Harry Potter et les pouvoirs de la destinée

Note de l'auteur : J'ai besoin de vos review pour me sentir soutenue. Ne m'oubliez donc pas. Réponse à Gally-Chan : En ce qui concerne l'animagus de Harry, c'est vrai que je n'ai pas développé ce point alors que Harry a largement les pouvoirs nécessaires et même plus. J'avoue que je n'y avais pas pensé, peut-être qu'il découvrira son animagus par concours de circonstance ou peut-être qu'il n'en a pas besoin ? Mais les plus grands sorciers en ayant eu qui sait quand Harry aura le sien… Réponse à popoyo2706 : Je te remercie du fond du cœur, j'avoue que j'ai extrêmement besoin de review comme les tiennes. Elles me permettent de remettre en cause mon écriture, mon style et ma voie. J'espère que tes conseils porteront les fruits dans mon écriture à venir, c'est vrai que tu m'as porté à réfléchir sur différents points et je t'en remercie une fois de plus.
Réponse à Manouboum : On peut dire que tu sais remonter le moral. J'avoue que le manque de reviews m'angoisse un peu des fois, je me pose des questions du style "ma fic ne mérite-t-elle pas des reviews positives ou négatives ?". C'est vrai qu'au fond, je suis un peu comme toi quand je lis une fic je la télécharge d'abord en entier et il est vrai que j'oublie très souvent de reviewer l'auteur. Mais ne t'inquiète pas, même si je réclame à corps et à cris des reviews, j'écris d'abord pour moi.
Je remercie aussi Nymphadora Tonks, thibaud, Mileslerenard, chessandmat, zahiria, Marry Larry, siriuspotter, Archange dechu pour leurs gentillesses et leurs review. Dans l'espoir que mes vœux se réalisent,
Bisous, Caldys

Chapitre 21 : Lumières de Poudlard quand vous vacillez

Dumbledore avait le visage déformé par une horrible grimace. La pluie battait leurs visages mais Harry restait concentré sur celui de Dumbledore. Son directeur avait un visage plus enragé que lorsqu'il avait affronté Voldemort à la fin de l'année passée. Harry savait ce que Dumbledore pensait, son directeur était en train de se demander comment ils avaient pu osé s'en prendre au château. La silhouette de Poudlard grandissait au fur et à mesure qu'ils avançaient. La façade avait perdu de sa superbe, les fenêtres des premiers étages avaient toutes été soufflées par l'explosion et les débris formaient un décor macabre au pied dudit château. Les murs cependant avaient résisté à l'explosion. Harry se souvint alors d'un des passages de l'histoire de Poudlard que lui avait lu Hermione : le château, son aspect matériel, pouvait résister à toutes attaques. Les quatre fondateurs s'étaient mis ensemble afin de renforcer magiquement le château qui était protégé par des runes anciennes. Dumbledore entra le premier dans le rez-de-chaussée dévasté de Poudlard. Toutes les portes étaient couchées à terre. Au fond dans la Grande Salle, semblait reposer un tas noir informe. Les professeurs ne bougèrent pas. Dumbledore ne voulait pas d'abord rentrer dans la Grande Salle. Il divisa les effectifs présents en cinq groupes un pour chaque étage. Harry resta près de Dumbledore. Avec ce dernier, ils pénétrèrent dans la grande salle Sans lumière cette dernière était éclairée par la seule lumière du ciel. Le temps étant à l'orage, l'atmosphère était lugubre, la pénombre avait englobé dans son manteau chaque pouce de l'immense pièce. Une tête de mort verte apparaissait dans le ciel de la Grande Salle. Au pied de celle-ci se trouvait un corps : celui de Rusard. Même si Harry ne l'avait jamais aimé, voir Rusard et sa chatte à ses côtés ainsi lui faisait monter la haine en lui. Il avait toujours été dur avec les élèves mais personne ne méritait de mourir ainsi même pas lui. Un masque de douleur apparut sur le visage de Dumbledore, se tournant vers les autres professeurs que tous ressentaient le même chagrin que lui. Dumbledore le fit alors disparaître, Harry présuma qu'il l'avait envoyé à l'infirmerie. Se retournant lentement, son directeur encore frappé par la mort de Rusard leur dit : "Nous devons fouillé le rez-de-chaussée, allons-y."
Au bout de deux heures de perquisition et de recherche, les différents groupes de professeurs ne trouvèrent rien. Rien. Ce rien était incohérent. Pas de traces de celui qui avait fait cela, pas d'indices. Le coupable semblait s'être fait la belle sans laisser aucune carte de visite autre que le symbole de Voldemort qui flottait encore dans la Grande Salle. Les visages étaient consternés, affligés.
Le chou blanc qu'ils venaient de faire préoccupait tout le monde mais après de longues minutes de réflexion, Dumbledore pria tous les professeurs ainsi que Harry de sortir de Poudlard. Au loin au bord du lac, tous les élèves se mirent debout en alerte à leur arrivée. Tous voulaient savoir ce qui s'était passé mais ils n'avaient aucune réponse à leur apporter.
En arrivant près du lieu où les élèves s'étaient rassemblés, Harry vit qu'un dôme les protégeait. Ce dôme ressemblait à un immense Boucleus. Pourtant personne ne peut lancer un sort à si grande échelle, non ? Les questions fusaient dans l'esprit de Harry. Dumbledore remarquant cette interrogation comprit le questionnement de Harry. Il lui murmura alors d'une voie fatiguée : "Ce dôme a été construit en même temps que Poudlard. Les fondateurs afin de protéger leurs élèves en cas d'attaque du château on conçut ce dôme qui est amplifié par des runes situées sur le périmètre de ce cercle. Il n'avait jamais été jusqu'ici utilisé, me voici donc le premier directeur de Poudlard à recourir à lui."
Harry lut la souffrance de l'acceptation de cela dans les yeux de Dumbledore. Poudlard n'était plus sûre comme le Choixpeau magique avait pu le dire. Voldemort gagnait du terrain même dans Poudlard. La lassitude prit d'un seul coup Harry mais contrairement à l'effondrement de son directeur, la colère et la haine prirent sur lui le dessus, jurant tout bas vengeance à la mort de Rusard. Le dôme était réellement magnifique et Minerva McGonagall semblait plus que soulagée de les voir arrivé. Sur ordre de Dumbledore, celle-ci abaissa le dôme et les murmures des élèves devinrent audibles au petit groupe qui arrivait. Les élèves semblaient toujours aussi paniqués. Harry entendait distinctement les murmures tels que "Poudlard attaqué, comment cela est-il possible", "Poudlard fini, Tu-sais-qui a gagn", "Oui ce ne peut être que Vous-savez-qui".
Les élèves se rassemblèrent autour des professeurs, de Harry et de Dumbledore. Dumbledore requiert le silence en levant la main et tous se turent. "Mes chers élèves, Poudlard vient d'être attaqué par Voldemort ou plutôt par un de ces sbires."
Dumbledore scruta alors de ses yeux perçant la foule sachant pertinemment que le traître était parmi eux. "Le château étant vide, les barrières de protection de Poudlard n'étant pas brisée, le traître est réellement parmi nous."
Harry remarqua au travers de la foule, Malefoy et ses deux acolytes qui ne souriaient pas. Ce détail là le surprit, Harry avait toujours pensé que ce genre d'acte aurait plu à Malefoy à croire que l'on ne connaît jamais bien les personnes qui nous entourent. Harry leva alors les yeux au ciel. Le temps s'était donc levé et le froid se faisait de plus en plus intense. Les élèves de Beauxbâtons étaient pétrifiés de froid dans leur fine robe de sorciers. Les élèves de Durmstrang affichaient un masque étonnant d'impassibilité comme si cette attaque de Poudlard, il ne pouvait la comprendre. Les élèves de Poudlard étaient tous partagés entre la peur, l'incompréhension et la colère. Certains plus rapides et plus vifs d'esprit venaient de comprendre les quelques mots de leur directeur et scrutait les visages alentours cherchant désespérément qui avait pu causer tout ce tort. Mais d'autres avaient fermé leur visage comme si ce qui venait de se passer était la goutte qui faisait déborder le vase. Ce cas là, Harry le vit sur le visage de Neville, celui avait un regard plein de haine sur un visage impassible. Il trouva proche de son ami, Hermione, Ron qui la tenait dans ses bras et Ginny. Hermione semblait bouleversée calculer, réfléchir à quelque chose tandis que Ron la serrait contre lui les yeux perdus dans le vague. A sa droite, Ginny observait Harry. Lorsque leurs regards se rencontrèrent elle comprit qu'ils n'avaient rien découvert et que Harry était aussi désemparé qu'elle. La main d'Hermione s'éleva d'un coup dans les airs éborgnant au passage un Ron qui se réveilla alors. Dumbledore vit la tentative de prise de parole de son élève et se tourna vers elle. "Oui, Mlle Granger ?" demanda-t-il calmement. "Comment un élève pourrait-il faire cela ? Personne n'en est ici capable."
Les murmures parmi les élèves reprirent de plus belles, la question d'Hermione suscitait il est vrai quelques interrogations. Un élève était capable de faire exploser une partie de Poudlard alors que le restant de la semaine, il se promenait impunément au milieu de tous ses confrères. "N'oubliez jamais que les apparences peuvent être trompeuse, Hermione."
Cette phrase passa inaperçue pour la plupart des élèves mais d'autres la gravèrent dans leur mémoire. Puis levant sa baguette d'où sortirent des étincelles, les élèves reprirent leur calme.
"Poudlard étant à moitié détruite, en effet il n'en reste que les murs et les dortoirs qui soient intacts. Je pense que Poudlard doit fermer ses portes."
Un murmure de protestation s'ensuivit et Dumbledore dut une fois de plus rappeler les élèves à l'ordre. "Je tiens aussi à vous dire que cette attaque a fait une victime, M Argus Rusard est mort." Les élèves étaient sous le choc. Rusard n'était certes apprécié de personne mais il faisait parti de Poudlard depuis des années. Il s'en suivit une minute de silence en souvenir de Rusard et de sa chatte. Puis sans vraiment comprendre pourquoi ni comment, l'aura de Harry prit son ampleur, il n'avait qu'une seule idée en tête : montrer à ce mangemort que Poudlard n'a pas été atteinte. Des mots lui vinrent, une langue qu'il ne connaissait mais dont les mots lui semblaient familiers. A ce qu'il comprenait, il faisait appel au temps et aux éléments. Les mots coulaient dans sa bouche et il savait qu'il était en train de parler très fort. La puissance qu'il dégageait était similaire aux fois précédentes. Cette fois-ci cependant il se sentait maître de son environnement. Il savait qu'il pouvait faire ce que sa colère lui dictait. Le sol de Poudlard tremblait, les morceaux de verre qui jonchaient le sol semblaient reprendre de vie. Ils étaient animés d'un nouveau souffle. Ainsi l'école reprit vie telle qu'elle était avant l'attentat quelques heures plus tôt. Mais sous le coup de l'effort, Harry tomba, évanoui. Alors que l'assistance était encore médusée devant ce qu'elle venait de voir, Dumbledore seul s'avança prit Harry dans ses bras et malgré sa fatigue, le transporta ainsi jusque dans l'infirmerie. A sa suite mais bien quelques minutes plus tard, les professeurs suivirent Dumbledore accompagné des élèves qui regagnait un Poudlard réhabilité. Mme Pomfresh s'affaira dès que Harry fut allitté. Harry semblait dans une sorte de coma tel qu'il avait pu connaître en première année après son combat face au professeur Quirrell.
Harry en effet se battait intérieurement. Il se sentait comme en chute libre dans un puits sans fond. Mais à son grand étonnement, il vit apparaître son parrain. Celui-ci prit la parole, Harry avait vraiment l'impression que tout cela était vrai. "Harry, il faut que tu te réveilles. Tu ne dois pas mourir pas maintenant, il n'en est pas encore temps. Tu dois te réveiller."
"Mais Sirius, je suis si bien ici, je pourrais rester avec toi…"
"Non, repars…"
Harry sentit alors une lumière aveuglante lui frapper le visage. Il voulut refermer ses yeux mais il entendit un cri et des pas qui accourraient. Il voulut se redresser mais ne le put. Lorsque sa vision redevint normale, il s'aperçut qu'il était dans l'infirmerie. Sa première pensée fut qu'il avait réussi. Poudlard était encore là. Les élèves aussi au bruit qu'il venait d'entendre. Un peu plus réveillé, il vit que son lit était entouré de ses amis à présent. Quelqu'un dit alors :
"Vous nous avez manqué, M. Potter."
"Mon frère a raison, Harry."
Harry vit alors que derrière ses amis se tenaient les frères Dumbledore. Mais Harry n'eut pas le temps de répliquer que Ginny le prit dans ses bras et à la façon de Mme Weasley lui dit :
"Tu me refais une telle frayeur et je te tue, M. Potter."
Tout le monde explosa de rire et l'atmosphère se détendit. Ses amis lui racontèrent tout les petits potins du moment et surtout le fait que tout le monde ne parlait que de lui. On l'informa du fait qu'il ne venait de se réveiller qu'au bout de six jours de coma et qu'entre temps, Rusard avait été enterré et le château refouillé sans succès. Harry se dit alors qu'il faudrait qu'il aille faire un tour sur la tombe de Rusard, il devait au moins faire cela.
Puis ses amis repartirent en cours alors que les Dumbledore se tenait toujours devant lui. Mais avant que Harry ne puisse prendre la parole, Dumbledore le coupa. "Non, Harry, on ne parlera pas de cela ici, je voulais d'abord te remercier pour ça."
Dumbledore leva alors ses bras et montra tout le château. Harry qui voulait de nouveau reprendre la parole ne le put.
"Pas ici, parce que Pompom va me tuer sinon, plutôt ce soir, car les murs ont des oreilles."
Les deux frères Dumbledore repartirent assez promptement. Mais au passage, Alberforth jeta un regard Harry qui lui en dit plus que tout le baratin précédent de Albus. Poudlard allait donc mal mais à quel point ? se demanda Harry.