Je me possède aucun des personnages du film

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers du film Knight & Day. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.

Alors les mots de cette liste sont le résultat des soirées drabbles du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur !

Et N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.

QUELQUES MOTS SUR KNIGHT & DAY

Retrouvailles (221 mots)

Roy n'avait jamais imaginé que des retrouvailles avec ses parents soient possibles. Quand son hélicoptère s'était écrasé et qu'il avait été fait prisonnier par l'ennemi, on l'avait déclaré mort… mais il avait survécu. La CIA était passée par là et avait rapidement comprit quel avantage cela avait de former un agent de terrain déjà déclaré mort… Cependant, ils avaient mit des conditions, personne ne devait savoir qu'il avait survécu. On lui avait donné une nouvelle identité et fait promettre de ne plus jamais rentrer en contact avec sa famille… sauf que Roy aimait profondément ses parents, ils ne les avaient jamais oublié, il avait même planifié une alarme sur son téléphone pour les apercevoir quand le satellite passait au dessus de leurs maisons à heures régulières chaque jour… mais des retrouvailles physiques, c'était pour lui un rêve inaccessibles… et pourtant… pourtant ils étaient là… devant lui… Roy posa un regard hagard sur June… C'était elle qui avait tout mis en scène, elle qui avait comprit qu'ils souffraient tous depuis dix-huit ans et qu'il était temps de les réunir. Elle lui sourit, un sourire qui lui donna le droit de faire les quelques pas qui le séparait des parents… des pas qu'il fit sur une impulsion trop longtemps refoulée, tombant dans leurs bras pour la première fois depuis de trop longues années.

.

Karma (235 mots)

June commençait à se dire que le karma avait envie de se moquer d'elle. Pour une fois qu'elle suivait ses impulsions et qu'elle se laissait aller en décidant d'embrasser ce garçon charmant qui l'avait gentiment dragué juste avant qu'ils n'embarquent sur le même vol, il fallait qu'il soit totalement fou ! Qu'est-ce qu'il était en train de lui dire là ?

- Je suis désolé, nous avons perdu les pilotes.

June frissonna, les yeux écarquillés. D'accord, il n'était que 6 ou 7 sur ce vol équipage comprit, mais comment ils avaient bien pu perdre les pilotes.

- Pardon ? Mais comment ?

- Eh bien, j'ai abattu le copilote qui a tiré par accident sur le pilote.

- Quoi ! Mais alors on va s'écraser.

- Oh, il y a des chances, mais je vais essayer de faire ça bien, répondit-il en se dirigeant vers la cabine.

June écarquilla les yeux et se cramponna à un fauteuil. Voilà si ça ce n'était pas avoir un mauvais karma qu'est-ce que c'était ! Le corps de l'hôtesse, qu'elle pensait assise tomba soudainement à ses pieds. June se rendit compte qu'elle était morte tout comme le serveur et les deux autres passagers. Affolée, elle courut en direction de la cabine.

- Attendez ! Mais vous avez tué tout le monde !

Le type lui adressa un sourire désarmant.

- Ne vous en faites pas, c'étaient eux les méchants.

.

Déclaration inattendu (300 mots)

En 15 ans, il avait apprit à jouer à la perfection la scène de la mort tragique. Il portait un gilet sur le toit de cet immeuble à Salzbourg et il s'était laissé tomber volontairement dans le fleuve, pendant qu'on le croyait mort, il avait le champ libre pour régler pour te bon cette affaire. C'était pour ça, qu'il était à Séville, pour régler son compte à Quintana, faire tomber son ancien coéquipier et sauver le gamin. Sauf qu'au moment de passer à l'action, il perçut une autre voix… June ? Il n'avait pas fait en sorte qu'elle soit à l'abri chez elle à cette heure ? Qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Roy fit donc une entorse dans son plan, se hâtant de sauver la belle blonde de ses geôliers. Elle parlait fort, elle riait. Ses pupilles étaient dilatées.

- Ils vous ont donné quelque chose ?

Elle répondit par un rire. Se moquant des coups de feu et des types autour d'eux qui tentaient de les tuer. Elle riait… et alors que Roy cherchait comment les sortir de là, la drogue lui fit lâcher tout se qu'elle retenait en elle depuis des jours et elle lui fit l'une des plus belles déclarations d'amour qu'on pouvait faire à un autre… Roy était concentré sur l'action, mais ces mots là, couplés à sa mine déconfite quand il ne lui répondit pas tout de suite le firent frissonner. Bien évidement qu'il était touché par cette déclaration inattendue, bien évidement qu'il l'aimait et lui aussi agi de manière inattendue. Faisant fi des balles qui volaient autour d'eux, il la rejoignit et la gratifia d'un baiser torride, un baiser qu'il avait envie de lui donner depuis leur première rencontre et qui scella à cet instant, en plein chaos, leur deux cœurs l'un à l'autre.

.

Parc (252 mots)

Dans le premier temps de son enrôlement plus ou moins de force par la CIA, Roy aimait bien venir se promener dans le Parc de Saint-James. Il savait qu'il bravait un interdit en le faisant, la CIA lui avait bien dit quand il s'était réveillé sur ce lit d'hôpital : « J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous : vous êtes vivant et vous allez pouvoir continuer à servir votre pays, mais malheureusement vous avez été déclaré mort. On va vous donner une autre identité »…

Une autre identité, un autre nom qu'il avait choisi lui-même pour que se soit moins douloureux. Il avait choisi Roy Miller et il avait laissé disparaître Matthew Knight… sauf que Matthew souffrait de la solitude et du manque de sa famille. Ses parents étaient tout ce qu'il avait et il était tout ce que ses parents avaient, ils ne voulaient pas disparaitre, il avait besoin d'eux… Il n'avait rien contre servir son pays, il s'était engagé dans l'armée mais il ne voulait pas devenir un fantôme, une coquille vide, un agent qu'on peut perdre sur le terrain… Alors il bravait cet interdit et il venait dans ce parc aussi souvent qu'il pouvait… Sa mère le traversait pour aller faire ses courses deux fois par semaine… Il la regardait, s'inquiétait aussi de la voir aussi pâle et fatiguée, mais jamais il ne fit les derniers pas pour la rejoindre. En fait, il ne savait pas comment réagirait la CIA, mieux valait ne pas prendre de risque…

.

Fête Nationale (304 mots)

C'était un jour de fête nationale et sur la base où Roy était stationné, les militaires s'apprêtaient à la fêter en grande pompe. C'était un moyen de se retrouver et de se détendre à des milliers de kilomètres de chez eux. L'agent de la CIA n'était que de passage, sa mission à lui était de remonter vers le Nord et de s'y enfoncer. Il avait des contacts à établir, loin de tous canaux officiels, comme bien souvent avec la CIA. Cependant, ce soir, il allait profiter de la fête. Roy avait toujours aimé le 4 juillet. Il se rappelait de ceux de son enfance avec sa mère qui cuisinait des cookies, son père qu'il aidait à mettre les drapeaux aux fenêtres, le barbecue avec les voisins, l'hymne nationale et le feu d'artifice le soir.

Cela avait sans doute contribué à l'envie de Roy d'entrer dans l'armée… mais uniquement l'armée… Jamais il n'avait imaginé qu'il finirait agent de la CIA et jamais il n'aurait imaginé qu'il ne passerait plus de jour de Fête Nationale chez ses parents à cause de cela. Ils lui manquaient tellement. Il avait envie de les voir, de fêter tout ça avec eux…et ce fut à cet instant que son téléphone se mit à biper. Fébrilement, il le prit, profitant des quelques secondes que lui offrait le satellite en passant au dessus de la maison de ses parents. Au fond de lui il aurait voulu voir les drapeaux, le barbecue, mais il n'y avait rien… plus rien… Ses parents ne fêtaient plus le 4 juillet depuis que leur fils était mort dans ce désert irakien… et Roy frissonna… Comme il aurait voulu leur dire qu'il était là, qu'ils pouvaient encore le fêter… mais la CIA l'avait sauvé après qu'il eut été déclaré mort… Il leur appartenait… Il allait devoir s'y faire…