Le dernier chapitre du Sceptre de Grindelwald... (enfin ?)

Chap 39 : Les fleurs du mal

Une douleur semblait lui taper sur le front, bien plus due à une bosse qu'a la moindre brûlure de sa cicatrise. Ses yeux étaient encore fermés sur la toile de ses pensées, sur laquelle défilaient dans le désordre des flashs de souvenirs, des flammes vertes, des couleurs d'or, des visages, un phœnix...

Non ! poussa t'il en se redressant brutalement.

Il venait de revoir les dernières brides d'images dont il pouvait se souvenir, et ouvrait désormais ses yeux sur la familière infirmerie de Mrs. Pomfresh. La salle était étrangement vide malgré les nombreuses chaises, couvertes de veste et d'affaires à leurs pieds, autour de son lit comme si un club s'était réuni et avait soudain suspendu sa séance et soit sorti hors de la pièce avant d'ouvrir le moindre des paquets de sucrerie qui se mêlait au vêtement.

Harry partageait un sentiment de surprise et de soulagement, d'autant plus que sa mémoire remontait à jour. Bien qu'un léger vertige le troublait quelque peu, il se glissa tout de même hors de ses draps scrutant les affaires jonchant le sol, parmi lesquels l'énorme et vieux sac en cuire de Mrs. Weasley, un parapluie aux motifs écossais typique de Mrs. Mc Gonagall, une cape noire sur laquelle avait était oublié un badge de préfet en chef, une édition presque neuve du chicaneur au côté d'un exemplaire en miette de la gazette, preuve de l'anxiété d'Hermione à son chevet, un chapeau violet qui aurait convenu à un pacha népalais, clôturait une longue file d'artéfact sorcier, et devait marquer le siège du sage directeur de Poudlard, au pied duquel un paquet, marqué d'un message « de la part de Mopsy », bougeait. Il contenait ce qui ressemblait à un jeune chiot avec une minuscule queue de dragon, à côté d'une lettre

« ce jeune crup te sera dévoué et fidèle si tu veux de lui... néanmoins si le lien canin ne t'enchante guère, sache qu'il fera un excellent cadeau pour ta tante Marge. Disons que les crup on une relation particulière avec les moldus.

Repose-toi petit. Mopsy »

Harry épiait la porte de peur qu'on vienne le surprendre, comme le craindrait un voleur mal intentionné, alors que la cape d'invisibilité de Maugrey, reconnaissable par ses broderies intérieures, lui fit rappeler que la sienne avait sûrement du brûler dans les flammes de la grande salle. Quand une pensée très plaisante lui traversa alors qu'il se souvenait de ses précédentes fin d'années, celles où à chacun des ses pas il entendait les gens se taire à son passage ou murmurer les rumeurs les plus déformées.

Ses premiers pas sous la cape de Fol-œil se firent dans la même solitude jusqu'au hall. Là il entendit les bruits de pas de quelques élèves descendant les escaliers de marbre à toute vitesse puis courant en robe de cérémonie comme ils étaient en retard, ne prêtant aucune attention aux débris des sabliers des maisons et à ceux des deux portes noires qui fermaient ce qui restait de la grande salle. Devant lesquelles Rusard se tenait et put prendre le temps de leur crier dessus, leur rappelant vainement l'interdiction de courir dans les couloirs, avant de reprendre sa chasse des serpencendres gris clairs qui se glissaient sous les cloisons de bois brûlées.

Suivant le petit groupe vers le parc, il aperçut ce qui ressemblait le plus un à spectacle de fin d'année en plein air, comme l'aurait fait n'importe quelle école. Sur une estrade conséquente et devant un parterre d'étudiants et de parents tous assis sur des chaises différentes les unes des autres, des camardes qu'Harry reconnaissait de vue, massacraient « un concerto de Wagner » comme l'indiquait la pancarte que tenait le professeur de sociologie moldu (crispé de ne pas pouvoir se boucher les deux oreilles).

Harry se rapprocha lentement durant la trop longue interprétation, obligé de devoir contourner quelques invités ainsi qu'une grande ancre de bateau profondément enfoncée dans le sol. Il fut aussi soulagé qu'à peu près tout le monde lorsque les jeunes interprètes eurent fini leur « œuvre » , hormis leur parents et Arthur Weasley qui applaudirent bien plus que poliment, sur leur révérence au public Albus Dumbledore prit leur place en faisant apparaître un pupitre en chêne massif.

Bravo ! Bravo !... s'exclama t'il en applaudissant de nouveau le musicien, très belle interprétation plus qu'innovante de ce classique, Bravo !

Son regard perdit momentanément les étincelles de joie qui le caractérisaient, avant de tomber par hasard en direction d'Harry, comme si cette cape était une nouvelle fois inutile face à ces yeux. Même une fois leur regard séparé, le sentiment d'être observé ne disparut pas.

Nous voilà donc enfin en ce jour de votre libération pour plusieurs d'entre vous, qui l'attendent depuis sept ans et qui le craignent sûrement autant, mais quelque soit vos sentiments aujourd'hui, vous pouvez être fiers, aussi fiers que le sont vos professeurs... et vos proches... qu'ils soient oui ou non près de vous...ayons toujours une pensée pour eux... . Les ASPICS, reprit il, closent vôtre enseignement de premier et second cycle et vous ouvre sur le monde extérieur, où, à en détromper les dire de certain, beaucoup de choses vous attendent. ...Nous pouvons je crois commencer : j'appelle Abbot Hannah.........

.........Boot Terry...

chaque élève venait tour à tour sur l'estrade prendre son diplôme enroulé dans un ruban rouge et serrer avec joie et retenu la main du directeur, sous les yeux ému de leurs parents.

Quant à lui Harry s'engouffrait dans une des allées du public pour se rapprocher des seules personnes qu'il avait jamais considérées comme sa famille.

Les Weasley étaient réunis au grand complet, comme il ne les avait jamais vu, ensemble souriant sans se disputer, Molly ne cessait de lancer toutes les deux minutes des regards attendris vers la petite Mélissa qui passait de main en main entre ses jeunes oncles et tante, restant un peu trop longtemps entre les bras de Fleur selon la mimique de Bill, que Percy croyait plus prêt que lui à être père.

Londubat Neville !

Le jeune homme bien plus grand et mince qu'à ses première années avança fièrement vers le pupitre sans plier sous le regard dégoûté de Rogue près des autres professeurs et celui presque amical de sa grand-mère.

Harry ne se rappela qu'à l'arrivée d'une Serdaigle, dit major de promotion, qu'Hermione les avait quitté l'an dernier pour Beauxbâtons. A la vue du visage calme et apaisé de la jeune fille assise entre Ginny et Ron, il se douta vite que la cérémonie de l'école française avait déjà du avoir lieux.

Deux noms lui reprirent son attention vers l'estrade, ceux de Malfoy Drago et Nott Théodore, escorté de près par une Lady Nott aussi menaçante envers eux que ce dont était capable le directeur lui même.

Quand vint enfin le nom de Weasley Ronald, celui-ci se leva comme propulsé par un ressort, et traversa nerveusement l'assemblée, saluant timidement tous ceux qu'il connaissait, dont Hopkins, une Nymphadora agrippé à Remus et un vieil homme au nez estropié sous un chapeau melon vert... le sentiment d'être épié prenait tout son sens face à l'œil magique de Maugray qui ne devait pas l'avoir quitter depuis la chambre. Ron ne s'attarda pas sur l'estrade et serra un peu violemment la main de Dumbledore. Ce fut aussi rapidement que passèrent les deux derniers avant que la voix irritable de Rita Skeeter ne s'élève appelant les diplômés à se rassembler devant son photographe, tout en se demandant à haute voix où pouvait bien être Harry Potter ?

Le banquet apparut à une dizaine de mètres de l'estrade, d'où il y avait une vue directe sur les ruines, de la grande salle, qui ne devaient plus fumer depuis de nombreux jours. C'est ici près de ces tables recouvertes de mets aussi variés allant des barres de chocolat d'une marque japonaise à des pinces de crabes de feu frittes, qu'il aperçut Amélia Bones, en pleine discussion avec Amphissas, alors qu'un rare elfe portant un t-shirt du S.A.L.E. passait entre les invités pour leur distribuer des prospectus au sujet de leur cause.

Il ne sont pas assez, tonna Hermione à quelques pas de lui en remettant son badge du S.A.L.E. pour se diriger vers la ministre en tirant le bras de Ron, ...bonjour madame, je suis...

Hermione Granger, coupa Amélia Bone en lui lançant un sourire.

...Nous représentons le S.A.L.E. qui milite pour...

La fin de l'esclavage des elfes, oui Dobby et le professeur Dumbledore m'en ont longuement parlé, reprit elle calmement, c'est pourquoi j'espère que vous accepterez de bien vouloir rédiger un rapport fiable et complet sur les résolutions que nous devrions prendre en compte pour maintenir des relations paisibles et fraternelles avec les elfes, que je soumettrai au nouveau directeur de liaison avec les créatures magiques, dit elle comme si elle parlait à une de ses collègues, j'ai du renvoyer M. Jongo pour les individus notoires qu'il rencontrait en défaveur du ministère.

...Euh oui... merci, conclut une Hermione surprise d'avoir obtenu ce qu'elle attendait sans débattre durant une heure.

Ne vous détrompez pas, ça ne veut pas dire qu'il sera facile de faire passer vos suggestions Miss Granger, il reste beaucoup de conservateurs dans cette société, relança t'elle avant de reprendre son dialogue avec Amphissas (sûrement à propos de lui).

C'est vraiment ce que t'a dit Mimy ?! demanda Seamus à Douglas qui avalait une mini-pizza ce qui empêcha Harry d'espionner le pan et la ministre.

Oui, selon elle, elle a enfin réussi à avoir un colocataire qui hante les toilettes des garçons juste en face des siennes.

Et ça la rend joyeuse ?

Faut croire qu'elle ne voulait plus vivre... enfin mourir... euh hanter seule les canalisations de Poudlard... j'ai même entendu le chevalier de Catogan le surnommer Timy-Brular...

Marchant le long du buffet, il reconnut vite les voix de Ginny et Pansy Parkinson, tenant son diplôme, se disputer l'une avec l'autre contre apparemment la mère de la seconde.

Vous ne pouvez pas l'obliger, elle a le droit de...

Quel droit ?! s'exclama la vieille dame, de refuser le meilleur parti de sang pur qu'il y ait dans tout le Royaume-Uni ?

Exactement ! rétorqua Pansy, je ne sais rien de lui...

Tu apprendras à la connaître, coupa t'elle, comme moi et ton...

Non ! je ne ferai pas les mêmes erreurs !

Ginny lui lança à ces mots des clefs sous les yeux exorbités des autres chicaneuses.

Tu ne lui as pas donné ceux de la moto, tout de même ? interrogea Florence en regardant Pansy courir vers le fond du parc.

Parce que j'aurais bien aimer la montrer à mon père et à mon grand-père, rajouta Luna en montrant un petit homme chauve et un autre plus élongé au cheveux et yeux argentés, M. Olivander.

Et surtout Harry, termina Mafalda, il va t'en vouloir.

Pas s'il comprend que la moto de Sirius a servi à une autre personne qui fuyait une famille aux valeurs aussi tordues que celles des Black.

Harry aurait continué indéfiniment à suivre cette journée caché sous cette cape s'il n'avait pas sentit la main discrète d'Alastor qui le tira vers le château.

Suis-moi sans discuter Harry, murmura t'il, Albus dois te parler immédiatement.

Il ne leur fallut que quelques minutes pour arriver devant la gargouille qui gardait le bureau de Dumbledore. « esquimau nougat ! »

La silhouette fatiguée du directeur était assise sur son fauteuil dans l'ombre des rayons de lumière rouge provenant des fenêtres, où le soleil commençait son couché, qui éclairait ce qu'Harry prit avec un peu d'espoir comme son diplôme sur le coin du large bureau.

Nous devons parler Harry... beaucoup parler Harry

Les trois pas qu'Harry dut faire pour prendre place sur l'un des sièges lui parurent durer des heures, alors qu'il retirait la cape d'invisibilité.

Que voulez-vous savoir ? demanda t'il ne reconnaissant pas l'expression de Dumbledore.

Commençons par le début dés ton retour à Poudlard...

Nous sommes arrivés durant la bataille dans le parc, alors que vous affrontiez le druide...

Tu attends de savoir ce qui lui est arrivé ?

...

J'ai du hélas lui offrire la pire chose que je connaisse, la plus profonde cellule d'Azkaban, le seul endroit où il ne pourra blesser personne.

Et les autres mangemorts ?

Pour ceux qui ont été attrapé au combat, il seront juger et peut être punis par quelques temps de prisons, quand aux autres... le pardon est notre meilleur arme contre les ressentiments. Je t'en pris tu peux continuer.

Nous nous sommes séparés, Ron et moi, une fois sortie du passage secret de la sorcière bossue, coupa Harry comme pressé d'en finir, il devait se rendre dans la salle des désirs et moi chercher de quoi libérer Hermione...j'ai vu la tache et son nom sur...

La carte, oui, d'ailleurs vu que ta scolarité est terminée, je pense qu'il serait préférable de remettre la carte chez Rusard, d'autres plaisantins auront le courage d'aller la chercher...

...je suis entré bien avant lui dans la grande salle, suffisamment pour entendre les déblatérassions de Voldemort sur son destin... voir l'arrivée d'Hagrid, Hopkins et Rogue...

Harry et Dumbledore furent comme figés à ces noms, mais pour des raisons différentes.

Diane... murmura Harry Rog... le professeur Rogue a parlé d'une Diane, mais j'ai déjà entendu parler de ce nom...

Probablement dans la bouche de Sirius, répondit il au regard interrogateur d'Harry, ils étaient tous deux amoureux d'elle, l'un l'a connu comme mangemort l'autre comme espionne de l'ordre et se sont mutuellement reproché sa mort.

C'es pour cela ? que...

Les raisons de Severus ne sont pas le sujet de notre conversation.

Puis... , reprit il cherchant le fil de l'histoire, puis il y eut la vengeance de Dean...

Oui... je sais il s'est lui même présenté à moi pour tout me raconter...

Et... s'étonna t'il attendant la suite de cette phrase.

Le cas de Dean thomas est particulier, il n'a pas trahis une instance officielle, et a accompli une vengeance avec des circonstances atténuantes pourtant... je crains qu'il n'ait pas de vie de rêve en Angleterre. Tu peux continuez Harry.

Puis...à part les tentatives de Brian... il y eut l'arrivée de Ron.

A ton image ? excellente idée...

Après avoir fait sortir tous les élèves et professeurs, en devant moi-même obliger Neville à pousser dehors les derniers irréductibles...

Ron est ensuite entré dans le cercle de bois, alors que Tom refusait de libérer Hermione ?

Exact, c'est à ce moment que j'ai du...

Peu importe les sorts Harry, que s'est il passé ?

J'ai suivi le conseil de Barty Croupton junior, faire ce que je savais faire, j'ai put me défendre le temps de sortir ma dernière chance, ce que j'étais allé chercher au ministère... Circé Black...

Bien sûr sa mère, une grande sorcière... oui le professeur Dippet avait reçu une de ses lettres, il n'ignorait pas non plus la résistance de cette famille à élever l'enfant... ironique quand on voit ce qu'il est devenu.

Ensuite... il y eut le Priori Incantatum...

Jusqu'à ce qu'un d'entre vous face renaître Fumsek entre ses doigts... une grande partie des pouvoirs d'un phœnix est contenue dans ses plumes c'est ce qui lui permet de disparaître et réapparaître où il le souhaite...

En effet... mais c'était loin de l'avoir tué. Par contre le dôme d'or ne nous protégeait plus de ce feux vert. C'est là... que j'ai tenté... mais il a refusé...

Ton aide ? ce n'est pas ta faute Harry c'est lui qui est allé chercher ce feu dans le sceptre de Grindelwald... il a été incapable de comprendre quel sentiment pouvait te pousser à lui tendre la main. Sa seule réaction qu'il put avoir fut de haïre... de se haïre... sachant parfaitement que sa haine nourrirait le feu qui le consumerait. La preuve est que l'incendie a baissé d'intensité à son dernier souffle...

C'est ainsi que tout devait se passer, conclut une autre voix venant de l'ombre d'un Pan caché dans l'obscurité d'un pilier, ...l'un mourra de la main de l'autre... au sens propre sans que tu en sois un meurtrier Harry. Vos destinés ne sont plus écrites messieurs.

Nos ? s'étonna Harry.

Tu n'es pas le seul à avoir dépendu des graves paroles d'une Trelawney, même si la grand-mère de Sibylle était bien plus claire oracle. Mais nous devons d'abord terminer notre discussion avant de nous livrer en confession, ...de quoi te souviens-tu après qu'il ait refusé ta main ?

Je... je ne sais plus, je crois qu'un dragon est venu... et... que quelqu'un... Qui ? demanda nerveusement Harry qui réalisa que deux mains l'avaient sorti de cet enfer, qui est venu me sauver ?

Le sort que Voldemort avait mis disparut lorsque le sol s'effondra, Hagrid a donc traversé la coupe de fruit, le nom du tableau qui cachait l'entrée des cuisines, il a couru à travers les flammes pour te porter à la gueule de Norbert...

Mais il aurait put lui-même me...

Non, Harry il n'aurait pas pu, coupa avec douceur Dumbledore...

Ce n'était que des...

De violentes flammes ! où le dit seigneur des ténèbres se détruisait... conclut Albus avec une voix qui avait perdu tout la gaieté dont elle était capable.

Harry n'avait plus enregistré de paroles depuis celles du directeur, et ne parvenait plus à aligner deux pensées logiques alors qu'il regardait, assis sur une des places du gradin de pierre, le cercueil en bois brun être englouti par le voile de l'arche, juste après le discours sûrement très touchant de Didalus et le geste tendre de Dumbledore venu posé l'étrange parapluie rose sur le couvercle, partageant avec Harry le secret de son utilité.

Il avait passé les deux jours précédents éloigné, grâce à ses amis, des nombreux sorciers fous de joie et surexcités par la nouvelle, pressé de vouloir le féliciter de son geste héroïque, déformé par le récit épique qu'en avait fait Rita Skeeter dans la Gazette.

Tandis qu'un des grands damiers qui recouvrait le sol s'élevait découvrant ainsi l'immense colonne qui le soutenait et où était inscrit des centaines de nom, Harry commença enfin a retrouver l'usage de son ouie. Le professeur McGonagall, si retenue d'habitude, avait enfin renoué des lien avec une sœur moins froide en sa présence. Rouscov qui les accompagnait affichait un sourire triste en observant les deux femmes (indubitable autant à la situation qu'à son espoir de voir sa mère revenir parmi les « bon-vivants », tout comme Elisabeth). Le nom de Rubeus Hagrid fut gravé sous l'indénombrable liste de patronymes, avant que chacun d'eux aillent se recueillir dans la salle des souvenirs, où, sortant des cerveaux, de nombreux souvenirs étaient projetés aux murs.

C'était mon plus vieil ami, expulsa t'il avec soulagement lorsqu'une main se posa sur son épaule.

Mais à moi aussi, répliqua la vois de Remus au moment ou l'image d'un demi-géant souriant semblait s'occuper d'un petit garçon d'une dizaine d'années couvert de griffures.

Il n'aurait peut-être pas supporter de voir défiler près de lui des gens bien attentionnés venus le consoler avec les même paroles, comme s'il voulait inconsciemment s'approprier l'amitié d'Hagrid et la peine de sa disparition. Mais c'est sans appréhension qu'il laissa le vieux sorcier à la barbe argenté et au nez aquilin s'asseoir à son côté.

Pourquoi ? se contenta de demander Harry...

Il y a autant de réponses que d'erreurs à cette question, tout ce que je peux te dire c'est qu'il a vu un peu de lui en toi, orphelin trop tôt... grandissant dans un monde dont vous étiez différents sans savoir pourquoi... il ne pouvait pas te laisser dans le feu, c'est son cœur qui l'a pousseé... un autre de vos points communs. Je dirai même que c'est plus le cœur que le courage qui détermine l'entrée d'un élève à Griffondor

Il y était bien lui, dit il après un long moment dès que le profile de Peter apparut sur le mur.

Mais il a eut un cœur, c'est hélas un don qui se perd, entraînant autant de dommage que la perte d'une âme.

Oui... c'est ce qu'il espérait me faire, reprit il, et il dut croire, en regardant les yeux de Ron que cela marcherait...

Le cœur est chose insondable, dit il tournant son regard vers Lady Nott qui serrait les mains des deux jumeaux Weasley (concluant probablement leurs affaires à la grande joie de George).

Vous pourriez désormais l'écouter ?

Oui... à présent que j'ai protégé celui qui aurait le pouvoir, dit il d'un ton léger en regardant Harry, je peux enfin retirer mon tablier de directeur et penser à...

Vous envisager vraiment de quitter Poudlard ? s'interloqua t'il.

Minerva à fait preuve de son expérience et Amélia n'y fera sûrement pas d'objection ainsi que le conseil d'administration.

Je suis sûr que Lady N... je veux dire Mélinda, appréciera d'apprendre le Bowling.

Inutile, coupa t'il en se levant, c'est elle qui me l'a appris. D'ailleurs cela me fait penser à la Golden Ball Competition de Las Vegas qui aura bientôt lieu, c'est malheureusement réservé aux équipes de deux personnes.

En effet, il faut que vous vous trouviez une partenaire rapidement, termina Harry avec son premier sourire depuis des jours...

Juste avant qu'il n'aperçoive un souvenir d'Hagrid devant les tombes de ses deux parents.

L'expression d'Harry n'était pas la surprise, la tristesse, l'effroi mais l'horreur. L'horreur de n'y avoir plus pensé depuis sa tendre enfance, la première chose qu'il avait appris avant même de parler, chez les Dursley, était de ne jamais répéter les questions, dont celles sur ces parents et leur morts, c'est ainsi qu'il n'avait pas demandé de nouveau à Dumbledore pourquoi Voldemort voulait sa mort à lui, ni où avait bien put être enseveli son père et sa mère.

Les dépouilles des sorciers sont confié à l'arche depuis des temps ancestraux, répondit préventivement Albus aux questions qui traversaient l'esprits d'Harry, cependant il arrive souvent que des stèles soit installées dans des cimetières moldus pour que les familles puissent s'y recueillir en paix.

Où ?

Je n'ai jamais voulu te cacher ceci... elles sont non-loin de là ou tout a commencé...

La nuit avait commencé son cycle, alors que le croissant de lune allait passer derrière la pancarte indiquant « Cimetière de Godric's Hollow ».

Harry était assis devant les deux sépultures de granit, regardant perplexe le bouquet de jonquilles bleus, typique des parterres de fleurs du 4 Privet drive, sur la pierre nettoyé. Il avait du leur parler aussi longtemps que devant le miroir de Rised, sans trouver de sujets plus intéressant qu'à ses onze ans, des choses banales et du quotidien. Il avait bien du aborder quelques secondes les ruines, d'une maison, envahies par les herbes qu'il voyait au loin. Mais c'est bien lorsqu'il fut à court d'idée qu'il entendit la douce arrivée de ses deux amis, restés là où il avait posé son éclair de feu.

Rien, souffla t'il en se relevant, j'ai déjà plus rien à dire...

Tu reviendras Harry, dit sagement la voix d'Hermione, on ne dit pas tout en une fois.

Sûrement, approuva t'il avant de reprendre le plus crédible faux sourire qu'il n'ait jamais eu, alors ? que faites-vous vous deux ?

Nous deux ? s'étonnèrent ils en chœur.

Pas d'objectifs pour la vie qui nous attend ? ironisa t'il avant de baisser d'un ton, le reste ne me regarde pas.

Exacte le reste ne te regarde pas, rétorqua Ron, et en plus y a pas de reste !

Reformer le ministère m'intéresse assez... lança t'elle penseuse en montant sur sa bicyclette.

Elle n'a pas abandonné le..., murmura Ron

Le SALE, je sais...

On va finir par devenir de vrais militants si on n'y prend pas garde.

Et à court terme ? redemanda Harry

Je préfère qu'il te dise lui-même sa petite folie, répondit Hermione.

Folie ? aller assister à la coupe du monde de Quidditch qui aura lieu dans moins d'un mois n'est pas une folie, s'offusqua Ron dont le Brossdur quittait le sol.

C'est tout de même un peu coûteux lorsqu'elle se déroule en Namibie du sud ! rétorqua t'elle tandis que ses roues ne touchait plus la pelouse.

Pas si coûteux que ça ! clama Harry qui venait de bondir dans les airs, j'ai reçu des billets gratuits de la part du ministère Namibien...

On a tout de même des avantages quand on s'appelle Harry Potter, dit timidement un Ron qui contenait mal sa joie.

Je trouve ce geste d'une grande injustice envers...

Trois Hermione ! trois billets, coupa t'il alors qu'ils montaient lentement sans cesser leur discussion, vers les cieux étoilés, jamais plus aussi éclatant que depuis cette nuit de juillet à la mort du septième mois.

fin

(n'hésitez pas à commenter ma fic, d'un phrase ou en entrant dans les détailles qui vous chiffonnent.

Pausez vos question sur les parties qui vous ont semblé obscure, les passages restés flous, de l'intrigue aux clins d'œil... en passant par les noms qui vous ont marqué !

Je répondrais à vos reviews, vos mails, et expliquerais mes titres de chapitres quelques fois ombrageux, dans une publication bonus dans quelques semaines...... d'ici là, merci d'avoir lu cette trop longue fic qui je l'espère ne vous a pas trop déçu pour une première histoire rédigée...

Encore merci ! )