Chapitre 3 : Première journée

La fin de semaine avait vite passé malgré le fait que Toya était toujours en train de m'embêter. Je lui ai fait visité la garde-robe de l'entrée hier après-midi. depuis il ne m'a plus énervée. Aujourd'hui c'est ma première journée d'école au lycée de Tomoéda, et chose qui ne m'étonne pas, je suis en retard.J'entend Sakura criée qu'elle est elle aussi en retard. c'est peut-être de famille ?En tout cas ça me donnerais une excuse.

Je me dépêche à m'habiller. Je déteste les uniforme. Non mais franchement, si on s'habille de tel ou tel façon c'est pour montrer aux autres qui on est. Là tout ce qu'il trouve à faire c'est nous en empêcher. Au Québec c'était pas comme ça, et pour dire vrai c'est ce que j'aime le plus des école Québécoise. Pendant qu'ils y sont ils pourraient mettre une coiffure obligatoire. C'est carrément de l'abus de pouvoir.

Je descend les marches pour apercevoir une Sakura engloutissant son petit- déjeuner, si ça continue elle va s'étouffer. Fudjtaka me dit que mon repas est sur la table. mais je ne déjeune plus depuis. en fait je ne me souviens plus, ça fait trop longtemps. Manger le matin en me levant me donne mal au c?ur, c'est simple. Je prend mon lunch et j'attend Sakura. Toya a envi de m'embêter, je le vois sur son visage, mais je crois que le souvenir du placard est encore trop marqué dans sa mémoire.

J'oubliais. c'est Sakura qui a trouvé ce monstre de Toya attaché et bâillonné en voulant prendre un petit manteau. Elle s'était écroulée de rire et Tomoyo, se demandant le pourquoi de ce rire, l'avait rejointe. Elle non plus ne pu s'empêcher de rire. Fudjitaka et moi les avons rejoint un instant plus tard. Quand on le vit, on éclata de rire au même titre que les deux autres. C'est le père de Sakura qui l'a détaché et quand il lui a demandé ce qu'il faisait là, j'ai simplement répondu qu'il m'avait énervée et que je l'avait enfermé. Nous somme tous parti à rire de nouveau, enfin presque, Toya lui ne riait pas.

Je suis sur le chemin de l'école et Tomoyo nous attend un peu plus loin. Ça ne m'étonne pas, elles sont toujours ensemble. Quand elles ne sont pas ensemble, elles s'arrangent pour l'être un peu plus tard, si ce n'est à l'instant même. Je sais qu'elles ont vécus pas mal d'aventures avec la chasses au cartes, c'est elles qui me l'ont dit, mais j'ai l'impression qu'elles m'ont caché un détail, même si je le connais déjà. Ce détail se nomme Syaoran Xiaolang Li. Un vautour de la pire espèce, un Li quoi !

Vous, vous demandez sans doute pourquoi j'en ai après les Li, c'est parce que l'ancienne matriarche du clan Tenshi était ma mère. Étant son seul enfant, ce titre me reviens de droit. Donc je suis au courant de tout ce qui se passe dans mon clan, ma famille. Les Li eux-même ne me dérangent pas, ce qui me dérange, c'est la haine qu'ils provoquent. Cette haine c'était presque éteinte. et cet idiot à fait son apparition. D'accord il est mignon. mais partir en disant à quelqu'un qu'on l'aime et ne plus lui donné de nouvelles, c'est horrible ! C'est inhumain ! Je sais. inutile de me le dire quand j'ai quelque chose dans la tête je ne l'ai pas ailleurs. Je suis faite comme ça et j'y peux rien.

Nous sommes arrivé. direction le bureau du directeur.beurk. je hais les directeurs, pour la simple raison que les seules fois où j'y suis allée c'est pour me faire punir. ou pour me faire renvoyé. ce qui n'est franchement pas mieux. Le directeur me dit le discourt habituel de bienvenue. à la façon dont il le dit il a dut le répété bien des fois. et ça paraît. Il me conduit à la porte de ma classe frappe entre la tête et dit qu'il y a une autre nouvelle élève. Il me laisse entré et se pousse pratiquement en courant.

Un coup à l'intérieur, un visage familier me marque. Ériol Hiiragisawa. Mais qu'est-ce que mon cousin fait là ?

Ériol - Salut Eldalöté !

Eldalöté - Salut. mais qu'est-ce que tu fais-là ?

Ériol - Je m'ennuyais du Japon... mais surtout de ma cousine préférée...

Eldalöté - Je suis ta seule cousine... C'est pas trop compliqué...

Ériol - tu m'a tout de même manquer Eldalöté... tu sais... sans toi c'est différent... il n'y a personne pour en mettre plein la vue au professeur et encore moins pour dire leur quatre vérités au grosse brutes...

Éldalöté - Une école à la fois tu veux...

Professeur - Je suis désolée de vous interrompre...

Je me retourne... ce n'est pas dans mes habitudes de me laisser marcher sur les pieds et encore moins si c'est un professeur. Sauf quand...

Eldalöté - Tati Kaho ! Comment vas-tu ! Ça fait tellement longtemps ! dis- je en la prenant dans mes bras...

Ça doit bien faire un an que je ne l'ai pas vu. Elle tiens une place importante au sein du clan, et pour tout dire, c'est l'une des seule à ne pas être rabat-joie. Les autres me sermonne sans arrêt, mais elle, elle m'encourage dans l'une de mes passion : l'écriture. Vu que la langue française est celle que j'ai appris le plus étant petite, c'est avec cette langue que j'écris le plus souvent. Mais les anciens, l'élite du clan, ne sont pas du même avis, ils pensent que si Aiki a déménagée en Angleterre c'est parce qu'elle voulait que sa descendance parle anglais. Je ne suis pas d'accord car Aiki était très ouverte d'esprit et respectait les goûts de chacun... Dit autrement, je fais ce que je fais quand l'on me donne un ordre... je l'ignore ! Très facile à faire et très efficace...

Après un moment, le cours reprend, et comme à l'habitude, je sors mon portable et je compose une histoire. Ce que je fais lorsque je respecte assez le prof pour ne pas vouloir qu'il démissionne. Une question que je me suis toujours posée, comment je fais pour passer avec de très bonne note si je n'écoute jamais tout en mettant le chaos à moi seule dans la classe ? Question qui va s'en doute restée sans réponse...

Après deux heure de mathématique, il y a une pose de vingt minutes avant de faire une heure de Japonais. Beurk ! J'ai beau comprendre cette langue à la perfection, les cours sont trop ennuyant. C'est l'heure de retourner en classe.

La cloche annonce le dîner ( au Québec le dîner est l'égale du déjeuner en France) après une heure de pagaille dans le cours.

Ériol - Tu t'es améliorée ou c'est moi qui rêve ?

Eldalöté - Voyons très cher cousin, tout le monde évolue, même les pros...

Ériol - Vu le désordre que tu as causé en cinq minutes à peine, je veux bien te croire !

La plupart des élèves de la classe sont venu me voir pour me demander comment j'avais pu créer autant d'embrouille avec aussi peu de parole. Je leur ai répondu que chez moi c'était naturel, ce qui n'est pas faux.

À la fin de la journée je fais le calcul de mes exploits, un professeur sur le bord de la démission, faut dire que tous les élèves sont son mit sur son dos, un qui ne peut même plus me voir en peinture, ma popularité qui a grimpé en un temps record et un professeur qui ne veut plus nous enseigner. Ce n'est pas si mal pour une première journée...