Chapitre 2
La jeune fille grandit, développant ses qualités mais aussi ses défauts, auprès des elfes de la Forêt Noire, dont son précepteur n'était autre que Legolas Vertefeuille, ayant tenu à tenir cette tâche.
Elle découvrit le monde voyageant de part et d'autre.
Eldressie vivait des temps paisibles auprès de ses amis lorsqu'un jour, un messager à la livrée du Gondor apparu. Elle s'approcha discrètement du coin de la salle où s'était retiré son précepteur et ce mystérieux inconnu qui s'entretenaient déjà ensemble. Lorsqu'elle fut assez proche elle tendit l'oreille, mais malheureusement la princesse était trop loin pour tout entendre :
« -C'est l'heure…19 automnes…prophétie…
-Le destin …prévenir. »
L'indiscrète fila ventre a terre à son fauteuil, et mine de rien repris le cours de sa lecture. Au-dessus de son livre elle observait le parcours de son maître. Il s'arrêta devant elle, attendant une réaction de sa part et voyant qu'elle ne ferait rien, il entama la discussion.
« -Son Altesse est attendu en Gondor .commença Legolas
-Et pourquoi donc ? Si on m'avait convié à quelque endroit qu'il soit, on m'en aurait déjà informé, répondit Eldressie, feignant être captivée par son livre.
-Votre Grâce à sans doute raison, mais le messager n'a pas osé vous déranger dans votre méditation.
-Maître Legolas, qu'est ce qui vous prend ? Vous m'avez toujours parlé de la sorte pour me taquiner, mais là vous semblez gêné, rendez-vous aux faits, l'encouragea la jeune fille de plus en plus curieuse.
-Il faut que vous vous rendiez en Gondor dans la semaine, car le prince héritier doit vous prendre en fiançailles et accéder au trône le même jour, dit d'une traite le précepteur pour en être enfin débarrassé. »
Eldressie le regarda incrédule au début car elle n'avait pas tout assimilé depuis le début, puis quand tous les sons atteignirent son cerveau et qu'ils usent formé des mots, elle éclata soudainement de son rire royal de dinde mêler aux expressions d'un visage d'une fouine.
« -Vous voulez rire ? Je n'aime pas Galaad, c'est un ami, un haut membre de la noblesse, certes, c'est le souverain de toute la Terre du Milieu après la guerre qui opposa son arrière arrière arrière, et j'en passe, grand-père, Aragorn avec Sauron, mais bon, hein, moi aussi je suis quelqu'un d'important ! Je n'enai pas l'allure mais bon ! On aurait du me consulter avant de prendre cette décision ! déclara –t-elle avec fougue mais ne le prenant toujours pas au sérieux.
-Tu seras Eldressie Reine du Gondor, régente de la Terre du Milieu, entre autre, mais tu gardes quand même tes anciens titres, répondit Legolas toujours aussi sérieux.
-Moi Reine du Gondor ? On aura tout vu !!! s'esclaffa Eldressie.
-Vous devez préparer votre paquetage, nous partirons demain, avertit Legolas en clôturant ainsi la conversation. »
Eldressie rêvant d'un retournement de situation, regagna sa chambre en criant à qui voulait l'entendre, c'est-à-dire tout le monde, que l'on ne la marierai pas de force à quelqu'un qu'elle n'aimait et traita en autre Galaad de rustre.
Le messager ayant vu mais surtout entendu la scène s'approcha tout doucement de Legolas.
« -Je plains, notre futur suzerain de devoir épouser cette fille –sauf votre respect- il y en a tellement d'autre qui sont fort agréable et il doit se lier avec l'enragée du coin ! soupira –t-il.
-Les apparences sont souvent trompeuses, ils s'aimeront, ces deux là, pas tout de suite mais plus tard, dit d'un ton rêveur l'elfe »
Puis il partit et laissa planter le messager là, qui le regardait d'un air de totale incompréhension.
Le lendemain, Eldressie feignit d'être mourante mais sa feinte ne marcha pas car on lui répondit que même mourante elle devait se rendre en Gondor cette semaine.
On la traîna de force sur la longue route qui allait la menait jusque dans sa nouvelle terre d'adoption.
Tout le long du voyage sur le dos de sa fidèle jument Eingeladen, elle rumina de sombres pensées, contre cette prophétie à la noix, les oiseaux qui chantent le soleil qui brille, et encore la prophétie …
Puis elle fut rejointe par Merlin et Viviane.
Eldressie leur jeta un regard glacial et leur lança, plus au vent qu'à eux :
« -Vous gênez ma quiétude matinale, vous pouvez vous retirer.
-Tu sais, ce n'est pas nous qui avons écrit cette prophétie, tu peux nous adresser d'autres paroles pour nous souhaiter la bienvenue, répondit Viviane sur un ton guilleret, toujours vêtus de son irremplaçable robe verte et de ses guirlandes de fleurs.
-Oui, bon, désolée, passons, que désirez-vous ? demanda gênée la demoiselle.
-Trois jours que nous galopons, le périple touche à sa fin. Il te faut te vêtir à présent on aperçoit la Citadelle Blanche, parla Merlin, comme a son habitude, a personne en particulier.
-Da, da, il te doit de mettre ta robe de parade ; celle que les fées de l'eau ton conçu bien avant ta naissance. Vient suis-moi, annonça la fée »
Eldressie, avide d'en savoir plus suivi la fée dans les bois. Elles arrivèrent dans un endroit magique, que l'on aurait pus contempler toute sa vie. C'était une petite clairière au fond duquel se trouvait une cascade qui alimenté un bassin, d'une eau si limpide qu'on ne l'aurait jamais remarqué. Viviane disparut derrière la chute et en ressortit quelques instants après avec deux paquets sous ses bras.
« -Viens, jeune femme, que je t'aide à t'habiller.
-Je suppose que c'est la robe, s'enquis méfiante Eldressie, en désignant le paquet le plus volumineux.
-Tu es plus intelligente qu'il n'en paraît, remarqua Viviane.
-Merci. »
Après un laborieux essayage, Eldressie pus enfin se contempler dans le miroir que Viviane avait fait apparaître. Elle ne se reconnut pas croyant à une mauvaise farce de Viviane, mais après avoir vu la fée la regarder aussi béatement, elle en déduit que c'était bien son reflet dans le miroir. Viviane et ses fées de l'eau avaient fée un merveilleux travail, la robe semblait a la fois compliquer mais on ressentait toute sa simplicité et sa noblesse, comme si elle eut était vivante.
Ses cheveux étaient détachés, Viviane avait préféré les laisser naturel, ne voulant pas faire de coiffures compliquées, elles les avaient seulement parsemés de fils d'argent et de perles, sur lequel trônait un diadème de grande finesse.
La fée l'observa quelques instants et déclara
« -Maintenant que tu es présentable, il va falloir habiller Eingeladen
-Moi je la vois bien avec un décolleté pigeonnant, suggéra Eldressie d'une fausse naïveté.
-Mais non tête d'Ulgo ! On va lui mettre un tapis de selle assortis à ta robe, et des mors de cuirs noirs.
-Je vois que tu as pensé à tout. »
Lorsque toute l'escorte fut prête, ayant tous du plus grand au plus petit revêtu leurs plus beaux costumes, ils reprirent la route, mais ils allèrent au pas pour ne pas salir leurs merveilleux atours.
Mais au fur et a mesure qu'Eldressie voyait approché Minas Tirith, elle se renfermait en elle-même, mais qu'elle idée de la marier !
Son instinct lui disait de fuir, aller dans l'un de ses royaumes, et rassemblait une armée pour la défendre, mais non un lien mystérieux la retenait avec cette prophétie, mais qu'elle idiote elle était ! Une prophétie n'était qu'un autre nom pour désigner le futur ! C'est comme en Gaèlia, on appelait le destin la Moïra !
Mais pourquoi ne fuyait elle donc pas ? Elle se dit qu'elle devrait poser cette question à un de ses grands-pères, Belgarath ou Dumbledore.
Ils firent de nouveau halte, pour faire une ultime toilette. Eldressie délaissa ses bottes de cuir pour des escarpins de soie, un page mis « les vêtements » d'apparat d'Eingeladen, et aida Eldressie à monter sur son cheval pour ne rien abîmer.
Elle était enfin prête à affronter son destin.
Je sais, je suis en train de massacrer les personnages du SDA, tout au moins Legolas, l'a-t-on déjà vu dire à quelqu'un Votre Grâce ???!!!
Vous pouvez me mettre de petites (ou de grosses) reviews !!!
