Depuis que l'équipage de Barbe Blanche avait réussi à sauver Portgas d Ace et à s'enfuir sain et sauf, le QG de la marine était en effervescence, malgré que cela fasse déjà pratiquement deux ans que l'évènement est passé. Akainu, amiral en chef, s'agaçait toujours autant de cette abomination. Le sujet était devenu tabou et même les plus hauts gradés ne se risquaient pas d'aborder le sujet. Pourtant, dans tout ce pow-pow, une personne se risquait depuis ce jour à lui rappeler cet échec de la marine.

Il n'y avait pas participé, alors il ne se sentait pas coupable de l'évasion de Ace, ni même de la survie de l'équipage et des prisonniers qui les accompagnaient (il regrettait cependant de ne pas avoir pu être là-bas pour mettre son poing dans la figure de Baggy, ce petit con l'énervait bien trop). Enzo, parce que c'était bien le vice-amiral qui se dirigeait d'un pas joyeux (sautillant presque) vers le bureau de son supérieur une très bonne nouvelle à lui annoncer dans ses mains.

Tout le monde tourna la tête quand le commandant des mers passa à côté d'eux en leur souhaitant une bonne journée. Effectivement, le QG était sous un magnifique soleil. La chaleur était idéale pour bronzer un peu, son régiment s'adonnait à la joie du repos et de la bronzette sur son bateau. Il allait les rejoindre, son transat était prêt et son cocktail sans alcool l'attendait sagement dans le frigo de la cuisine du navire, mais il devait absolument voir Akainu pour lui annoncer ce qu'il avait vu dans les journaux ce matin.

Son île, car oui, Enzo avait sa propre île qu'il avait bâti de ses mains en compagnie de millier et de millier de civiles et de ses soldats, était toute proche d'une des îles gardaient par Barbe Blanche et il se trouvait que les nouvelles qui circulaient dans ses îles dont celle-ci arrivait aussi chez lui. Et dès qu'il avait vu ça, le père de Kidd avait voulu expressément partager le bonheur que dégageait la nouvelle.

En arrivant, il frappa. Une fois. Deux fois. Trois fois. Il fit un petit solo de tambours sur porte et il entra dans la pièce (après avoir déjà bien mis en rogne Akainu) pour faire face à son supérieur toujours en rogne contre lui (Enzo ne s'était toujours pas excuser de son comportement lors de la dernière réunion et ne risquait pas de le faire). Il ne prit pas la peine d'attendre qu'on l'invite à s'installer qu'il se laissa choir sur la première chaise qu'il trouva, il poussa le bouchon plus loin en posant négligemment ses pieds sur le bureau en lançant le journal sur les dossiers devant Akainu.

- As-tu vu la dernière nouvelle qui circule dans le nouveau monde ? Fit Enzo. Je suppose que non. Elle concerne tes chers amis de l'équipage de Barbe Blanche.

Enzo eut un sourire victorieux quand les lèvres et les yeux d'Akainu se fondirent de colère. Il cacha rapidement son sourire et reprit le journal en l'ouvrant à la page qui l'intéressait. Une grande image qu'il montra à son supérieur montrait deux hommes avec deux poupons dans les bras. Rien d'anormal et qui ne donnerait pas à l'amiral en chef de quoi s'énervait (même si, voire deux hommes ensembles ne plaisaient pas à Akainu), mais en regardant de plus près deux tatouages et des taches de rousseurs du plus grand firent grossirent de fureur les yeux de l'homme d'en face d'Enzo.

- N'est-ce pas merveilleux ? Reprit Enzo en essuyant une fausse larme de joie. Ils ont eu deux beaux enfants. Tu sais la meilleure ? Tu ne pourras jamais les toucher car ils sont protéger par des flottes et des flottes de pirates. La seule chose que tu vas pouvoir faire, c'est de rager dans ton coin car outre les flottes, il faudrait que tu puisses les localiser et les îles de Barbe Blanche sont protégées par le royaume, tu sais, celui où tu as fait assassiner le roi et son fils, mais dont la petite-fille du roi a survécu. Marco. Marco le phénix, cela te dit quelque chose ?

- Pourquoi viens-tu me montrer ces immondices ? Tu veux que je te tue ?

- Pour te rappeler que tu n'es pas invincible ? Que tu n'es pas Dieu tout puissant ? Que je continuerai à te maudire et à te chercher des noises ? Fit Enzo en se levant. Ne répond pas, de toute façon... je repars sur mon île ce soir. Je te laisse ce journal, j'ai un deuxième exemplaire sur mon bateau. Médite un peu sur ton existence, du moins jusqu'à ma prochaine visite ici.

- Soit maudit, sale chien !