Hello me revoilà :), j'ai imaginé une nouvelle histoire de nouveau centré sur Heiji, ce n'est pas la suite de ma fanfic "On sera là pour toi Heiji", celle-ci est plus dramatique. J'espère que vous apprécierez. Comme pour ma première histoire j'essayerai de sortir de nouveaux chapitres régulièrement. Bonne lecture ;).

Je précise que les personnages de Gosho Aoyama ne m'appartiennent pas.


Au cours d'une soirée, Heiji et Goro Otaki étaient tous deux assis au comptoir du restaurant d'okonomiyaki préféré de l'adolescent. L'inspecteur avait invité le détective lycéen à dîner après que ce dernier eu une fois de plus résolu une affaire dans le courant de la journée. Ils attendaient que leurs plats leur soient servi, mais en attendant ils trinquaient à la réussite du jeune homme.

« Félicitations Hei-chan, encore tu t'es encore montré à la hauteur de ta réputation. » fit l'inspecteur en levant son verre.

« Oui quand Hattori Heiji est sur une affaire, rien ne lui échappe. » dit fièrement le jeune homme en levant son verre à son tour.

« Tu es le digne fils de ton père, il doit être tellement fier de toi. »

« Tu sais Otaki-han, je ne cherche pas à rendre Oyaji fier de moi ou quoi que ce soit. » répondit-il d'un ton blasé et en haussant les épaules.

« Hei-chan, je ne devrais peut-être pas donner mon point de vue, mais…je sais que ton père ne te le montre pas, mais il se soucie réellement de ton bien-être. »

« Ouais ça m'émeut presque. » fit le garçon avec un air amusé.

« Hei-chan…si tu savais à quel point ta relation avec ton père me rappelle celle que j'avais avec le mien, elle était compliquée et il ne m'a pas vraiment soutenu quand je lui ai annoncé que je voulais entrer dans la police. Ton père t'encourage quand même, à sa manière, mais il croit en toi…Mais ce que je veux dire quand je parle de similitude, c'est que mon père et moi n'avons jamais eu de moment père/fils. Il était assez sévère avec moi et moi j'étais un peu comme toi je me rebellais contre lui, je me moquais de son avis concernant mes choix. Cependant, sur son lit de mort il s'est excusé d'avoir été si sévère avec moi. Et bien qu'il n'ait jamais approuvé le fait que je sois entré dans la police, il m'a quand même dit à quel point il était fier de ce que j'étais devenu. Quant à moi j'ai regretté certains comportements que j'avais pu avoir avec lui et aujourd'hui encore je me dis que si lui et moi nous nous étions plus parler, notre relation aurait été bien différente. Tu vois Hei-chan, ce que j'essaye de te dire, c'est qu'il faut profiter des personnes qui nous sont proches tant qu'elles sont avec nous, d'éviter les querelles inutiles et surtout prendre le temps de se parler. » L'inspecteur termina son monologue en baissant la tête tristement.

Heiji regardait l'homme qui avait maintenant un air abattu, Otaki ne s'était jamais confié comme ça sur sa vie privée. Il ressentit de la compassion pour l'inspecteur par rapport à l'histoire qu'il venait de lui raconter. Cependant l'adolescent ne savait pas trop quoi lui répondre.

« On dirait que je me fais vieux à raconter mes vieilles histoires et en voulant donner des leçons. Je suis désolé Hei-chan, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. » fit l'homme avec amusement en regardant le garçon à la peau sombre dans les yeux. Il avait néanmoins, toujours un visage assez triste.

« Ce n'est rien Otaki-han. » répondit l'osakien en souriant et en agitant ses mains en l'air.

Un silence s'installa un moment étant donné qu'Heiji ne savait pas s'il devait lancer un nouveau sujet de conversation ou bien ne rien dire, vu que l'inspecteur semblait toujours avoir une mine sombre. Le garçon décida finalement de se taire pour le moment, pendant cet instant de silence, les okonomiyaki leurs furent servi. Tous deux commencèrent à déguster leur assiette.

« En fait Hei-chan, comment ça se passe avec Kazuha-chan ? Vous vous êtes encore disputé ? C'est pour ça qu'elle n'est pas venue avec toi ce matin ? demanda soudainement Otaki sur un ton taquin. Il avait vraisemblablement repris du poil de la bête.

« Quand je lui ai dit que j'allais sur une enquête ce matin, elle m'a dit de venir la chercher. Quand j'arrive devant chez elle, j'appelle madame et elle me dit qu'elle est en train de choisir une tenue. Je suis parti j'étais assez en retard comme ça, elle prend toujours du temps pour se préparer. Bon elle m'a crié dessus au téléphone mais que veux-tu. » déclara-t-il d'un ton à la fois exaspéré et amusé en repensant à la réaction de son amie. Il était aussi content que l'inspecteur soit de nouveau aussi jovial.

« Ah Ah ! Toi et Kazuha-chan c'est quelque chose…et d'ailleurs quand est-ce que tu vas lui faire ta déclaration ? » interrogea l'homme avec un sourire en coin.

« Ma quoi ?! » cria presque l'adolescent en rougissant.

« Hei-chan, si tu voyais ta tête. » rit l'inspecteur.

« Très drôle Otaki-han… »

L'homme et l'adolescent terminèrent ainsi leur repas dans la bonne humeur. Quand ils quittèrent le restaurant, la rue était déserte et était à peine éclairé.

« Eh bien, on dirait que tout le monde est rentré chez soi de bonheur. » constata Heiji.

« Oui on ferait mieux de ne pas rester ici, on ne sait jamais ce qui peut arriver à cette heure là quand il n'y a personne. » répondit Otaki en commençant à marcher vers sa voiture qui se trouvait à quelques mètres de la devanture du restaurant.

L'adolescent se mit également à suivre l'inspecteur étant donné que ce dernier devait le raccompagner chez lui.

« Tu es bien Hattori Heiji ? » Le détective lycéen entendit soudainement cette question qui venait de derrière lui. Il s'arrêta et se retourna pour faire face à une silhouette imposante. Malgré la faible lueur, il pouvait constater qu'il s'agissait d'un homme vêtu de noir avec une écharpe sur la bouche et une casquette qui permettaient de dissimuler son visage.

« Ça dépend qui le demande ? » répondit l'osakien en haussant un sourcil et en mettant ses mains dans ses poches.

« Ecoute gamin, je n'ai pas le temps de jouer avec toi. Je vais te demander de me suivre sans discuter. »

« Pardon ? Vous plaisantez, vous croyez que parce que vous essayez de vous donner un air terrifiant en vous habillant en noir et en cachant votre visage que je vais accepter de vous suivre comme ça. » répliqua l'adolescent en arborant un sourire moqueur.

« Je vois que j'ai affaire à un sale gosse arrogant comme son père. » dit l'homme en sortant une arme et en la pointant sur la tête du garçon.

A la vue du pistolet, l'expression d'Heiji changea, il leva les mains et fronça les sourcils.

« Que me voulez-vous ? » demanda-t-il.

« Suis-moi juste sans discuter ! » ordonna l'homme en noir.

Le garçon à la peau sombre et celui qui voulait emmener ce dernier furent tout à coup ébloui par une lumière de phare de voiture. Cette lumière venait du véhicule d'Otaki, l'inspecteur s'était déjà installé et attendait qu'Heiji finisse sa conversation. Il pensait que l'adolescent s'était arrêté pour parler à une personne qu'il connaissait. Cependant au bout d'un moment et ce malgré la faible luminosité, il avait pu voir les mains du jeune homme se lever ce qu'il avait trouvé bizarre. Il avait donc décidé d'allumer les phares pour voir s'il y avait un problème.

« HEI-CHAN ! » cria l'inspecteur en descendant de la voiture dès qu'il vit que le jeune était menacé. Instinctivement, il sortit son arme, grâce aux phares de sa voiture qui étaient toujours allumés, il put viser correctement sa cible. L'homme en noir n'eut pas le temps de réagir ni de comprendre ce qui se passait, mais en moins d'une seconde, il saigna abondamment au niveau du poignet, la douleur lui fit lâcher son arme et mettre se mettre à genoux. Dans la foulée Heiji récupéra rapidement le pistolet et assomma l'individu qui quelques minutes auparavant le menaçait.

« Hei-chan tu n'as rien ? » demanda Otaki en s'approchant de l'adolescent.

« Je vais bien Otaki-han. » assura le garçon. « Mais on ferait mieux de l'amener vite au poste de police pour savoir ce qu'il me voulait. En tout cas, je suis sûr d'une chose il voulait m'enlever. » ajouta-t-il en regardant l'homme inconscient et en fronçant les sourcils.

« Comme je ne suis pas en service et je n'ai pas de menottes. On va appeler les autorités. »

Soudain, la porte du restaurant d'okonomiyaki s'ouvrit « Que se passe-t-il ? J'ai entendu un coup de feu. Vous n'avez rien messieurs ? » fit une voix féminine. C'était la propriétaire, la tentative d'enlèvement c'était produite juste devant le restaurant.

« Vous tombez bien, pouvez-vous appeler la police ? Cet homme a tenté d'enlever ce garçon. Nous devons immédiatement ouvrir une enquête. » annonça Otaki. Suite aux déclarations de l'inspecteur, la femme rentra pour faire ce qu'on lui demandait.

« Vu qu'il est inconscient, je vais profiter pour enlever cette écharpe et cette casquette qui couvre sa bouche, comme ça je verrais si c'est quelqu'un que je connais. » dit Heiji en s'accroupissant et en étant sur le point de prendre l'écharpe de l'homme. Il fit tout à coup coupé dans son élan quand il entendit le bruit d'un autre coup de feu tout près de lui. Ce son le pétrifia pendant une fraction de seconde. Il regarda vers Otaki pour voir si l'inspecteur avait entendu la même chose que lui. Mais ce qu'il vit le fit écarquiller les yeux. Il constata que l'inspecteur tenait sa poitrine et dans la minute qui suivit, ce dernier tomba au sol la tête en avant.

« OTAKI-HAN ! » cria l'adolescent. Il se précipita vers l'homme en laissant tomber le pistolet qu'il avait utilisé pour assomer l'autre individu. Il retourna l'inspecteur et se mit rapidement à compresser sa blessure. La propriétaire revint une fois de plus dès qu'elle eu entendu ce second coup de feu. Heiji lui ordonna d'appeler rapidement une ambulance, elle s'exécuta dans la minute.

« Hei-chan… » dit-il faiblement.

« Otaki-han non ne fais pas d'effort. » dit l'osakien avec un visage pâle. « L'ambulance va arriver. » ajouta-t-il. « Mais d'où venait ce coup de feu ? » se demanda-t-il dans sa panique. Il vit tout à coup une nouvelle silhouette arrivé près de l'homme en noir inconscient. Heiji pouvait constater qu'il s'agissait d'un homme portant les mêmes vêtements que l'individu qui avait tenté de le kidnapper. Le nouvel arrivant ramassa le pistolet que l'osakien avait laissé tomber et attrapa l'homme inconscient à terre sous le regard consterner du détective lycéen.

« Q-Que faîtes-vous ? » demanda l'adolescent tout en continuant à compresser la blessure d'Otaki.

« Tu ferais mieux de t'occuper de ton ami gamin. » répondit-il en trainant le kidnappeur inconscient.

« C-C'est vous qui avez tiré sur Otaki-han ? Qui êtes-vous à la fin ? » réussit à articuler le garçon.

« Tu le sauras une autre fois Hattori Heiji, nous voulions juste t'enlever nous ne voulions pas que ça arrive aussi loin. » répondit-il calmement en s'éloignant dans l'obscurité avec sous son bras l'autre homme inconscient.

Heiji voulait le poursuivre, mais il ne voulait pas laisser l'inspecteur comme ça, il se sentait impuissant et il n'y avait personne dans la rue et la police n'arrivait pas, il était désespéré. Tous qui lui restait à faire à présent était de se concentrer sur l'inspecteur et attendre les forces de l'ordre et l'ambulance. Il jeta un regard inquiet à Otaki, il pouvait voir que l'état de ce dernier empirait de plus en plus, il était à peine conscient.

« Tiens bon Otaki-han, je t'en prie. » dit-il avec de l'émotion dans la voix.

« Hei-chan… » haleta-t-il.

« Non s'il te plait, ne parle pas. » implora Heiji.

« Hei-chan, écoute…tu…tu…es un excellent détective n'en…doute…jamais. » Il ferma les yeux sous le regard horrifier de l'adolescent. L'inspecteur venait de rendre son dernier souffle.

« Otaki-han… » était tous que le garçon à la peau foncé pouvait dire sous le choc.

La propriétaire sortit de nouveau pour dire qu'une ambulance était en route, elle avait également une trousse de secours dans les mains qu'elle était allée chercher entre temps. Mais quand elle vit l'expression vide d'Heiji et l'inspecteur inerte, elle comprit qu'il était trop tard. Elle posa une main compatissante sur l'épaule de l'adolescent, mais ce dernier ne réagit pas.

Quelques minutes plus tard, des voitures de police et une ambulance arrivèrent. Ils avaient tous pu constater la tragédie. Plusieurs policier reconnu Heiji Hattori le fils du chef de la police d'Osaka, ils lui demandèrent ce qui s'était passé. Le jeune homme ne répondit pas, il était visiblement en état de choc. Un des officier décida d'informer personnellement le père du garçon.

Heizo Hattori arriva à son tour accompagné de son subordonné Ginshiro Toyama. Le temps qu'il arrive, la police avait déjà balisé les lieux et le corps d'Otaki était couvert d'un drap. Heiji se retrouvait quant à lui assis dans l'ambulance avec une couverture sur les épaules.

Heizo s'approcha de son fils, il ne l'avait jamais vu avec un regard aussi vide, il remarqua aussi qu'il avait l'air un peu somnolent et que ses mains et ses vêtements étaient tachés de sang, il supposa vite que c'était sûrement celui d'Otaki. Il se doutait bien que le garçon devait être sous le choc, mais il voulait tout de même savoir ce qui s'était passé. Après tout l'homme n'était pas du genre à se montrer compatissant.

« Heiji la police a besoin de ton témoignage, dis-moi ce qui s'est passé. » interrogea-t-il calmement, mais comme pour les autres le garçon ne lui répondit pas. « Heiji réponds-moi, ressaisis-toi voyons. » il le secoua et on pouvait sentir qu'il perdait patience.

« Calmez-vous inspecteur ! » fit l'uns des ambulanciers qui apparut. « Votre fils est en état de choc, nous lui avons fait une injection il n'y a pas longtemps, c'est en partie pour ça qu'il est comme ça, pour le moment il vaut mieux le laisser tranquille. » conseilla-t-il. « Mais vu que ses constantes sont bonnes, vous pouvez le ramener chez vous pour qu'il se repose, un environnement familier lui fera du bien. »

Le père du jeune homme remercia l'ambulancier et rejoignit Toyama, ce dernier discutait avec un officier.

« Nous allons devoir compter que sur le témoignage de la propriétaire pour le moment… » annonça le père de l'osakien.

« Heiji-kun, n'est pas en état pour le moment ? C'est ça ? » demanda le subordonné d'Hattori. Heizô se contenta d'un hochement de tête pour répondre.

« Tu veux bien te charger de la femme ? Je vais ramener Heiji à la maison, il n'a plus rien à faire ici maintenant. » déclara-t-il avec son ton cérémonieux habituel. Toyama accepta et le chef de la police se redirigea vers l'ambulance pour aller chercher son fils.

Heizô attrapa le garçon par le bras et le soutenu jusqu'à sa voiture. Durant le trajet l'adolescent semblait s'être endormi. Son père espérait qu'il reprendrait ses esprits le lendemain afin qu'il puisse témoigner. Mais il savait aussi que ça risquait d'être compliqué pour Heiji les prochains jours car il savait à quel point son fils était proche d'Otaki.