sentir sa place parmi ces combattants, Ron et Krum avait eux-aussi du mal à laisser cette bataille à d'autres.
Tels les trois mousquetaires, ils s'apprêtaient à surgir dans le grand hall de l'école, ignorant toujours où chercher, si une élégante sorcière n'était pas passée devant eux à toute vitesse sur un puissant balais. Le déclic fut presque immédiat dans la tête d'Harry, Fleur venait de lui barrer le chemin pour une bonne raison, et laquelle ?! une véritable meute de furies la persécutait de leurs cries stridents
Sonus Murus ! rugit il en essayant de la rattraper avant qu'elle ne lâche son manche.
Il réussit de justesse à l'attraper alors qu'elle commençait, se protégeant les deux oreilles, à piquer dangereusement vers une parcelle de la forêt interdite. L'hippogriffe montrait la même hostilité envers ces sorcières damnées que contre les simples harpies.
Fleur ?! s'inquiéta t'il une fois ses camarades sur ses flancs, que fais tu ici ?
Harry... souffla t'elle en retrouvant ses esprits sur la scelle de cheval tout en agrippant de nouveau son Solésar 5, Oz... Il faut que l'on cherche Oz... il l'a amené ici...
Oz ? la prison où il a enfermé tous ceux qu'il a enlevé... , commença t'il avant de réaliser que c'était la meilleure piste pour retrouver celle... , Où ?
La seule réponse qu'elle lui donna, fut le discret signe du doigt qui lui montrait les imposants cumulus noirs d'où affluaient des furies.
Tu crois qu'elle y est ? interrogea Ron
Sûrement, j'y ai bien entendu Bill ! répondit il en observant avec appréhension les éclaires qu'y en sortaient.
