Harry Potter et les pouvoirs de la destinée

Note de l'auteur : Déçue et le seul mot que je trouve pour exprimer ce que je ressens. Je remercie les rares personnes qui m'ont envoyé des reviews pour me dire ce qu'ils pensaient de ma fic mais je ne pourrais être complaisante avec les autres. Soyez honnête, vous avez le temps de vous connecter, de venir rechercher une fic que vous avez peut-être déjà commencé à lire ou au pire, que vous venez de commencer parce que vous l'avez trouvé par hasard et vous n'avez pas le temps de me laisser quatre malheureux petits mots pour m'exprimer votre point de vue ? Sur , je ne peux pas savoir combien de personnes ont lu ma fic mais sur the wizards' world online, je vois exactement le nombre de personnes qui ont lu ma fic, alors vu le grand nombre qui lit ma fic pourquoi ai-je si peu de reviews ? Qu'est-ce qui cloche ? Cela vient-il de moi ? Ou peut-être ma fic est-elle si banale que vous ne daignez prendre ne serait-ce que dix secondes pour me faire part de vos impressions ? Que de questions qui ne trouveront peut-être jamais de réponses.

Réponse à Dragon Noir : Je ne crois pas avoir révélé deux fois le lignage de Harry à Ron, Hermione et Ginny, j'ai seulement dit dans le dixième chapitre que Harry se demandait si il allait leur en faire part et j'ai stipulé qu'il était sûr qu'il le dirait à Ginny mais qu'il n'en était pas encore sûr en ce qui concerne Ron et Hermione. J'ai relu en diagonale les chapitres qui suivent les révélations et il me semble que je ne les avais pas encore informé, si c'est une erreur de ma part, est-ce que tu pourras m'indiquer le chapitre en question et je ferais quelques modifications. Merci pour tes conseils, ils sont très judicieux.

Je fais de grands bonjours à tous mes lecteurs et je voulais aussi dire que malgré la rancune dont je fais part un peu plus haut au sujet de mon manque de reviews, je suis tout de même heureuse de voir qu'il y a des personnes qui prennent le temps de lire mon travail et que je suis fière de cela et qu'au fond le fait d'être lu est ce qui m'importe le plus. C'était une longue note de l'auteur, j'en suis désolée.

Essayez de penser aux reviews, s'il vous plaît,

Caldys

Chapitre 15 : Retour dans le passé… ou quand les enjeux sont importants

La soirée avait été si fatigante que personne ne remarqua que Harry et Ginny avaient été absents de leurs dortoirs toute la nuit ce qui par ailleurs arrangea grandement nos deux tourtereaux. Qui n'a jamais subi les questions insidieuses de ses amis sur une échappée en duo lors d'une soirée ou lors d'un autre évènement ? Harry et Ginny remerciaient donc la providence.

Le château ce matin là mis un temps fou à se réveiller, Harry dormait encore lorsqu'il fut réveillé par… par un coussin en pleine figure. Ses colocataires faisaient une bataille de polochons. Harry se leva, mit quelques instants pour se rappeler de l'endroit où il était puis rentra avec ferveur dans la bataille qui se livrait sous son nez. Rapidement, le dortoir fut rempli sans dessus dessous et rempli de plumes.

Les garçons s'arrêtèrent et Harry nettoya tout le désordre en un coup de baguette tandis que ses compagnons s'étaient rués dans la salle de bain pour être le premier à passer. Harry passa donc le dernier, prit sa douche et en profita pour se remémorer la soirée de la veille. Il se dit qu'il avait passé l'une des meilleures soirées de sa vie. Il était sélectionné dans l'équipe de Poudlard avec Ron ! Ce tournoi serait vraiment une bonne occasion de se divertir.

Puis la journée se déroula sans encombre, Ron, Ginny et Hermione faisaient leurs devoirs tandis que Harry qui avait pu les faire pendant les cours se demandait ce qu'il pouvait bien faire. En attendant de trouver une solution, il aidait Ginny pour le compte-rendu de la potion de rapetissement. Puis il se rappela du livre que lui avait offert Dumbledore pour son anniversaire. Il lui avait dit que celui-ci avait appartenu à Godric Gryffondor lui-même. Etant son héritier, Harry se dit qu'il serait tant qu'il sache d'où il venait et quels avaient été réellement les épisodes de sa vie, l'étendue de ses pouvoirs… Sans que les trois autres amis n'y prêtent attention car trop plongés dans leur travail, Harry s'éclipsa et remonta dans son dortoir. Trouvant sa malle, il l'ouvrit et découvrit le livre au fond de celle-ci. Le dortoir étant vide, il décida de s'installer sur le rebord de la fenêtre. Les murs de la tour étaient assez épais pour permettre ce genre de posture. Le dos bien calé par un de ses coussins. Harry campa le vieux grimoire sur ses genoux et en commença l'inspection.

Ce livre était d'aspect très ancien mais lorsqu'il l'ouvrit, il se rendit compte que ses pages étaient comme neuves, le papier était doux et chatoyant comme au premier jour. La couverture était en peau de dragon ce qu'il amenait une résistance à toute épreuve, ce livre était fait pour durer. Le titre quoique éloquent sur son contenu montrait une pointe de particularité, il s'intitulait : Godric Gryffondor par lui-même. Puis Harry tourna la première page afin de continuer.

L'écriture était fine et délicate, l'encre choisie, d'un bleu outremer, allait à merveille avec le papier à la trame efface et si claire.

Harry qui avait l'habitude de ne pas aimer les introductions dans les livres car elles étaient pour la plupart, longues et sans grand intérêt fut surpris par la faible longueur de celle-ci proportionnellement à la taille du livre.

Godric informait son lecteur du fait qu'il n'aurait jamais pu trouver ce livre si ses intentions avaient été mauvaises et qu'il se réjouissait du fait que ce même livre soit alors tombé dans les mains d'un si bon sorcier. La table des matières qui suivaient cette introduction était très longues Godric avait abordé tout les pendants de la magie de son époque et toutes les légendes et autres créatures y avaient été répertoriées. Harry se dit alors qu'il aurait besoin de beaucoup plus que de son après-midi pour lire toutes les informations que Godric Gryffondor avait pues conserver dans ce livre.

Harry se dit qu'il allait commencer par la vie de son ancêtre et fut surpris de trouver dans cette même table des matières un chapitre concernant la descendance. Le jeune homme se rendit au chapitre sur la biographie mais il ne put s'empêcher de le lire en diagonale, il était trop excité à l'idée de savoir ce que contenait le chapitre sur les descendants. En s'y rendant et à sa grande surprise il se retrouva sur une double page vierge. Blasé, Harry ne savait ce que cela signifiait. Puis soudain des écritures se tracèrent et son anneau qu'il portait toujours autour du cou se dirigea vers le livre.

"Bonjour, Harry James Potter, j'attends ta venue depuis beaucoup de temps," dit une voix ferme sortie de nulle part."

Harry ne savait que répondre et il avait la mauvaise impression d'avoir déjà vécu ce genre d'expérience avec un livre. Mais cette nouvelle expérience était beaucoup plus impressionnante, car l'interlocuteur qui n'était personne d'autre que Godric Gryffondor lui-même parlait à voix haute.

"En… enchanté," ne put que répondre Harry. "Comment se fait-il que vous m'attendiez ?"

"Je crois que nous devons discuter tous les deux de choses importantes, Harry. Rejoins-moi."

L'ordre fut direct et l'anneau que Harry transportait le tira brusquement en avant. Harry entra dans le livre et se retrouva dans un vaste bureau, plus grand que celui de Dumbledore. Ce bureau était cerclé de bibliothèques remplies de livres et d'objets en tout genre. Peu de tableaux ornaient les murs et ceux-ci étaient couverts de tapisserie. Tapisseries que Harry prit la peine d'examiner. Elles racontaient la vie du célèbre Merlin dit l'enchanteur. Puis Harry entendit un trémolo et se retourna pour voir arriver Fumseck. Heureux de rencontrer une tête connue, Harry sourit.

"Bonjour, Fumseck, tu ne me connais pas encore mais je peux te dire qu'un jour nous serons amis."

Et comme si le phénix connaissait déjà Harry, il vint se poser sur son épaule. C'est alors qu'un homme de grande taille vêtu d'une magnifique robe de sorcier rouge entra dans ce bureau.

"Bonjour, Harry, comme tu dois t'en douter, je suis Godric Gryffondor. Non, tu es bien dans le passé et je te vois parfaitement mais ne t'inquiète pas, tu retourneras dans ton présent après notre discussion. Tu as mieux à faire et tu es plus important dans ta réalité que dans la mienne."

Harry en effet était un peu déboussolé. Comme pouvait-il se trouver de façon corporelle dans le passé, lorsqu'il avait eu le flash back avec Tom Jedusor, il n'était pas réellement sur place. Godric semblait attendre que le jeune homme reprenne tous ses esprits et en profitait pour le scruter des pieds à la tête. Harry reprenant contenance se dirigea vers le bureau et s'assit face à son ancêtre.

"Si tu es aujourd'hui ici, c'est que tu as dû trouver mon livre et mon anneau," dit-il en jetant un coup d'œil à la chaîne qui portait ledit bijou. "Je sais qui tu es et tu apprendras à me connaître en lisant le livre que je t'ai légué. Si tu es là aujourd'hui, c'est pour comprendre ta destinée. Je sais que tu as hérité de mes pouvoirs et même de plus, je sais qu'il y a une prophétie te concernant et concernant aussi le descendant de Serpentard."

Harry s'étonnait de tant de connaissance au sujet du futur de la part de son ancêtre mais ce dernier aborda alors ce point comme si il avait lu dans son esprit.

"Tu dois te demander pourquoi je me préoccupe du futur ou plutôt de ton présent ?"

Harry opina.

"Il est une chose que seul très peu de sorciers savent, certains moldus le savent même mieux que nous. La distinction passé/présent/futur est une distinction installée par l'homme. En vérité aucune de ces périodes n'existent. Tous les temps se coupent et s'entrecroisent. La vie n'est pas une succession de plan qui se superposent mais une succession de plan dans un même plan. Pour chaque plan, le monde est partagé entre le bien et le mal. Chaque camp possède des armes et des personnes pour diriger ces camps. Dans mon temps, Salazar et moi-même sommes ces deux personnes, dans ton temps, Voldemort et toi êtes les concernés. Là où l'un de ses représentants gagnent sur l'autre, son plan devient alors symbole d'une des deux forces alors que ce plan continue à vivre. La seule chose est que dès lors cet espace temps interfère par sa prédominance pour le bien ou pour le mal sur les autres mondes. La puissance que tu as accumulée et celle que Voldemort font de votre opposition la clef de toutes les suivantes. Plus qu'un combat pour ton époque, c'est un combat pour toutes."

Harry était abasourdi, il avait du mal à comprendre, l'idée d'espaces temps reliés faisant partis d'un même temps ou plan. Il ne comprenait pas très bien aussi l'idée des représentants de chaque camp mais il avait perçu l'idée générale. Il ne se battrait plus pour ses amis, le monde sorcier et lui mais pour beaucoup plus de personnes et d'enjeux.

"Je ne peux malheureusement pas t'aider, ce combat est le tien et celui de personne d'autre. Tu as besoin d'entourage mais je crois que tu sais déjà que personne ne pourra t'aider. Tu es seul face à lui. Etudie bien mon livre et tu comprendras comment j'ai fini par vaincre Salazar. Car je suppose que vu la tournure des évènements dans ton présent, je l'ai vaincu. Je sais aussi que tu as beaucoup de questions à me poser mais tu trouveras des réponses dans le livre."

Puis à la grande surprise de Harry, Godric Gryffondor se leva et prit Harry dans ses bras.

"Je suis fier de t'avoir pour héritier, jeune Harry, et je suis désolée que cette tâche t'incombe si tôt."

Puis Harry ressentit ce drôle de sentiment, comme l'effet d'un portoloin mais e plus accéléré. A sa grande surprise, il se retrouva dans le même bureau qu'il y a cinq minutes sans les livres dans les bibliothèques. Harry se demanda alors si Godric ne l'avait pas malencontreusement mal ramené à son époque. Harry s'approcha de la fenêtre et à son grand soulagement, il vit McGonagall et une grande partie de l'Ordre dans le parc de Poudlard, ils étaient en train de former des équipes. Le jeune homme se demanda alors ce qu'il se passait, étaient-ils attaqué ? Affolé Harry se dit qu'il fallait qu'il aille les aider. Il retrouva son chemin comme par miracle alors qu'il n'avait jamais mis les pieds dans cette partie du château et sortit dans le parc en se dirigeant vers le groupe de l'Ordre.

"Potter arrive," grommela Fol'œil.

"Potter !" hurla McGonagall. "Où étiez-vous ?"

Alors que McGonagall s'évertuait à lui hurler dessus, Ginny arriva en courant et sauta dans les bras de Harry avant de lui camper un regard noir dans les yeux et de lui dire de ne plus jamais lui refaire cela. Dumbledore arriva alors.

"Je pense qu'il serait bon de monter tous dans mon bureau. Hermione, pourrais-tu aller dire aux autres préfets que les élèves peuvent sortir de leurs salles communes et que ce n'était qu'une fausse alerte."

Les yeux du vieil homme pétillaient et Harry savait qu'il attendait avec impatience les explications qu'il allait lui apporter. Harry comprit alors que c'était lui que l'on recherchait. Passée la gargouille, l'Ordre s'installa dans le bureau du directeur non sans des regards interrogateurs à l'encontre de Harry.

"Harry nous t'écoutons…" dit Albus.

Puis Harry leur raconta qu'il avait pris le livre que lui avait offert Dumbledore, le chapitre sur les descendants, l'anneau qui l'avait entraîné, le bureau, Godric Gryffondor, les intersessions entre passé/présent et futur, sa destinée et enfin qu'il s'était retrouvé dans une tour qu'il n'avait jamais visité de Poudlard et qu'il était descendu les rejoindre en croyant qu'il y avait une attaque. L'Ordre était silencieux et Dumbledore avait refermé ses mains sur son visage. Le vieil homme en avait déjà entendu parler, il pensait que ce n'était qu'une théorie mais… si Godric Gryffondor affirmait lui-même que les espaces temps étaient reliés alors le challenge de Harry était beaucoup plus important qu'il ne l'avait pensé.

"Harry, comment se fait-il que tu sois si calme ?" demanda Dumbledore.

"C'est vrai, mais en fait, Gryffondor m'a serré dans ses bras à la fin de notre entretien et depuis je me sens plus serein. Je sais ce qu'il m'attend et je préfère être prévenu en entier de ce qu'il m'attend et sur ce que l'on attend de moi que d'en savoir des bribes. Ma destinée est complète… je n'ai plus qu'à me préparer pour affronter Voldemort."

A ce dernier mot, tous les membres de l'Ordre se figèrent. L'impact de ce nom était toujours aussi puissant et ne faisait qu'empirer alors que Voldemort revenait au pouvoir. Harry se dit alors qu'il fallait sincèrement que ce soit lui qui vainc le mage noir parce qu'il ne supporterait pas de mourir en sachant que tous ces gens allaient sûrement eux aussi mourir.

L'Ordre se posait encore beaucoup de questions mais ils eurent la délicatesse de laisser Harry tranquille. C'est alors que Kingsley fit un signe à Dumbledore et celui-ci se rappela soudain de quelque chose. Il expliqua à Harry qu'un cours de duel allait s'ouvrir et que Kingsley avait besoin de deux volontaires pour faire une démonstration. Son professeur de défense contre les forces du mal pensa que Dumbledore et Harry pouvait faire une démonstration tous les deux ensemble. Harry opina mais demanda à Dumbledore si il ne valait mieux pas que personne ne sache à propos de toute l'étendue de ses pouvoirs. Son directeur lui dit alors que les élèves seraient rassurés de voir Harry dès lors dans l'enceinte de Poudlard auprès d'eux et qu'en plus cela pouvait être une manœuvre dissuasive auprès de l'espion envoyé par Voldemort. Harry fut surpris par ce changement d'attitude de la part de son directeur et lui donna donc rendez sur le terrain de quidditch lundi soir. Kingsley demanda aussi à Harry de l'aider dans ces cours de duel pour encadrer les élèves comme il l'avait fait l'année passée avec l'armée de Dumbledore. Harry accepta aussi cette proposition malgré le fait que montrer ses pouvoirs au grand jour le dérangeait. Il savait qu'après les élèves le regarderaient avec un autre regard. Un regard interrogateur chargé d'espoir.

Harry prit alors congé et partit alors accompagné de Ginny, Ron et Hermione. Ces trois derniers avaient encore des regards pleins de questions. En effet, qui pouvait croire que Harry avait rencontré Godric Gryffondor ? Pourtant Harry ne mentait jamais délibérément et là, il avait été honnête. Et comment faisait-il pour supporter le poids qu'il avait sur ses épaules ? Ils discutèrent alors du cours de duel et Ron charia Harry en l'appelant Professeur Potter.

La soirée se passa calmement et au dîner, Dumbledore prit la parole pour annoncer l'arrivée des joueurs de Beauxbâtons et de Durmstrang dans la soirée de mercredi. Les équipes séjourneraient tout le reste de l'année à Poudlard comme ces écoles l'avaient fait lors du tournoi des trois sorciers. Par ailleurs, Dumbledore expliqua aux élèves alors très attentifs que cet après-midi, il y avait eu une fausse alerte. Il n'y avait pas eu d'attaque proférait à l'encontre de Poudlard, mais le professeur de défense contre les forces du mal, M. Shaklebolt s'est rendu compte que beaucoup des élèves n'avaient aucune notion en duel et qu'il décidait dont d'ouvrir un cours de duel le lundi soir. Les élèves qui s'y inscrivaient été alors tenus d'être présents à tous les meetings et qu'ils commenceraient lundi par une démonstration à ne pas rater. Les élèves se demandaient ce qui allait se passer mais surtout quels allaient être les deux duellistes, les paris étaient ouverts et nos quatre amis s'en amusaient beaucoup.