Harry Potter et les pouvoirs de la destinée

Note de l'auteur : Je vois que l'on continue à me lire malgré mon retard de chapitres. J'en suis très heureuse et surtout très flattée. Réponse à Patmola : Merci d'avoir repérée l'erreur, quelle gourde je suis ! Mais bon, personne d'autre n'y a fait attention, l'honneur est donc sauf. Merci encore.
Réponse à Kwaak : Patience, patience… Mais qui pourrait donc être cet espion.
Réponse à Koba23 : Tu es mon plus grand reviewer. A vrai dire, ça fait vraiment plaisir de voir quelqu'un qui prend le temps d'adresser un petit commentaire à chaque chapitre. Sinon, je fais de gros bisous à tout le monde,
Continuez à me reviewer, Caldys

Au fait, mais qui est cette "Ombre" ? Affaire à suivre…

Chapitre 20 : Alors que tout allait

Un coussin venait de traverser le dortoir des Gryffondor. Ce dernier atterrit sur la tête de Harry Potter lequel dormait encore. Un grognement se fit alors entendre alors que Ron tirait les tentures de son lit. "Allez debout, on a une équipe à mater."
Harry prit alors conscience que l'on était samedi, LE samedi où l'équipe de Poudlard faisait son premier match contre Beauxbâtons. Colin Crivey et son frère, sous prétexte de faire un article sur l'équipe de Beauxbâtons étaient allés espionner les adversaires. Leur rapport était sans appel : Beauxbâtons savait joué et même très bien. Harry se rappelle des voix excitées des deux frères. "On a vu ! On a vu ! Les français ont une aisance…"
Les mots des Crivey tournèrent encore un bon moment dans sa tête alors qu'il rejoignait avec Ron, les autres membres de l'équipe. La traversée du château au terrain de quidditch lui avait semblé interminable. La tension était palpable, Ron n'avait jamais été aussi nerveux et le temps autant que la forêt interdite semblaient vibrés à l'unisson de leur stress. Harry ne cessait de se répéter qu'ils fallaient qu'ils gagnent, ne serait-ce que pour l'honneur de l'école ? Dumbledore n'en avait cure de leur victoire mais les élèves ne leur pardonneraient jamais. Le temps s'était assombri mais ne semblait pas se vouloir menaçant. Arrivés dans les vestiaires, les deux amis commencèrent à attendre le murmure lointain des élèves qui étaient venus supporter leurs équipes. Le matin même, les deux amis avaient croisé un nombre impressionnant d'élèves de Beauxbâtons et Hermione leur avait expliqué qu'ils étaient arrivés ce matin pour soutenir leur école pendant le match. L'équipe de Poudlard était muette, tout le monde était en train de se changer et se vêtait aux couleurs de Poudlard, une robe de quidditch blanche avec le blason de Poudlard en grand. La tension était à son comble alors que Ludo Verpey rentra tout à coup dans les vestiaires.
"Quelle journée !"
Les mines ne se décontractèrent pas pour autant. "Chers joueurs, je pars de ce pas rejoindre mon micro de commentateur et je voulais vous souhaiter : bonne chance !" Arriva alors à sa suite alors qu'il quittait les vestiaires, McGonagall et le professeur Rogue. La sous-directrice de Poudlard prit la parole d'un air solennel.
"Vous êtes l'équipe de Poudlard, nous comptons sur vous quoique…"
Un élève de septième année arriva alors dans le vestiaire. "On me fait dire que le match doit commencer, les équipes doivent s'avancer."
"Sortez !" hurla Rogue la mine anxieuse. Au sortir du vestiaire, le bruit des supporters s'amplifia et rappela à Harry le souvenir de la finale de la coupe du monde de quidditch à laquelle il avait assistée il y a deux ans. Les gradins avaient été agrandi et contenait la marée humaine qui agitait drapeau et slogans. Harry remarqua alors rapidement un pan entier de gradin où les élèves avaient été comme illusionné. Un peu comme le sort que lui avait lancé Maugrey lorsqu'il quittait l'année passée les Dursley. En effet, les effets ne formaient qu'un immense tableau représentant le blason de Poudlard et qui disait : "Lions, vipères, blaireaux et renards, tremblez français !".
Harry vit alors que ses coéquipiers avaient commencé à décoller, quand vint son tour, Harry prit son envol. Alors que le sentiment d'exaltation coutumier de tous ses vols commençait à se faire sentir, Harry entendit dans le lointain, la voix de Verpey prononçait son nom, un vague "et Harry Potter en attrapeur pour l'équipe de Poudlard."
En position, haut dans le ciel gris de l'Angleterre, Harry scrutait la masse d'élèves qui s'agitait en dessous de lui. Les couleurs des différentes maisons de Poudlard étaient en ce jour mélangées. Harry commençait à comprendre les motivations de Dumbledore. Ce dernier avait atteint son but. Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle et Serdaigle étaient pour la première fois unis tous ensemble. La frontière que constituaient les maisons s'estompait le temps de ce match. Mais il fut rapidement coupé par le coup de sifflet de Mme Bibine. Les joueurs s'agitèrent soudainement et la quête du vif d'or commença pour Harry. L'attrapeur de Beauxbâtons était de son côté et le cherchait aussi. Harry était heureux que pour une fois, l'attrapeur de l'équipe adverse ne le talonne pas en permanence. En moins de cinq minutes de jeu, le temps s'était changé du tout au tout. Les nuages gris s'étaient encore plus assombris et la pluie commençait à tomber. Harry ne fut pas pris au dépourvu cette fois-ci et sortit sa baguette afin de jeter le sort d'Impervius. Sa vision redevint alors on ne peut plus claire. Les français semblaient se débrouiller très bien et les joueurs de Poudlard semblaient légèrement débordés. Mais à l'inverse des français, les jeunes anglais étaient habitués à la pluie ou plutôt au crachin caractéristique de la Grande Bretagne alors que les français semblaient être incommodés par la pluie environnante. Cette atmosphère humide avait contraint l'attrapeur de Beauxbâtons à changer sa stratégie et Harry remarqua rapidement que celui-ci volait en parallèle de lui. Harry partit alors d'un seul coup en piqué vers le sol. L'attrapeur de Beauxbâtons prit de court se lança à sa suite avec toute la puissance de son balai. Dans sa descente Harry ne voyait plus rien, puis soudain il vit le sol plus sombre que jamais et redressa son balai alors que le français s'abîmait sur le terrain de quidditch. Mme Pomfresh accourut rapidement et tentait de rétablir le joueur alors qu'un temps mort était observé et que Verpey hurlait dans sa baguette : "Quelle magnifique feinte de Wronski ! M. Krum, M. Potter n'a rien à vous envier…"
Le joueur français parvint à se relever et le match reprit, les joueurs de Poudlard arrivaient à resserrer le score, Harry entendit un 90-70 en faveur de Beauxbâtons. Cependant le temps ne s'améliorait guère et l'orage s'intensifiait, Harry se dit qu'il était tant qu'il trouve le vif d'or, alors qu'il partait à la recherche du vif d'or en s'élevant dans le ciel pour avoir une meilleure vue d'ensemble du terrain. Harry vit au loin une ombre se dirigeait vers le château. Cette ombre ne le préoccupa guère, absorbé par la seule recherche du vif. C'est alors qu'il le vit, près d'un des gradins, rasant le sol, virevoltant avec sa légèreté habituelle. Harry partit alors en piqué une nouvelle fois. L'attrapeur français qui n'avait repéré encore le vif d'or cru qu'il s'agissait une nouvelle fois d'une ruse du Gryffondor et ne cilla point continuant à faire des cercles au-dessus du terrain de quidditch. Le sol se rapprochait rapidement pour Harry, il entendit un cognard passer à proximité de sa tête alors qu'il continuait sa course folle. Le vif d'or ne semblait pas vouloir s'enfuir et virevoltait toujours tranquillement au ras du sol. Au moment où Harry attrapait le vif d'or les cris de joie des élèves de Poudlard explosèrent. Puis alors que tout le monde sombrait dans la liesse générale, une explosion se fit entendre. Le sol se mit à trembler et les fenêtres du rez-de-chaussée volèrent en éclat. Le sol se mit à trembler et le silence se fit entendre quelques secondes avant que les cris désemparés des élèves retentissent. Harry qui se tourna instinctivement vers Dumbledore vit ce dernier prendre le balai que venait juste de lui passer Mme Bibine. Il l'enfourcha et se plaça au centre du terrain de quidditch. Tirant sa baguette, sa voix s'amplifia. "Elèves, calmez-vous," hurla-t-il. Le silence revint d'un seul coup. "Préfets et quelques professeurs ainsi que les représentants du ministère veuillez faire évacuer dans le calme le terrain de quidditch. Conduisez les élèves près du lac et de la cabane de Hagrid. Minerva faites ce que vous avez à faire. Les autres professeurs suivez moi."
Harry rejoignit son directeur alors qu'il redescendait vers le sol. "Je viens avec vous," lui dit Harry.
"S'il t'en convient."
Harry s'étonna du ait que son directeur ne lui dise pas d'aller rejoindre les autres élèves. Alors que l'évacuation commençait et que Harry entendait la voix de Percy qui dictait le comportement à suivre aux élèves comme dans le passé, le groupe des professeurs et Harry se dirigeaient vers le château, baguette en alerte.