Je me possède aucun des personnages des livres ou des adaptations au cinéma.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de Star Wars. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.

Un grand merci à MlleMau qui m'a donné les mots écoutille, poison et chant.

C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS D'UNE GALAXIE LOINTAINE

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1. Sénateur (109 mots)

Anakin imaginait qu'être sénateur devait être une lourde tâche. Il y avait les réunions, les interminables discussions, le poids de représenter tout son peuple et le fait d'accepter de vivre à Coruscant. Certes pour le petit garçon qui avait grandit au milieu des dunes sous la chaleur désertique des trois soleils, Coruscant était magique. Toutefois, il voyait bien que ce n'était pas le cas pour Padmé. Les grandes étendues verdoyantes de Naboo lui manquaient. Elle n'avait pas besoin de lui dire, il suffisait qu'il l'entende soupirer. Alors, quand ce soir là, il lui ramena quelques fleurs trouvées au marché, il fut heureux de voir ses yeux se mettre à briller.

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2. Comte (112 mots)

Certains ennemis sont plus effrayants. Le comte Dooku en faisait parti. L'ancien jedi avait été le maître de son propre maître. Obi Wan le connaissait par les récits de Qui Gon et il savait que ce n'était pas une bonne chose d'être son prisonnier… Ses entraves résistaient à la Force. Il était à sa merci. Son sourire sadique lui glaça le sang. Obi Wan tenta une ultime fois de se libérer, mais il était trop tard. Un cri se noua dans sa gorge sans qu'il puisse le retenir pendant que la lame tenue par Dooku s'enfonçait dans son ventre.

- Nous allons bien nous amuser, jeune jedi, lui murmura Dooku à l'oreille.

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3. Ecoutille (107 mots)

Anakin courait dans les coursives à une vitesse dont il était lui-même le premier étonné pourtant il y avait bien une raison à cette hâte, une peur viscérale d'arriver trop tard et qu'il ne pouvait maîtriser. Tout cela ne pouvait pas se terminer comme ça. Sans ralentir, il bifurqua sur la droite et plongea dans une écoutille en évitant les tirs des chasseurs de prime qui étaient sur ses traces. Lestement, Anakin se redressa avant de verrouiller la porte et de passer une deuxième écoutille pour s'enfoncer plus loin dans les étages inférieurs de l'appareil, jusqu'à une porte qu'il ouvrit violement avec la Force en criant.

- Maître !

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4. Poison (102 mots)

Alors qu'il tentait de se concentrer sur un livre inintéressant que lui avait donné en punition Jocasta Nu, agacée de voir le jeune padawan faire preuve d'autant d'insolence, Anakin soupira avant de bloquer sur l'un des paragraphes… un paragraphe qui mentionnait un alchimiste sith du nom de Satal Keto, un alchimiste capable de détruire un ennemi en lui injectant un poison sith amplifiant la colère et faisant souffrir milles tourments à sa victime. Il y avait des images de seringues, la description du poison et soudain le jeune padawan frémit. Il avait déjà vu ce poison entre les mains du comte Dooku.

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5. Chant (109 mots)

Obi Wan appréciait la musique. Il avait déjà assisté à des opéras dans la grande salle de concert de Coruscant et cela avait toujours été un moment plaisant, rempli de sérénité. Pourtant, à ce moment précis, il détestait la musique et les chants qu'il entendait. Il les détestait parce qu'il se trouvait là, dans cette chambre mortuaire du palais de Naboo, assistant impuissant aux funérailles d'un homme qui avait tant représenté dans sa vie, un homme qu'il aimait profondément et qu'il n'avait pas pu sauver. Sans qu'il ne puisse rien faire, les larmes coulèrent sur ses joues pendant que les chants continuaient à retentir, comme il les haïssait aujourd'hui…