RéPoNsEs Au ReViEwS -
Manue : ^^ Ben oui... t'as parfaitement raison... coincidence, peut-être ? =P / T'es morte Manue ?! Ça fait plus de 6 mois que j'ai pas de news de toi ! O__o;;
Julie : Ouiii.... multi-fan ! Et maintenant amoureuse, par dessus le marché ;) Nah... seulement amoureuse et occupée ! Mais voici le chapitre 10, tant attendu !! eheh...
- - - - -
Princesse Aozora
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Nous restâmes un moment sans parler. Muets. Végéta leva les yeux vers moi avec un air angoissé. J'eu un frisson. Non... Ce n'était pas le froid. J'étais à la fois térrorisée de la nouvelle, et rassurée... J'avais un frère.... Un passé.... Et bien sûr, un titre.
" Alors... Mon vrai nom c'est...
- Aozora. Ça veut dire *ciel bleu* en japonais. C'était le nom de ma... enfin, notre mère. "
Il se leva lentement. Le Saiyen avait l'air si doux...
" Pourquoi... Pourquoi ne m'a-t-on jamais rien dit ! "
Puis, fronçant les sourcils et repranant son air menaçant, il sortit de la pièce, m'accrochant au passage. Mais je n'arrivais toujours pas à y croire. Végéta ? Mon frère ?? Impossible...! Nous étions si... entêtés, et nous n'arrivions jamais à nous entendre. Il s'arrêta à la sortie du laboratoire, puis pivota sur lui-même pour me regarder, massant l'épaule qu'il avait heurté quelques secondes plus tôt.
" J'ai fais un rêve Végéta... "
Il resta silencieux.
" Et... Dans ce rêve, nous étions jumeaux. "
Il fronça les sourcils.
" Je veux dire... J'ai vu notre naissance... Si je suis bel et bien ta soeur. Et... la mort de notre mère. "
Il continuait de me fixer. Puis il pencha la tête.
" ... Nous ne nous ressemblons même pas... Autant niveau physique que caractère. Comment cela peut-il être possible ? "
Sans doute essayait-il de se convaincre qu'il rêvait... Je m'avançai vers lui et bientôt il ne resta que quelques centimètres entre nous. Je levai la tête vers Végéta...
" ... Beau cauchemar hen ?
- Quoi ?
- De m'avoir comme soeur ?
- Non..! "
Il prit mon visage entre ses mains.
" Ce n'est pas ça... c'est... c'est... "
Ses bras pendaient maintenant sur le long de son corps. Il fixait le sol, espérant trouver la solution à ce nouveau problème...
" ... Mais comment ai-je pu m'être retrouvée sur terre ?
- Comme si je le saurais ! Tous les Saiyens sont morts ! Les seuls que j'ai revu par la suite et qui pourrait savoir ... "
Il fit une pause. Il leva brusquement la tête.
" Mais quoi ! Freezer ! Lui, saurait ! "
Il sourit, fier de lui. Mais il y a avait là un problème...
" Végéta... Il est mort Freezer...
- Oui. Mais il est en enfer... Il doit sûrement y avoir une façon de s'y rendre... Surtout que Carot peut se téléporter... Tout est possible !! "
Il sortit en courant du batîment. Je regardai la sortie, perplexe. Puis, je me tournai vers la pièce contenant la Capsule. Dans un ultime élant de curiosité, je m'y rendis. Après quelques secondes d'observation, je trouvai enfin le bouton qui me permis d'ouvrir la porte de l'étrange vaisseau. Lentement, j'y entrai. Une odeur de renfermé... Je m'y assis tout de même, épuisée... par l'émotion sans doute... J'y étais bien. Il ne me prit que quelques minutes avant de sombrer dans le sommeil, sous un faible éclairage, la chaleur de la Capsule, le confort.......
- - - - - -
Je sentis la caresse des rayons du soleil sur ma peau. J'ouvris les yeux. Rien n'avait changé dans la pièce, sinon qu'elle était plus éclairée le jour s'étant levé. Je me mis debout et traversai la chambre lentement. Végéta était sans doute allé voir Carot pour savoir s'il était possible de se rendre en enfer. Je jetai un dernier regard sur mon passé puis ouvris la porte du laboratoire et m'élançai. Durant quelques minutes je volai puis me posai dans la cours de Capsule Corporation. Je me dirigeai vers la cours arrière. Sur la terrasse était étendu Bra. Sans doute m'avait-elle entendue approcher puisqu'elle se leva de sa chaise longue et marcha droit vers moi. Elle s'arrêta à environ un mètre de moi et enleva ses lunettes de soleil qu'elle mit dans la poche de ses shorts. La fille de Végéta me jeta un regard plein de repproche. Je haussai les épaules.
" Pourquoi ces yeux là ? " lui demandais-je.
Elle soupira.
" Rain pleure... Par TA faute qu'il ma dit ! "
Mes épaules se relâchèrent. Je portai mes mains à mon visage.
" Non mais sans farce... tu devrais lui faire plus attention ! "
Je ne pû m'empêcher de rire. Ah oui ! Comme si en pleurant j'allais faire preuve de plus de douceur ! Ça, non. Je ne l'aimais pas et il fallait bien qu'il finisse par le comprendre un jour. Bra voyant que je ne répondais pas s'en alla. Puis je sentis une main sur mon épaule. Je me tournai pour voir derrière moi le vaillant Piccolo. Je lui souris.
" Tu as une mine affreuse ! "
Puis il répondit à mon sourire. En effet... passez une nuit dans une minuscule Capsule tout en boule sans vous être lavé avant d'aller au lit et vous m'en donnerez des nouvelles ! Mon haleine devait puer suffisamment pour faire fuire même les mouches !
" J'ai vu Végéta hier soir. Il est entré et ressortit d'ici aussi vite que l'éclair. Tu peux m'expliquer ce que vous avez bien pû trouver ? "
Sa main qui était restée sur mon épaule commença à carresser mon cou. Je ne pouvais pas me voir, mais je suis certaine que je devint aussi rouge qu'une tomate !
" Je... il... "
Il arrêta. Je me ressaisis.
" Tu le savais d'où je venais... hein ? "
Il haucha la tête. Bien sûr qu'il le savait. Ce jour où il m'avait trouvé. Il aurait été étonnant qu'il n'aille pas voulu en tout premier lieu en apprendre plus sur la fille dont il allait prendre soin. Mais d'un autre côté...
" Je sais que tu es née en 732, en janvier, que tu as été élevée par des humains avant d'être capturée comme animal de laboratoire. Je sais que tu es Saiyenne et que tu dois avoir presque le même âge que Végéta. Voila ce que je sais sur toi.
- Piccolo...
- Quoi ?... "
Je pris sa main.
" Mon cher Piccolo. Je suis... Enfin... Je suis une princesse. Et je m'appelle Aozora. "
Il me regarda, perplexe.
" Je suis en fait, la soeur jumelle de Végéta ! "
Il continua de me regarder, les yeux grands ouverts. Puis, après un moment de silence où je carressai sa main, il parla enfin.
" Mais... alors... pourquoi aurait-il essayé de se débarasser de toi ?...
- Je ne sais pas !
- Qu'est-ce que...
- Végéta est partit voir Sangoku pour savoir s'il est possible de se rendre en enfer afin d'interroger Freezer. "
Le pauvre Namek était figé sur place.
" Ça fait drole hein ? "
Il posa de nouveau les yeux sur moi.
" Quoi ?
- D'apprendre que je suis la soeur de Végéta ! "
Il ne me répondit pas et jeta un regard furtif derrière lui.
" Je dois parler à Végéta, savoir ce qu'il manigance !
- Je te l'ai dit...
- Oui... mais j'aimerais être présent...
- Et moi alors ?
- Je reviendrai te chercher. Reste ici. Ne bouge surtout pas !... "
Sa main glissa et il partit. Je le regardai s'éloigner dans le ciel jusqu'à ce qu'il ne reste de lui qu'un petit point dans le ciel. Je tournai les talons et marchai en direction de la porte arrière du batîment. Je mis quelques minutes à parcourrir les corridors de Capsules Corporation pour enfin arriver à la cuisine, où était justement assis Rain. Il tournait le dos à l'entrée de la pièce, les yeux fixés sur la cours du voisin, de l'autre côté de la fenêtre.
" Qu'est-ce que tu veux ? " me demanda-t-il.
Il ne me regarda même pas.
" Je voulais m'excuser, dis-je.
- Foutaises ! "
Il se leva de sa chaise pour me faire face.
" Que t'ai-je fais pour que tu me traites ainsi ? Oui, je te dois la vie Tiny, mais tout de même ! N'aurait-il pas d'autres moyens de payer ma dête qu'en souffrant ? "
Je ne sû quoi répondre. Mon regard se perdit ainsi à quelque part au travers de toutes ces tuiles sur le plancher. Rain s'approcha lentement de moi. Il effleura mon visage de sa main, tendre et douce.
" Je... Je me suis comporté comme un vrai idiot. Excuse-moi. Je n'aurais jamais dû agir avec tant d'immaturité. Si tu veux... nous pouvons rester amis, puisqu'il ne peut rien se passer entre nous... Si tu le veux bien. "
Je levai les yeux vers lui pour rencontrer les siens. Rain possèdait un regard si profond. On voyait au fond de celui-ci la tristesse qu'il ressentait, ainsi qu'une grande affection, qu'il portait pour moi. Il s'approcha de moi et me pris dans ses bras. Ce moment si court me parrût durer une éternité. Finalement, il baisa ma joue puis s'en fût.
Je me sentais vidée. Comme si en s'en allant il avait apporté avec lui toutes les émotions qu'il me restait. Je réussis à me tirer une chaise. Je m'assis et appuyai mes coudes sur la table, laissant tomber lourdement ma tête au creux de mes mains. Je fermai les yeux. Quelques instants passèrent. Je finit pas le lever. Je me dirigeai vers la chambre de bain et m'y enfermai. L'eau de la couche sur mon corps me rappellait l'entrainement à lequel Piccolo m'avait forcé...
. . .
' ...Nous étions alors à quelque part en Chine, dans une clairière déserte. La tempête faisait rage et de grands vents menaçants me glaçaient jusqu'aux os. Il y a de là près de 2 ans déjà...
" J'ai froid... Piccolo... Est-ce qu'on peut rentrer ? " lui avais-je demandé en serrant autours de moi mes bras, dans l'espoir que ça me réchaufferait, ce qui ne donna pas grand résultat en fin de compte...
Il m'ignora. Il ne sentait pas le frois glavial, lui ! Il finit par me répondre.
" Tu dois apprendre à t'entraîner dans toutes les conditions. Gohan a suivit un entrainement bien plus pire que le tien ! Tu ne devrais pas te plaindre... "
Il s'avança vers moi. J'étais fraîchement sortie de ma coquille, deux semaines plus tôt. Il m'avait dit que j'avais un grand potentiel et voulait immédiatement commencer mon entraînement. Il n'avait cependant jamais espéré que je devienne si forte en peu de temps. Jamais un Saiyen n'avait fait de tels progrès avant. Peut-être à part Broly dont j'avais vaguement entendu parler...
" Monsieur... je ne veux pas m'entraîner. " ai-je bégaillé.
Il était devant moi. J'ai levé la tête vers lui. Comme il était grand ! Et moi si petite... Je devais mesurer environ 5 pieds et 3 pouces à 12 ans, ce qui équivaut à environ 1 mètre et 60 centimètres, tout au plus, tandis que lui devait bien en mesurer 2 et demi.
Il agrippa mon collet et me souleva de terre. Surprise et tremblante, je lui adressai un regard effrayé. Mais à la place de me remettre sur le sol, il me lança dans les airs. Durant ce vol, je me souviens parfaitement de cette panique qui prenait le dessus sur moi. Ainsi que les goulettes de pluit tombant une à une sur mon visage. Une pluit torrentielle, comme on n'en voit rarement. Je me rappelle aussi l'impacte de ma chute lorsque je suis atterit sur le sol boueux. Je n'ausais plus bouger, de peur de sentir l'attroce douleur d'un membre brisé, ou pis, ma nuque fraccassée contre le sol ! Cependant, je le vis arriver jusqu'à moi en souriant. Il m'offrit sa main. Voyant que je n'osais pas remuer un seul muscle, il se pencha sur moi et me prenant par les aisselles, me souleva et me remit debout. De là je vis toute la distance que j'avais franchis en vol plané. Je restai bouche bée.
" Tu vois... Je te l'avais dit que tu n'étais pas humaine. Tu viens de traverser dans les airs 500 mètres pour ensuite tomber sur le sol. Et regarde-toi ! Tu n'as pas une égratignure ! "
Il me sourit et me prit par la main. La pluit continuait de tomber.
" Vient... il fait un temps horrible. Allons nous entraîner ailleurs. " '
. . .
Je fermai la douche et me couvris avec une serviette. Je m'habillai, me coiffai puis sortie. Je me dirigeai vers l'infirmerie où était enfermée Pancy et collai mon oreille sur la porte. Il n'y avait aucun bruit dans la pièce. J'ouvris tout doucement la porte. Mes yeux se promenèrent un instant dans la salle qui me parut vide jusqu'à ce qu'ils apperçoivent au fond complètement de celle-ci le lit sur lequel était toujours couchée Pancy. Elle semblait avoir les yeux fermés. Je me glissai dans la pièce et refermai la porte derrière moi, la vérouillant au passage. Je m'approchai d'elle lentement. Elle avait l'air de dormir. Mais fallait-il vraiment se fier aux apparences ? Je reculai de quelques pas tout de même et m'assit sur une chaise en bois à environ un mètre du lit de l'extraterrestre.
Je passai ainsi quelques secondes, voir quelques minutes, à seulement la regarder, endormie. Elle portait toujours sont habit de combat, bien qu'il soit déchiré par endroits. En fait il était gris et assez moulant, chose que je n'avait pas prit le temps de remarquer au cours de la bataille. Ses cheveux bleus étaient étendus sur l'oreiller où était posée sa tête. Ses yeux étaient toujours clos. Mais je ne me souvenais que trop bien de la couleur de ceux-ci. Bleu royal. Comme on n'en voit que très rarement. Les miens étaient bleu gris... Couleur bien fade comparée à la sienne. Je me mis sur le bout des fesses pour pouvoir mieux la voir. Ses bottes étaient noires et portaient, je suppose, ses initiales. "P.G.J." Pancy G.J... Je me levai de nouveau, baissant mes gardes. Je me penchai au dessus du lit. Elle était belle, dans son genre. Pour ceux qui préfèrent les pointues. Car oui, elle l'était. Son orgueil, sa façon de se battre, son perfectionnisme que je découvrirais par la suite, ainsi que son nez, ses oreilles et la forme de son visage. Elle représentait bien la sévérité, si comme ceci je puis l'exprimer.
Comme je m'attardais à ses mains de combatante, elle ouvrit les yeux. Nous les Saiyens pouvons sentir les choses à l'avance et c'est donc pourquoi je tournai la tête aussitôt qu'elles les eût ouverts. La Shar fronçait les sourcils. Avant que je ne puisse intercepter quelque mouvement de sa part, elle me tenait déjà par la gorge, souriant, fière de m'avoir prise par surprise. Elle se releva, me tenant toujours par la gorge, et se mit debout, à la même hauteur que moi.
J'essayai d'enlever sa main de mon cou mais elle m'agrippa par le bras et le ramena derrière mon dos, le pliant tant que je serrai les dents pour ne pas crier. Avec mon autre main, je tenais son poignet.
Pancy s'approcha de moi, collant son corps contre le mien. Je sentis ses seins à la même hauteur que les miens ainsi que ses hanches, poussant tout doucement contre les miennes, pour que je recule. Ce que je fit immédiatement. Elle m'adossa au mur du fond et continua à s'approcher de moi. Je voulu riposter ou la pousser, mais elle serrait ma gorge si fort que nul mot n'arrivait à sortir de ma bouche. Finalement, j'eus l'impression qu'elle essayait de coller chacune des parties de son corps avec le mien. Sa poitrine, son ventre, ses hanches, ses cuisses, ses jambes... Je tremblais. Et il me sembla qu'elle aussi. L'adolescente approcha ses lèvres de mon oreille et me mordit tout doucement le lobe. Un frisson de dégout parcourru tout mon corps.
" Ma chère Saiyenne... Tu m'as regardé assez longtemps. Personnellement je préfère les contactes physiques... par toi ? "
Je grognai, puisque c'était le seul son qui pouvait sortir de ma gorge.
" Je suppose que maintenant tu veux savoir comment ça se fait que le paralisant ne fonctionne plus sur moi ? Eh bien écoute ça ! Nous, les Shars, sommes résistants à bien des sortes de poisons et par conséquent, aussi aux trucs que la bonne femme au cheveux turquoises s'amuse à m'injecter. Bien sûr, au début ça fait effet, mais au bout de quelques heures, pouf, plus rien ! "
Il fallait que je trouve un moyen de me sortir de là...
" Tu sais... je pourrais rester des heures comme ça... Tiny. J'aime bien tes yeux. Ils sont beaux... Et tu es aussi belle... "
J'essayai de nouveau de la repousser mais elle me colla contre le mur. Elle était plus forte que moi, définitivement...
" Tu sais... je ne te déteste pas, même si tu as tué mon père... Même que... Hmmm... Je n'ai jamais fais quoi que ce soit avec une fille... sauf que... "
S'en était trop ! Soit je restais ici à me faire harceler par une extraterrestre aux cheveux bleus ou...
Mais elle prit ma main, celle qui tenait son poignet, et la glissa sur son sein. Elle jeta sa tête par en arrière et commença à rire, pendant que je cherchais désepérément un moyen de m'échapper. Puis j'eus une idée. La main toujours sur son sein, je pressai avec mes doigts son mamelon si fort qu'elle cria. Je le fis tourner à 360 degrés. Elle lacha mon cou et mon autre bra, la douleur devenant insupportable. Je la lachai et courru du plus vite que je le pus, la poussant au passage.
J'ouvris la porte et m'enfuis. Je me sauvai, prenant les escaliers, et cela jusqu'à ce que je sois en dehors du batîment. Je restai devant la porte quelques instants, m'attendant à ce qu'elle sorte. Puis, je sentis une force non loin derrière moi. Trop tard...
Je me tournai. C'était bien elle. La Shar avait une main sur son sein et me fusillait du regard. Je ne pus réprimer un éclat de rire.
" Je dois avouer ne jamais avoir vu une telle tactique avant... "
J'arrêtai. Elle était très sérieuse. Non, il n'y avait pas de haine dans son regard. Seulement un peu de frustration. Soudain, son visage s'éclaircit et elle sourit.
" Les autres se contentaient de rester là, jusqu'à ce que je leur perce l'estomac d'un seul coup de poing ! "
J'étais inquiète. Que préparait-elle ?... Pancy ota sa main de sa poitrine.
" Ce n'est pas moi qui a tué ton père... " tentais-je.
Elle rit.
" Bien sûr que non... répondit-elle. Mais c'est toi qui dois payer. Tu es Saiyenne. Une maudite Saiyenne ! Je vous tuerai tous, commençant par les vermines comme toi, finissant par le prince et la princesse ! "
Elle était maintenant rouge de colère et dégageait tant de force que dans une aire de 10 mètres autours d'elle il ne resta bientôt plus un seul brin d'herbe. Pancy ne savait donc pas que j'étais princesse... Peut-être...
" Calme-toi Pancy. De toute façon je te battrai de nouveau ! lançai-je.
- Oh tais-toi ! Je ne dois pas être bien en forme puisque seule la princesse est supposée atteindre un niveau égal au mien ! Tu n'est même pas supposée être capable de devenir Super Saiyenne ! "
Elle cracha par terre et se mis en position de combat. Végéta était toujours partit, ainsi que Piccolo. Sangoku n'était pas là, Bra était absente et Bulma ne devait même pas s'être rendue compte de la disparition de notre prisonnière. Malgré tout, je restais calme, debout devant elle, impassive.
" Dit moi... que sais-tu à propos de la princesse ?
- Qu'est-ce que ça peut bien te faire de toute façon ?!
- J'aimerais bien connaître le nom de la personne qui est supposée gouverner mon peuple ! Avant de mourir du moins, si ce que tu dis es vrai... Végéta est le prince. Tu l'as battus à plate couture...
- Végéta n'est rien. coupa-t-elle. Non... Le prince n'est pas celui qu'il faut craindre, petite sotte ! Celle dont je dois me méfier est ta princesse. Elle a été envoyée ici. Depuis, on a perdu sa trace. Mais revenons en aux choses sérieuses... Je vais te tuer ! "
Elle allait préparer une attaque mais je lui posai de nouveau une question.
" Et comment s'appelle-t-elle ? demandais-je de nouveau.
- Tu commences sérieusement à m'énerver avec tes questions ! grogna-t-elle.
- Puisque je vais mourir...
- Elle s'appelle Aozora. Elle est la soeur jumelle de Végéta ! Et si elle n'est pas morte déjà, je trouverai un moyen de la tuer. Mais avant, ce sera toi...
- Une chose encore...
- Quoi ?! "
Je souris. Elle ne savait vraiment pas...
" Pourquoi a-t-elle été envoyée sur Terre et n'est-elle pas restée avec son peuple ? "
Elle fronça les sourcils. La Shar se doutait de quelque chose... Je souris, la fixant du regard.
" Qu... Quel est ton vrai nom.. Tiny ? " bégueilla-t-elle.
Mes cheveux devinrent dorés. Je m'avançai lentement vers elle, le sol craquelant sous chacun de mes pas. Je m'arrêtai à quelques mètres d'elle, devenue insécure.
" Ma chère Pancy... Puisque tu m'as demandé mon nom, je vais te le dire...
Je m'appelle Aozora. "
Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit de celle-ci. Ses yeux étaient grands ouverts. Elle tramblait.
" Non... C'est impossible ! "
@@@ Bon bon bon... Je vous laisse ici... MUAHAHAHAH... Vous détestez ça hen ? Vous en voulez plus peut-être ??? Ben ça ira au prochain chapitre ! Eh... ça fait 3 ans que je travaille sur la même fic ahahah ^^ J'ai maintenant 15 ans. Oui oui... et lorsque j'ai écris le premier chapitre, j'en avais 12. Que je suis lente ! ;) Un peu d'encouragements et le prochain chapitre arrivera rapidement ! Pourquoi... POURQUOI ???!!! Pourquoi Tiny (ou devrais-je dire Aozora) est-elle sur terre et non sur Végéta ? @@@
Manue : ^^ Ben oui... t'as parfaitement raison... coincidence, peut-être ? =P / T'es morte Manue ?! Ça fait plus de 6 mois que j'ai pas de news de toi ! O__o;;
Julie : Ouiii.... multi-fan ! Et maintenant amoureuse, par dessus le marché ;) Nah... seulement amoureuse et occupée ! Mais voici le chapitre 10, tant attendu !! eheh...
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Princesse Aozora
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Nous restâmes un moment sans parler. Muets. Végéta leva les yeux vers moi avec un air angoissé. J'eu un frisson. Non... Ce n'était pas le froid. J'étais à la fois térrorisée de la nouvelle, et rassurée... J'avais un frère.... Un passé.... Et bien sûr, un titre.
" Alors... Mon vrai nom c'est...
- Aozora. Ça veut dire *ciel bleu* en japonais. C'était le nom de ma... enfin, notre mère. "
Il se leva lentement. Le Saiyen avait l'air si doux...
" Pourquoi... Pourquoi ne m'a-t-on jamais rien dit ! "
Puis, fronçant les sourcils et repranant son air menaçant, il sortit de la pièce, m'accrochant au passage. Mais je n'arrivais toujours pas à y croire. Végéta ? Mon frère ?? Impossible...! Nous étions si... entêtés, et nous n'arrivions jamais à nous entendre. Il s'arrêta à la sortie du laboratoire, puis pivota sur lui-même pour me regarder, massant l'épaule qu'il avait heurté quelques secondes plus tôt.
" J'ai fais un rêve Végéta... "
Il resta silencieux.
" Et... Dans ce rêve, nous étions jumeaux. "
Il fronça les sourcils.
" Je veux dire... J'ai vu notre naissance... Si je suis bel et bien ta soeur. Et... la mort de notre mère. "
Il continuait de me fixer. Puis il pencha la tête.
" ... Nous ne nous ressemblons même pas... Autant niveau physique que caractère. Comment cela peut-il être possible ? "
Sans doute essayait-il de se convaincre qu'il rêvait... Je m'avançai vers lui et bientôt il ne resta que quelques centimètres entre nous. Je levai la tête vers Végéta...
" ... Beau cauchemar hen ?
- Quoi ?
- De m'avoir comme soeur ?
- Non..! "
Il prit mon visage entre ses mains.
" Ce n'est pas ça... c'est... c'est... "
Ses bras pendaient maintenant sur le long de son corps. Il fixait le sol, espérant trouver la solution à ce nouveau problème...
" ... Mais comment ai-je pu m'être retrouvée sur terre ?
- Comme si je le saurais ! Tous les Saiyens sont morts ! Les seuls que j'ai revu par la suite et qui pourrait savoir ... "
Il fit une pause. Il leva brusquement la tête.
" Mais quoi ! Freezer ! Lui, saurait ! "
Il sourit, fier de lui. Mais il y a avait là un problème...
" Végéta... Il est mort Freezer...
- Oui. Mais il est en enfer... Il doit sûrement y avoir une façon de s'y rendre... Surtout que Carot peut se téléporter... Tout est possible !! "
Il sortit en courant du batîment. Je regardai la sortie, perplexe. Puis, je me tournai vers la pièce contenant la Capsule. Dans un ultime élant de curiosité, je m'y rendis. Après quelques secondes d'observation, je trouvai enfin le bouton qui me permis d'ouvrir la porte de l'étrange vaisseau. Lentement, j'y entrai. Une odeur de renfermé... Je m'y assis tout de même, épuisée... par l'émotion sans doute... J'y étais bien. Il ne me prit que quelques minutes avant de sombrer dans le sommeil, sous un faible éclairage, la chaleur de la Capsule, le confort.......
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Je sentis la caresse des rayons du soleil sur ma peau. J'ouvris les yeux. Rien n'avait changé dans la pièce, sinon qu'elle était plus éclairée le jour s'étant levé. Je me mis debout et traversai la chambre lentement. Végéta était sans doute allé voir Carot pour savoir s'il était possible de se rendre en enfer. Je jetai un dernier regard sur mon passé puis ouvris la porte du laboratoire et m'élançai. Durant quelques minutes je volai puis me posai dans la cours de Capsule Corporation. Je me dirigeai vers la cours arrière. Sur la terrasse était étendu Bra. Sans doute m'avait-elle entendue approcher puisqu'elle se leva de sa chaise longue et marcha droit vers moi. Elle s'arrêta à environ un mètre de moi et enleva ses lunettes de soleil qu'elle mit dans la poche de ses shorts. La fille de Végéta me jeta un regard plein de repproche. Je haussai les épaules.
" Pourquoi ces yeux là ? " lui demandais-je.
Elle soupira.
" Rain pleure... Par TA faute qu'il ma dit ! "
Mes épaules se relâchèrent. Je portai mes mains à mon visage.
" Non mais sans farce... tu devrais lui faire plus attention ! "
Je ne pû m'empêcher de rire. Ah oui ! Comme si en pleurant j'allais faire preuve de plus de douceur ! Ça, non. Je ne l'aimais pas et il fallait bien qu'il finisse par le comprendre un jour. Bra voyant que je ne répondais pas s'en alla. Puis je sentis une main sur mon épaule. Je me tournai pour voir derrière moi le vaillant Piccolo. Je lui souris.
" Tu as une mine affreuse ! "
Puis il répondit à mon sourire. En effet... passez une nuit dans une minuscule Capsule tout en boule sans vous être lavé avant d'aller au lit et vous m'en donnerez des nouvelles ! Mon haleine devait puer suffisamment pour faire fuire même les mouches !
" J'ai vu Végéta hier soir. Il est entré et ressortit d'ici aussi vite que l'éclair. Tu peux m'expliquer ce que vous avez bien pû trouver ? "
Sa main qui était restée sur mon épaule commença à carresser mon cou. Je ne pouvais pas me voir, mais je suis certaine que je devint aussi rouge qu'une tomate !
" Je... il... "
Il arrêta. Je me ressaisis.
" Tu le savais d'où je venais... hein ? "
Il haucha la tête. Bien sûr qu'il le savait. Ce jour où il m'avait trouvé. Il aurait été étonnant qu'il n'aille pas voulu en tout premier lieu en apprendre plus sur la fille dont il allait prendre soin. Mais d'un autre côté...
" Je sais que tu es née en 732, en janvier, que tu as été élevée par des humains avant d'être capturée comme animal de laboratoire. Je sais que tu es Saiyenne et que tu dois avoir presque le même âge que Végéta. Voila ce que je sais sur toi.
- Piccolo...
- Quoi ?... "
Je pris sa main.
" Mon cher Piccolo. Je suis... Enfin... Je suis une princesse. Et je m'appelle Aozora. "
Il me regarda, perplexe.
" Je suis en fait, la soeur jumelle de Végéta ! "
Il continua de me regarder, les yeux grands ouverts. Puis, après un moment de silence où je carressai sa main, il parla enfin.
" Mais... alors... pourquoi aurait-il essayé de se débarasser de toi ?...
- Je ne sais pas !
- Qu'est-ce que...
- Végéta est partit voir Sangoku pour savoir s'il est possible de se rendre en enfer afin d'interroger Freezer. "
Le pauvre Namek était figé sur place.
" Ça fait drole hein ? "
Il posa de nouveau les yeux sur moi.
" Quoi ?
- D'apprendre que je suis la soeur de Végéta ! "
Il ne me répondit pas et jeta un regard furtif derrière lui.
" Je dois parler à Végéta, savoir ce qu'il manigance !
- Je te l'ai dit...
- Oui... mais j'aimerais être présent...
- Et moi alors ?
- Je reviendrai te chercher. Reste ici. Ne bouge surtout pas !... "
Sa main glissa et il partit. Je le regardai s'éloigner dans le ciel jusqu'à ce qu'il ne reste de lui qu'un petit point dans le ciel. Je tournai les talons et marchai en direction de la porte arrière du batîment. Je mis quelques minutes à parcourrir les corridors de Capsules Corporation pour enfin arriver à la cuisine, où était justement assis Rain. Il tournait le dos à l'entrée de la pièce, les yeux fixés sur la cours du voisin, de l'autre côté de la fenêtre.
" Qu'est-ce que tu veux ? " me demanda-t-il.
Il ne me regarda même pas.
" Je voulais m'excuser, dis-je.
- Foutaises ! "
Il se leva de sa chaise pour me faire face.
" Que t'ai-je fais pour que tu me traites ainsi ? Oui, je te dois la vie Tiny, mais tout de même ! N'aurait-il pas d'autres moyens de payer ma dête qu'en souffrant ? "
Je ne sû quoi répondre. Mon regard se perdit ainsi à quelque part au travers de toutes ces tuiles sur le plancher. Rain s'approcha lentement de moi. Il effleura mon visage de sa main, tendre et douce.
" Je... Je me suis comporté comme un vrai idiot. Excuse-moi. Je n'aurais jamais dû agir avec tant d'immaturité. Si tu veux... nous pouvons rester amis, puisqu'il ne peut rien se passer entre nous... Si tu le veux bien. "
Je levai les yeux vers lui pour rencontrer les siens. Rain possèdait un regard si profond. On voyait au fond de celui-ci la tristesse qu'il ressentait, ainsi qu'une grande affection, qu'il portait pour moi. Il s'approcha de moi et me pris dans ses bras. Ce moment si court me parrût durer une éternité. Finalement, il baisa ma joue puis s'en fût.
Je me sentais vidée. Comme si en s'en allant il avait apporté avec lui toutes les émotions qu'il me restait. Je réussis à me tirer une chaise. Je m'assis et appuyai mes coudes sur la table, laissant tomber lourdement ma tête au creux de mes mains. Je fermai les yeux. Quelques instants passèrent. Je finit pas le lever. Je me dirigeai vers la chambre de bain et m'y enfermai. L'eau de la couche sur mon corps me rappellait l'entrainement à lequel Piccolo m'avait forcé...
. . .
' ...Nous étions alors à quelque part en Chine, dans une clairière déserte. La tempête faisait rage et de grands vents menaçants me glaçaient jusqu'aux os. Il y a de là près de 2 ans déjà...
" J'ai froid... Piccolo... Est-ce qu'on peut rentrer ? " lui avais-je demandé en serrant autours de moi mes bras, dans l'espoir que ça me réchaufferait, ce qui ne donna pas grand résultat en fin de compte...
Il m'ignora. Il ne sentait pas le frois glavial, lui ! Il finit par me répondre.
" Tu dois apprendre à t'entraîner dans toutes les conditions. Gohan a suivit un entrainement bien plus pire que le tien ! Tu ne devrais pas te plaindre... "
Il s'avança vers moi. J'étais fraîchement sortie de ma coquille, deux semaines plus tôt. Il m'avait dit que j'avais un grand potentiel et voulait immédiatement commencer mon entraînement. Il n'avait cependant jamais espéré que je devienne si forte en peu de temps. Jamais un Saiyen n'avait fait de tels progrès avant. Peut-être à part Broly dont j'avais vaguement entendu parler...
" Monsieur... je ne veux pas m'entraîner. " ai-je bégaillé.
Il était devant moi. J'ai levé la tête vers lui. Comme il était grand ! Et moi si petite... Je devais mesurer environ 5 pieds et 3 pouces à 12 ans, ce qui équivaut à environ 1 mètre et 60 centimètres, tout au plus, tandis que lui devait bien en mesurer 2 et demi.
Il agrippa mon collet et me souleva de terre. Surprise et tremblante, je lui adressai un regard effrayé. Mais à la place de me remettre sur le sol, il me lança dans les airs. Durant ce vol, je me souviens parfaitement de cette panique qui prenait le dessus sur moi. Ainsi que les goulettes de pluit tombant une à une sur mon visage. Une pluit torrentielle, comme on n'en voit rarement. Je me rappelle aussi l'impacte de ma chute lorsque je suis atterit sur le sol boueux. Je n'ausais plus bouger, de peur de sentir l'attroce douleur d'un membre brisé, ou pis, ma nuque fraccassée contre le sol ! Cependant, je le vis arriver jusqu'à moi en souriant. Il m'offrit sa main. Voyant que je n'osais pas remuer un seul muscle, il se pencha sur moi et me prenant par les aisselles, me souleva et me remit debout. De là je vis toute la distance que j'avais franchis en vol plané. Je restai bouche bée.
" Tu vois... Je te l'avais dit que tu n'étais pas humaine. Tu viens de traverser dans les airs 500 mètres pour ensuite tomber sur le sol. Et regarde-toi ! Tu n'as pas une égratignure ! "
Il me sourit et me prit par la main. La pluit continuait de tomber.
" Vient... il fait un temps horrible. Allons nous entraîner ailleurs. " '
. . .
Je fermai la douche et me couvris avec une serviette. Je m'habillai, me coiffai puis sortie. Je me dirigeai vers l'infirmerie où était enfermée Pancy et collai mon oreille sur la porte. Il n'y avait aucun bruit dans la pièce. J'ouvris tout doucement la porte. Mes yeux se promenèrent un instant dans la salle qui me parut vide jusqu'à ce qu'ils apperçoivent au fond complètement de celle-ci le lit sur lequel était toujours couchée Pancy. Elle semblait avoir les yeux fermés. Je me glissai dans la pièce et refermai la porte derrière moi, la vérouillant au passage. Je m'approchai d'elle lentement. Elle avait l'air de dormir. Mais fallait-il vraiment se fier aux apparences ? Je reculai de quelques pas tout de même et m'assit sur une chaise en bois à environ un mètre du lit de l'extraterrestre.
Je passai ainsi quelques secondes, voir quelques minutes, à seulement la regarder, endormie. Elle portait toujours sont habit de combat, bien qu'il soit déchiré par endroits. En fait il était gris et assez moulant, chose que je n'avait pas prit le temps de remarquer au cours de la bataille. Ses cheveux bleus étaient étendus sur l'oreiller où était posée sa tête. Ses yeux étaient toujours clos. Mais je ne me souvenais que trop bien de la couleur de ceux-ci. Bleu royal. Comme on n'en voit que très rarement. Les miens étaient bleu gris... Couleur bien fade comparée à la sienne. Je me mis sur le bout des fesses pour pouvoir mieux la voir. Ses bottes étaient noires et portaient, je suppose, ses initiales. "P.G.J." Pancy G.J... Je me levai de nouveau, baissant mes gardes. Je me penchai au dessus du lit. Elle était belle, dans son genre. Pour ceux qui préfèrent les pointues. Car oui, elle l'était. Son orgueil, sa façon de se battre, son perfectionnisme que je découvrirais par la suite, ainsi que son nez, ses oreilles et la forme de son visage. Elle représentait bien la sévérité, si comme ceci je puis l'exprimer.
Comme je m'attardais à ses mains de combatante, elle ouvrit les yeux. Nous les Saiyens pouvons sentir les choses à l'avance et c'est donc pourquoi je tournai la tête aussitôt qu'elles les eût ouverts. La Shar fronçait les sourcils. Avant que je ne puisse intercepter quelque mouvement de sa part, elle me tenait déjà par la gorge, souriant, fière de m'avoir prise par surprise. Elle se releva, me tenant toujours par la gorge, et se mit debout, à la même hauteur que moi.
J'essayai d'enlever sa main de mon cou mais elle m'agrippa par le bras et le ramena derrière mon dos, le pliant tant que je serrai les dents pour ne pas crier. Avec mon autre main, je tenais son poignet.
Pancy s'approcha de moi, collant son corps contre le mien. Je sentis ses seins à la même hauteur que les miens ainsi que ses hanches, poussant tout doucement contre les miennes, pour que je recule. Ce que je fit immédiatement. Elle m'adossa au mur du fond et continua à s'approcher de moi. Je voulu riposter ou la pousser, mais elle serrait ma gorge si fort que nul mot n'arrivait à sortir de ma bouche. Finalement, j'eus l'impression qu'elle essayait de coller chacune des parties de son corps avec le mien. Sa poitrine, son ventre, ses hanches, ses cuisses, ses jambes... Je tremblais. Et il me sembla qu'elle aussi. L'adolescente approcha ses lèvres de mon oreille et me mordit tout doucement le lobe. Un frisson de dégout parcourru tout mon corps.
" Ma chère Saiyenne... Tu m'as regardé assez longtemps. Personnellement je préfère les contactes physiques... par toi ? "
Je grognai, puisque c'était le seul son qui pouvait sortir de ma gorge.
" Je suppose que maintenant tu veux savoir comment ça se fait que le paralisant ne fonctionne plus sur moi ? Eh bien écoute ça ! Nous, les Shars, sommes résistants à bien des sortes de poisons et par conséquent, aussi aux trucs que la bonne femme au cheveux turquoises s'amuse à m'injecter. Bien sûr, au début ça fait effet, mais au bout de quelques heures, pouf, plus rien ! "
Il fallait que je trouve un moyen de me sortir de là...
" Tu sais... je pourrais rester des heures comme ça... Tiny. J'aime bien tes yeux. Ils sont beaux... Et tu es aussi belle... "
J'essayai de nouveau de la repousser mais elle me colla contre le mur. Elle était plus forte que moi, définitivement...
" Tu sais... je ne te déteste pas, même si tu as tué mon père... Même que... Hmmm... Je n'ai jamais fais quoi que ce soit avec une fille... sauf que... "
S'en était trop ! Soit je restais ici à me faire harceler par une extraterrestre aux cheveux bleus ou...
Mais elle prit ma main, celle qui tenait son poignet, et la glissa sur son sein. Elle jeta sa tête par en arrière et commença à rire, pendant que je cherchais désepérément un moyen de m'échapper. Puis j'eus une idée. La main toujours sur son sein, je pressai avec mes doigts son mamelon si fort qu'elle cria. Je le fis tourner à 360 degrés. Elle lacha mon cou et mon autre bra, la douleur devenant insupportable. Je la lachai et courru du plus vite que je le pus, la poussant au passage.
J'ouvris la porte et m'enfuis. Je me sauvai, prenant les escaliers, et cela jusqu'à ce que je sois en dehors du batîment. Je restai devant la porte quelques instants, m'attendant à ce qu'elle sorte. Puis, je sentis une force non loin derrière moi. Trop tard...
Je me tournai. C'était bien elle. La Shar avait une main sur son sein et me fusillait du regard. Je ne pus réprimer un éclat de rire.
" Je dois avouer ne jamais avoir vu une telle tactique avant... "
J'arrêtai. Elle était très sérieuse. Non, il n'y avait pas de haine dans son regard. Seulement un peu de frustration. Soudain, son visage s'éclaircit et elle sourit.
" Les autres se contentaient de rester là, jusqu'à ce que je leur perce l'estomac d'un seul coup de poing ! "
J'étais inquiète. Que préparait-elle ?... Pancy ota sa main de sa poitrine.
" Ce n'est pas moi qui a tué ton père... " tentais-je.
Elle rit.
" Bien sûr que non... répondit-elle. Mais c'est toi qui dois payer. Tu es Saiyenne. Une maudite Saiyenne ! Je vous tuerai tous, commençant par les vermines comme toi, finissant par le prince et la princesse ! "
Elle était maintenant rouge de colère et dégageait tant de force que dans une aire de 10 mètres autours d'elle il ne resta bientôt plus un seul brin d'herbe. Pancy ne savait donc pas que j'étais princesse... Peut-être...
" Calme-toi Pancy. De toute façon je te battrai de nouveau ! lançai-je.
- Oh tais-toi ! Je ne dois pas être bien en forme puisque seule la princesse est supposée atteindre un niveau égal au mien ! Tu n'est même pas supposée être capable de devenir Super Saiyenne ! "
Elle cracha par terre et se mis en position de combat. Végéta était toujours partit, ainsi que Piccolo. Sangoku n'était pas là, Bra était absente et Bulma ne devait même pas s'être rendue compte de la disparition de notre prisonnière. Malgré tout, je restais calme, debout devant elle, impassive.
" Dit moi... que sais-tu à propos de la princesse ?
- Qu'est-ce que ça peut bien te faire de toute façon ?!
- J'aimerais bien connaître le nom de la personne qui est supposée gouverner mon peuple ! Avant de mourir du moins, si ce que tu dis es vrai... Végéta est le prince. Tu l'as battus à plate couture...
- Végéta n'est rien. coupa-t-elle. Non... Le prince n'est pas celui qu'il faut craindre, petite sotte ! Celle dont je dois me méfier est ta princesse. Elle a été envoyée ici. Depuis, on a perdu sa trace. Mais revenons en aux choses sérieuses... Je vais te tuer ! "
Elle allait préparer une attaque mais je lui posai de nouveau une question.
" Et comment s'appelle-t-elle ? demandais-je de nouveau.
- Tu commences sérieusement à m'énerver avec tes questions ! grogna-t-elle.
- Puisque je vais mourir...
- Elle s'appelle Aozora. Elle est la soeur jumelle de Végéta ! Et si elle n'est pas morte déjà, je trouverai un moyen de la tuer. Mais avant, ce sera toi...
- Une chose encore...
- Quoi ?! "
Je souris. Elle ne savait vraiment pas...
" Pourquoi a-t-elle été envoyée sur Terre et n'est-elle pas restée avec son peuple ? "
Elle fronça les sourcils. La Shar se doutait de quelque chose... Je souris, la fixant du regard.
" Qu... Quel est ton vrai nom.. Tiny ? " bégueilla-t-elle.
Mes cheveux devinrent dorés. Je m'avançai lentement vers elle, le sol craquelant sous chacun de mes pas. Je m'arrêtai à quelques mètres d'elle, devenue insécure.
" Ma chère Pancy... Puisque tu m'as demandé mon nom, je vais te le dire...
Je m'appelle Aozora. "
Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit de celle-ci. Ses yeux étaient grands ouverts. Elle tramblait.
" Non... C'est impossible ! "
@@@ Bon bon bon... Je vous laisse ici... MUAHAHAHAH... Vous détestez ça hen ? Vous en voulez plus peut-être ??? Ben ça ira au prochain chapitre ! Eh... ça fait 3 ans que je travaille sur la même fic ahahah ^^ J'ai maintenant 15 ans. Oui oui... et lorsque j'ai écris le premier chapitre, j'en avais 12. Que je suis lente ! ;) Un peu d'encouragements et le prochain chapitre arrivera rapidement ! Pourquoi... POURQUOI ???!!! Pourquoi Tiny (ou devrais-je dire Aozora) est-elle sur terre et non sur Végéta ? @@@
