Harry Potter et les pouvoirs de la destinée

Note de l'auteur : Ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout dans mon habitude d'écrire ce genre de chapitre. Puis à l'origine, je n'y avais même pas pensé dans le scénario original. Mais bon, il faut se rendre à l'évidence, les amours platoniques de nos jours, ça n'existe plus vraiment ou du moins je ne prêche pas dans ce sens. On m'a demandé après le "Chapitre 23 : Réfléchissez tant que vous le pouvez…" si je pensais que Harry et Ginny reprendrait là où ils avaient été interrompues et je pense que ce chapitre vous éclairera sur cela. Puis au fond, hormis le rating qui change (obligé), ça a un point positif : Harry est plus humain et son couple n'est pas juste planté dans le décor pour faire joli.
Lisez le "Attention" qui suit,
Des reviews ! Des reviews ! Des reviews ! Je veux des reviews, svp !
Caldys

Attention : Ce chapitre est exceptionnellement placé en nc-17, par conséquent, je n'ai pas besoin de vous dire qu'il est réservé à un public particulier. Les scènes ne sont pas tellement osées mais chaque chose à chaque âge (c'est peut-être vieux jeu mais c'est vrai) alors peut-être est-il bon de sauter ce chapitre, sachant que l'histoire est parfaitement compréhensible sans les détails apportés par ce qui suit.

Chapitre 25 : Amour rime avec toujours…

La neige persistait dans le parc de Poudlard même si elle ne tombait plus depuis quelques jours. Le froid hivernal ne quittait pas pour autant l'Ecosse. Les élèves restaient la majeure partie de leur temps libre dans les salles communes de leurs maisons respectives, cherchant la chaleur réconfortante des âtres ronflants. En effet, comme à son habitude, la température des couloirs de Poudlard reflétait celle de l'extérieur et le vent s'engouffrait par les fenêtres mal jointées.
La salle commune des Gryffondor était surpeuplée. Hermione devait être la seule élève de Gryffondor à ne pas y être, ayant craquée en début d'après-midi, elle avait déclarée ne pas pouvoir travailler dans ces conditions et avait délaissé ses amis pour le silence et la froideur de la bibliothèque. Ron n'avait pas tardé à trouver un prétexte pour la rejoindre afin de passer quelques temps en compagnie de sa petite amie dont il devait calmer le stress naissant des examens de l'année future. Hermione toujours prévoyante se disait aujourd'hui en retard dans son programme de révision pour les Aspic. Ron et Harry avaient tenté de la raisonner en lui expliquant que ces examens étaient encore dans plus de 17 mois mais la jeune étudiante studieuse n'avait pas voulu les entendre. Une semaine venait de s'écouler depuis la défaite de Gryffondor face à Durmstrang. Le choc avait été rude à encaisser pour Poudlard qui s'était déjà vu vainqueur mais la majorité des élèves en avait conclu que l'équipe de Poudlard avait fait son maximum et qu'il s'en était fallu de peu pour qu'ils gagnent. De plus, tout le monde reconnaissait que l'équipe de Durmstrang possédait des joueurs de renommée internationale alors que l'équipe de Poudlard n'était composée que de simples étudiants. Les écoles étrangères étaient maintenant reparties dans leurs pays d'origine et l'école semblait beaucoup plus vide. Les élèves de Beauxbâtons et de Durmstrang s'étaient au fil des jours intégrés dans Poudlard et rien que dans la Grande salle leur absence était notable. Les directeurs des différentes écoles avaient réussi leur pari, les élèves de nationalités différentes avaient créé entre eux des liens d'amitié, symbole d'unité entre les nations plus que réconfortant pour un futur du monde magique plus ouvert aux autres communautés magiques étrangères. Harry, les yeux perdus dans les flammes de la cheminée, repensait à ces dernières semaines. Il avait beaucoup cru à la victoire possible de Poudlard mais même la défaite ne pouvait gâcher sa joie, il n'avait jamais été si heureux. La présence de Ginny a ses côtés étaient plus que réconfortante, leur relation était très forte et Harry se demandait souvent comment il avait pu être un jour attiré par Cho ou par qui que se soit d'autre que Ginny. Mais alors que ces dernières pensées traversaient son esprit, une ombre beaucoup moins joyeuse se superposa au reste: il revit cet espion qu'il avait croisé un soir par hasard dans le couloir, cette ombre constitué d'un élève prisonnier de son propre corps et possédé par un mangemort qui avait tenté de réduire à néant Poudlard, son Poudlard. Sortant de ses sombres il sentit le regard de sa petite amie peser sur lui alors qu'il la tenait dans ses bras. "Harry, qu'y a-t-il tu es bien silencieux"
Harry qui ne voulait pas lui faire partager ses soucis préféra détourner la conversation de telle sorte que la petite rouquine oublie son trouble. Pour ce fait, il l'embrassa fougueusement avant que celle-ci ne puisse poser plus de questions. Puis une idée traversant son esprit, Harry la soumit à Ginny.
"Et si nous allions dans un endroit plus calme, qu'en penses-tu "
Ginny acquiesça et tout deux partirent dans les couloirs glacés du château. Ginny reconnut tout de suite le couloir où Harry l'avait conduite, il s'agissait de celui de la salle sur demande. Voyant l'air surpris de sa compagne, il lui en demanda la raison, celle-ci répondit :
"Ombrage n'avait pas fait condamné la pièce "
"Si, mais…"
Ginny comprit de suite, les pouvoirs développés de Harry lui avaient permis de débloquer le simple charme.
"… j'ai pris l'habitude de venir ici depuis le début de l'année quand j'avais besoin de solitude… et on va dire que je me suis arrangé pou que la salle soit rouverte. Choisis la pièce que tu veux, je te laisse faire le choix"
Ginny réfléchit un moment, elle savait parfaitement ce qu'elle voulait mais elle ne savait pas comment Harry le prendrait. Tant pis… il lui avait dit de choisir. Elle entraîna Harry derrière elle lorsqu'elle pénétra dans la pièce.
Harry ne s'était pas attendu à cela, il avait pensé que Ginny allait demandé un jardin ou un simple salon avec une cheminée allumée mais à la place de cela se trouvait une pièce à la lumière tamisée, un grand lit à baldaquin trônait contre un mur de la pièce, à l'opposé se trouvait une cheminée qui diffusait une douce chaleur. Tout était aux couleurs de Gryffondor, rouge et or. Pendant quelques secondes, Harry resta pantois. Est-ce lui qui avait demandé cette pièce ou plutôt cette chambre ? Elle était exactement comme il aurait aimé qu'elle soit. Mais non… cette chambre avait bel et bien été demandée par la personne qui se tenait en ce moment à ses côtés… par Ginny. Il n'avait pas pensé qu'elle puisse… ou plutôt qu'elle veuille. Une semaine plus tôt, alors que c'était la première fois qu'il était ainsi avec Ginny et réciproquement, qu'elle était comme ça avec lui, ils avaient été interrompus par l'entrée inopinée de Neville dans le dortoir des garçons. Ginny observait sa réaction. Harry se retourna vers elle, un sourire aux lèvres.
Il y avait quelque chose de mystérieux et d'attirant. Cette chose, il ne l'avait jamais réellement remarqué chez elle, mais là, il le voyait. Ses yeux, lui criaient "je t'aime". Elle était belle, là lui tenant tendrement la main. Elle était belle mais non pas seulement maintenant mais toujours. Elle était si belle, insouciante et pourtant si consciente de ce qu'elle lui proposait. Elle lui sourit un peu plus en voyant qu'il lui souriait. La peur que lui avait inspiré l'instant où Harry découvrirait la pièce venait de la quitter. Elle était sereine car elle savait que c'était avec lui qu'elle voulait partager sa première fois, elle avait toujours su que ce serait lui dès qu'elle l'avait vu. Ses frères avaient toujours cru que comme beaucoup de filles, c'était la célébrité de Harry Potter qui l'avait faite craquer. Mais pour elle, Harry n'était pas cette célébrité, c'était un jeune homme comme les autres qui avait grandi beaucoup plus vite que les autres garçons au vu des épreuves qu'il avait subi, plein d'une tendresse qu'il n'avait pu partager dans son enfance. C'était cet Harry qu'elle voyait à l'instant et qu'elle voyait à chaque fois depuis le début. Elle pouvait voir dans ses yeux une joie incommensurable. Elle savait qu'elle-même avait ce regard et qu'ils étaient en parfaite harmonie. Harry se décida après ce qui sembla une éternité pour le jeune couple de fermer la porte. Cette pièce leur appartenait quoiqu'il advienne, personne ne pourrait plus les déranger. S'approchant d'elle, il la prit dans ses bras et lui murmura : "Ginny, je t'aime"
C'était la première fois que Harry le lui avouait si ouvertement et qu'elle sentait toute la passion que ces quelques mots renfermaient. "Je t'aime, Harry"
Harry fut touché par ces paroles. Ginny n'aurait pas eu besoin de mots pour lui dire tellement ses yeux le lui rendaient. Malgré la passion qui les entourait Harry sentit la tension de sa partenaire, il ne voulait pas qu'elle se sente obliger, il ne voulait pas qu'elle… mais comme si elle connaissait le questionnement de Harry, elle releva sa tête qui était contre le torse de son petit ami, l'embrassa et :
"Harry, je le veux"
La phrase était simple mais les hormones de Harry décidèrent de se réveiller à cet instant-là. Les deux futurs amants se séparèrent un instant et Harry, tellement joyeux, attrapa Ginny et la porta jusque sur le lit. Celle-ci ne voulant pas se faire porter se débattit mais Harry, plus musclé la maintint dans ses bras tout en rigolant des efforts que faisait la jeune fille pour se libérer. Harry la posa sur le grand lit avant de commencer à la chatouiller pour se venger du trajet mouvementé qu'elle lui avait fait passé. Puis il commença à l'embrasser alors que Ginny répondait de plus en plus activement. Rapidement les caresses furent bloquées par la frontière que constituaient les vêtements. Ginny enleva le pull de Harry avant que celui-ci ne recule pour lui permettre d'enlever plus facilement sa chemise. Ginny tout en ôtant la chemise de Harry admira son corps de joueur de quidditch, sa musculature finement développée le rendait magnifique. Elle l'admira quelques instants plus précisément, c'était la première fois qu'elle le voyait ainsi. Ne lui laissant pas le temps de trop l'observer, Harry se pencha vers Ginny pour l'entraîner dans un nouveau baiser plus intense que les précédant. Harry n'avait jamais fait l'amour mais à cet instant, il sut ce qu'il devait faire. Etait-ce l'instinct ou les réminiscences du passé ? Il ne savait pas mais à cet instant, peu lui importait la réponse. Il défit lentement le gilet de Ginny profitant de la découverte de sa poitrine. En descendant, il déposait de petits baisers sur la peau claire de Ginny. Quelle peau douce et soyeuse, pensa-t-il à l'instant. Lui retirant son soutien-gorge, il commença à lui titiller les mamelons, Ginny ne pouvait s'empêcher de geindre alors qu'elle n'était plus maîtresse de ses sens.
Puis reprenant le dessus, elle enleva son pantalon à Harry et remarqua une érection déjà importante ce qui la fit sourire. Tout était parfait chez Harry, Ginny apprécia grandement la découverte de son fessier dont elle profita un long moment. Ginny se releva plaçant Harry sous elle. Ledit Harry avait une érection des plus flagrantes. Elle eut un sourire amusé à ce qu'elle sentait sous elle. Tout comme Harry, la peur de franchir le pas l'avait quitté et elle était remplie de sérénité. Ginny bougeait langoureusement sur lui, Harry l'attrapa par les fesses fougueusement et il sentit la moiteur de l'entrejambe de sa partenaire. Cette sensation le rassura, elle semblait aussi excitée que lui ce qui renforçait son envie d'elle. Harry la refit basculer et Ginny se retrouva de nouveau allonger sur le lit. Ils recommencèrent à s'embrasser, leurs langues s'entremêlant en une danse infernale. Puis Harry prit l'initiative. Il embrassa son cou faisant gémir de plaisir Ginny. Mais ces gémissements n'eurent rien de comparable avec ceux qui suivirent. Harry descendit lentement la toute petite culotte de Ginny, ne voulant pas la brusquer puis découvrant la toison dorée de sa partenaire, Harry eut envie de jouer avec cette partie là de son corps aussi. Lorsque Harry s'attaqua au clitoris de la jeune fille par des mouvements réguliers, elle ne put s'empêcher de gémir de plaisir, la torture était dure mais quel plaisir ! La façon dont il embrassait ses parties intimes la rendait folle de plaisir. Elle n'aurait jamais cru qu'un homme puisse lui procurer de telles sensations juste en utilisant sa langue. Mais ne voulant pas que son plaisir soit égoïste, elle se dégagea de l'emprise de Harry qui se retrouva dans la position qu'occupait Ginny, il y a quelques instants. Malgré l'apparente assurance de Ginny, Harry savait qu'elle n'était pas totalement prête. Ce ne serait pas pour ce soir mais entre temps, il voulait partager cet instant privilégié de découverte de l'autre avec elle, et il voulait qu'elle s'en souvienne. Perdu dans ses pensées, Harry n'avait pas vu que Ginny le regardait les yeux remplis d'amour. Ginny s'attaqua au boxer de Harry qui était devenu bien trop étroit pour un membre bien trop excité. Ginny était nu et elle mit seulement quelques secondes pour que Harry se retrouve dans cet état lui aussi. Elle avait eu des petits amis avant Harry mais jamais elle n'avait été aussi proche de sauter le pas mais pourtant elle savait tout comme Harry que ce ne serait pas pour ce soir. Elle était très proche de Harry dont le membre frôlait ses parties intimes. Ginny remarqua que cette sensation excitait autant Harry qu'elle-même, et elle commença instinctivement un mouvement de balancier contre le membre érigé de son partenaire. Quelques instants plus tard, Harry émit un râle rauque de plaisir, rapidement suivi par celui de Ginny. Leur orgasme avait été simultané. Ginny venait de s'effondrer aux côtés de Harry. Rabattant le drap sur tous les deux, Harry sentit Ginny se presser un peu plus contre lui et il l'entoura de ses bras.
La salle sur demande accomplit leur souhait de l'instant et baissa les lumières, Ginny embrassa une dernière fois Harry puis sombra rapidement dans le sommeil. Harry la regarda encore un moment puis s'endormit en écoutant les battements réguliers de son cœur. Il ne regrettait pas qu'ils ne soient pas aller jusqu'au bout, ce qu'ils avaient vécu ce soir montrait leur attachement mutuel. Il était heureux et l'aimait. Elle était heureuse et l'aimait aussi.