Disclaimer Tout à la tueuse de personnages super canons ! (1)
Note de l'auteur Ayant lu quelque part que le tome 1 de Harry Potter commençait à la rentrée 1995, j'ai fait un rapide calcul (puisqu'il m'arrive d'être intelligente) et après quelques erreurs (oubliez ce que je viens de dire !!), j'en ai déduit que la rentrée de Harry en sixième année s'effectuerait en 2000 et ainsi qu'il assisterait au passage au nouveau millénaire lors de cette sixième année. Oui, le troisième millénaire a débuté en 2001 (01.01.01 à 00 : 00 : 01 ).
Breeeeeeeeeeeeeeeef !!!
Réponses aux reviewers des chapitres 2 et 3 : Je demande pardon à dreyd, Siriel, Poucie et cornelune de ne pas les avoir remercié au chapitre 2. Feufeunet buguant un max, je n'avais reçu aucune « review alert » et lorsque je vais sur le site, il me faut constamment « actualiser » les pages que je lis !
Dreyd : Fidèle revieweuse !! Merci ma prophétesse mais je pense que tu te fourvoies au niveau de Rogue et de Thalia. Je me limite dans cette fic à la progression mentale de ma tite Thalia. La Thalia que je dépeints, tu l'as comprise. La poésie est superbe !! Mici encore et bises !!
Siriel : Ma grande, Thanatos me fascine quant à moi mais c'est une belle ordure, je te l'accorde !! Mici de ta lecture… Kissoux
Poucie : Draco apparaît encore dans ce chapitre mais seulement vaguement… Quant à la rencontre avec notre Luna nationale, elle ne va pas tarder !!! Bizzz
Click La Magnifique : Ma belge préférééééééééééééééééééééée !! Merci d'avoir lu les trois chapitres d'une traite : Quel courage !! Grosses bises…
c.Thalie : Ton pseudo à la même consonance que le prénom de ma tite héroïne. Merci de la review, je publie la suite !!! Tout du moins ce chapitre !
cornelune : Ma soeureeeeeeeeeeeeeeeeette ! te trouve très adorable Enormes bisous et n'oublie pas ma fic !!! Merci pour tes reviews, voilà la suite !!
Voili voilou !! Encore un énorme merci pour vos reviews. Etre lue par des génies de l'écriture comme vous me fait un immense plaisir et j'espère ne pas vous décevoir…
Je vous laisse à votre lecture…
Le 31 décembre à Poudlard, me préparant psychologiquement pour le réveillon
Je suis paumée !! Help !! Hilfe !! Au secours !! SOS !! Je peux aussi essayer en morse, cet alphabet bizarre inventé par des moldus en perdition ; on ne sait jamais, il y a peut-être des anges qui ne répondent qu'au morse : …/---/…
Voilà le problème : je sais qu'hier je suis allée voir Draco, je sais que nous avons parlé toute la soirée. Pansy me l'a confirmé ce matin en me demandant avec un petit air malin et un œil agressif éclairé d'une lueur possessive, ce que j'avais fait hier soir avec, je cite, « son » Malefoy… J'ai eu l'air con (et je suis vulgaire en plus !) parce que si je me souviens lui avoir demandé quelque chose et que sa réponse a guidé nos pas jusque dans la salle de musique, je ne me souviens pas quel était le sujet de la conversation. J'ai répondu à Parkinson, un petit sourire au lèvres, de quoi faire jaser tout Poudlard pendant des mois : « Tu ne voudrais pas le savoir ! », le tout sur un ton de sous-entendu qui en aurait fait rougir plus d'une… Ca les occupera au moins.
Je ne me souviens de rien. Je sais qu'il parlait, heureux, il était comme un démon animé de bonnes intentions, ça se lisait dans ses yeux !! Un démon de propagande. Je ne sais plus pourquoi. Pourquoi avait-il cet air qui le rendait différent des autres à mes yeux. Il était dans son monde et il me le faisait partager sans se démunir un seul instant de cette flamme frigide malefoyenne que je lui avais toujours vue.
Et Luna, pourquoi garde-t-elle son monde pour elle alors que je n'en demande qu'un petit bout. Dans le mien, tout m'est interdit : Le rêve et même le souvenir.
Thanatos est venu dans notre pièce ce matin. Je ne sais pas comment il est arrivé ni comment il est reparti. Il était cinq heures du matin, il me semble. Un cauchemar à propos de mon devoir de DCFM non-fait m'a tiré du lit. Mes pas se sont naturellement dirigés vers mon antre de solitude et de tranquillité. Il faudrait vraiment que je pense à faire ce devoir ! Mais le sujet n'est guère enthousiasmant : « Les différentes créatures maléfiques et la façon de les combattre. Vous regrouperez par genres et par sorts de défense, donnez votre avis. » Ca ne me passionne pas vraiment. Je préfèrerais quand même un texte en runes à traduire et commenter.
Je me trouvais donc dans le fauteuil près de la cheminée et essayais désespérément d'attirer à moi la chaleur, quand Thanatos est arrivé par derrière. Il m'a enlevé des mains Les Fleurs du Mal, sans dire mot.
La conversation n'est décidément pas la spécialité de notre famille.
Il m'a pris par les épaules, a planté ses grands yeux bleus ciel dans les miens ; nous avons gardé cette position pendant quelques minutes avant qu'il ne me laisse, la baguette en main. Je n'avais pourtant pas le souvenir de l'avoir vu sortir de sous sa cape son bâton magique…Il l'y cache toujours.
Il est reparti de ce pas si souple qui est le sien. Mon frère est beau. Sept générations féminines de Poudlard au moins se sont pâmées devant lui. Mais personne ne peut approcher un Luis de cette manière…
Il a passé la porte sans me dire au revoir. J'ai essayé de le rattraper mais Poudlard est grand et déjà il avait disparu.
En ce moment, je suis obsédée par une pensée nouvelle, une image : une salle de cours que je ne connais pas. Une salle comme il y en a tant à Poudlard. Je n'ai pas envie d'y penser néanmoins elle revient constamment, telle un refrain. C'est rageant de ne pas savoir pourquoi… Je vais faire des recherches à la bibliothèque, ça n'étonnera personne. J'y passe beaucoup de temps en ce moment, tant aux rayons moldus qu'aux rayons sorciers, documentation et littérature confondues, délaissant mes camarades. Les pauvres doivent se remettre en question, je les entends d'ici se demander ce qu'ils ont fait pour qu'une Luis leur préfère la compagnie de livres poussiéreux. Crétins d'aveugle ! Ils ne savent même pas qu'il n'y a pas d'ami plus fidèle qu'un livre.
Mrs Pince ne me surveille même plus. Méfiante au premier abord de rencontrer une Serpentard populaire dans sa bibliothèque, elle a compris que seule, je ne faisais rien d'autre que de chercher un peu de réconfort… Je m'installe à une table, une pile de bouquins à mes côté et je lis. Joyeuses vacances ma chérie !!
Nos soirées se font de plus en plus morbides : des échos de batailles au dehors sont sujets de crainte pour certains. Parents et amis sont « au dehors », certains même sur le front. On en est venus à parler de l'extérieur de Poudlard comme l' « au dehors »… L'alcool coule à flot et la rentrée va être difficile, il ne reste que quelques jours de tranquillité ! Et quelques jours pour redevenir sobre.
En ce moment, je me renseigne sur l'histoire du costume tant sorcier que moldu et sur le romantisme allemand et français… Sombre. A la recherche de la lumière pour tomber dans les ténèbres, je deviens paradoxale. Joyeux ! Pour ce qui est du costume, je suis sûre que les tenues moldues datant du moyen âge remaniées magiquement feraient un malheur chez les sorciers d'aujourd'hui : ils sont plus en avance que nous. Plus intelligents ? Pourvu que Thanatos ne tombe jamais sur ce journal. Je n'ai jamais pensé à le protéger… pour ce que ça servirait. C'est un professionnel, une minable protection ne lui résisterait pas.
Ca me fait penser que j'ai mal rangé Lenz de Büchner. Si Mrs Pince s'en aperçoit, ça va chauffer pour mes oreilles… La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. Hum.
J'i des envies de meurtres. C'est horrible mais c'est comme ça : j'ai des envies de meurtres. Toutes les conversations futiles des filles, tous les petits bonheurs des autres me font vomir ! Les cons (et deux vulgarités, deux !).
La prochaine fois que je vois mon frère je lui demanderais de m'enseigner un sort qui me poussera à bout. Il connaît mes capacités, il est peut-être le seul avec Médée. Je veux travailler ma magie jusqu'à épuisement. Tout est trop bête. Futile est un mot qui convient.
Cette pièce qui me revient constamment… Je vais à la bibliothèque.
Le 31 décembre à Poudlard
Je reviens de la bibliothèque, il reste une heure et demi avant le festin du réveillon et c'est la première année que j'y assiste… Il y a du monde. Les filles se disputent leurs robes et les places dans les salles de bains.
Je n'ai pas trouvé ce que je cherchais. Je suis de plus en plus énervée. Mrs Pince. Comment cette Sang-de Bourbe ose-t-elle me dire ce que je dois lire ou pas ? Si elle n'a pas lu Lenz, tant pis pour elle. Si j'aime lire ce type souffrir et s'enfermer dans sa merde, personne ne peut m'en empêcher. « Malsain », « Malsain »… Mais je lui en foutrais des « Malsain « ! Pétard, elle a réussi à me rendre vulgaire. « Malsain » ! Tout ça parce que je riais en me répétant comme un refrain de folie « A présent tout est pour moi si étroit, étroit ! ». Jouissif ! Ce pauvre Lenz a peur… Crétin faible : fou.
Effectivement, c'est malsain. Cette Sang de bourbe a raison. Cela m'e, coûte de le reconnaître mais je n'y peux rien. (2)
Pourquoi cette phrase se heurte-t-elle à cette image de mon esprit dans un va et vient incessant?
Je n'en peux plus.
Le troisième millénaire me verra telle que je suis. Je veux voir et cueillir le nouveau jour telle que je suis : une assoiffée de lumière qui aime sentir les autres dans les Ténèbres, une assoiffée de vérité qui voit les autres se vautrer dans le doute, une jeune fille paradoxale en quête d'Espoir.
Pourquoi, comme Malefoy ou Lovegood, ne choisirais-je pas ma voie ? J'ai deux modèles de foi en un idéal, quel qu'il soit puisque je ne sais toujours pas de quel côté est Malefoy. Son père est trop avide de pouvoir pour être avec la Lumière mais Draco… Sûrement comme son Père. Quant à Thanatos, il est contre les Ténèbres, cela ne fait aucun doute, il est trop puissant et trop intelligent pour rallier ces assoiffés de mort et de pouvoir.
Mais moi, que vais-je choisir ? J'ai tout mon temps selon certains, peu selon moi. Les jours sont comptés même si l'on vit cent ans. On ne vit vraiment que si l'on sait pourquoi.
- Je ne vis pas pour être admirée même si c'est indéniablement agréable et utile de se sentir adulée.
- Je ne vis pas pour tuer, je le sentirais. Un professeur m'a dit un jour qu'en chacun de nous dormait un bourreau, que chacun de nous est capable de torturer autrui, cela fait partie de la perversion humaine.
Un être humain. J'ai toujours répugné à torturer une créature, féminine jusqu'à la mort… Même notre elfe de maison n'a rien à craindre de moi, il le sait et s'inflige lui-même ses corrections, de toute façon… Que ces elfes sont bêtes. Même pas soif de liberté sauf celui des Malefoy qui leur en a fait voir de toutes les couleurs il y a quelques temps, paraît-il.
- Je ne vis pas pour combattre, je ne m'appelle pas Potter, ni Granger. Mon expérience en duel en Deuxième Année a été un échec. Thanatos en avait été affligé. Quant à Médée, elle avait affirmé que le combat était digne des sorciers soumis et exploités. Or je me vois mal en guerrière solitaire.
Alors quoi ? Un de ces cerveaux qui cherchent sans jamais trouver et qui ne font pas avancer le monde. Rendre le monde meilleur, elle est bonne celle-là ; rendre MON monde meilleur, ce serait déjà pas mal.
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Je viens de me relire et je suis décidément un rien perturbée.
Je patine dans ma réflexion.
J'en peux plus. Il faut que je parle à quelqu'un. Rogue ? Malgré ce que dit Thanatos, il n'est qu'un torturé, fou noyé dans ses chaudrons, drogués par les effluves de ses potions, seul. Je ne vois que Dumbledore. Ce soir.
J'ai été convoquée une fois dans son bureau en Troisième Année, a propos de la désinvolture des Luis en ce qui concerne le travail de groupe. Je le refuse : pourquoi faire partager à d'autres son intelligence. Sûrement Mac Gonnagal qui lui avait rapporté…
Il avait conclu notre entretien par une phrase bizarre, typique de ce vieux fou. « Le serpent est agile mais les serres d'une Luis acérées ». Encore aujourd'hui je me demande ce qu'il entendait par cette phrase. Le serpent pour les Serpentard sans aucun doute, les serres pour Serdaigle de même mais pour ce qui est de leur rapport, le sens m'en échappe.
C'est donc l'esprit embué que je vais voir Dumbledore.
Le 31 décembreJe n'ai même pas faim et ne désire en aucun cas me retrouver dans la salle à manger pour voir une bande d'adolescents attardés…
Je sors de chez Dumbledore. Ce vieux fou croit en moi… c'est …fou. Il m'a écouté sans un mot puis m'a demandé l'autorisation de me donner un conseil. L'autorisation !! On ne m'a jamais demandé l'autorisation de me donner un conseil !! Accordé vieux fou bien sûr ! Et là Monsieur m'annonce qu'il veut voir cette salle. Mais mon grand fou, tu n'as pas compris ou quoi ? Je sais pas où elle est cette salle, c'est une des raisons pour lesquelles je viens te voir !! Il est un peu gâteux le Grand-Père, ai-je pensé. Ma salle… Je me l'approprie, c'est dangereux ça ! Correction : la salle.
Je dessine moins bien qu'un troll alors je lui ai proposé de lire mes pensées, tout d'abord ironiquement mais son regard m'a fait comprendre qu'il y pensait sérieusement ! Hein ??! lire dans mes pensées ? Mais il est fou ? M'ayant assuré qu'il serait raisonnable et qu'il ne chercherait pas mes secrets amoureux, je lui ai fait confiance. Son sourire facétieux valait ma confiance. Un jour Médée m'a dit qu'il était puissant et fou : sous entendre bon et juste.
J'ai imposé à mon esprit l'image de la salle, fermé les yeux, et ai souri. Il n'a pu que percevoir simultanément l'écho de ce refrain entêtant « étroit », « étroit ». Je lui fais confiance mais avait quand même fermé mon esprit grâce à la formule apprise en cours… Une langue bizarre : Earello utulyen maruvan hildinyar ambar. Le vieux l'a senti et m'a adressé un sourire complice.
Sa seule réponse fut le mot Erwin. Mon air surpris ne l'a pas démonté. Me souhaitant une bonne soirée, il a ouvert la porte de son bureau. Alors que je la franchissais, il prononça les mêmes mots qu'à ma précédente visite : « Le serpent est agile mais les serres d'une Luis acérées »
Erwin. C'est le nom que mon arrière grand-père maternel empruntait en tant que puissance de l'ombre. Charmante famille que la mienne. En runes, erwin signifie la clef.
Le 1er janvier
Nouveau millénaire. Nouveau siècle. Nouvelle année. Nouveau jour.
Nouvelle rencontre : Luna.
Les circonstances de notre rencontre sont peu communes étant donnée la superficie de Poudlard. J'étais assise au pied d'un frêne doré (3) les yeux dans le ciel, la tête dans les étoiles. Andromède et Cassiopée… Une famille unie jusque dans l'univers céleste (4).
J'ai senti une présence silencieuse. Je me suis concentrée sur mon entourage pour finalement déduire qu'une personne était adossée au même arbre que moi, de l'autre côté du tronc. Je me suis levée en silence m'attendant à trouver Draco mais mue tout de même par la curiosité de savoir qui méditait avec moi. Luna Lovegood. Assise en tailleur, la baguette en travers des genoux, observait le même ciel que moi. Je partageais on coin de Paradis avec celle que j'admire.
Sans baisser les yeux sur moi, elle m'a interpellé : « Tu es Thalia Luis, n'est-ce pas ? Ton frère est un Mangemort mais toi, je ne sais pas de quel côté tu es. » Mangemort. Il m'a fallu du temps pour réaliser d'où je connaissais ce terme…Lovegood n'a pas cillé un seul instant, présence encourageante.
Progressivement une image s'est imposée à moi en superposition à celle obsédante de la salle : Un homme vêtu de noir de pied en cape, la capuche rabattue à mi-visage. Je ne pouvais distinguer son regard mais sa bouche, son menton volontaire, son attitude, tout en lui me criait « Tu me connais ». Cet homme associé au mot Mangemort dans les méandres de mon esprit était mon frère. Hier encore je le croyais digne de confiance mais aujourd'hui…
La vision s'estompa laissant libre cours à d'autres, pêle-mêle, comme libérées. Sans trop savoir comment, je suis tombée à genoux, désespérée repoussant de toutes mes forces les horreurs qui me revenaient à l'esprit, pleurant à chaudes larmes. Doucement, Luna s'est accroupie à ma hauteur . je me suis laissée aller dans ces bras tendus. Pas si Loufoca que ça, consolatrice de Thalia Luis à ses heures perdues, Luna…
Rupture de toute convention.
Thalia et Loufoca.
Une amitié sans lendemain, jamais de l'ordre du probable, de l'envisageable. Seulement, alors que les monde entrait dans un nouveau millénaire, une jeune sorcière blonde de famille prestigieuse pleurait dans les bras d'une autre, considérée comme de la vermine. Une jeune fille a choisi l'orientation de sa vie, par la vertu de l'espoir et du rêve lu dans les yeux d'une autre. Elle venait de comprendre les infiltrations régulières de son propre frère dans son esprit, de se souvenir des ordre auxquels elle a obéi en aveugle. Un membre de ma famille me contrôle : je résisterais. Je parle de moi à la troisième personne, ça devient grave. Je me prends pour César alors que je devrais réfléchir à Thanatos, cette enflure. Ordure.
Ce matin j'ai enfin compris pourquoi chaque jours, je ne demandais pas les quotidiens nationaux au moment du courrier : interdiction formelle de mon cher frère. Mon esprit obéissait.
Il faut que je continue à chercher cette salle.
Erwin : la clé de mon esprit. Sans cette clé, je comprends pourquoi certains sorciers soumis à l'imperium d'autres sont devenus fous. Le cerveau, l'esprit, tout se confond. Explosion spirituelle ou explosion cérébrale, le résultat est le même.
C'est désastreux. Je n'ai même pas été soumise à l'imperium puisque je laissais Thanatos s'introduire dans mon esprit comme dans de la fiente de véracrasse.
Depuis combien de temps étais-je double ? Deux personnes dans un esprit, c'est censé être viable ?
Voilà pourquoi Luna a toujours été un modèle. Dans ses yeux dansent la liberté alors qu'on m'interdit l'espoir et la foi en un idéal : je suis une bête, je n'ose me souvenir des ordres auxquels j'ai obéi aveuglément.
On ne me dira jamais plus : « Sois belle et tais-toi ! », ça non.
« Le serpent est agile mais les serres d'une Luis acérées. » Vieux fou énigmatique, j'ai compris. Le serpent : Thanatos, serpentard jusqu'à la pointe de la baguette. Et l'aigle, c'est moi.
Ca va saigner !! Il n'y a que peu d'ironie dans mes propos.
Je dois chercher cette salle, le lieu où tout finit. Je ne rendrai pas forcément le monde meilleur mais le mien si, je mettrais tout en œuvre.
Je peux choisir ce qui est bon, ce qui est sain, ce qui est moi. Je sais enfin qui je suis.
Deux jours, un soir et toute une vie bascule. Cette rupture ne sera jamais marqué dans aucun calendrier sauf dans mon cœur. (5)
Je suis.
(1) Ah la coconne !!!
(2) « Et l'on n'y peut rien » de JJG !! J'aimeuh la musiqueuh ! Mais c'est un peu déplacé !!
(3) C'est notre arbre de promo !!
(4) Une grosse dédicace à mes deux constellations préférées : Andromède sur ffnet et Cassiopée ma marraine, de la part, respectivement, de leur cacahuète et gueuse.
(5) Un petit clin d'œil à Cornelune.
